PAGES PROLETARIENNES

lundi 18 février 2019

LA GRANDE MASCARADE DE LA MACRONIE QUI SE MOQUE DES GILETS JAUNES


Une manif historico-unitaire antifasciste à pied et à vélo
QUAND L'ETAT BOURGEOIS JOUE AU PERE LA MORALE

Emotion calibrée par les médias. Les manifs gilets jaunes rétrécissent effectivement comme peau de chagrin. Si les expressions «barre-toi, sale sioniste de merde», «grosse merde sioniste», «nous sommes le peuple», «Dieu va te punir», «la France elle est à nous, casse-toi »» ou «sale race» sont celles que l'on entend le plus distinctement sur la vidéo qui est agitée depuis samedi comme scandaleusement antisémite, celle de «sale juif» n'a pas été entendue par Alain Finkielkraut lui-même. Le nommé Mohamed Sifaoui, déclare l'avoir entendue sur une vidéo, mais Sifaoui a des oreilles de fayot du pouvoir bourgeois. Ce qui domine pourtant ce sont des insultes politiques contre un philosophe hors norme, qui avait pourtant salué les gilets jaunes, qui est iconoclaste sur la question de l'immigration et un soutien de l'Etat d'Israël. On oublie qu'il s'était déjà fait conspuer par les bobos de Nuit debout... Voyons ce qu'en dit le NPA, sans sembler se rallier, mais quand même, à l'union nationale des hypocrites pour le défilé carnavalesque de mardi :
« Une progression qui s’est manifestée de différentes façons ces derniers jours : inscription antisémite « Juden » sur la vitrine d’un magasin Bagelstein, saccages des arbres plantés en souvenir d'Ilan Halimi (jeune homme de confession juive mort sous la torture en 2006 dans l'Essonne), croix gammées dessinées sur les portraits de Simone Veil fait par un street artist, jusqu’aux récentes agressions verbales contre Alain Finkielkraut ce samedi. Car ce sont bien, lorsqu’on les met bout à bout, des paroles nauséabondes et clairement antisémites qui se sont exprimées contre lui en marge d’une manifestation des Gilets jaunes : « Barre-toi, sale sioniste de merde ! », « Rentre chez toi en Israël ! », « la France elle est à nous ! »... Membres de groupuscules d’extrême droite ou militants salafistes comme semble le dire aujourd’hui la presse, qu’importe. Cette haine n’a rien à faire dans nos luttes sociales, elle doit être clairement combattue ».
Le NPA adopte le même discours totalisant que les médias gouvernementaux, sans supposer un instant que ces divers petits attentats symboliques peuvent être le fait d'intermédiaires de la police et pas nécessairement mis bout à bout1, car cela fait mauvais genre une telle supposition « complotiste » (= il est interdit d'être intelligent et de supposer des arrière-pensées aux cyniques qui nous gouvernent). De plus, le NPA laisse supposer que ce ne serait qu'en second lieu des « militants salafistes », ce qui est une concession sans en être une mais carrément islamo-gauchiste pour ces amis des décoloniants. Pas de pot, Alain Finkielkraut a décrit ses agresseurs comme proches du courant islamiste. «Il y en a un avec une légère barbe qui m'a dit “Dieu va te punir”, ça c'est la rhétorique islamiste» (dixit sur LCI). Dimanche, Castaner a fait savoir qu'un des individus insulteurs avait été identifié comme ayant « évolué » dans la mouvance islamiste depuis 2014 !
Le terrorisme d'Etat a menacé tout tiède ou tout récalcitrant à participer au coup monté, même le Figaro, un tantinet critique de Macron titrait : « Des voix minimisent l'agression dont a été victime Alain Finkielkraut ».
SUS AUX GILETS JAUNES !
Le mouvement des gilets jaunes est dans un inexorable déclin, plutôt que de le laisser mourir de sa belle mort, parce qu'il laisse et laissera derrière lui tant de matières explosives socialement, le gouvernement croit avoir trouvé le truc pour le dissoudre plus rapidement, et c'est le vieux truc de l'antiracisme couplé avec l'antifascisme d'opérette, j'allais dire de Marinette, qui est réchauffé pour un grand cirque demain place de la République, où tous les ennemis des gilets jaunes se retrouveront en tête du cortège antiraciste : 20 membres du gouvernement, la plupart des chefs des partis d'opposition et... la CGT qui appelle partout à des manifestations non contre le gouvernement félon et exploiteur mais avec lui contre cette sorcière d'antisémitisme à variation saisonnière ! (La CGT a toujours été la meilleure ennemie des gilets jaunes). Mieux encore, le gouvernement est soutenu dans sa démarche « républicaine » par tous nos petits rigolos de « figures », pâles figures apolitiques jusqu'à la bêtise crasse : pas un, pas une pour dénoncer en une phrase au moins l'antisémitisme, et a fortiori les crétins qui servent de prétexte au bombardement médiatique hurlant à l'antisémitisme, alors que les insultes ambiguës de quatre ou cinq connards en marge de la manif, et certes en gilets jaunes, ne valaient pas qu'on y accorde la moindre attention ; à se demander même si Finki, sachant que toutes ses sorties publiques lui valent divers quolibets, n'avait pas anticipé une pub bienvenue pour rehausser la vente de ses livres ?
MACRON sera absent de la mascarade bourgeoise, pour une seule raison, qui lui mord encore la nuque, s'exposer aux sifflets de la foule comme lors de sa démarche ratée de culpabilisation après le sac de l'Arc de triomphe. Quel poltron il fait ! Mitterrand le trouble n'eût même pas peur de faire le charlot rédempteur lors du coup monté de Carpentras.
Ils restent muets nos apolitiques fanatiques du RIC, cette imbécillité politique ! Tas de crétins éparpillés !
Pourtant il s'agit bien d'un coup monté directement contre leur mouvement en faillite: tous les soirs depuis dimanche la plupart des médias et BFM en tête chargent les gilets jaunes comme vecteurs d'un antisémtisme qui se répandrait comme « haine nauséabonde » ; la haine on l'a vu s'exprimer via journalistes et « sépcialistes des mouvements sociaux » et un nommé Garrigues historien à la noix cire pompe du Sénat qui assimila Dettinger à un voyou de grand chemin, prit la défense des brutes policières en se plaignant que les manifestants se soient défendus ; les deux gilets jaunes présents sur le plateau, une jeune femme et un jeune homme autrement intelligents que les crétins illettrés que l'on nous avait exhibé pendant trois mois, ont couché le Garrigues finalement en le renvoyant à l'affaire Benalla concernant l'honnêteté au pouvoir ! Mais la haine et le mépris de classe dominante sont bien présents désormais sur les plateaux des news ; ils ne se sentent plus pisser pour complaire au prince, cela a des airs de contre-révolution avinée même si la protestation sociale en jaune n'a même pas été le début d'une vraie révolution. La ministre Buzyn, la voix de son maître, a fait une leçon de morale antifaciste et a parfaitement résumé l'objet de cette montée en mayonnaise concernant un philosophe sans aucune importance historique, plutôt simple histrion des médias2 :
"Le mouvement s'est profondément transformé. Il est en train de dériver. On voit la violence, de semaine en semaine, qui se radicalise, qui est contre les institutions de la République, l'Assemblée nationale, les ministères, les élus, avec des propos antisémites régulièrement", a-t-elle dit sur LCI. "Ces manifestations doivent s'arrêter", a-t-elle encore dit, trois mois après leur démarrage, soulignant toutefois que parmi ceux qui manifestent encore, il y a "quelques personnes de bonne foi".Au sujet des injures de "gilets jaunes" samedi contre le philosophe Alain Finkielkraut, la ministre a exprimé son "dégoût". Selon elle, l'antisémitisme monte en France "depuis des mois", "avant même les gilets jaunes". Mais ce mouvement permet "à ces propos de se tenir de plus en plus fréquemment". "La prochaine étape, ce seront des violences physiques", a alerté la ministre, rappelant que les actes antisémites ont augmenté de 74% en 2018. "L'antisémitisme est le symptôme d'une société qui va mal", a insisté Agnès Buzyn » (cf. Le Figaro)3.
Voilà le bla-bla pour quoi Macron l'a envoyé au front, diabolisant une nouvelle fois Marinette pour que le tableau classique de l'esbrouffe soit couplé et complet, mais lui le poltron il ne sera pas au devant du défilé de ses obligés, il ira faire le malin dans un conclave de communautaristes souteneurs de l'Etat d'Israël et menteurs sur les vraies responsabilités du massacre des juifs par Hitler4. On l'a compris les gilets jaunes sont devenus des vecteurs de l'antisémitisme, stop à l'antisémitisme = stop aux gilets jaunes ! CQFD : ce qu'il fallait déduire ! Coup monté au sens où un fait secondaire en marge de la manif n°14 (sans doute la dernière), a été érigé en affaire nationale. BFM couplant systématiquement l'horreur « antisémite » à l'expulsion de cette pauvre Levavasseur, qui devra rester prolétaire et mettre une croix sur son rêve de députation ; couplant aussi avec ces horribles cailloux lancés sur deux véhicules de police en province, comme s'il n'y en avait pas eu tant d'autres depuis trois mois, sans compter les véhicules policiers incendiés.
Le coup monté suivi d'une manifestation républicaine avec la plupart des corniauds de la « classe politique » - va-t-on voir Martinez défiler bras dessus bras dessous avec Castaner ? - exceptée la sorcière Marinette qui a l'intelligence de dénoncer l'antisémitisme (contrairement à nos illettrés qui font pâle figure face au ramdam étatique) et pour faire un clin d'oeil électoral à une partie de ces gilets jaunes qui sentent bien le vent du boulet étatique sans gêne et sans vergogne pour les milliers d'arrestations de la protestation sociale et les yeux crevés... qui étaient peut-être antisémites, allez savoir...
LE POUVOIR REGALIEN MISE TOUJOURS SUR L'OUBLI
Comme il aimerait tant qu'on oublie l'affaire Benalla, Madame ma femme du président ne s'est-elle pas mêlé de déclarer « il faut se réconcilier »... Faut se souvenir surtout et ne jamais oublier... Malgré l'affaire ridicule de Carpentras éventée (deux merdeux marginaux avaient saccagé le cimetière pas le FN), Mitterrand le roublard avait entraîné derrière lui non seulement la LCR (mère du NPA) mais des milliers de bons antifascistes ; lors des premiers meurtres du salaud islamiste Merah, la police, elle-même contaminée par la croyance que les fachos seraient derrière tous les attentats, avait tardé à rattraper le tueur en négligeant ces milieux islamistes qu'elle était pourtant chargée de pister, laissant le tueur commettre de nouveaux crimes ; pareil pour le petit Ilan Halimi à Bagneux, on l'avait laissé agoniser aux mains du tueur sadique Fofana, en cherchant dans une toute autre piste de fachos présumés obsédés par le meurtre de juifs. La pauvre madame Knoll (j'ai été à son enterrement avec Macron) avait été victime d'un fait divers. La focalisation sur le diable FN a permis depuis 40 ans aux partis bourgeois classiques de jouer aux pères la morale républicaine, tout comme à l'extrême gauche « antifa »de collaborer à la messe d'intox antiraciste sur le terrain de la rue et parmi la jeunesse estudiantine.

Oui avec cette nouvelle mascarade, suivie de semaines d'exhibition publique, Macron est en campagne électorale et nous gonfle toujours.






QUELQUES NOTES RECUEILLIES SUR WIKIPEDIA SUR L'ETRANGE MANIP A CARPENTRAS (je n'invente rien, et j'y trouve ce que j'en avais conclu à l'époque, j'ai vécu de près aussi la magouille du 23 mars 1979 où des policiers avaient arrêté un collègue « casseur » ! Non il n'y a jamais de complot puisque les journalistes vous le disent). De nombreux témoins ou acteurs de cette affaire ont été liquidés. Etrange mon cher Watson ! Etrange ! Demain on dira aussi que jamais la police n'a crevé des yeux en 2018 et 2019, ça crève les yeux...

Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, une trentaine de tombes ont été profanées et le corps de Félix Germon a été extrait de sa tombe. Des inscriptions antisémites sont également découvertes dans la ville. Le ministre PS de l'Intérieur Pierre Joxe dénonce "le racisme, l'antisémitisme, l'intolérance" et il pointe du doigt le Front national.Après des mois d'enquête et de dénégation de Jean-Marie Le Pen qui va jusqu'à dénoncer un complot du gouvernement pour nuire au FN, un militant skinhead reconnaît la profanation. Lors de leur procès en 1997, les cinq accusés affirment avoir agi par antisémitisme.

Le 30 juillet 1996, un certain Yannick Garnier, 26 ans, se présente de lui-même au siège des Renseignements Généraux d'Avignon25,26, et avoue être l'un des profanateurs, donnant des détails que seuls les enquêteurs connaissent. Cet agent de sécurité à Nîmes dit ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie alors qu'il est au bout du rouleau, au chômage et sur le point d'être expulsé, croyant sans doute avec ses aveux obtenir l'aide des RG, service disposant de précieuses relations, dans sa recherche d'emploi7. Ses aveux confirment qu'il s'agissait bien d'un acte antisémite scrupuleusement préparé par des néonazis. Il dénonce ses quatre complices qui sont arrêtés aussitôt, sauf l'un d'entre eux, le meneur, Jean-Claude Gos — qui avait été interpellé dès le 11 mai 199027 et relâché après 24 heures —, skinhead originaire de Denain (1966-1993) et membre du PNFE. Jean-Claude Gos a été tué le 23 décembre 1993 à moto sur une route de la grande banlieue d'Avignon, par une voiture dont le conducteur (Rachid Belkir, 36 ans) sera retrouvé mort en 1995, tué de deux balles dans le torse et plongé dans le Rhône (probablement victime d'un règlement de comptes, l'homme étant connu des services de police pour ses liens supposés avec des trafiquants de drogue)28, deux lourdes pierres attachées aux pieds29,30.
Aucun lien n'a été établi entre les coupables et le Front national. Les dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, faisaient eux-mêmes partie de la communauté juive28, ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis.
Le procès débute huit mois plus tard à Marseille, dure une semaine, et le verdict est rendu le 24 avril 1997. Patrick Laonegro, le « cerveau » du commando de profanateurs, et Olivier Fimbry, un ancien militaire, sont condamnés à deux ans de prison ferme, tandis que les deux autres profanateurs, qui ont « admis et intégré le caractère odieux de leurs actes », sont condamnés à vingt mois de prison ferme31.
En 1998, le documentaire Jeux de rôle à Carpentras de Jean-Louis Comolli, diffusé sur Arte dans la série Les Mercredis de l'Histoire notamment le 2 mai 2001, rappelle — en se basant sur les documents publiés par Nicole Leibowitz dans L'Affaire Carpentras (Plon) — les fausses informations diffusées par les médias de l'époque, et confirme, soutenant la thèse de la journaliste, l'existence de manipulations délibérées de l'information autour de l'affaire, afin de faire inculper le fils innocent du maire de Carpentras qui se trouvait être un amateur de jeux de rôle. Le documentaire produit notamment les comptes rendus dressés par les Renseignements généraux des conversations téléphoniques entre Jacques Pradel et le procureur de la République de l'époque, conversations au cours desquelles ils s'entendaient pour faire pression sur la juge d'instruction
Yves Bertrand, directeur des RG de 1992 à 2004, affirme dans son livre " Je ne sais rien mais je dirai (presque) tout", que l'affaire de la profanation du cimetière juif à Carpentras a été manipulée par François Mitterrand contre le Front National. Extraits :
 
"Au matin du 10 mai 1990, on découvre que le cimetière juif de Carpentras a été profané. [...] Sur place, l'émotion, on s'en doute, est énorme. Mais elle est contenue. [...] Ce réflexe était la sagesse même : le pire risque dans ce genre d'affaire, c'est de provoquer un emballement médiatique qui donne des idées à d'autres fous ! [...] A peine connue la nouvelle de Carpentras, les autorités ont sciemment ignoré la crainte légitime des autorités juives. Elles ont désigné un coupable, et un seul : Jean-Marie Le Pen et le Front national !
Quand vous dites « les autorités », à qui faites-vous allusion ? A votre ministre, Pierre Joxe ?
J'ai la conviction que l'ordre venait de plus haut : de François Mitterrand en personne qui tenait là l'occasion qu'il cherchait pour diaboliser le Front national [pour] rendre définitivement impossible toute alliance, même locale, entre cette même droite et les lepénistes. [...] Et le samedi, les plus hautes autorités interviennent pour mettre au point la stratégie de « front anti-Le Pen » qui va culminer avec le défilé du lundi : 200 000 personnes de la République à la Bastille pour protester contre la renaissance de l'antisémitisme. Côte à côte : les figures de proue de la politique française, de l'extrême gauche trotskiste au RPR. En tête, François Mitterrand, seul chef d'Etat à participer à une manifestation depuis la libération de Paris, et l'ensemble du gouvernement. [...] Sur les six chaînes de télévision, la manifestation est retransmise en direct. [...]
Or, ce qu'il faut savoir  et ce que je vous révèle aujourd'hui , c'est qu'à l'origine, les autorités religieuses juives de Paris [...] ne souhaitaient pas que cette manifestation prenne un tour aussi politique. Leur principal argument : éviter que se reproduise la récupération par l'extrême gauche du défilé de protestation organisé en 1980 après l'attentat de la rue Copernic (mis à l'époque, déjà, sur le compte de l'extrême droite, alors qu'il avait été le fait d'un réseau arabo-arménien)... D'où le souhait des dirigeants communautaires d'organiser cette fois la manifestation autour d'un office religieux à la Grande Synagogue de Paris, dénouement d'une marche recueille de la Concorde à la rue de la Victoire, près de l'Opéra.
Qui donc a fait changer l'itinéraire ?
François Mitterrand en personne, via le ministère de l'Intérieur. [...] Comme tous les services de police, nous étions mobilisés jour et nuit. Du côté du Front national, bien sûr, comme on nous y avait fortement incités, mais de tous les autres aussi. [...] Quand tout a été découvert, en 1996, les RG et moi-même avions d'autres chats à fouetter que de revenir sur Carpentras. Les responsables étaient retrouvés et seraient jugés, grâce aux RG. Ils venaient bien d'une extrême droite ultra-radicale, mais en aucun cas du Front national. Même si l'on déteste Le Pen, on n'avait pas le droit de lui faire porter le chapeau d'un acte aussi ignoble que la profanation de Carpentras."
 
A cette piste, s'ajoute le mystère sur la mort irrésolue d'Alexandra Berrus ainsi que celle de Jean-Claude Gos, le leader du commando de skinheads responsable de la profanation de Carpentras. Il a trouvé la mort le 23 décembre 1993 sur une route du Vaucluse, dans la grande banlieue d'Avignon, un décès accidentel, selon l'enquête menée à l'époque, pourtant entouré d'une troublante série de coïncidences. Sur la route nationale 7, à la hauteur du Pontet. Jean-Claude Gos qui vient alors de sortir de prison, pilote une moto Yamaha de grosse cylindrée en direction de Sorgues. Il roule vite, près de 120 kilomètres à l'heure. La moto de Gos percute le véhicule, une Renault 25, à la hauteur du montant séparant les portières. Gos est tué sur le coup. Le conducteur de la voiture, lui, n'est pas touché. Il s'agit de Rachid Belkir, 36 ans, d'origine marocaine, gérant du bar Le Mistral, à Sorgues. Connu des services de police pour ses liens supposés avec des trafiquants de drogue, Rachid Belkir, qui habite Montfavet comme Gos, ne fera plus parler de lui jusqu'au 12 septembre 1995, date à laquelle on constate sa disparition. Il sera retrouvé dans le Rhône, deux pierres attachées aux pieds.

Deux jours plus tard, le jeune frère de Rachid. Magid Belkir, se trouve le 21 septembre au soir dans un bar de la rue Carreterie, à Avignon. Attablé en compagnie de trois amis, il est interpellé par un joueur de cartes qui trouve qu'il fait un peu trop de bruit. Magid Belkir se lève alors sans un mot, brandit un revolver de petit calibre et tire une balle dans la bouche de son interlocuteur. Le projectile se loge à quelques centimètres de la troisième vertèbre cervicale du joueur, qui échappe de peu à la mort. Interpellé par la police judiciaire d'Avignon, Magid Belkir explique aux enquêteurs qu'il a «peur depuis la mort de [son] frère Rachid». Une succession de morts et d'agressions en relation avec l'un des skinheads de l'affaire de Carpentras qui ne sont certes que des coïncidences, mais qui laissent encore aujourd'hui un sentiment étrange sur la profanation la plus hallucinante dans l'histoire de France récente.
La prose à Drouet figure bien les limites intellectuelles et politiques du mouvement, à moins que les si nombreuses fautes d'orthographe ne soient pas une simple manifestation de l'individualisme bobo-mégalo-iphono mais un antisémitisme larvé?
 

NOTES

1En banlieue, et dans de nombreuses cités en France, depuis des décennies les tags anti-juifs prolifèrent sans que les municipalités n'aient le souci immédiat de les faire effacer, ce qu'aurait dû faire naturellement un pouvoir « honnête », mais le pouvoir ne peut pas être honnête, il préfère faire la plus large pub aux propos les plus sordides pour lever l'épée républicaine et crier : « honneur à la patrie », « honneur à l'Etat antiraciste » ! Chaque année depuis 2004 dans son rapport annuel, la Commission nationale consultative des droits de l'homme rappelle que les auteurs d'actes antisémites n'appartiennent plus, «dans leur très grande majorité, à des groupes influencés de façon notable par l'idéologie extrémiste de droite, mais aux milieux d'origine arabo-musulmane».
2J'ai cotoyé Finkielkraut vers 1972, nous tenions nos réunions du petit groupe « la gauche marxiste », et lui était membres des « Matériaux pour l'intervention » (un clône étudiant de Poetere Operaio), ce groupe souhaitait fusionner avec la GM croyant que nous y étions de nombreux ouvriers, ce qui n'était pas vrai. J'aime bien certains côtés de Finki, penseur iconoclaste et brouilon, on ne peut le résumer à son seul soutien à l'Etat sioniste.
3MME BUZYN ferait mieux de nous dire pourquoi elle a pris, en catimini, un décret celui du 31 août, augmentant la participation financière des personnes économiquement faibles, vulnérables sous protection juridique, pourquoi des hôpitaux ferment, des médicaments ne sont plus remboursés, les mutuelles prennent moins en charge pour des cotisations devenues prohibitives pourquoi, pourquoi, pourquoi !
4"Hitler n'aurait pu prendre le pouvoir sans la complicité d'élites bourgeoises"https://www.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20130726.OBS1194/hitler-n-aurait-pu-prendre-le-pouvoir-sans-la-complicite-d-elites-bourgeoises.html
lire aussi : Deux célèbres phrases de Bordiga qui en disent long sur la « libération du nazisme » : « Les fascistes ont perdu la guerre, le fascisme l’a gagnée.« le pire produit du fascisme, c’est l’antifascisme ».www.mondialisme.org/spip.php?article1888

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire