PAGES PROLETARIENNES

vendredi 27 octobre 2017

LE MATRIARCAT TROTSKYSTE ET TROGLODYTE


« Quand vous avez des problèmes, montez vers les sommets ». De Gaulle

« L'envie de pénal a remplacé l'envie de Pénis ». Philippe Muray
"Les femmes étaient inviolables chez les Troglodytes des qu'elles s'interposaient entre les combattants, ils cessaient de tirer leur flèche"(Diodore de Sicile cité par Paul Lafargue).

«Pour arriver, en littérature, une seule recette: dire très haut qu'on a du génie. Ça marche. Vous le répétez inlassablement et, à la fin, on vous croit. “Ils ” ont tous fait ça: Breton, Malraux, Aragon, Claudel... ». Emmanuel Berl
 
Ajout : gros dommage collatéral dans cette campagne féministe bourgeoise depuis Hollywood: Tariq Ramadan. Que ce bateleur de foire islamique soit bien défendu ou pas comme DSK, le masque est tombé. Le principal pape de l'islamisme convivial en Occident est cuit! En même temps que l'eggregore daesch? Bizarre, vous avez dit bizarre? Mauvais ramdam pour Ramadan  Toujours le soupçon restera. Pour ses naïfs fans (synonyme de bigot) qui noyaient you tube depuis des années sous des tonnes d'éloges pour sa capacité à "casser" tout contradicteur "ça fait chier", alors ils se répandent en propos antisémites et orduriers sur le "complot". Les services numériques dominés par big America n'allaient pas laisser ce pitre PN se pavaner éternellement, aussi l'ont-ils flingué comme tout politicien de bas étage devenu inutile. Toute cette boue révèle une chose: les djihadistes de Panurge sont dans la merde! Et ce sont des milliers de merdes qui défendent le viol d'une "salope vénale". Leurs arguties sont de la même teneur que l'exaltation des châtiments corporels (lapidation, etc.) prévus contre les femmes dans leur religion. Lire ici: 
http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/28/plainte-contre-tariq-ramadan-l-antisemitisme-se-dechaine-envers-henda-ayari_5207247_3224.html


Il paraît que Madame la guillotine a tué le « père de la nation » en coupant sèchement la tête du bon roi Louis le dernier. Et que mai 68 ne fût que la révolte d'une société sans père... ni repère. Laissons les sociologues à leurs spéculations, mais concédons que le rejeton du trotskysme le plus caméléon et attrape-tout des modes successives de l'idéologie bourgeoise, le NPA (ex LCR mais toujours affilié secrètement à un 4e Internationale troglodyte1) a définitivement tué le père Marx (un sale mec macho et manipulateur comme dit le camarade Wolton) et n'est plus gouverné que par des mémères féministes. Et avec ça elles le proclament, elles dont du génie.

« Construire un mouvement de masse contre les violences faites aux femmes ». C'est avec ce titre racoleur et pitoyable que le réformisme radical s'est placé au cul de la campagne bourgeoise, qui ne dénonce pas les (belles) femmes journalistes ou actrices qui couchent (volontairement) pour réussir, mais contre le « harcèlement » de celles, qui ont certes subi mais se sont tues pendant des années (après avoir réussi) après ce fort pistonnage. Le déballage des turpitudes de Weinstein sur le corps de tant de célèbres actrices a totalement ému le comité central du (de la?) NPA, composé(e) essentiellement de féministes, au point qu'il(elle) a décidé(e), en un(e) geste hollywoodien(ne), de le(la) transformer en mouvement de masse. Pourtant il ne sera pas question de défendre principalement la pauvre femme seule dans le bureau d'embauche qui n'a que le tort d'être encore belle à 30 ou 40 ans, ni celle qui, ayant trois enfants à charge, et seule, va finalement « se laisser faire ».

Cette proposition de « lutte » est typique du réformisme radical, vide et lamentable. On est dans quelle société ? Une société humaine où il serait possible d'un coup de défendre les opprimés et les offensé(es)2. Ou dans une société capitaliste perverse et cynique, cruelle et sans limite dans l'ignominie et la violence tout azimut? Nos matriarches procèdent avec le même calque que leur antifascisme de salon. On propose de lutter contre des moulins à vent3. Mais hélas cela n'apparaît que comme un des multiples relais de la campagne « féministe » de l'ordre dominant qu'on prétend combattre :
« Dans ce genre d’horreurs, qu’elles concernent des personnalités publiques ou des inconnus, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui savent mais se taisent. Quelle surprise quand on voit le traitement médiatique qui est réservé à celles qui osent parler : on n’oubliera pas les larmes de Sandrine Rousseau ni le qualificatif de « troussage de domestique », employé par Jean-François Kahn pour parler du viol de Nafissatou Diallo par DSK. Et on n’oubliera pas que, sous couvert de résistance au « traitement horrible » que subirait Betrand Cantat, dont la violence aura été jusqu’à tuer Marie Trintignant, les Inrocks lui ont offert la « Une », lui ont donné une tribune, et ont jeté à la figure de toutes les femmes un symbole de la violence conjugale, des féminicides, de la négation de la parole des femmes, quand Marie Trintignant, elle, ne pourra plus jamais avoir de tribune4. Il ne s’agit pas d’un nom ni du nombre d’années de prison. Ce n’est pas un problème d’individus mais bien du patriarcat. En ce sens, les réseaux sociaux ont permis de visibiliser cette violence en pointant une oppression structurelle, et ont permis aux femmes de se solidariser les unes des autres. Mais la réponse durable ne viendra pas des réseaux sociaux : il faut reprendre la rue contre les violences, en commençant dès le 25 novembre prochain ».
Nos trotskiens girouettes, qui ont tant contribué à l'écriture inclusive (féministe) viennent d'inventer le « féminicide » car le mot homicide était trop injurieux pour les femmes. Le comité central féminiseur anti-paternel ne dénonce plus le salariat ou le capital mais le patriarcat. Nuance chers frères et sœurs ! (NDLR : rappelez-vous le père de la nation a eu le quiqui coupé). Les « réseaux sociaux » sont devenus vraiment le véhicule de la révolution féministe ; ils « visibilisent » (néologisme typiquement féministe) les violences faites aux femmes (toutes?), et, merveille des merveilles « ont permis aux femmes de se solidariser les unes des autres ». Ce qui est formidable avec le féminisme radical bobo c'est qu'il triomphe, sermone, vitupère hors de la réalité et sans rien y changer. Après le credo de Besancenot, voici les versets féministes : « violence conjugale », « négation de la parole des femmes » (une pipe sinon rien?), « oppression structurelle ». Et LA solution : la manif de rue programmée comme n'importe quel enterrement syndical. Solidarité avec les actrices renommées, et pendant ce temps femmes anonymes battues anonymement continuez de pleurer et de panser vos blessures dans la solitude5.
Avant la journée de lutte internationale des femmes, il faut dénoncer dénoncer répète la féministe stalinienne de service. Et pas se gêner : « Ce #balancetonporc a eu quelque chose d’incroyablement positif : montrer, rendre visible un problème structurel. Il a permis aux hommes de ne plus pouvoir se cacher derrière des excuses. Il a permis d’ouvrir les yeux. Il a permis aux femmes de parler, de ne plus se taire, de prendre conscience qu’elles ne sont pas seules, de leur force collective en tant que femmes ». La lesbienne corbeau explique que les hommes ne sont pas des porcs mais... des porcs quand même : « Il ne faudrait pas fuir la réalité : les hommes qui agressent ne sont pas des « porcs ». Ce sont des agresseurs, des violeurs, des harceleurs. Ce sont des hommes construits par le système patriarcal. Ce mot de « porc », qui tend à souligner une « animalité » distincte de « l’humanité », voire une  « monstruosité » permet de mettre une distance en eux et nous, nous faisant oublier que ce sont notre entourage, notre frère, notre pote, notre fils, notre père, un militant… ». Ensuite « libérer la parole des femmes » dans un cadre « non-mixte » et ensuite construire le « mouvement de masse pour changer la société6 », mais elle ne nous dit pas si c'est en jupe ou en pantalon, avec ou sans voile intégral ? Enfin il faudra encadrer les « balances », un tribunal révolutionnaire exclusivement féminiphile ?
Cette inclusion du féminisme trotskien dans la campagne morale bourgeoise (sans changer leurs habitudes de « couchages ») est bien sûr honteuse, de la même manière que le NPA s'était bouché les yeux sur la misère sexuelle des migrants à Cologne (pourquoi un immigré se gênerait-il de violer une blanche colonialiste?), mais surtout parce qu'on fait silence sur le machisme islamique et leur pédophilie maritale ! Hein, qu'est-ce que c'est ce pays qui interdit aux femmes de porter burkini et voile ? Hein au nom de quoi se permet-on d'aliéner la liberté de ces femmes, psalmodie le NPA depuis l'été.

Le mouvement national féminiphile ne se construira pas de toute façon, et reste totalement étranger et à la lutte de classe et au prolétariat. Ce n'est qu'une plaisanterie, une pénible distraction organisée par une poignée de rigolotes petites bourgeoises, pour les raisons que l'une d'elle liste, et qui nous font pisser de rire à chaque phrase. Vous rectifierez vous-même en parcourant ce tissu d'âneries (je rappelle qu'en Mai 68 le féminisme était inexistant tout comme en Octobre 17). Liste des problèmes de ces malheureuses bourgeoises :
« Le premier est le lien avec le mouvement féministe. Ce n’est pas un secret : ce mouvement est, en France, très divisé, avec d’un côté le mouvement féministe structuré issu des années 1970 et, de l’autre, des organisations radicales, et souvent l’impossibilité à agir ensemble (deux manifestations le 8 mars, par exemple). Mais cela n’en fait pas un mouvement inexistant, ni qu’il faudrait balayer d’un revers de la main. Ainsi le mouvement issu des années 1970, s’il s’est trop instutionnalisé, a des liens forts avec le mouvement ouvrier, notamment syndical, et mène un travail essentiel dans l’accueil de victimes de violences. D’ailleurs, dans certaines villes, ce sont ces cadres déjà existants qui appellent au rassemblement, comme à Marseille où le rassemblement est appelé par le collectif 13 Droit des femmes.
Le deuxième problème, et pas des moindres, est le cloisonnement de l’organisation de ces rassemblements. Il est difficile de s’en emparer et de créer une dynamique réellement collective pour le moment, toutes les décisions sont prises par en haut avec des systèmes de référentEs pour à peu près toutes les questions. Pour construire un mouvement de masse qui soit collectif et durable, et non un mouvement ponctuel initié d’en haut, il faut absolument développer des structures d’auto-organisation : assemblées générales, collectifs de quartiers, etc.
Enfin, le dernier problème est l’idée de rassemblement « apartisan », qui n’est pas la même chose que ce qu’on appelle mouvement autonome : autonome des organisations du mouvement ouvrier certes, mais évidemment pas autonome de la lutte des classes…
Ces trois problèmes doivent être résolus, en permettant l’unité du mouvement féministe autour des rassemblements du 29 octobre, avec en perspective la manifestation du 25 novembre, en favorisant l’auto-organisation et, enfin, en faisant le lien entre oppression des femmes et lutte des classes. Ainsi, nous pourrons vraiment dire « nous toutes ensemble » .
Et « toutes ensemble » aller vous faire foutre !




NOTES



1Laquelle, comme le coucou, fait des apparitions sporadiques sur le site du NPA, avec les mêmes adages guévaristes que lors de la jeunesse ébouriffée des Krivine, Ben Saïd et Weber : « Une, deux, trois Catalogne », par exemple comme je l'ai rappelé dans un récent article ; un tel slogan, vu les errements du nationalisme catalan et la stupéfaction du peuple espagnol, confirme l'imbécilité politique invétérée du trotskysme tiersmondiste. Pour relativiser leur soutien et exhiber leur vision saugrenue de la réalité (oubliant les errements de la faction nationaliste) est interviewé un cam (e?) espagnol (membre de la 4e Internationale, assoc de femmes libérées). «La situation reste incertaine : le gouvernement central a ralenti sa prise de contrôle de la Catalogne, craignant que cela provoque des réactions de masse. Le gouvernement de la Generalitat de Puidgemont, lui, est coincé entre l’énorme pression nationaliste espagnole et la pression populaire. Nous faisons ce point ce lundi soir 23 octobre... ». Appuyant un Podemos à la démarche incertaine le plumitif de la 4e NPA ne peut qu'encourager le bordel ambiant en promettant la grève générale de la semaine prochaine victorieuse, mais victorieuse sur quel plan ? Indépendamment de ces clowns embourbés dans le féminisme bourgeois qui ne changera jamais rien à la condition de la femme sous le capitalisme, il faut lire Paul Lafargue: LE MATRIARCAT : https://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1886/10/matriarcat.htm. Il faut savoir ceci: "
"Les femmes étaient inviolables chez les Troglodytes des qu'elles s'interposaient entre les combattants, ils cessaient de tirer leur flèche"(Diodore de Sicile).
2Ceci est écrit en littérature inclusive, hi hi. Les journalistes bourgeoise soumises à de mâles députés et l'Académie semblent découvrir cette transformation féministe gogole qui est usitée depuis des années par le révisionnisme orwellien suiviste des trotskiens et de leurs suiveurs anars et libertaires en tout genre.
3C'est pourtant toujours les mêmes ficelles et le même simplisme qui va dans le sens des campagnes « démocratiques » de l'Etat bourgeois, sur le plan de l'immigration heureuse comme pour toujours trouver un vilain facho au coin de la rue responsable de tous les malheurs du monde. Un article nuançant est consacré à charger le jeune zigoto qui voulait assassiner Mélenchon, en reconnaissant que la mouvance d'extrême droite tue surtout... par les mots, mais pas un mot sur le procès de la famille d'assassins les Merah qui assument sans honte les assassinats d'enfants juifs et de soldats arabes « collabos » . Pas un mot sur les attentats successifs des tueurs islamistes depuis des années sur le site du NPA, qui est comme « Je suis partout » partisan du silence (les pétainistes c'était sur les camps de gazage) sur les massacres de juifs et de leurs enfants par des arabes « opprimés » et le meurtre de populations indistinctes à Nice ou à Berlin car ces gens ne sont-ils pas les  héritiers de ces salauds de colonialistes? On n'attend plus que les syndicalistes du NPA protestent contre la suppression des allocs aux djihadistes « réfugiés » en Syrie et contre leur internement à leur retour en France. Cette dite extrême gauche est finalement pire que l'actuelle extrême droite puisqu'elle reprend le même type de comportement que les pétainistes au pouvoir : par leur silence ils soutenaient les tueries d'Hitler, par leur silence nos trotskiens soutiennent les tueries islamistes par tolérance envers une religion … de paix quoique plutôt létale et raciste, dont les électeurs sont si nombreux désormais en banlieue. Faut se souvenir... Malgré l'affaire ridicule de Carpentras éventée (deux merdeux avaient saccagé le cimetière pas le FN et Mitterrand avait entraîné derrière lui non seulement la LCR mais des milliers de bons antifascistes), lors des premiers meurtres du salaud Merah, la police, elle-même contaminée par la croyance que les fachos seraient derrière tous les attentats, avait tardé à rattraper le tueur en négligeant ces milieux islamistes qu'elle était pourtant chargée de pister, laissant le tueur commettre de nouveaux crimes ; pareil pour le petit Ilan Halimi à Bagneux. La focalisation sur le diable FN avait permis jusqu'ici aux partis bourgeois classiques de jouer aux pères la morale républicaine, tout comme à l'extrême gauche « antifa »de collaborer à la messe sur le terrain de la rue et parmi la jeunesse estudiantine. La montée du populisme, qui n'est pas le fascisme, qui se moque de l'ignominie gauchiste, est donc naturelle et compréhensible. Ce qui ne veut pas dire qu'elle contient LA solution.
4Voir l'excellente charge de la chanteuse Lio contre une écrivaine neuneu : https://www.youtube.com/watch?v=2fWVQVsI-F4

5Evidemment que je pense que ces féministes grossières du NPA sont toutes des salopes, des blablateuses, des gouines attardées, qui ne font et ne feront rien pour les milliers de femmes meurtries, et qui les enfoncent un peu plus dans leur « spécificité » de femmes alors que cette violence nous indigne et nous concerne tous, Femmes comme hommes, homos ou transgenres. Dans ma carrière professionnelle je suis intervenu plus d'une fois pour défendre ou voir comment protéger des femmes prolétaires battues et j'ai vu que police et assocs féministes ne sont que des bon(nes) à rien. La police à chaque fois : « on n'y peut rien ». L'assoc Femmes battues de Nanterre : « elle a qu'à venir porter plainte ». Même stupidité et indifférence que les flics au syndrôme de Stockolm. J'ai raccroché en leur criant « salopes » ! La question des femmes n'est pas un problème féminin mais de société qui produit la barbarie!
6J'imagine mon lecteur(trice) se gratter la tête quand à ce changement de la société : de nouvelles lois confiées à des femmes avocates instaurant une égalité rassurante, une égalité réelle des femmes et des hommes (écrire toujours femmes avant hommes), un défilé de soldats uniquement féminin(es) le 14 juillet, un conseil des ministres non mixiste (néologisme involontaire dû à mon clavier inclusif), composé uniquement de lesbiennes ?

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