PAGES PROLETARIENNES

jeudi 28 décembre 2017

POURQUOI CE BESOIN DE CROIRE... AU TRAVAIL?


dieu vit mon salaire et pleura
« L’ouvrier qui a porté sa propre peau au marché ne peut plus s'attendre qu'à une chose, à être tanné » Marx

« L'ancien mode d'exploitation féodal ou corporatif de l'industrie ne suffisait plus aux besoins qui croissaient sans cesse à mesure que s'ouvraient de nouveaux marchés. La manufacture prit sa place. La moyenne bourgeoisie industrielle supplanta les maîtres de jurande; la division du travail entre les différentes corporations céda la place à la division du travail au sein de l'atelier même. Mais les marchés s'agrandissaient sans cesse : la demande croissait toujours. La manufacture, à son tour, devint insuffisante. Alors, la vapeur et la machine révolutionnèrent la production industrielle. La grande industrie moderne supplanta la manufacture; la moyenne bourgeoisie industrielle céda la place aux millionnaires de l'industrie, aux chefs de véritables armées industrielles, aux bourgeois modernes ».
Manifeste communiste

« Le travail est la mise en jeu de toutes les richesses et de toutes les forces naturelles ou artificielles que possède l’Humanité dans le but de satisfaire tous ses besoins. » Auguste Comte


De la religiosité pendant le travail ?

De la division du travail à la division religieuse dans le travail

Avis à tous ceux qui croient à la disparition du travail, je n'y crois pas. Et contrairement à ce que mon titre pourrait laisser à penser il ne sera pas question dans cet article d'une croyance au travail, mais de la nécessité de penser à autre chose qu'au travail, pendant le travail et hors du travail. Vous ne trouverez pas non plus d'élucubrations sur le remplacement des hommes par des « machines intelligentes » ni de l'intérêt de la productivité nationale à l'horizon 2018, quoique je regrette qu'on n'ait point commémoré Octobre 17 par un remake d'ampleur honorable cette année écoulée. Le travail reste central dans la société mais il n'est plus central pour la majorité des prolétaires, alors même que nous n'avons pas changé le monde pour une société plus évoluée... La division du travail base de la division1 entre classes sociales... Le travail comme activité libre pourrait exprimer le développement des libres capacités des individus leur permettant de se produire comme sujets singuliers dans un monde de partage sans frontières et sans argent... mais ce n'est pas le cas en ce monde-ci.

L'antiquité, puis le Moyen Âge et enfin la période moderne ont accordé une place variable au travail. Du mépris du travail considéré comme réservé aux esclaves, au servage, puis à la naissance du salariat et à sa généralisation à l'époque actuelle, le travail est envisagé comme périssable ou même un perpétuel lieu d'aliénation. Il a été une obligation. Il est parfois aujourd'hui une distraction ou une denrée rare. Il peut être constitutif de soi comme répulsif pour la santé mentale. La diminution du temps de travail n'est plus devenue un objectif urgent ou nécessaire du si vieux mouvement ouvrier comparé au besoin de réorganisation de la vie en général. Pourquoi le religieux revient-il s'en mêler ?


LE TRAVAIL NE PEUT PLUS ETRE AU COEUR DE LA SOCIETE ?

(le livre de Denis Maillard : Quand la religion s'invite dans l'entreprise)

« Ce sont les lois Auroux d'août 1982, qui introduisent formellement les « libertés personnelles » dans l'entreprise privée, où régnait jusqu'ici la subordination au pouvoir patronal » (Maillard p.105)
 400 francs pour tous, 5e semaine accolée aux congés, 30 minutes pour le Ramadan ; nous voulons être respectés ! », ce slogan brandi sur une banderole des grèves du printemps 1982, résume la complexité du fait religieux en entreprise; mais pas encore les à côtés pathologiques et asociaux tels que le refus de serrer la main aux collègues femmes ou la généralisation de l'uniforme islamique pour les femmes. Comment dans un conflit social en est-on venu à aligner une demande personnelle sur les revendications liées aux conditions de travail ? Pourquoi la religion a-t-elle été avancée à l'époque comme un élément constitutif du respect de la dignité de l'ouvrier immigré ? Ou d'origine immigrée ?
L'islam est d'abord, pour l'époque moderne, « une religion issue de l'immigration »2, et cet islam des années 1980 « est essentiellement ouvrier »3. Maillard aborde l'islamisation, non pas sous l'angle idéaliste habituel mais comme une donnée liée « au cœur des transformations du travail puisque la crise et la désindustrialisation vont le (le monde industriel ouvrier) frapper de plein fouet et renvoyer brutalement ces croyants à la catégorie d'étrangers » (p.143). Sous l'angle de la diversité d'abord, une théorie de la gauche bourgeoise, la religion fait un « retour » dans l'entreprise, car elle y avait déjà été présente par exemple sous sa forme chrétienne à la fin du XIX e siècle. La réislamisation des « descendants d'immigrés » va se faire sous l'angle d'une « individualisation de la croyance », « qui est particulièrement bien adaptée aux mutations du travail contemporain, mais qui paradoxalement en souligne les limites ».

Le premier à s'indigner de cette immixtion de la religion en entreprise est le ministre du travail Jean Auroux ; en février 1983 il déclare : « Je m'oppose à l'institutionnalisation d'une religion, quelle qu'elle soit, à l'intérieur du lieu de travail (…) « Lorsque des ouvriers prêtent serment sur le Coran dans un mouvement syndical, il y a des données qui sont extra-syndicales (…) Un certain nombre de gens sont intéressés à la déstabilisation politique ou sociale de notre pays parce que nous représentons trop de choses en matière de liberté et de pluralisme ».
Les grèves « pour la dignité » des ouvriers majoritairement musulmans en 1982, Citroën à Aulnay, puis Talbot à Poissy et à Renault Billancourt, mettent en avant cette curieuse revendication que nous ne voyons même pas poindre à l'époque, nous les petits groupes du maximalisme toujours en soutien aux revendications « immédiates » (salaires, horaires, etc.) mais pas immédiatement religieuses. L'auteur exagère de présenter ces grèves comme « mai 68 des immigrés », ce qu'elles ne sont pas plus que des « grèves saintes » que soutient la CGT (dont les 30 minutes pour le ramadan). On n'est pas loin des ouvriers polonais agenouillés dans les usines de Gdansk en 1981 ; les meetings sont entrecoupés de prières qui ont lieu sur les parkings des usines occupées. On n'a rien vu de tout cela, focalisés que nous étions sur les principales revendications immédiates et sur les violences à Poissy en particulier. Confondre dignité de prolétaire et religion aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Même le premier ministre Mauroy, qui finira par autoriser des salles de prière à Billancourt, tente de résister à cette nouveauté, « la dignité religieuse en entreprise », et il n'a pas tort de voir des travailleurs immigrés « agités par des groupes religieux et politiques qui se déterminent en fonction de critères ayant peu à voir avec les réalités sociales » (p.152).

Les grèves jusqu'ici, comme la communale, avaient plutôt servi comme facteur d'intégration à la conscience de classe. Le travailleur d'origine étrangère, italien, espagnol ou maghrébin, se trouvait souvent être le plus remuant et le plus déterminé dans le « combat de classe » avec ses « camarades de classe ». Même la gauche stalinienne est dépassée par l'événement. Feu le ministre Jack Ralite, pas encore gagné à la théorie fumeuse de l'antiracisme, défend encore l'idée que la meilleure solution est l'aide au retour au pays face aux plans sociaux massifs dans l'industrie. L'action unanimement décriée par tout le monde du maire PCF de Vitry, qui avait tenté de se débarrasser d'un foyer pour travailleurs maliens, est encore dans les mémoires. Penser limiter l'immigration, alors que le PCF voulait limiter les ghettos et exiger que les communes de droite prennent leur part pour accueillir, c'était encore à l'époque « faire le jeu du FN ». De ce moment date l'intronisation de l'accusation de « racisme », avant c'était plutôt « facho » ou « réac ». Maillard résume assez bien le tour de passe passe réalisé par l'idéologie bourgeoise, capable de se renouveler constamment : « Il est impossible d'enchâsser la question migratoire dans la question sociale, car, déjà, les ouvriers immigrés sont vus comme des étrangers en proie à des discriminations raciales plutôt que des travailleurs aux prises avec les conséquences de la crise économique ». Or, c'est une créature du parti gouvernemental (socialiste) qui va introniser la nouvelle idéologie ad hoc pour les jeunes révoltés, SOS racisme qui s'arroge d'incarner les « banlieues rebelles » et antiracistes. La marche des beurs, dont l'auteur ne nous dit pas qui l'organisa en sous-main, n'est pas un échec, ce sont les fonds baptismaux de l'antiracisme bobo, dont toute la presse s'extasie. L'ancien travailleur immigré, plutôt combatif et désintéressé, va laisser la place aux jeunes réislamisés et « fiers de leurs origines ». La dignité aura été replacée hors du travail mais pour y faire un retour en force. Le mouvement de complaisance étatique et de reconnaissance des « différences » par les gouvernements successifs est évidemment à la traîne des événements internationaux, depuis l'Iran jusqu'aux apologies de la multiculturalité depuis les Etats Unis et les pays anglo-saxons. Avec l'effilochement de la croyance en Moscou la gâteuse, dès avant la chute du mur de Berlin, la bourgeoisie mondiale n'aurait-elle pas anticipé l'intérêt de favoriser le retour du religieux ? L'auteur ne nous répondra pas puisqu'il demeure dur le terrain franco-français comme si ce retour du goupillon n'avait été qu'hexagonal.

Il note cependant que c'est bien la propagande pour une société multiculturelle des gays aux musulmans par les élites de la gauche bourgeoise qui font de « l'épanouissement de la question religieuse au travail », « l'enfant improbable de ces politiques de diversité », résultat « d'un demi-siècle de subjectivation et d'individualisation de la relation au travail ».

La plupart des transformations du travail seraient, selon cet auteur, une réaction au choc de Mai 68. C'est donner beaucoup d'importance à Mai 68 pour ses récupérateurs superficiels. L'abandon du modèle fordiste du « travail à la chaîne » est tout autant la conséquence des manifestations de la fin des sixties à Berkeley que des milliers de grèves partout dans le monde. C'est le néolibéralisme qui triomphe dans les années 1970 pas la théorie bolchevique. On peut dire que Mai 68 a ridiculisé les traditionnelles revendications salariales des syndicats, prônant à la fois amélioration des conditions de travail mais surtout besoin de consommer et de s'épanouir « hors du travail ». Le néolibéralisme transforma aussitôt ce besoin en « aspirations de l'individu au sein de son travail ». Mai 68 posait confusément à la fois la transformation et la fin du travail, on ne peut par conséquent lui faire porter le chapeau de l'individualisme en régime capitaliste ou du désir de prier au travail. Le néolibéralisme, avec le prurit consumériste, met fin à la séparation vie privée et vie professionnelle. L'individualisation de la relation au travail – on est reçu un à un aux bureaux de chômage – met fin au temps où les prolétaires embauchaient aux mêmes heures, où les augmentations étaient collectives. Mieux que les syndicats corporatifs étouffoirs de la conscience de classe, le néolibéralisme parvient à émietter complètement la conscience ouvrière. L'ambiance du travail envahit la sphère domestique ; jamais dans l'histoire autant de salariés n'ont été victimes de longues dépressions où se chevauchent humiliations au travail et échecs personnels, de suicides et de désespérance. La flexibilité a généré la psychologisation du travail ; la surveillance des chefaillons n'était pas vécue comme harcèlement, l'envie de cogner un chef brutal a mué en « risques psychosociaux » (= meurtres de collègues). Le travail n'est plus qu'une expérience individuelle où l'on espère la promotion de son... intimité !
L'auteur parle d'une vague crise d'appartenance, mais nous pouvons en déduire qu'il y a bien une crise d'appartenance à la classe ouvrière, comme classe collective dès lors que le « salarié » en est réduit à ce qu'il croit être un « rapport personnel » à l'entreprise ou à l'entité économique ou industrielle dont il n'est plus qu'un anonyme sous-traitant, qu'on le qualifie de manager, d'ingénieur ou de responsable des commandes. La majorité des prolétaires en France travaillent dans le secteur privé en CDD, et sans jamais avoir le moindre soutien réel des « bastions » du public, où le chacun pour soi règne en maître grâce et avec les divers syndicats.

QUE FAIRE POUR RETROUVER UNE IDENTITE ?

La démarche de cet auteur a donc été très marxiste finalement jusqu'ici, au lieu de faire dépendre la réislamisation de méchants gourous masqués ou du complot terrien de daesch, il ets parti des transformations du monde du travail, le véritable monde terre à terre et contraignant qui permet de prétendre à une vie sociale, quelles que soient nos origines à tous. Maillard en déduit un deuxième âge de la subjectivité. Le premier, car le travail ouvrier même collectif n'a jamais été le nirvana, donnait sens à l'individualité « à travers une adhésion et une inscription dans des collectifs : nation, parti, église, syndicat, association, quartier et, bien sûr, entreprise. On était « les Renault », « les LU », ou on était cheminot, postier, etc. ». Le deuxième âge est plus tortueux. L'individu veut être « reconnu » dans son travail, mais l'amour, la politique et le bénévolat se vivent tous sur le « mode projet » dans la guerre de tous contre tous.Maillard tape juste en disant que la travail connait une crise non pas religieuse mais existentielle ! Il considère que l'on est passé « de l'âge marxiste à l'âge hégélien ». En gros la lutte des classes serait remplacée par la lutte pour la reconnaissance des communautés. Hegel était le grand penseur de la reconnaissance, mais sans changer l'ordre des choses, quand Marx pensait surtout à faire reconnaître la nécessité d'une société supérieure au capitalisme.
« Croire c'est montrer que l'on croit ». L'exhibitionnisme musulman (terme que n'utilise pas l'auteur) n'est pas moyenâgeux mais très moderne. On montre son uniforme de bigot provocateur plus qu'on ne croit à un dieu inventé, comme on montre sa BMW mais pas le listage des années de crédit revolver. Il est ridicule de mettre dans le même sac l'établissement en usine ce Simone Weil au mitan du siècle dernier, cette brillante intellectuelle (compagne de route de notre GCF) était bien venue pour se battre avec le prolétariat universel pas pour prier en usine. L'affirmation musulmane en entreprise n'est qu'une recherche de l'affirmation individualiste, dans le prolongement des modifications du monde du travail, qui fait croire qu'il tient compte désormais des désidératas individuels concédant qu'il les avait tant méprisé auparavant, mais finalement méprisant dix fois plus le salarié en lui concédant quelques minutes de prière au lieu d'augmentations de salaire. Ce n'est pas le religion qui s'engouffre dans les failles du travail (p.187) c'est le travail qui se sert de la religion pour perpétuer inégalités et hiérarchie des fonctions, où la religion sert de baume au travail en miettes.
La politique d'accommodement religieux, d'essence multiculturaliste néo-américaine, est la vaseline qui permet de faire passer toutes les politiques de flexibilité pour les travailleurs qualifié désormais de « nomades heureux » qui peuvent « multiplier les identités au travail ». La reconnaissance des « identités au travail » recèle pourtant un plus grand totalitarisme, juridique celui-là qui repose encore sur des mesures disciplinaires et une juridiciarisation des conflits au travail. La liberté au travail, c'est bien le dernier mythe putride que le capitalisme moderne aura voulu inventer.
Maillard croit qu'il suffira de tempérer « l'ardeur des croyants » et plaide idéalement pour « la reconstitution de conditions de la vie en commun », « une reconstruction du sens collectif que revêt le monde professionnel » dans « la révolution numérique qui permet de travailler comme on le souhaite, où on le décide et quand on le désire »

Loin de cette conclusion enchanteresse de sociologue idéaliste il nous faut revenir aux réalités économiques du capitalisme. Depuis des décennies, la part du travail (traitements et salaires) a diminué dans le revenu national de tous les pays de l'OCDE, sans que cela implique une dégradation du niveau de vie des travailleurs qualifiés ; quoique le paupérisation touche de plein fouet les prolétaires non qualifiés... Face à la concurrence des pays (émergés, l'INDE va ravir la 5e place à la France l'an prochain) à bas coût de main d'oeuvre, l'Etat s'est désengagé du secteur marchand. Les privatisations ont permis des profits faramineux. Le secteur privé permet toutes les dérégulations salariales et d'employabilité, et réduit à zéro le co-pouvoir syndical. La politique des bras ouverts aux migrants ficelés idéologiquement par la religion de la soumission est tout à fait conforme à cette mutation gigantesque et misérable du développement du travail précaire, sous payé, pour, en effet, produire à bas coûts et sans risque de grèves. Il est prouvé que là où des salles de prière ont été accordées les grèves se font rares ou inexistantes ; singulière postérité des grèves « pour la dignité » de Poissy en 1983. Vivent les migrations et l'islam clament tous les collabos du capitalisme « internationaliste » comme le super révolutionnaire Benoît Hamon, complètement en phase avec le capitalisme concurrentiel français4.

Le monde du travail est dans l'enfer, et, en attendant qu'il fasse éclater tous les particularismes, on peut toujours lire cette fameuse sentence collée au mur dans les entreprises pendant les trente glorieuses :

« Le bon dieu se pencha sur ma feuille de salaire. Et il pleura ».

Parodions enfin en l'actualisant le Manifeste de 1848 :

« L'ancien mode d'exploitation nationalisé ou corporatif de l'industrie ne suffisait plus aux besoins artificiels qui croissaient sans cesse à mesure que s'ouvraient de nouveaux marchés émergents. La mondialisation prit sa place. La bourgeoisie bancaire et industrielle supplanta la machine à écrire et le téléphone filiaire par la transmission informatique; la division du travail entre les différentes corporations céda la place à la division religieuse du travail au sein de la boite même. Mais la crise s'agrandissait sans cesse : le chômage croissait toujours et ni Jésus ni Mohammed ne se manifestaient. La religion en entreprise, à son tour, devint insuffisante. Alors, l'insurrection et la révolution mirent fin à la crise existentielle. Le communisme supplanta le règne du capitalisme; la bourgeoisie totalitaire céda la place aux prolétaires universels, aux femmes libérées, aux enfants du monde émancipé ».
1
2Maillard p.142.
3Ibid p.143.
4Lire : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/12/26/31003-20171226ARTFIG00197-elisabeth-levy-en-matiere-d-immigration-macron-va-bien-plus-loin-que-ses-predecesseurs.php . Le pape appelle à ouvrir grand les bras aux migrants, mais ses délégués tiennent un tout autre langage sur le terrain. J'ai été vérifier à la messe de minuit de l'Eglise Saint Eloi à Paris, l'officiant a déclaré qu'il fallait les aider à se développer « chez eux ». Nuance. Mais les curés n'ont jamais été très forts en économie.

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