PAGES PROLETARIENNES

samedi 20 février 2021

LE DRAME POLITIQUE DANS CORNEILLE



(extraits, Gallimard 1948)


par Paul Bénichou

"NOUS, PROLETAIRES ET COMMUNISTES, DEMANDONS AVEC FORCE LA RADIATION DES MANDARINS ISLAMO-GAUCHISTES"


Je reviens comme promis à la fin de l'article précédent vous informer sur l'oeuvre de Paul Bénichou et notamment son ouvrage – Morales du grand siècle – cet historien ne fût pas jugé digne d'être intégré dans les hautes sphères universitaires, preuve de plus des clowns rampant qui sont au pouvoir de ces académies à chaque siècle (mai 68 avait commencé par le mépris des mandarins universitaires). La tempête dans un verre d'eau autour des chercheurs faussaires d'un révisionnisme « antiraciste » du passé colonial ou des pratiques fétichistes de l'homme de Néerdanthal, est par conséquent de peu d'importance au point de vue de l'honnêteté historique ou de la conscience politique. Ces faux savants ont surtout besoin de prébendes étatiques pour justifier leurs recherches fumeuses. La levée de bouclier des couches inférieures de la bourgeoisie (professeurs, docteurs, juristes et journalistes) reflète bien plutôt leur terreur de perdre les subventions et leur jeu d'influence pour favoriser ignorance de l'histoire de la lutte des classes et autoriser toutes les falsifications qui servent à justifier les modes politiques de la petite bourgeoisie et même des grands bourgeois. L'antiracisme, bâtard de l'antifascisme de salon, sert bien évidemment de justificatif et de bouclier au maintien des inégalités sociales, salariales et raciales.

Les ravages de l'idéologie impérialiste islamique sont évidemment favorisés par cette histoire trafiquée par ces « élites du savoir » fabriqué, aussi pourries que la recherche industrielle ou la logistique catastrophique et stalinienne de la gestion de la pandémie. L'information est systématiquement tronquée, de façon à nourrir plus fort notre sentiment d'impuissance à nous spectateurs. En livrant une partie de l'info sans un instant nous respecter au niveau des conséquences, on avive les plus réacs des maximes. Par exemple, le migrant qui a poignardé à mort un responsable d'accueil de réfugiés – et qui aurait pu être abattu illico par la police comme le tueur de Samuel Paty sans qu'on verse une larme - va d'abord servir à faire croire que tous les migrants sont de potentiels tueurs des curés qui les accueille charitablement ; ensuite comme ces curés, souvent islamo-gauchistes sont des marchands d'illusions et de sommeil, qu'est-ce qui m'empêche moi, si je suis un des migrants, d'avoir envie de les butter parce qu'ils m'auront mené, eux aussi, en bateau et me laissent crever à mon tour ici même ? Les islamo-gauchistes-caritatifs sont les mêmes que ceux que je confrontais au début des 70, avec le même esprit chauvin tiers-mondiste qui, une fois les lampions de la presse éteinds, laissaient tomber les victimes du « colonialisme ».

L'assassin migrant a d'ailleurs choisi la meilleure solution, par après incarcération, pour être régularisé, nourri et logé en France pendant des années.

Le cas de la victoire du mode de vie et de flicage musulman à Trappes est également emblématique du mode de transmission universitaire de la gauche bourgeoise en opposition (qui procède lâchement comme les « frondeurs » du 17 ème siècle et les grands seigneurs en guéguerre avec les rois, comme vous le démontrera Paul Bénichou ci-après). Cet historien va décoiffer les plus ignorants parmi vous en détruisant la notion vulgaire de représentation sociologique en politique. La révolution bourgeoise par exemple a plus dépendue de grands esprits monarchiques que des bourgeois à l'esprit classiquement étroit. En Russie, avec les partis socialistes composés de brillants étudiants parfois d'origine noble, la révolution n'a pas été produite en soi par un peuple en majorité illettré. Le peuple en 89 et la classe ouvrière en 17 ont en quelque sorte délégué leur déterminisme historique – plus souvent d'ailleurs processus stochastique - pour conduire la révolution; tant pis pour nos snobs intellos conseillistes, par elles-mêmes ces classes n'en seraient restées qu'à la vieille Fronde, à l'insurrection pour bobo parisien lecteur de Hazan dans le contexte de l'invisibilité théorique, sans modifier tout l'arc historique. Lénine eût une formule maladroite en parlant de conscience « apportée de l'extérieur », mais ce n'était pas entièrement faux, et il l'a rectifiée par après face à la critique de Rosa ; faux nez en moins, les rapports et échanges, et la représentation politique d'une classe révolutionnaire ne peuvent pas être compris par messieurs les sociologues de Francfort ou nos minables académiciens parisiens, qui, de peur de perdre leur planque à mensonges, dénoncent notre gouvernement si « socialiste » en ce moment, comme inquisiteur stalinien !

Oui la comparaison et l'analogie font partie de la méthode marxiste, et cet historien non reconnu par la recherche de merde officielle vous aidera, pour ceux qui me découvrent ou qui n'ont été instruits que par les éditions sociales (stal), les bouillies trotskiennes, ou La fabrique officielle de la mystification indigéniste, Hazan et ses merdeux rebelles de pacotille, à mieux comprendre ce qui se passe aujourd'hui : façon dont l'opposition de gauche fonctionne, et même les chercheurs anarchistes de la mouvance islamo-gauchiste (avec la même couardise que les grands seigneurs, par ex. le colonialisme est remis en cause au 19 e siècle – alors qu'il est quand même aussi un progrès pour le monde entier – mais pas le « colonialisme » de Macron, ici et maintenant... limites de la fausse radicalité, afin de ne pas perdre tant de planques et de places honorifiques ! Idem pour la place contestataire attribuée à la syndicratie, et ne parlons-pas des divers partis ni des personnages aussi lâches et verbeux que les planqués mandarins pétitionnaires, Picketty, et j'en passe. L'histoire se répète, avait dit notre vieux Marx, et pas toujours dans le bon sens, et pas de la faute de l'avant mais souvent de l'après. Bonne lecture.

***

(…) L'oeuvre de Corneille n'est pas seulement influencée d'une façon générale par l'esprit aristocratique. Contemporain d'une crise assez grave dans les relations de l'aristocratie et du pouvoir, elle laisse apercevoir en elle les traces des événements et des débats qui l'ont vu naître. Quoique à ce moment la noblesse eût perdu, depuis longtemps déjà, l'essentiel du pouvoir politique, elle résistait et s'agitait encore confusément, violemment parfois. Les événements contemporains des tragédies de Corneille, c'est à dire les diverses péripéties des ministères de Richelieu, et de Mazarin, constituent un épisode aigu, quoique tardif, de la vieille lutte qui mettait aux prises la royauté et les grands : ce sont successivement, du côté aristocratique, les multiples complots, rébellions et entreprises militaires organisés contre le pouvoir et même la vie de Richelieu et de son successeur ; ministres détestés de l'absolutisme ; c'est ensuite le long et violent sursaut de la Fronde ; du côté royal, c'est le renforcement administratif et politique de la monarchie absolue ; la dure répression exercée par Richelieu ; enfin la victoire qui acheva la Fronde et devait consacrer pour de longues années le triomphe de la royauté. Pendant toute cette époque, la rébellion politique fut avant tout le fait de la haute noblesse.

La bourgeoisie ne prit qu'une part timide à l'agitation contre la royauté ; dans la Fronde parisienne, elle ne se souleva un instant contre la cour que pour regretter bien vite son insubordination et manifester à nouveau un loyalisme actif. A peine faut-il mettre à part les hauts magistrats, membres de Parlements et cours souveraines, et d'une façon générale les « officiers » ou fonctionnaires royaux, propriétaires de leurs charges depuis Henri IV ; de position plus importante et plus assise que les simples bourgeois, les robins s'agitent déjà ; mais, distincts encore de l'aristocratie et timorés à proportion de leur roture, ils ne savent s'ils doivent imiter les grands ou les condamner, se révolter ou se soumettre. Le petit peuple n'a pas lui non plus d'action autonome bien marquée : ignorant et versatile, quand il n'obéit plus au roi il suit les grands, et son agitation, sauf exception, ne survit guère à la leur. D'ailleurs le conflit des grands et du roi était le seul qui parût digne des honneurs du roman et du théâtre.

C'est aussi vrai dans la littérature que dans la réalité ; ici comme là, ce sont les grands qui ont maille à partir avec les rois, et qui contestent les maximes de l'absolutisme. On connaît la littérature politique de l'opposition nobiliaire aux XVII ème et XVIII ème siècles, mais on s'est moins souvent préoccupé de rechercher dans les créations purement littéraires de ce temps-là, tragédies, poèmes, romans, l'empreinte des remuements aristocratiques. Il serait bien étonnant pourtant que la résistance et la révolte des aristocrates n'aient eu aucun retentissement dans la façon d'envisager la vie ou de concevoir le bien, et que la littérature n'en ait recueilli aucun écho. Cela serait étranger surtout dans une époque comme celle de Corneille et de la Fronde, où la lutte politique s'accompagne d'un long frémissement, le dernier sans doute, de la sensibilité féodale.

On aperçoit aisément qu'une morale comme la morale cornélienne, fondée sur l'orgueil et la grandeur glorieuse, ne pouvait qu'appuyer la protestation de l'aristocratie contre l'assujettissement où les rois prétendaient la réduire. L'horreur profonde de toute humiliation infligée au moi est bien la source de toute la vertu cornélienne : or, c'était depuis des siècles le sort des grands d'être ou de se prétendre humiliés par la royauté. Affirmer leur orgueil en dépit du mauvais destin, c'était pour eux affirmer leur insoumission. Cent presque après Corneille, Montesquieu, autre interprète des traditions aristocratiques, analysant le sentiment de l'honneur en France, écrit : « La gloire n'est jamais compagne de la servitude ». L'aboutissement politique de l'orgueil noble au temps de l'absolutisme est la rébellion. (…) Toujours l'estime, l'approbation publique, la gloire : la voilà en contradiction ouverte avec l'obéissance (…) Il ne faut pas oublier ce côté personnel de la politique, alors capital : on était avant tout parmi les fidèles ou les ennemis de quelqu'un, et il est bien évident que Corneille n'était pas au nombre des ennemis déclarés du cardinal. Cela n'empêche pas que nous ayons le droit de retrouver dans le Cid la trace d'un état d'esprit fort peu favorable aux procédés politique du ministre.

Le fait est que la pièce est remplie d'aphorismes qui, en dépit de leur allure toute générale, peuvent passer pour la condamnation de la politique de Richelieu, telle que les contemporains la voyaient. Que Corneille l'ait voulu consciemment, ce n'est pas probabe. Il traduisait des sentiments répandus autour de lui, une opinion publique qui était spontanément contraire au despotisme même quand elle ne pensait pas à le combattre.(...)

L'aristocratie éprouvait depuis toujours un certain penchant à chercher la grandeur dans le mépris des scrupules, dans l'exercice incontrôlé du « droit de la guerre », qui justifie aussi bien, si l'on y songe, l'usurpation que la conquête, et la ruse que la force. La Fronde a connu cette race de gentilhommes cyniques qui plaçaient la politique comme ils se plaçaient eux-mêmes, au-dessus de toute règle, libertins au sens du temps, et aussi dédaigneux de la vertu que de la canaille : Retz n'est pas trop loin de ce type. ( …)

Mais le penchant de l'aristocratie au machiavélisme ou à la divinisation de l'autorité est balancé, au temps de Corneille, par un penchant contraire. Victimes de la puissance des rois, les grands cherchaient, dans la tradition même, un contrepoids à des maximes politiques qui jouaient contre eux. Et de fait, le droit du plus fort ou du plus rusé, compris abusivement, allait à l'encontre de leurs propres intérêts. Aussi la critique des maximes d'Etat et du despotisme au nom d'une morale généreuse tient-elle la première place dans l'époque qui nous occupe ; l'image du mauvais roi, qui mésuse et abuse de son pouvoir, du tyran comme on disait déjà, est présente, d'un bout à l'autre du théâtre de Corneille, dans Cinna, Pompée, Héraclius, Nicomède, Attila, Suréna. (...)

Seigneur, quand par le fer les choses sont vidées

La justice et le droit sont de vaines idées,

Et qui veut être juste en de telles saisons,

Balance le pouvoir, et non pas les raisons...

La justice n'est pas une vertu d'Etat.

Quand on veut être juste on a toujours à craindre ;

Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre.

L'image abhorrée du mauvais conseiller de la royauté se colorait en lui d'une teinte de bassesse et de roture dont son prédécesseur avait été exempt. Les scélérats de l'entourage royal, tels que les imaginait la noblesse, étaient de préférence des roturiers, des parvenus. (…)

Les rois de France eux aussi avaient prétendu changer la teinture naturelle des hommes. Ila avaient élevé jusqu'aux plus hautes charges de l'Etat de simples roturiers. Ils en avaient fait leurs hommes de confiance, ministres, secrétaires d'Etat, commissaires, auxquels ils avaient donné la puissance réelle, ne laissant aux grands seigneurs que l'apparence honorifique du pouvoir. Corneille, en flétrissant la basse naissance des suppôts du despotisme, reproduisait, en même temps qu'un lieu commun, accrédité dans l'opinion moyenne, une vieille récrimination aristocratique, la même que l'historien Mézeray, qui écrivait lui aussi sous la Fronde, exprime rétrospectivement quand il reproche à Louis XI « l'affaiblissement des grands et l'élévation des géants de néant ». (...)

Et en effet, dans ce temps de complots et d'émeutes, les grands se trouvèrent souvent alliés au bas peuple ; ou plus exactement se servirent souvent de lui. Condé soutenait ainsi, avec tout le dédain qu'on imagine, les extrémistes de l'Ormée bordelaise. A Paris même, le peuple eut un rôle dans les calculs et les manœuvres de grands. Ce n'était évidemment pas de gaieté de cœur que les grands employaient cet instrument dangereux. Comme les princes révoltés du Cyrus, ils étaient au désespoir d'être contraints de se servir d'un remède si plein de périls, « n'y ayant rien au monde de plus à éviter que la rébellion des peuples ». Le théâtre de Corneille est plein de soulèvements populaires : le peuple s'émeut pour Polyeucte, pour Héraclius, pour Nicomède mais évidemment il n'a pas sur la scène de représentants ; il joue tout entier un rôle de lointain comparse. A peine ceux dont il sert la cause parlent-ils de lui, et c'est pour le mépriser. (…) C'est ainsi que les grands de la Fronde utilisaient le peuple pour se faire redouter de la cour. Le peuple n'avait plus qu'à disparaître, dès qu'ils recevaient satisfaction. Les émeutes dont ils rêvaient ne devaient pas les brouiller avec la royauté, mais les faire valoir auprès d'elle, corriger sa dureté. Dans ces Frondes de roman que leur imagination achevait mieux que la Fronde réelle, les grands finissaient en sauveur de la royauté repentie et reconnaissante. Ils venaient offrir généreusement au roi désemparé la paix et la tranquillité générale. (…)

Tous les écrivains politiques de l'aristocratie, jusqu'à la révolution de 1789, se sont efforcés d'établir les critères qui devaient permettre de distinguer la royauté de la tyrannie, - la monarchie du despotisme ; toute l'oeuvre de Montesquieu s'édifie autour de cette distinction. Le critère auquel ils s'arrêtent finalement est l'existence d'un contrat qui doit régler les relations d'un vrai monarque avec ses sujets, d'une sorte de loi constitutionnelle, forme modernisée du vieux pacte féodal. Ce serait une erreur de croire que les doctrines constitutionnelles, en France du moins, soient nées dans les milieux bourgeois ; elles marquent d'une empreinte beaucoup plus profonde la pensée aristocratique, qui confond l'espérance d'une constitution avec le souvenir des « anciennes lois » ou de l' « ancien gouvernement », c'est à dire des institutions féodales. En fait, le gouvernement féodal n'avait jamais connu de lois au sens propre du mot ; ce qui bornait l'autorité, ce n'était jamais une disposition légale, c'était l'état des choses et l'impuissance matérielle où se trouvait tout pouvoir, quel qu'il fût à passer certaines limites. (…)

De là l'erreur relative par laquelle on a fait de Montesquieu le premier des libéraux au sens moderne du mot. De fait, toute cette littérature anti-despotique, issue des embarras d'une noblesse en mauvaise posture, devait finir par se retourner contre elle. Le public s'enflamma pour la liberté et pour les lois, mais en mettant derrière ces mots autre chose que la nostalgie du régime seigneurial. Ce malentendu, qui ne devait cesser qu'en 1789, alla en s'accentuant jusque-là, et est beaucoup plus visible au XVIII ème siècle qu'au XVII e. Mais il apparaît déjà à l'époque de Corneille, et particulièrement dans cette vogue paradoxale du civisme romain, à laquelle se laissait entraîner le public aristocratique et ses auteurs favoris (…). C'est que la haute noblesse assimilait d'instinct sa destinée à celle de cette aristocratie de Rome, de ce Sénat que le despotisme finit par avilir en même temps qu'il détruisait la vieille liberté. Qu'on se rappelle Cinna, tel un gentilhomme ligueur ou frondeur, parlant aux conjurés de leurs « illustres aïeux ». La connaissance de l'histoire et des institutions romaines n'a pas seulement servi aux théoriciens français de l'absolutisme et de la raison d'Etat, qui allaient y chercher surtout l'idée de la majesté impériale, de la toute-puissance du prince et de l'Etat. Vue sous un autre aspect, l'histoire romaine est apparue comme la représentation saisissante de la décadence attachée aux progrès du despotisme




vendredi 19 février 2021

L'ISLAMO-GAUCHISME PRIS LA MAIN DANS LE SAC


(la muflerie de la mafia Fassin)


Dans un article récent, pour souligner l'implosion de la société, et pas prioritairement à cause de la pandémie, je dénigrais notre époque où domine l'ignorance totale des leçons du passé prolétarien « noyé » dans la racialisation, l'islamisation et la judiciarisation des rapports de classes (judiciarisation des grèves par la CGT) ; on voit nettement cette judiciariation de l'information et des relations sociales « à l'américaine » avec les dénonciation à tout va de viols de personnages publics (saltimbanques et politiciens) qui s'apparentent plus à des règlements de comptes entre clans familiaux, vengeance de personnes demi-manipulées demi-consentantes, enfin scandales qui détruisent plus telle réputation plus qu'ils n'honorent une justice de toute manière inexistante. Les Tron et Duhamel, règlements de compte sordides entre membres de l'élite ? Comme l'inévitable présidentiable Strauss-Kahn dont on ne m'ôtera pas l'idée qu'il a été piégé-éliminé de la course

Voici l'islamo-gauchisme à nouveau en une des querelles de bistrot des places médiatiques. Les islamo-gauchistes font mine d'être surpris et accusent le gouvernement de dénoncer sans preuve et « sans scientificité ». Or, cela fait des années qu'ils font de l'islamo-gauchisme, c'est à dire une politique démagogique à visée de racolage électoral, et surtout de falsification de l'internationalisme, alors qu'ils sont tous des partis à base de politique chauvine une fois au pouvoir, en draguant non seulement l'électorat disons issu du colonialisme, mais pire encore en flattant les lamentables sectes islamistes, voire en les mettant sous leurs ailes. La première preuve de l'islamophobie gauchiste est toute simple, ils ont accepté sans sourciller l'invention du terme islamophobie, qui est du même tonneau que untermensch, terme indiscutable inventé par les nazis. C'est comme une insulte, comme facho ou collabo, ça ne se discute pas, c'est même un ordre.

Le pouvoir médiatique soutient totalement l'islamo-gauchisme  

En novembre dernier, l'islamo-électoral Mélenchon avait demandé des preuves de collusion de la France Insoumise avec l'islamisme. On lui avait répondu : sa participation à la manifestation du 10 novembre 2019. Une manifestation co-organisée par des dissous depuis et notamment par le Collectif contre l’islamophobie, proche des Frères musulmans et cheval de Troie de l’islamisme politique. Tout ce beau monde se flattant de frayer avec les divers communautaristes et autres indigénistes. Du côté de l'élite universitaire qui dénonce la non scientificité des termes islamo-gauchisme, qui pourrait pourtant reconnaître la non-scientificité de la caractérisation du RN comme hitlérien, les complices de radio France ont tout de suite fait appel à Eric Fassin dont je dénonce depuis des années la vilenie politique et sociologique. Voici comment la radio officelle présente la chose, mettant en première ligne une ministre dont on ignorait jusque là l'existence :

« Frédérique Vidal a provoqué la colère d'une partie du monde universitaire. La ministre de l'Enseignement supérieur a été recadrée par l'exécutif après avoir annoncé, mardi 16 février, une enquête du CNRS pour réaliser "un bilan de l'ensemble des recherches" qui se déroulent en France. Après avoir pointé du doigt sur CNews l'"islamo-gauchisme", l'objectif de la ministre était de trier le bon grain et l'ivraie, de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui correspond à du militantisme ».

Il n'y a pas de preuve scientifique que la ministre ait été recadrée, sauf à savoir que la radio gouvernementale doit tenir un ton ambigu sur les sujets délicats, en l'occurrence l'effort pour la clique Macron de rameuter l'électorat Le Pen en faisant semblant de prendre en compte son reflet de l'opinion eu égard à la goujaterie et prévarication des milieux de « chercheurs » (avec nos impôts) où ces derniers ne cherchent rien de bien sérieux. Les roucoulades entre Darmanin et la mère Le Pen ont fait rire la France entière. C'est de bonne guerre, la compétition électorale est une affaire de mauvaise haleine. Eric Fassin, sans son frère, la joue victime, a-t-il si peur qu'il le dit ? En tout cas pas peur d'exsuder son cynisme habituel :

« Il s'agit d'une chasse aux sorcières ! Ce n'est pas un bilan des recherches, mais un tribunal de "l'islamo-gauchisme", comme l'annonce clairement Frédérique Vidal sur CNews. Or ce mot n'a rien de scientifique : c'est un slogan polémique venu de l'extrême droite. Certes, à l'Assemblée nationale, la ministre change de lexique et parle de "post-colonialisme", mais quand Jean-Pierre Elkabbach lui parlait sur CNews de "race, genre, classe", elle approuvait aussi. C'est tout et n'importe quoi ! Cela fait peur : (…) on comprend que nos maigres financements pourraient être menacés. C'est le spectre de la censure. Qui est visé ? Quiconque déplaît au gouvernement, ou à Valeurs Actuelles ».

Pas de problème, à tout reproche ce genre de fonctionnaire vous taxera de facho ou d'abruti de Marianne ou Valeurs actuelles. Soit. Ce qui ne m'empêchera jamais de penser, moi qui pensait être l'auteur du néologisme depuis des années que je l'utilise, de penser que l'xtrem gauche actuelle est plus dangereuse que le RN actuel ; dans les années 1930 c'est le nazisme qui était la principale menace (maiaspas la seule). L'islamo-gauchisme est bien plus dangereux pour le prolétariat que le RN, il est la dissolution en marche de toute conscience de classe : les Fassin et Cie qui portent haut les débilités de l'intersectionnalisme et du racialisme à l'envers ont été parmi les premiers sociologues à avoir décrété la fin de la classe ouvrière (française en tout cas).


Eric Fassin, à la suite de ses amis Hamon de la secte Génération S, Faure de la secte PS et Picketty de la secte des batteurs de femmes, a pris position, en tremblant face à la « chasse aux sorcières » ; tous ont assuré aussi avec l'islamo-socialiste Mélenchon que les termes islamo-gauchisme ne sont pas un concept scientifique ; Fassin non comme sociologue de boudoir mais comme victimologie gémit : «  Le risque, c'est l'intimidation. Par exemple, j'ai participé avec une collègue, Caroline Ibos, à un rapport du CNRS sur la pandémie de Covid-19. Nous y avons parlé d'intersectionnalité. Pourquoi ? Parce qu'il est clair que, dans le monde entier, le coronavirus touche davantage les classes populaires et les minorités raciales ; et en France comme ailleurs, les soignants sont souvent des personnes appartenant à ces mêmes catégories. Est-ce que la ministre demande au CNRS de renoncer à en parler ? ».

Franchement si ce n'est pas une resucée d'ouvriérisme stalinien, je veux bien qu'un de mes lecteurs me le démontre... scientfiquement. C'est con comme la lune et hors sujet ! Justement le covid-19 montre qu'il n'y a ni classe ni.. frontières, que bourgeois comme prolétaires on peut tous y passer, que ce phénomène inattendu oblige à tout repenser en faveur d'un questionnement humain pour l'avenir de la planète humaine. Et ce chercheur surtout de subventions, après avoir nié le prolétariat, vient nous parler au nom d'un prolétariat plutôt musulman, plutôt arabe et noir, etc. C'est le déplacement sémantique pour ne pas dire tiers-mondiste sur le retour typique de tous les enfants ou petits enfants du stalinisme et du trotskisme. Il avoue de toute manière qu'il est bien un islamo-gauchiste pleurant pour que nous continuions à subventionner sa supercherie « scientifique »

« De quoi parle-t-on ? Moi, je travaille sur l'intersectionnalité, mais ce n'est pas la même chose que les études postcoloniales ou décoloniales. Admettons qu'on mette tous les savoirs critiques dans le même sac… Il n'empêche : cela ne représente pas beaucoup de monde, peu de financements, aucun laboratoire, aucun master ».

C'est en effet une minorité d'excités à mentalité totalitaire qui veulent faire la pluie et le beau temps dans les sphères de la misère intellectuelle. L'université française est devenue une des principales portes de Pôle emploi, doublée d'un enseignement débilitant et mensonger de l'histoire. Il est devenu coutumier à cette engeance de contrôler si tel exposant, tel cours est bien dans la ligne. La police de la pensée c'est eux. Ce n'est pas nouveau, le gauchisme après 68 ridiculisait déjà l'intérêt d'aller étudier dans les facs. Un ancien camarade de la Gauche Marxiste, Fanch m'a rappelé récemment qu'un de nos leaders, Poupoune, entrait dans les salles de cours, inopinément et criait « grève »... et ça ne marchait pas, mais les fous du maoïsme et du trotskisme faisaient de même, et c'est pourquoi nous les enfants d'ouvriers ont a fui ces enceintes à dingos... J'avais même théorisé le fait que les facs trostko-gauchistes servaient à sélectionner pour éliminer plus rapidement par l'éjection des fils de « prolos » pas plus bêtes que les autres pourtant...

Mais il y a pire, et c'est l'oubli des déclarations qui disqualifient les négateurs professionnels de l'islamo-gauchisme, en l'occurence Fassin soi-même. En juin 2011, critiquant l'ouvrage du collectif islamo-gauchistes emmené par les frères Fassin, j'avais noté ceci : « Les présumés ex-colonisés éternels, voyous odieux ou petits cons menaçants, ont droit à la compassion éternelle des sycophantes. La palme de la puanteur de l'islamo-gauchisme revient au sociologue Eric Fassin concernant les violeurs de Cologne : « A qui s'en sont-ils pris ? A des femmes allemandes blanches. Ils ne sont pas allés violer des prostituées. Cela donne un sens à leur violence » (p.428). Ce genre de connard n'est nullement interdit d'antenne pour des propos aussi répugnants ». Mais toujours considéré comme personnage respectable qui a tous les droits pour étaler la victimologie de son misérabilisme politique !

QUAND LA RACE PRIME LA CLASSE, le découplage bourgeois obtient une nouvelle fois la négation du prolétariat. Agitateurs gauchistes et chercheurs planqués s'arrogent cette étrange logomachie politique des cavernes qui les autorise à défendre la pire des religions arriérées au prétexte qu'elle plaît encore aux déshérités du monde entier, ou en partie, ou pas du tout. Ils dénoncent le colonialisme d'il y a un siècle mais oublient de dénoncer le colonialisme/impérialisme de l'Etat français en Afrique. De peur de perdre les subvenstions pour leurs recherches et affabulations troglodytes ?

Pourtant toute cette marmelade d'idéologies féministes sadiques, d'écologistes pitoyables et infantiles, de danseuses du ventre de l'islam, d'écriture inclusive et de n'importe quelle lubie à la mode, finit par chatouiller le prolétariat et au-delà. Je conserve une poignée d'amis universitaires de haut niveau, et non français, qui m'ont témoigné de leur dégoût devant les pratiques délétères de leurs collègues islamo-gauchistes français, comme d'ex-camarades au turbin qui se sentent étrangers à tous ces battages merdiatiques. Ces bandes, ces clones et clowns se ridiculisent de plus en plus en révélant qu'ils ne servent que leurs propres obessions ou fabulations hors de la réalité, quand même avec une ingénierie défaillante, l'Etat du libéral Macron gère la crise pandémique du mieux qu'il peut, hors des picrocholines dérives débiles des islamo-gauchistes, et il ne faut pas avoir peur de le constater, d'une manière plutôt « socialiste ».

La vanité et surtout vacuité de l'islamo-gauchisme demande une réflexion plus approfondie sur ce qu'est devenue la fonction d'opposition à l'Etat à l'époque moderne, opposition du même ordre, morale bourgeoise au nom de tous, chantage au fascisme disparu comme si l'antiracisme était devenue la méthode scientifique pour contester l'ordre capitaliste. Or l'islamo-gauchisme est totalement hors du prolétariat, est nuisible au prolétariat, mais parce qu'il est porté par des couches intermédiaires qui méprisent le prolétariat. J'y consacrerai une analyse approfondie à partir de l'oeuvre de l'historien Paul Bénichou – non reconnu par notre establishment universitaire bureaucratique – qui a analysé les acteurs du champ de bataille du pouvoir au 17 ème siècle. La configuration des forces antagonistes était assez semblable à ce que nous vivons, la majorité reste spectatrice quand des larrons en foire se croient les rois du monde :

« Pendant toute cette époque, la rébellion politique fut avant tout le fait de la haute noblesse. C'est aussi vrai dans la littérature que dans la réalité ; ici comme là, ce sont les grands qui ont maille à partir avec les rois, et qui contestent les maximes de l'absolutisme (…) La bourgeoisie ne prit qu'une part timide à l'agitation contre la royauté ; dans la Fronde parisienne, elle ne se souleva un instant contre la cour que pour regretter bien vite son insubordination et manifester à nouveau un loyalisme actif ». (Morales du grand siècle, page 69).



ANNEXE

RAPIDE SURVOL et extraits DE QUELQUES-UNS DE MES ARTICLES DENONCANT L'ISLAMO-GAUCHISME



  • vendredi 30 octobre 2020

LES SINGERIES DE L'ISLAMO-GAUCHISME


(…) On ressort la vieille quincaillerie immigrationniste des belles années de la reconstruction et même des années 1980, où le capitalisme était quand même en meilleur état, où il n'y avait pas un projet de généraliser la charia en Europe, même de la part des ayatollahs, et où les idiots utiles de l'islamo-gauchisme n'avaient pas encore remplacé un internationalisme, plus ou moins marxiste, par cette merde de décolonnialisme raciste, qui n'est autre que la resucée de la vieille fausse conscience bourgeoise qui nie l'histoire (cf. Gabel). Tiens en voilà un qui va nous éclairer hors des plateaux télé.

A la suite de Lukacs, Gabel pense que la connaissance de la vie sociale et historique n'est pas science, mais conscience, ce qui est totalement antinomique aux conceptions staliniennes et trotskiennes qui ont inventé un marxisme « scientifique » ; un acte de foi immanente qui n'est d'ailleurs que chapelet de leçons de morale : antiracisme, obsession du fascisme disparu, humanitarisme immigrationniste, etc. C'est dans la dialectique individuelle de l'intégration sociale que l'individu peut chasser les fantômes mystiques et se sentir étranger à l'oécuménisme abstrait des curés de l'Xtrem gauche bourgeoise. Pour le vrai marxisme, comme méthode, la conscience est déterminée par l'être et non pas l'avoir. Mais Gabel se refuse à faire porter sa dialectique sur une position « privilégiée » du prolétariat, et récupère la catégorie confuse de totalitarisme.

(…) En conclusion, et cela je vais être amené à le développer plus souvent et plus longuement, l'opposition factice GOUVERNEMENT/ ISLAMISME – indépendamment de cette guerre de faux-culs à laquelle l'islamo-gauchisme participe tête baissée en introduisant un autre larron, comme possible outsider, le RN mais côté gouvernement (LO met plutôt le RN avec les islamistes) – est grossière mais sous-estimée. Elle sert d'une part à signifier qu'il y aurait un bon, le gouvernement, face à des méchants, les islamistes. Elle peut servir à recouper ou recouvrir qu'il n'y aurait comme alternative que le monde actuel ou la barbarie islamiste. On laissera de côté les plus stupides islamo-gauchistes et les plus compromis, ce pour quoi ils sont en train d'éclater, le NPA qui lui imagine la classe ouvrière aux côtés des islamistes contre le « gouvernement facho ».

- mercredi 21 octobre 2020

Les porteurs de valises islamo-gauchistes et l'amalgame islamiste


(…) LES TRIBULATIONS DE PADAMALGAM

Jacques Julliard m'a précédé dans la caractérisation de cette vielle notion passe-partout usée et archi-usée par tous les bords politiques, au point qu'on soupçonne presque automatiquement celui qui l'utilise, de se cacher derrière. Dans Marianne en septembre 2016, il posait le lieu de la principale mouvance réactionnaire :

« D'ordinaire, ce parti est d'extrême droite et se confond avec la réaction. Aujourd'hui, il est d'extrême gauche. C'est le parti du «pas d'amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; de «la faute aux cathos» quand les islamistes égorgent ; c'est le parti de la minimisation («quelques actes isolés sans signification»), de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme»), de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»). Tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences. Quand la France connut en 1940 les jours les plus noirs de son histoire, le parti de la soumission, avec à sa tête le maréchal Pétain, ne trouva qu'une explication : la France est dans le malheur parce que la France est coupable ! Coupable du Front populaire, coupable de son esprit de jouissance, coupable de son esprit d'insubordination ».

Cet aimable journaliste bourgeois a ses propres références limitées, et gauche rose bonbon, limite chauvin. Il est plus intéressant de souligner que les islamo-gauchistes, pâles élèves de leurs parents staliniens, savent surtout pratiquer l'amalgame, et à fond la caisse, et systématiquement, ce qui est la meilleure technique, comme nous le disions au début de cet article, d'empêcher de penser. Voyons voir...  

Un œil légèrement embué, car le prof assassiné fait partie de la confrérie les plus ergoteuse dans tous les partis politiques et esprit syndical corporatif oblige. Il ne faut pas se couper de l'indignation générale et justifiée des enseignants et mettre un bémol au gadget islamophobie. L'islamo-gauchisme a adopté le profil bas. Le minimum syndical, LO et NPA chuchotent : « Pas d'amalgame ! ». Le type a tué et décapité au nom d'Allah, mais c'était un mauvais croyant, il ne faut pas « essentialiser » (= rendre essentiel ou généraliser) ; ce serait du seul domaine du « fait divers ».

Le 11 décembre 2015, un mois après les attentats, un meeting « Pour une politique de paix, de justice et de dignité » rassemblait à Saint-Denis les groupuscules islamo-gauchistes des sections syndicales, des représentants de la Ligue des Droits de l’Homme, autour des collectifs décoloniaux, du Parti des Indigènes de la République, du CCIF, des universitaires militants, etc. L’invité d’honneur était le violeur Tariq Ramadan. Entre deux motions de soutien à la Palestine, on dénonça une justice d’exception et une police raciste. On retrouvera plusieurs des orateurs, dont certains ont des liens directs plus ou moins avoués avec la mouvance des Frères musulmans pour, soi-disant, lutter contre le racisme et les préjugés, C'est à dire bénéficier de financements publics du gouvernement « anti-raciste ».

- lundi 26 octobre 2020

DE LA NEGATION DU PROLETARIAT A L'ATTENTAT INDIVIDUEL ISLAMISTE



- vendredi 23 octobre 2020

Les agents trotskistes de l'islam


- lundi 23 novembre 2020

AUX ORIGINES DE L'ISLAMO-TROTSKISME


(…) Vous ne trouverez pas le compte-rendu de la présence du NPA en 2003, (parce qu'il est encore dans les limbes, il naîtra en 2009), mais sa maman la LCR est bien là à l’occasion du Forum social européen de Saint-Denis. Des centaines d’ONG, des dizaines de milliers de militants sont réunis lors de ce grand rassemblement altermondialiste. Mais c’est la présence d’un homme qui va créer à elle seule la polémique : le théologien musulman Tariq Ramadan, invité à débattre avec José Bové, de la Confédération paysanne, et Daniel Bensaïd, de la Ligue communiste

révolutionnaire. Vous ne retrouverez pas la photo de Bensaïd aux côtés du justiciable Ramadan, devenu la honte des féministes bcbg du NPA1.

Vous ne trouverez pas plus le compte rendu ni les clichés de ce qui s'est passé le vendredi 6 mars 2015 à la Bourse du travail de Saint-Denis. L’appel à tenir meeting « contre l’islamophobie et les dérives sécuritaires », avait été signé par 88 associations (et relayé par Mediapart). La salle était pleine avec un public, genre jeune lycéen éduqué, des keffiehs et un certain nombre de femmes voilées, plus quelques tee-shirts « Va t’faire intégrer » ou « Free Palestine ».

Les organisateurs : l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), Oumma.com, le collectif Mamans toutes égales et l'organisme louche, pas encore déniaisé, le CCIF (Comité contre l’islamophobie en France). Les associés : le NPA, Attac, le Syndicat de la magistrature, Alain Gresh du Monde diplo, l’Union juive française pour la paix, le PCF, le FDG. Au centre l'oecuménique jeune Parti des indigènes de la République, qui préside en sous-main la soirée. EELV s'était intelligemment retiré de l'invitation à cette sordide rencontre de faux-culs.

Je concluais :  « Avec cet article, j'ai voulu montrer le visage de tous ces idiots utiles de l'islamisme, non pas un aveuglement par rapport à des crimes innommables ni un simple déni, mais une complicité politique inadmissible, pour lever le voile sur cette gauche avilie par l’islamo-gauchisme. Il y aura un avant et un après Samuel Paty dont l'islamo-gauchisme ne se relèvera pas indemne. Bon courage vous les profs pour la rentrée du 2 novembre. Courage aussi aux élèves qui apprendront à résister à l'islamo-gauchisme sans baisser la garde et sans céder au chantage au meurtre ».

 (…) Avec l'Adresse de la CGT au monde du travail, et les autres communiqués en compagnie du NPA, qui doit croire avoir supplanté le PCF, on s'aperçoit que l'idéologie islamo-gauchiste vient faire de la lutte de classe un combat anti-raciste stérile, qui vient plus sûrement opposer ouvriers « blancs » contre ouvriers musulmans. Pourtant l'auteur de l'article cite le passage de l'appel du syndicaliste (arabe) CGT qui contient pourtant la merde susdite : « Après l’effroyable assassinat de Samuel Paty et les attentats de Nice, des positionnements politiques qui cumulent les amalgames, la stigmatisation des musulmans et les remises en cause de l’État de droit se multiplient. On ne défend pas la République en la vidant de ses valeurs ! » .

Un syndicrate trotskiste arabe qui se prétend révolutionnaire en défendant les « valeurs » de la République bourgeoise !

- mercredi 13 janvier 2016

Badiou et sa résurrection de Lazare Staline

(…) Je ne cesse depuis longtemps de souligner que l'islamisme mondialiste est venu suppléer à la carence du stalinisme, mais pas pour tout le monde. Deuxième invention du maoïste Badiou : l'islamo-terrorisme viendrait « offrir à la jeunesse mondiale, frustrée par un capitalisme qui ne tient pas ses promesses, une alternative idéologique ».

Certes cette alternative mobiliserait selon des chiffres douteux de sociologues islamo-banlieusards environ 30% de jeunes français de souche et de toutes classes sociales, mais qu'on me permette de douter qu'elle constitue une séduction crédible à la majorité des prolétaires musulmans ou non, en France ou ailleurs, jeunes et vieux. Qu'on me permette de douter que l'attirance pour un soi-disant instinct de mort puisse véritablement prendre la place de l'ancienne volonté de transformer un monde pourri par le capitalisme. Qu'on me permette de rappeler que la plupart de ces engagés sont d'anciennes petites racailles et que leur « révolte » est celle d'un lumpen plus intéressé à profiter des besoins inventés par le capitalisme qu'à aider l'humanité à retrouver ses véritables besoins, plus proche de la destructivité nazie que de la vraie révolte contre toute la machinerie capitaliste du hautain chef d'Etat capitaliste qui fait bombarder à distance comme des services secrets turcs ou saoudiens qui envoient des pauvres types au casse-pipe.


Et en remontant dans le temps



- lundi 27 novembre 2017

La résistible ascension du racialisme, du féminisme et du nazislamisme gauchiste

- jeudi 1 septembre 2016

CONTRE LE BURKINI

LAICITE, EXTREME GAUCHE, LUTTE REVOLUTIONNAIRE


par Eric Aucordier (mais oui bon article de cet olibrius avant qu'il ne devienne irréméiablement taré)



LES INSULTES rétro-bobos DES "malgré nous" AYATOLLAHS GAUCHISTES CONTRE UN "ROUGE-BRUN"

- vendredi 2 janvier 2015 : là c'est moi qui suis traité de facho.

L'HYSTERIE DES COLLABOS ISLAMO-GAUCHISTES

- mercredi 28 octobre 2020

Mélenchon 5ème colonne de Erdogan ?

(…) la culture stalinienne de l'oubli. On a pu lire un édito sur RTL qui résume à peu près la honte qui a saisi le politicien Mélenchon :

«Le leader de La France Insoumise ne supporte pas le procès en islamo-gauchisme que lui intente le gouvernement. Un procès qui était plutôt lancé jusque-là par Marine Le Pen. Et c’est vrai aussi que l’accusation d’islamo-gauchisme est portée sans aucune nuance par les ministres Gérald Darmanin et Jean-Michel Blanquer. La France Insoumise serait quasiment devenue co-responsable de l’attentat immonde de Conflans-Sainte-Honorine. Mais la réaction de Jean-Luc Mélenchon montre que ces membres du gouvernement ont touché un point sensible. Est-ce qu'il y aurait une ambiguïté de la France Insoumise avec l’islamisme ? Oui… Jean-Luc Mélenchon demande des preuves. Il y en a une. Même s'il s'en défend : sa participation à la manifestation du 10 novembre 2019. Une manifestation co-organisée par des infréquentables et notamment par le Collectif contre l’islamophobie, proche des Frères musulmans et cheval de Troie de l’islamisme politique.l y a aussi dans les rangs de la France Insoumise des communautaristes et autres indigénistes que Jean-Luc Mélenchon accepte sans problème ».

Un autre prof aurait dû être égorgé avec la même indifférence de ses collègues, il s'appelle Robert redecker :

« Note sur Robert Redeker : dont je n'ai pu lire tout l'article qui est payant sur Le Figaro et qui m'a agréablement surpris : « L'antifascisme de confort est de retour. Il l'est dans les médias, il l'est sur les réseaux sociaux, il ne l'est pas au café du coin. Il l'est dans des groupes humains bien intégrés, bien protégés. Il ne l'est pas dans les classes populaires qui fournirent jadis l'essentiel des troupes de l'antifascisme, quand la chose était dangereuse. Il l'est du côté des éternels donneurs de leçons à la vie facile, il ne l'est pas du côté de ceux qui souffrent. La force du FN tient à avoir réussi à se faire passer pour la voix de ceux qui souffrent, la voix vivante du peuple. Un post revient de façon récurrente sur Facebook et Twitter insistant sur le faible niveau de diplôme des électeurs du FN. Ce courrier, présenté sous la forme d'un tableau statistique, complète cette information par la ventilation des électeurs selon les catégories socio-professionnelle (les CSP).C'est la gauche désormais ... ».

- mardi 1 septembre 2020

Danièle Obono une esclave de la bourgeoisie islamo-gauchiste


(…) une gauche bourgeoise qui se couche devant toutes les nouveautés islamo-compatibles. Je rappelle aussi comment la bande à Adama a jugé avec mépris l'égorgement de Samuel Paty.


- jeudi 15 janvier 2015

LES CHINOISERIES D'UNE RELIGION A VOCATION... STALINIENNE

L'islamisme radical un héritier du stalinisme plus que du fascisme

- dimanche 26 juin 2011

CRISE DE LA PETITE BOURGEOISIE ET OSTRACISME DE CLASSE


DE LA QUESTIONSOCIALE A LA QUESTION RACIALE est un ouvrage collectif sous la direction des frères Fassin qu’il faut néanmoins lire absolument (poche La découverte 2009).

Cette poignée d’intellectuels coalisés prétend s’ingénier à démontrer que la question sociale est aussi une question raciale. Certes. L’analyse est complexe et fouillée mais se situe entièrement hors du marxisme, comme dans le cas de ce pauvre Wieviorka, et de la conception de la classe ouvrière comme révolutionnaire. Ils adoubent l’article de 1995 de la philosophe nord-américaine Nancy Fraser : « On serait passé d’un combat contre l’inégalité économique à une lutte pour la reconnaissance de la différence » (p.257). Ce nouveau paradigme de la reconnaissance aurait eu lieu grâce à une relecture de Hegel… 

Révélons d’emblée que dans sa conclusion le maître d’œuvre frère Fassin donne une explication partielle qui n’est pas accompagnée par une remise en cause argumentée de l’idéologie multiculturaliste nord-américaine conjuguée à la sauce antiraciste par la gauche oligarchique et ses petits gauchistes et anarchistes humanitaires (...)




dimanche 14 février 2021

LE MARXISME EN DANGER

 


Quand la race prime la classe

                                   au souvenir d'André Puig et Arlette EL Kaïm



Race et sciences sociales

Essai sur les usages publics

d'une catégorie

par S.Béaud et G.Noiriel

ed Agone


Le titre se veut neutre, voire à prétention scientifique. Que peut donc donner l'accouplement d'un sociologue et d'un historien plus sociologue errant qu'historien fiable ? Quatrième de couverture :

« Pour les marxistes, les ouvriers qui manquaient de « conscience de classe » étaient aliénés, victimes de l'idéologie dominante. Grâce aux intellectuels qui disposaient de la bonne théorie révolutionnaire, ils retrouveraient leur véritable identité (…) La « question raciale » occupe désormais la place publique. Les auteurs de ce livre ont voulu sortir de l'agenda médiatique et politique et mettre le débat sur le terrain de l'autonomie des sciences sociales ».

D'emblée cela sent le fagot. Les marxistes d'abord, qui est-ce ? On a a tant connu et de toutes les sortes, pas forcément tous mauvais. Tout ce qu'on peut en dire est que la plupart des marxismes ont été ridiculisés par la pérennité du pouvoir libéral, et surtout vaincus à chaque fois, par carence spirituelle à la fois par le fascisme comme maintenant par l'islamisme. C'est Ernst Bloch qui a expliqué à plusieurs reprises dans ses ouvrages que la force de la propagande nazie par exemple n'avait pas reposé en soi sur le racisme mais surtout sur le mythe germanique, alors que la propagande communiste, version stalinienne, limitait l'âge d'or d'une humanité libérée à des discours économistes, se cantonnant dans le registre de la dénonciation du capitalisme. Ce même anticapitalisme est à nouveau ridiculisé de nos jours par l'islamisme qui ne se contente pas de parler bulletin de salaire et retraite mais en réfère à un mythe céleste, non comme espoir lointain mais présent au quotidien et supposé arbitrer les injustices. La raison de l'engouement pour l'islam à notre époque, si on ne perd pas de temps à en chercher les causes dans la chute du Kremlin ou dans le chômage diabolique, réside dans la révolte contre le système de promotion et de sélection. Combien de jeunes gens, même françaisement de souche, n'ont-il pas, d'un coup (incompréhensible n'est-ce pas?) été acquérir un coran, pratiquer la mosquée, et pour les femmes revêtir le voile ? En raison non de l'habileté d'un guru à longue barbe, mais pour dire merde au système qui, de la gauche à la droite, des marxistes aux anarchistes, ne propose rien que l'humiliation, l'humiliation et la soumission dans la misère. Cela n'étonne personne par contre qu'une majorité d'arabes et de noirs, ex-colonisés, se soumettent à cette croyance. Et pourtant la démarche en révolte est du même ordre.

En pratiquant l'interprétation inverse le système veut donc bien se servir de l'islam comme un piège destiné à se refermer sur celles et ceux qui auront cru pouvoir y trouver refuge.

Ce qui vient immédiatement à l'esprit c'est qui a eu intérêt à institutionnaliser comme morale officielle dominante l'antiracisme ? Poser la question est déjà y répondre. J'ajoute enfin dans cette courte introduction que les deux auteurs se fichent du monde en venant plaider pour un présumé « terrain autonome des sciences sociales » ; ces auteurs sont avant tout des idéologues gouvernementaux et les sciences sociales honnêtes n'existent pas.

Voici donc deux intellectuels de la gauche gouvernementale qui viennent se plaindre des dégâts de l'antiracisme. Culotté d'autant qu'ils ont participé à la crèmerie depuis des lustres. Il y a dix ans voici ce que j'écrivais sur la méthode de travail de « l'historien » Noiriel concernant un racisme ouvrier au 19ème siècle (et vous pouvez lire encore intégralement l'article en cliquant ici : Le prolétariat universel: Résultats de recherche pour noiriel (proletariatuniversel.blogspot.com)

NOIRIEL l'arroseur arrosé

« L’analyse est assez réductrice et conforte les ignorances sur les causes réelles et la théorie gauchiste bobo d’un racisme éternel intrinsèque aux classes pauvres. Noiriel en rajoute une couche, en refaisant l’histoire de la fin du XIXe siècle mais à la lumière de ce qu’il voit en ce début du XXIe siècle. C’est une sorte d’histoire à l’envers qui, sous couvert d’érudition du passé, jette la confusion et tente de ressourcer les idées humanistes, intemporelles et hypocrites de la bourgeoisie ; il n’est donc pas étonnant qu’il soit publié chez Fayard, en tant que membre d’une commission gouvernementale. A propos des Italiens tués lors des affrontements sanglants de ce 17 aout 1893, Noiriel parle explicitement de « victimes de l'identité nationale », avec une allusion plus qu'évidente à ce qui se passe de nos jours. En faisant un parallèle avec la situation actuelle, il conteste bien la thèse du livre du bourgeois souverainiste Max Gallo auteur de « Fiers d'être Français !» ; ce dernier se sert de la tragédie d'Aigues-Mortes de façon instrumentale chauvine. Il prétend opposer les Italiens d'antan, qu'il considère comme un modèle d'intégration, aux peuples de banlieue et leurs émeutes, dont il ne faut pas nier la « dimension ethnique », qui risquent de provoquer la «balkanisation de la France ». Noiriel lui oppose un article du site gauchiste Bellaciao qui s'intitule « Mohammed s'appelait alors Giovanni », comme exemple de tentative de « susciter un réflexe de solidarité avec [les immigrés] d'aujourd'hui » en rappelant les souffrances de ceux d'hier.
L’ouvrage de Noiriel « Le creuset français », paru en 1988, passe pour la première histoire générale de l'immigration en France. Critiqué lors de sa sortie, l’ouvrage, qui a intronisé Noiriel comme sociologue présentable et récupérable, décrivait la construction juridique et administrative de l'immigré, en particulier que l'apparition des termes « immigration » et « immigré » coïncide avec les débuts de la Troisième République. Noiriel n’innovait pas, le mouvement révolutionnaire a toujours souligné que l'immigration est intimement liée à l'industrialisation des pays développés, en permettant au patronat de s'en servir comme variable d'ajustement face aux résistances de la paysannerie ; et que les prolétaires n’ont pas de patrie ». J'avais reproduit l'explication par Marx de cette concurrence entre prolétaires

« Des préjugés religieux, sociaux et nationaux le (l'ouvrier anglais) dressent contre l'ouvrier irlandais. Il se conduit envers lui à peu près comme les blancs pauvres envers les niggers dans les anciens Etats esclavagistes de l'Union américaine. L'Irlandais lui rend largement la monnaie de sa pièce. Il voit en lui le complice et l'instrument aveugle de la domination anglaise en Irlande. Cet antagonisme est entretenu artificiellement et attisé par la presse, les sermons, les revues humoristiques, bref, par tous les moyens dont disposent les classes au pouvoir. Cet antagonisme constitue le secret de l'impuissance de la classe ouvrière anglaise, en dépit de sa bonne organisation. C'est aussi le secret de la puissance persistante de la classe capitaliste, qui s'en rend parfaitement compte ».

Dans ce passage remarquable, Marx ébauche une explication matérialiste de la xénophobie dans le capitalisme moderne. Nous pouvons y trouver trois conditions fondamentales de l'existence du « rejet de l’autre »:

  1. La concurrence économique entre les travailleurs (« l’ouvrier anglais ordinaire déteste l'ouvrier irlandais comme un concurrent qui abaisse son niveau de vie »). Il y a un schéma particulier de l'accumulation du capital qui implique une distribution spécifique du travail, représentée sur le marché du travail par des taux de salaires différents. Dans les périodes de restructuration du capital, alors que le travail se trouve déqualifié, les capitalistes remplacent les travailleurs qualifiés en place par une main d’œuvre meilleur marché et moins qualifiée. Si les deux groupes de travailleurs ont des origines nationales/religieuses différentes, et par voie de conséquence sans doute des langues et des modes de vie différents, il existe un potentiel de rejet irrationnel dans les deux entités de prolétaires. C’est une situation qui s’est souvent répétée dans l'histoire de la classe ouvrière américaine sous forme de divisions raciales, alors qu’au fond elles ne peuvent être que des tentatives bornées des travailleurs qualifiés pour défendre leurs positions dans le cadre national limité. Dans toute une série d'occasions, au cours du XIXème siècle, des travailleurs noirs américains furent délogés des niches de qualification qu’ils étaient parvenus à occuper à la place de travailleurs blancs - par exemple, par des immigrants irlandais sans qualification dans la période qui a précédé la Guerre de Sécession.

    2) L'attrait de l'idéologie du rejet (non pas du racisme) pour les travailleurs autochtones (pas spécialement blancs de peau) (« le travailleur anglais ordinaire... se sent un membre de la nation dominante »). Le simple fait de la concurrence économique entre différents groupes de travailleurs n'est pas suffisant pour expliquer le développement de la xénophobie. Pourquoi la xénophobie opère-elle une telle séduction sur les travailleurs autochtones ? Les gauchistes hurlent contre l’assimilation de la délinquance à l’immigration et confortent ainsi la xénophobie, en premier lieu, en niant une part de la réalité subie par des prolétaires maghrébins français de souche eux aussi. D’autre part dans le cas de la France, c’est un fait que les derniers arrivés (les italiens avant guerre, les maghrébins de nos jours) étant les plus pauvres et les plus ostracisés dans le marché du travail, ce n’est même plus la deuxième génération mais la troisième génération qui se laisse tenter par les petits trafics illégaux et qui dégage le plus d’éléments violents, qu’on peut assimiler aux lumpens plus qu’aux « trimards » d’Aigues-Mortes en 1893.

    Les commentaires angéliques du milieu ex-ultra gauche genre CCI esquivent le fond du problème en faisant de la simple surenchère humanitaire par rapport aux gauchistes, et de peur de paraître faire des concessions aux fractions d’extrême droite ; ce n’est pas très courageux. La théorie (marxiste) d’une unité de la classe ouvrière ne marche plus dans les conditions actuelles de domination des communautarismes et l’étalage des colifichets religieux. La division est soigneusement entretenue et vient de loin. La fraction de gauche de la bourgeoisie française porte une lourde responsabilité dans l’établissement de cet éclatement social : depuis sa prise du pouvoir au début des années 1980 elle a laissé se généraliser le voile ; on se souvient des terribles images de 1983 où les ouvriers des usines de Poissy ou d’Aulnay sous bois, se balançaient à la figure des boulons …
    On creusera plus loin la question de l'obtention de salles de prière dans les usines, qui n’étaient pas l'objet principal des grèves dures comme à Talbot Poissy en 1982. Lors d'une grève chez Renault en 1983, Pierre Mauroy déclara : « Les principales difficultés qui demeurent sont posées par des travailleurs immigrés […] agités par des groupes religieux et politiques qui se déterminent en fonction de critères ayant peu à voir avec les réalités sociales françaises ». En charge de la gestion de l’Etat bourgeois, alors qu’elle venait de promettre électoralement de raser gratis, la gauche au pouvoir ne pouvait que miser sur la division des ouvriers entre français et immigrés, tout comme d'assimiler les grévistes immigrés à des intégristes en puissance.

TOUTES LES FRACTIONS BOURGEOISES ONT FAVORISE LA RENAISSANCE DE LA XENOPHOBIE

La fraction de droite accuse la fraction de gauche en France de laxisme par rapport à l’actuelle «islamisation » et « halalisation » de la France. Propos d’estrade. Les choses sont plus compliquées, et on ne peut même pas dire que les politiciens soient vraiment responsables de la déstructuration de la société – ou du moins de cette espèce de bariolage communautaristo-religieux qui s’est progressivement implanté – car la société capitaliste obéit avant tout à des exigences économiques et sociales ; députés et ministres bourgeois ne contrôlent pas grand-chose même quand ils pensent tenir la barre. La droite actuellement au pouvoir reproche à la gauche d’avoir favorisé par son laxisme l’intégrisme de rue, le foulard, la viande halal… C’est en partie vrai. L'apparition de "foulards" à Creil, en 1989, étrangement semblables au voile iranien imposé en Iran depuis la révolution islamique de 1979, avait déclenché un grand débat national. Le ministre de l'Education nationale d'alors, Lionel Jospin, avait renoncé à légiférer, laissant chaque chef d'établissement régler "à sa sauce" la question. S'en tenant à un recours au Conseil d'Etat, il jugeait le "foulard islamique" compatible avec la laïcité : "son interdiction ne serait justifiée que par le risque d'une menace pour l'ordre dans l'établissement ou pour le fonctionnement normal du service de l'enseignant". Lors de la séance à l'assemblée nationale le 3 novembre 1989, Lionel Jospin (soutenu par Jack Lang, alors ministre de la Culture), est vivement critiqué par « l'opposition libérale et le Parti communiste, mais aussi par plusieurs députés socialistes » parce qu'il ne respecte pas le principe de laïcité ; les enseignants du collège de Creil demandaient à Lionel Jospin de venir dans l'établissement pour expliquer ses directives ; La Voix de l'Islam, une association ultra-musulmane (dite « islamiste »), avait appelé à une manifester ». De concession en concession la gauche en miettes avec ses divers petiots cadors, Mélenchon, Hamon, et Cie, n'est plus qu'une noria d'assocs secouristes pour faire croire à des électeurs arabes qu'ils ont tout intérêt à croire à la démocratie bourgeoise tout en étant sûr, ceux qui sont prolétaires, que tous ces petits chefs formés au trotskisme ne feront jamais rien pour eux même s'ils serrent plein de mains d'imams. Les résidus de la gauche caviar n'ont plus qu'une fonction « tribunicienne », presque la même fonction figurative, islamo-compatible certes, que ce qui avait été la portion congrue, et accessoire, de leurs pères dans les deux décennnies de l'après-guerre.

Noiriel ne peut pas être utile à la réflexion sociale et politique, ajoutais-je, pour comprendre à la racine la DESINTEGRATION sociale. Il ne le peut certainement pas en mettant sur le même plan immigrés italiens et arabes, non pas seulement parce que ce serait une histoire de religions (les italiens étant intégrable comme chrétiens… ce qui ne les a pas empêchés d’être assassinés par d’autres chrétiens mais français à Aigues-Mortes) – mais parce qu’il s’agit de deux époques différentes : la fin du XXe siècle est encore une phase de révolution industrielle et les émeutes même ouvrières sont encore marquées par la phase artisanale de la société ; à la fin du XXe siècle déjà la société est marquée par une désindustrialisation intensive, et on parle couramment depuis l’an 2000 de « destructions d’emplois ». Penchons-nous, pour mieux comprendre et la différence de période et la fin des possibilités d’intégration, sur un moment de l’histoire, à la veille d’ailleurs de la fin des deux grands blocs issus de la Seconde Guerre mondiale, sur des événements très particuliers au début des années 1980 en France. Et concernant des salles de prière en usine où, en principe le religieux n’a pas sa place, ni le politique au demeurant.(...) Je ne vais pas vous resservir l'intégralité de mon article. Je rappelais enfin deux choses.

La première, comme les ouvriers français soixantehuitards, les prolétaires immigrés ressentent cruellement la robotisation et la déshumanisation de l’usinisme ; ils seront d’ailleurs le fer de lance de la lutte contre la robotisation à peine dix ans plus tard avec en face d’eux la gauche bourgeoise au gouvernement. Le prolétaire immigré a besoin de pain mais, comme tout être humain, il a aussi besoin « d’âme », ou d’esprit, ou d’identité. Quand la droite bourgeoise accuse la gauche d’avoir favorisé par ses laxismes la montée de l’intégrisme, elle oublie de rappeler qu’elle était au pouvoir lorsque ses patrons ont négocié avec les imams les premières salles de prière pour « fidéliser » ces prolétaires coupés de leurs racines et voués à cette vie morne « métro-café de l’usine-usine »

La deuxième, la société capitaliste décadente ne peut plus réaliser l’intégration « sédentaire », c’est sa crise systémique inexorable qui freine puis empêche toute intégration, même la nôtre à nous pauvres autochtones frappés autant par le chômage, la peur du lendemain, la maladie et la vieillesse que nos frères de classe immigrés. Ni Sarkozy ni le Coran ne représentent notre avenir ».

Après nous avoir fait un cours sur l'histoire des frères ennemis racisme/antiracisme où il y aurait bien des corrections à apporter au discours dithyrambique de deux vieux enfants de la gauche bourgeoise et stalinienne et à leurs omissions concernant la complicité crapuleuse stalino-syndicalo-gaulliste.

Ils nous font le coup de la méthode à Gramcsi par après, une vieillerie néo-stalinienne qui philosophait sur l'alliance (électorale) des classes pauvres et intermédiaires, du sous-Mollet ou du sous-Mitterrand comme vous voudrez. Ils ne le démontrent pas, mais en le disant cela est vrai : l'antiracisme a été inventé en France après 68 comme produit de l'antifascisme (de salon). Comme ils reconnaissent que l'invention de SOS racisme par la gauche au pouvoir, a été fort maline et apparentait cette assoc gouvernementale plutôt à une ONG... mais en oubliant de préciser aussi... l'invention du FN, désormais en pôle position médiatique pour refiler une sinécure renouvelable à la gauche bourgeoise au pouvoir. Et de « sociologiser » la « perte de centralité du monde ouvrier » et la marginalisation du PCF et des trotskistes.

Il n'est fourni aucune explication concernant la montée de l'islamisme et des communautarismes, ils restent ce qu'il sont des intellectuels de gauche bourgeoise, bien plus cathos que marxistes. Mais ils commencent à se réveiller en voyant surgir ceux que je ne peux que nommer les indigestes de la république, et plus encore de la révolution. Tout ce qu'ils trouvent à essayer de répliquer c'est : « par définition la sociologie est une science subversive ». La preuve que non ! Et ne nous citer Bourdieu et collègues au long des pages suivantes, sans analyse politique originale, ne cessant jamais d'accuser leurs confrères en universités qui ne marchent plus dans l'idéologie antiraciste officielle, de se faire les complices des médias réactionnaires. La critique des deux frères crétins Fassin est légère alors qu'ils sont les deux grands prêtres en France de l'antiracisme déconcertant. Ils ajoutent la confusion à la confusion en se croyant malins de signaler une piste de réflexion sur le thème de cet autre truisme « le racisme de classe ».

A plus de la moitié du bouquin ils nous annoncent s'être aperçu des responsables de cet antiracisme institutionnel, qu'on peut nommer aussi diversité, intersectionnalisme, décolonialisme, et divers décoiffages à la mode. Le rôle central « des universitaires américains » (page 219). Mais aussi l'institut Montaigne , le gouvernement Bush et leurs traducteurs la confrérie Fassin. Non limitatif, vous pouvez y ajouter l'INED et Sciences-Po (sans pédophile multiracial) et probablement toutes les Universités de Seine Saint Denis et les cours de formation de la CGT.

LA BENOITE DECOUVERTE DU BUSINESS ANTIRACISTE

De l'université à l'usine, un seul ennemi l'homme blanc, de plus français de souche et mâle. Nos sociologues de poche s'enhardissent à frôler la litote situationniste : « Les entrepreneurs de la race partagent le même langage que leurs concurrents de droite ».

On reste pendant des pages englués dans le marais des estimations et approximations de la sociologie, cette science du comptoir de bistrot, rien sur les défaites économiques et politiques du prolétariat et sur la vacance de toute organisation « prolétarienne » digne de ce nom. Beaud et Noiriel ne disent jamais un mot de trop sur les mafias syndicales, car ce sont les CE qui vendront surtout leur bouquin par ces cruels temps de pandémie.

Avec les « quotas du football », ils espèrent avoir trouvé LE sujet scandaleux qui permettra de faire vendre leur bouquin. Ils se sont déjà répandus sur les plateaux médiatiques en assurant qu'ils étaient déjà couverts d'injures. Mais même sur ce suet, ils restent empruntés et cordiaux avec les falsificateurs de la gauche bourgeoise, Médiapart en tête suivi de Libération et du Monde. A tout bout de champ la clique à Plenel trouve moyen de taxer tout contradicteur raciste, c'est normal c'est tous des staliniens recyclés. Et ils sponsorisent désormais les grands penseurs de l'antiracisme que sont les Lilian Thuram et Patrick Vieira, non content d'être des parvenus milliardaires ils se font offrir le taxi gouvernemental pour aller porter la bonne parole dans toutes les écoles de France.

Leurs anciens collègues Sagnol et Blanc (sic) n'ont que le tort d'être... blancs et pas forcément futés, mais pas besoin de l'être pour être entraîneur de foot ; regardez Zidane, il fonctionnait lui sur coup de tête. ON fait donc un petit tour bien longuet bien lourdingue pour nous expliquer comme à des demeurés le scandale des quotas raciaux dans le foot business. Selon une fonctionnaire de la LICRA Sagnol aurait fit du Zemmour sans le savoir, et selon ses anciens collègues de l'EDF, Blanc est peut-être trop blanc...

Une demie page aurait suffi à démonter la gonflette des faussaires de Médiapart (gratifié par les confrères de simple « erreur d'appréciation »), et je ne fais que reprendre le commentaire d'un fidèle prolétaire d'un sport dont je me bats les couilles :

« La question est surtout de savoir d’ou viennent ces noirs. Ils viennent des classes defavorisées, en majorité, des pays occidentaux. Ce qui compte pour la compétitivité en sport, plus que la couleur de peau, c’est d’avoir des populations « pauvres » mais malgré tout bien nourries (et qui ont la rage de s'en sortir... une minorité de milliardaires au bout du compte). Aux USA (où domine le sprint) et dans d’autres pays, les noirs y sont sur-représentés et donc fournissent en masse des sportifs parce que c'est une de leur rare chance d'ascension sociale. En France, par exemple, on a une surreprésentation « d’arabes » parmi ces populations et nombreux sont nos sportifs d’élite qui ont ces origines, tout comme en Allemagne récemment se développe une élite sportive d’origine turque, et comme avant la France fabriquait des champions d’origine italienne ou polonaise. Bref, ca n’a rien a voir avec la couleur de peau ou la race, c’est un phénomène qui s’explique quand tu regardes dans des pays ou les gens mangent à leur faim, qui sont les plus pauvres, vu que ce sont eux le vivier des futurs champions du pays.

Ce qu’à voulu dire Sagnol c’est que les petits clubs (de L1, L2) cherchent des joueurs ayant un bon rapport qualité/prix, voire pas cher. Or il se trouve que l’Afrique est le premier continent qui fournit des joueurs « pas cher ». Or il se trouve aussi que la vision de jeu et de formation des pays africains (Sénégal, Côte d’ivoire, Ghana, Cameroun, mais moins le Maroc/Tunisie/Algérie) est axé vers le « physique » avec des joueurs très athlétiques : c’est une sélection !!
Ainsi les « petits » et « moins physiques» ont (malheureusement) plus de chance d’être écartés et do moins de chance d’être recrutés. Il faut dire que les petits clubs cherchent des joueurs ayant du coffre et se contentent de quelques joueurs purement techniques indépendamment du physique ». Mais Laurent Blanc voulait lui aussi faire la part des choses, en comparant avec l'Espagne où dominait la présence de joueurs petits mais plus mobiles et plus habiles...

Allez comparons avec le battage médiatique actuel. En temps normal les journalistes s'arrachent les cheveux pour trouver un sujet ou un thème qui réveille de la torpeur monotone de la vie en règne capitaliste. Toutes les heures, toutes les minutes, sur tout support médiatique on nous saoule avec... la covid, la covid et encore la covid. A l'époque des jours et des jours ont passé où dans le strass des studios des idiots s'empoignèrent sur les quotas « racistes ». Ce qui permit et a permis à nos deux sociologues de poche de laisser dans les coulisses, le vrai problème des footeux : un système mafieux où tous les coups sont permis pour vendre d'ailleurs comme de vulgaires esclaves des clubs et des foules décervelées des cons milliardaires, avec le clan des voyous avec Benzema et Ribery, le clan des brésiliens, celui des africains avec Thuram qui voulait que les noirs posent à part pour la photo au Mundial.

Le problème de la gestion du foot est avant tout politique et relève du nationalisme, mais le système se prend les pieds dans le tapis avec les histoire de binationalités au point que Benzéma ne sait plus avec Zidane s'il doit chanter l'hymne algérien ou l'hymne français, et tous leurs collègues non plus.

Aussi, et ce que les gouvernementaux ne reconnaîtront jamais publiquement c'est qu'il faut doser en fonction des désirs de l'opinion publique, un temps il y eu les trois sortes, puis dominante de noirs puis plus du tout d'arabes, au rythme des scandales provoqués par chaque clan communautaire ou groupes d'intérêts. Finkielkraut trouvait l'EDF ridicule lorsqu'elle avait trop de noirs, que dirait-il de l'équipe d'Allemagne en ce moment ?

En conclusion si nos deux pauvres sociologues secondaires (tout le monde ne peut s'appeler Sartre ou Bourdieu) ont fini par se rendre compte de la racialisation du discours politique public et de l'américanisation de l'idéologie européenne ils n'offrent aucune alternative et leur science sociale est zéro complètement engluée dans l'idéologie de gauche poussiéreuse, peureuse et aveugle.

Pour sortir de l'ornière du constat malheureux d'une situation idéologique bloquée qu'ils ont contribué à installer dans leur molle carrière d'universitaires coupés des réalités, il eût fallu qu'ils cognent sur les aboutissants actuels de toute cette merde antiraciste, la bande des indigestes de la République qui ont tout de même perdu leur cheftaine promue employée gouvernementale.

Pas grave le comité translucide qui se fout brillamment de la clique du commerce Hazan a fait le boulot en une courte brochure sans haine et percutante -pastiche du barnum La Fabrique -, c'est le malin JP Garnier qui en est la plume : « La « question post-coloniale », devenue obsessionnelle chez certains a bel et bien pour effet d'évacuer en l'ethnicisant, la question sociale ». Le marxisme vivant n'est pas en danger avec des pamphlétaires comme celui-là !

« Depuis quelque temps déjà, sous prétexte que des gouvernements de la vraie droite et de la fausse gauche prétendent mettre fin par une politique répressive aux troubles qui perturbent la « tranquillité publique » ou « la paix civile » dans les « cités » et aux alentours – en fait les zones de relégation où sont parquées les classes les plus dominées -, un certain nombre de chercheurs, enseignants et militants en sont venus, pour toute explication, à ériger les trublions en victimes innocentes du post colonialisme. Et cela vaut aussi pour les jeunes djihadises issus de nos « cités » dont on consent, certes, à reconnaître la culpabilité dans les quelques tueries commises en France, plus traumatisantes pour nos compatriotes que les massacres exécutés à la chaîne au Moyen Orient, mais en assortissant cette reconnaissance de considérations culturalistes, qui empêchent par avance toute saisie des conditions politiques de l'apparition d'un terrorisme paré des couleurs de l'islam.

Cette mea-culpabilisation des « blancs » a pris son essor avec la croisade lancée contre une loi de


mars 2004 interdisant le port des signes religieux ostensibles à l'école. Précisons tout de suite, pour éviter les malentendus, qu'une chose est sûre : une loi ne résoudra rien. Mais il en va de même pour toutes les mesures autoritaires prises contre l'aliénation religieuse, comme l'a prouvé le retour en force du « sacré » dans les ex-pays du socialisme réellement inexistant. Cela dit, le fait que la religion, comme l'avait signalé Marx, ne soit que « le soupir de la créature opprimée, le sentiment d'un monde sans cœur, et l'âme d'une société sans âme » ; ne devrait pas pour autant inciter à la respecter, au sens de lui manifester considération et estime. Ni à respecter les pratiques qu'elle engendre. Pas plus que ceux qui s'y livrent.

Le « respect », promu en norme dans les « quartiers sensibles », comme la « tolérance » hier dans les « beaux quartiers », sont des principes moralisants qui neutralisent l'esprit critique. Au nom du « respect de l'autre », « le traitement sexiste des femmes est toléré quand il est revendiqué et pratiqué par des   populations venues d'ailleurs »...