PAGES PROLETARIENNES

mardi 16 avril 2013

UNE BONNE NOUVELLE HISTORIQUE: L'OR N'EST PLUS UNE VALEUR SURE!

 "Dans le communisme nous paverons les vespasiennes en or". Lénine 


 

Les cours de l'or entamés par les craintes de ralentissement de la croissance chinoise. La nouvelle a fait le tour des marchés financiers, lorsque l'once est tombée lundi 15 avril sous 1 400 dollars sur son marché de référence, le London Bullion Market. Les 33 grammes sont même descendus à 1 355 dollars, un niveau inédit depuis plus de deux ans et une dégringolade de plus de 30 % depuis son record d'octobre 2011.

Sur le marché new-yorkais du Comex, le plus important en volume, la chute sur une séance a été proche de 10 %, sa plus importante baisse en trente ans. Le métal jaune n'avait pas subi de telles pertes sur une séance américaine depuis le 28 février 1983. A Londres, l'once d'or a terminé à 1 395 dollars au fixing du soir, enregistrant une baisse de 9,15 %.
Comme pour le reste des matières premières, le métal précieux est miné par le ralentissement économique de la Chine et la perception d'une baisse du risque inflationniste. Le métal jaune est aussi victime de l'annonce de la vente d'une partie du stock d'or de Chypre.
Le cours de l'or se stabilisait, mardi matin. "C'est la rapidité et l'étendue de la baisse qui a choqué tout le monde", a déclaré Kelly Teoh, analyste chez IG Markets à Singapour. "Ça va être une tendance baissière pour le reste de la semaine", a-t-elle prédit.
HAUSSE DES ACTIONS ET FIN DES ACTIONS DE LA FED
Au-delà de la chute du métal précieux, très apprécié des investisseurs en temps d'incertitude, la journée s'est également avérée historique en termes de participation, avec plus de 620 000 échanges sur le contrat de juin. "Jamais le Comex n'avait connu un tel niveau d'échanges sur une séance depuis le début du courtage d'options à terme aux Etats-Unis", le 31 décembre 1974, a indiqué Damon Leavell, un porte-parole du Comex.
Autre record, sur les deux dernières séances, l'or a perdu plus de 200 dollars l'once, des pertes plus vues depuis près de quarante ans aux Etats-Unis. "Je ne m'attendais pas à une telle raclée", a confié Bart Melek, stratège en matières premières pour TD Securities.
Des acteurs du marché expliquent aussi cette dégringolade par la perspective de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) infléchir d'ici à la fin de l'année sa politique monétaire en réduisant ses injections de liquidités sur les marchés, qui ont constitué ces derniers mois l'un des moteurs de la hausse en alimentant un mouvement inflationniste, contre lequel l'or permet de se prémunir.

Avec la hausse quasi irrésistible depuis le début de l'année du marché américain des actions qui, fort du concours financier de la Fed, a enchaîné une course aux records historiques depuis le début du mois de mars, les investisseurs tendent à revoir leurs priorités, selon les analystes. "Les gens se demandent ce qu'est un actif sûr, et de plus en plus, ils tendent à aller vers les actions, même si Wall Street n'a pas été très performant aujourd'hui", a expliqué un courtier d'une banque italienne.

(d'après Le Monde: L'or subit sa plus grosse chute depuis 30 ans)




UNE SEULE SOLUTION : CONTINUER A LICENCIER MASSIVEMENT ET BAISSER LES SALAIRES DE 30%
Le Fonds monétaire international a revu en forte baisse sa prévision de croissance pour la France, dont le PIB reculerait de 0,1% en 2013, après une croissance nulle en 2012. La croissance américaine est également revue en baisse à 1,2%, alors que la récession en zone euro se creuse avec un recul de PIB de 0,3% cette année. Le problème n’est pas français ou la Faute à Hollande, selon les crétins de sarkoziens déchus qui infestent les post.
Les préoccupations de la BCE ne portent pas au niveau du taux de l'inflation, tombé à 1,7% en mars dernier, bien au-dessous de l'objectif de 2%. Elles portent sur la rupture du mécanisme de transmission de la politique monétaire - les banques ne prêtent pas les liquidités qui leur sont abondamment fournies - ainsi que sur la nécessité de poursuivre la mise en œuvre de l'union bancaire. Dans une Europe où le système bancaire réalise 80% de l'intermédiation, contrairement aux États-Unis où les entreprises se financent bien davantage directement sur le marché, le phénomène a de quoi inquiéter : il accélère la détérioration économique dans les pays d'Europe du Sud et accentue la menace de dislocation de la zone euro. Or la BCE hésite à s'engager sur le chemin emprunté par la Fed et la Banque d'Angleterre : l'achat auprès des banques de prêts aux entreprises, voire le financement direct de ces dernières, bien que son statut n'y fasse pas opposition. De telles initiatives lui feraient endosser le risque de pertes qu'elle ne peut pas prendre, selon les tenants de l'orthodoxie monétaire. Ni les banques ni la BCE ne veulent ou ne peuvent assurer les risques de prêts dans une zone en récession, ce qui ne va pas la relever. la BCE constate que la réalisation de l'Union bancaire piétine. Celle-ci, dans sa toute dernière et inaccessible phase, prévoit un mécanisme de résolution, c'est-à-dire de renflouement. Or recapitaliser les banques est du ressort des actionnaires, ou à défaut des États... Mais alors que faire? De ce point de vue, l'annonce du lancement d'une enquête de la Bundesbank sur d'éventuelles manipulations comptables qui auraient permis à la puissante Deutsche Bank de dissimuler 12 milliards d'euros de pertes n'est pas faite pour rassurer...Les commentaires de Mario Draghi sur le « modèle chypriote » de renflouement des banques viennent donc fort à propos pour éclairer son point de vue et prévoir la suite. C'est là que l'on parle du « bail-in », ce dispositif qui prévoirait les conditions précises dans lesquelles les détenteurs de fonds propres, de quasi-fonds propres ou de titres de dette doivent participer aux pertes d'un établissement bancaire en difficulté.
Pendant ce temps la banque juive Goldman&Sachs annonce de juteux profits se permettant de donner la leçon : Tout juste lauréate du «prix de la honte» 2013, décerné par Greenpeace Suisse, la banque américaine Goldman Sachs a jugé bon de donner des «conseils» à la France pour enrayer la crise.
Interviewé vendredi par le Huffington Post, l'économiste en chef de la banque, Huw Pill, a généreusement confié son analyse de la situation française. Le «Monsieur Europe» de la banque internationale d'investissement s'est ainsi penché sur son «manque de compétitivité» et nombre de «déséquilibres dans ses comptes». Interrogé sur une solution miracle à proposer au président de la République François Hollande, l'expert assure qu'«il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers…» Soit 33% de moins en moyenne. Mais c'est «politiquement impossible à imposer», convient-il.
Goldman Sachs[1] c'est La Banque qui a maquillé les comptes de la Grèce afin que l'UE n'ait pas connaissance de ses problèmes de budget, c'est La Banque qui a mis en valeur et porté aux nues Freddy Mac et Fanny May , les banques des subprimes, qui pour info, ont explosées en plein vol en 2007 et à cause desquelles une crise et une récession sans précédent a frappé l’Europe en 2008, mais à part sa , tout va bien, leur parole est d'or et ce sont de grands experts en matière d'économie. Pour info, le FMI lui même a reconnu il y a une huitaine de jour les conséquences dramatiques des magouilles bancaires.
En janvier, Marc Roche écrivait : « L'annonce, mercredi 16 janvier, du doublement du bénéfice net en 2012 – et de son triplement lors sur le seul quatrième trimestre – témoigne une nouvelle fois du succès de l'enseigne new-yorkaise. Un chiffre d'affaires sur l'année de 34,2 milliards de dollars (25,7 milliards d'euros), en hausse de 19 %, et des profits de 7,3 milliards de dollars sont le fruit des excellents résultats des fusions-acquisitions et des émissions de titres, ainsi que des opérations de marché pour le compte de clients. Par ailleurs, l'établissement a vendu pour 2,3 milliards de dollars une partie de sa participation – très rémunératrice – dans l'Industrial and Commercial Bank of China, première banque mondiale en termes d'actifs. La cession de hedge funds conformément à la législation Volcker, interdisant aux banques de disposer de fonds spéculatifs, a également gonflé les revenus. Enfin, Goldman Sachs a obtenu un bon prix pour sa participation de 10 % dans LMAX Exchange, une plate-forme de négociation multilatérale des devises et des métaux, pourtant déficitaire.
UNE IMAGE ÉCORNÉE
Mais, parallèlement, l'image de la banque a souffert de plusieurs affaires retentissantes. La veille de la divulgation des résultats, Goldman Sachs Londres a dû abandonner son projet de retarder jusqu'au 6 avril le versement, prévu en février, des bonus 2012. L'objectif était de faire profiter les bénéficiaires de ces primes de la baisse du taux d'imposition supérieur sur le revenu de 50 % à 45 %. Ce tour de passe-passe, légal mais jugé immoral en ces temps d'austérité, avait été sévèrement critiqué par le gouvernement et la Banque d'Angleterre. De surcroît, une récente enquête de Bloomberg a révélé que, sous le couvert d'investissements et de prêts à long terme, une unité de Goldman avait en fait agi comme un hedge fund en pariant les capitaux propres de la banque à court terme au mépris de la règle Volcker. Goldman Sachs a, par ailleurs été condamnée  par la Réserve fédérale américaine à dédommager des clients victimes de saisies immobilières irrégulières aux Etats-Unis pour un montant non précisé ».
En cette mi-avril, la communication de la banque reine de la spéculation se vantait : « La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a annoncé mercredi un bénéfice plus que doublé en 2012 et triplé pour le quatrième trimestre, des résultats meilleurs que prévu grâce à un chiffre d'affaires en forte hausse, dopé par des activités en propre. (…)"Bien que les conditions économiques soient restées difficiles pendant presque toute l'année, la solidité de notre modèle d'activité et l'accent mis sur une gestion rigoureuse ont généré de bonnes performances pour nos actionnaires", s'est félicité le PDG Lloyd Blankfein. (cf. AFP).

Un mot de ma part pour ne pas conclure, pour détruire les banques, faudra d’abord détruire l’Etat capitaliste !


[1] Commentaire annonçant le documentaire d’Arte en janvier 2013 (la banque qui domine le monde) : « Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.
 


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