PAGES PROLETARIENNES

dimanche 14 avril 2013

DECODAGE EN FAVEUR DES OUVRIERS QUI NE BAISSENT PAS LA TETE





Des fois, il suffit de lire les commentaires anonymes pour se rendre compte que la conscience prolétarienne survit à toutes les avanies, à toutes les trahisons des syndicats, qu’une démarche de quelques dizaines d’ouvriers traités comme moins que rien a valeur d’exemple mémorable, quoique platonique, d’une classe que d’aucuns disent toujours enterrée et méprisable.
Cette poignée d’ouvriers qui s’est « invitée » au congrès national du parti bourgeois gouvernemental,  avec un olibrius patenté du groupe trotskien de Lutte Ouvrière qui est venu faire le beau au micro, est-elle admirable au niveau où tant de naïfs commentateurs s'en extasient? Qui n'ont aucune notion d'esquimautage révolutionnaire dans le chantage politico-syndical permanent. La symbolique a touché largement en France plus que toute grève inutile ou occupation des locaux avec visite de ducon Mélenchon ou de tartuffe Montebourg. Réactions des commentateurs sur Libé. Tous sont quelque peu emballés naïvement par un aspect spectaculaire, typiquement syndicaliste inoffensif qui – s’il exprime un ordinaire mécontentement – ne fait pas avancer d’un poil la véritable lutte contre le gouvernement bourgeois. Tous tirent à vue sur le parti gouvernemental, en oubliant que le spectacle est organisé et planifié par les spécialistes syndicaux, spécialistes du spectaculaire inoffensif « passés en boucle sur les chaînes d’info » (tu parles Robert d’un scoop !). C’est le même cinéma que lors du règne de Mme Thatcher, dont les gauchistes se réjouissent stupidement du décès, la « dame de fer » était le diable réincarné quand les syndicats étaient les saints héros de la division et de la dispersion corporative favorisant la fin de l’Etat « providence ». La gauche et les gauchistes aiment toujours cultiver le mythe du saint opposant syndical qui allume les multiples braseros de la défaite sans alternative de société. Et du mythe de l’Etat (bourgeois) providentiel et …national. Sans doute au souvenir mité de "l'Etat prolétarien".

Mon vieux contradicteur le commentateur béat « communist » est dithyrambique :
14 avril 2013 à 19:55
qui par leur lutte, leur détermination, leur action pacifique, ont déjà gagné la bataille de la dignité !! Bravo, camarades !! vous êtes passés en "boucle" sur les chaînes d'infos télé...On sait aujourd'hui, qu'il y a encore des ouvriers et que ceux-ci se battent pour ne pas disparaître dans les méandres du chômage... D'autres ont vu, comme il fallait faire, pour faire parler d'eux...Pas besoin de tout casser...Juste, s'adresser aux bonnes portes et aller les regarder droit dans les yeux. Rien que sur ce site, vous avez provoqué plus de 1.000 réactions. Votre but, en ce qui concerne la médiatisation a été en parti atteint. La frousse que vous donnez au gouvernement aussi. Il vient de découvrir que la classe ouvrière existait !! Espérons que vous lierez des liens avec les camarades des autres secteurs de l'automobile, menacés eux aussi. Tous ensemble, vous formeriez alors une digue indestructible contre les licencieurs.. Plus que jamais on doit vous soutenir...le combat continue !! et sans doute, ne fait que commencer...Bravo encore !
Lucas : 14 avril 2013 à 18:47
Salauds d'ouvriers ! Mais bientôt le microcosme ne pourra même plus le dire ou le penser : des ouvriers il n'y en aura plus. Par contre des salauds de pauvres ....Mais à la direction du PS ça les fait marrer. Qu'ils se cassent : TOUS !!!!!!!!!!!!!!!!!
Questions écrit : 14 avril 2013 à 17:42
PSA est une entreprise privée qui paie ses erreurs stratégiques. Pour payer deux solutions, soit on puise dans ses réserves, soit on ferme des sites. C'est la seconde option qui a été choisie. L'Etat, sous Sarkozy, et maintenant sous Hollande s'est mêlé directement de cette affaire. Comment s'en est-il mêlé? En faisant des promesses aux ouvriers et en discutant avec la direction. La direction n'a rien à offrir car le site, du fait de ses erreurs, n'offre aucune perspective. L'Etat pourrait nationaliser, mais sur quelle base? Sur quel produit? Pour quelles perspectives. Les automobiles ne sont pas un service public. Reprendre le site, mais là encore sur quel projet? Après 10 mois de gouvernement PS, il est maintenant évident que l'Etat n'a pas plus que sous Sarkozy, de politique industrielle (encore qu'en 2006-2007ont été créés les pôles de compétitivité).C'est dur à admettre, mais nous nous trouvons devant un vide sidéral et la bonne volonté de Montebourg, qui semble actif et de bonne foi, n'y peut rien. une possibilité serait que la Région et l'Etat reprennent le site et discutent avec les employés d'un projet avec des partenaires étrangers. L'exemple d'Heuliez doit toutefois faire réfléchir.

Frankoys dit : Des gens biens !

Des braves types, ces ouvriers grévistes de PSA Aulnay, qui le montrent en passant à tabac des huissiers de justice venus constatés les dégâts qu'ils ont fait sur le site."C'est parce qu'ils sont désespérés." Non mais vous allez arrêter de nous sortir ce genre de connerie ? Quand on est désespéré, on est désespéré, on ne casse pas les outils d'une entreprise et on tabasse pas des représentants de l'Etat qui ne font que leur boulot. Ceux qui font ça, ce sont juste des gros cons qui méritent de se faire mettre à la porte.
Chauvin dit : 14 avril 2013 à 15:05
Le groupe de réflexion "terra nova" proche du Parti socialiste a, il y a déjà quelques années, théorisé l'abandon des ouvriers par la Gauche, car ceux-ci seraient désormais des reliquats du passé industriel de la France et "voteraient mal" : Terra nova expliquait, en somme, que les ouvriers n'étaient plus intéressants sur le plan électoral pour le PS... ceci explique cela, peut-être ?
Lavigue répond : 14 avril 2013 à 16:21
Raison pour laquelle le militant syndicaliste (sic) François Chérèque a été recasé à la présidence de Terra Nova...Pour services rendus ????
Lucas ajoute : 14 avril 2013 à 18:50
J'irai plus loin.Le patron du "Syndicat" est recasé par le PS pour services rendus à l'UMP et au MEDEF. CONCLUSIONS ?
Theverybest ajoute : 14 avril 2013 à 11:28
Il ne voit donc plus de "groupuscules aux méthodes fachisantes" à tous les coins de rue, le vieux repris de justice ?
Insight constate : 14 avril 2013 à 11:15
J'ai lu que Ayrault a été "exfiltré" avant l'arrivée des ouvriers de PSA
Il n'avait rien à leur dire ??Donc courage fuyons...Il a laissé Harlem Désir se débrouiller.....

Coquesigrue a de la mémoire : Irruption du réel dans le monde des apparatchiks du PS

On imagine la tétanisation des Harlem Désir et autres rentiers de la politique avec cette pensée pénible : "il va falloir, une fois de plus, partager nos postes ou en créer de nouveau".
Car le PS a une tradition "d'achat" des contestataires et de récompense des bienfaiteurs. C'est ainsi que les leaders étudiants ayant chahuté l'adversaire politique, de Isabelle Thomas à Bruno Julliard en passant par David Assouline et bien d'autres se retrouvent députés, chargés de mission bidon ou sénateurs, à vie.Une bonne filière que je conseille à tous les jeunes peu motivés par les études et le travail.

Et il précise : Quel blabla !

Le Conseil national du PS, c'est un peu un concile de cardinaux rabâchant les mêmes clichés et incantations depuis des lustres. Ces promesses de défendre une autre Europe, de s'opposer à l'austérité, lutter contre la finance et la fraude fiscale (sic !) paraissent bien fades. On sent bien qu'eux-mêmes n'y croient plus. "Je ne serait pas le premier ministre de l'austérité" avait dit Pierre Mauroy peu avant 1983 juste avant de décréter l'austérité. Le discours de JM. Ayrault n'est donc pas nouveau ! On se croirait revenus 30 ans en arrière, le PS, ce parti ultra conservateur et rétrograde, n'a pas évolué d'un iota.

Firmi dit : Fallait le faire

Ils ont eu raison de s'inviter dans le cercle restreint de la caste des bobos de gauche.

Our écureuil : Re: Fallait le faire

Giscard a même été meilleur président que Chirac. En tout cas, il avait des collaborateurs de meilleure qualité. C'est désespérant de voir le "pingouin" se branler avec le professeur d'allemand alors que ca licencie dans tous les sens et que ca part en couilles partout. "L'argument" : "c'est ca ou c'est Sarkozy" n'est pas recevable.  A mon sens, Hollande est en train de jouer un jeu très dangereux de faire monter le FN en activant la priorité de la question sociétale, qui, plus est au détriment de la priorité de toutes autres (qu'on ne me parle pas du pacte du compétivité à la mord-moi-le noeud) en "extremisant" les positions et le clivage et préparant déjà le quinquennat suivant par un deuxième tour avec le pen ... Je passe sur les financiers qu'Hollande et son équipe sont train d'engraisser, la continuation de la passivité face à l'IS du CAC que l'Etat continue de laisser en situation de monopole tout en oubliant pas d'y placer les copains, que Mosco soit président du cercle de l'industrie qui renvoie Parisot à son nounours, etc  Des vrais connards.
Et ajoute : 14 avril 2013 à 08:47
C'est pas dans les rapports de terra nova. La clientèle du PS, c'est les fonctionnaires qui le leur  rendent bien en "votant bien" (ou plutôt veau-tant) à (75%) chaque élection. Maintenant, c'est les bobos, cadres, intellectuels, certains groupes sociaux (gays, bisou les gays) et les compatriotes issus de l'immigration. Les soi-disant socialistes quasi tous multimillionnaires ne sont que des petits épiciers.
NE PLUS SE REGALER DE L’INTOX !
SE POSER LA QUESTION DE GENERALISER LES LUTTES ET DES SOLUTIONS ! MAIS LES REVOLUTIONNAIRES MAXIMALISTES ONT QUOI A PROPOSER ?
Les camarades de la Mouette enragée m’ont fait parvenir un appel à une rencontre débat en solidarité avec les ouvriers de PSA Aulnay en grève depuis trois mois, LE DIMANCHE 21 AVRIL à partir de 14 heures à la librairie l’insoumise, 10 rue d’Arras à Lille. Oui il faut y aller, (cf. lire le PDF sur le site de La Mouette Enragée). Voici ce que je réponds à ces camarades ? en résumé et en substance car j’ai égaré mon e-mail :
Les ouvriers de PSA font parler d’eux. Ils ont fait un petit scandale méritoire en allant perturber une réunion du parti gouvernemental bourgeois. Mais qu’allez-vous leur dire. Apporter sa solidarité c’est bien mais pour quoi dire et quoi faire ? Dans la crise, l’Etat de la gauche élitaire et les patrons n’ont pas de solution autre que les fermetures. Ils auraient préféré s’en passer, l’Etat sarkozien leur a repassé la patate chaude. Mélanchoneries et Montebourneries ne sont que fumisteries. Nationaliser est obsolète. Autogérer une usine en faillite est une lubie anarchiste impuissante. La seule perspective qu’offre le système est Pôle emploi et vogue la galère pour chacun des prolétaires concernés. Promettre le maintien des emplois est le chant des politiciens tant qu’ils n’ont pas découragés les ouvriers à l’usure par une série d’actions, certes spectaculaires, mais hélas seulement spectaculaires où la masse des autres prolétaires restent cloitrés devant leur écran à cristaux livides.
Généraliser la lutte, se coordonner oui mais dans quelles conditions ? La masse qui n’est pas directement concernée dans une foultitude d’autres boites n’est pas encore en condition de partir à la bataille générale que nous souhaitons tous, même si les syndicats officiels et gauchistes brament tout azimut, en favorisant l’isolement et la spécificité automobile, et caracolent, vrais faux derches, en assurant que « les autres salariés » ne veulent pas bouger. 
QUEL LANGAGE DE VERITE TENIR AUX OUVRIERS TOUCHES PAR LES « DESTRUCTIONS D’EMPLOI » ?
C’est un langage politique sans fard, d’abord de tirer les leçons de grèves et manifestations impuissantes à impressionner le gouvernement. C’est de désigner les responsables des atermoiements – pas simplement le gouvernement - des balades inutiles, des promesses futiles d’un système d’incapables et de profiteurs. Alors certains, syndicalistes pervers vont aussitôt vous interrompre en vous traitant de défaitistes, d’alliés des licencieurs alors que « de l’argent il y en a » et autres sornettes typiques des bonimenteurs de Lutte Ouvrière ou de la CGT. Or, sans généralisation spontanée dans d’autres secteurs frappés par la mise au chômage et sans possibilité pour la population prolétaire de « relance la croissance » (comme disent les bourgeois gouvernant) en achetant des voitures ultra chères, faire croire qu’on peut gagner « tous ensemble » en restant séparés ou spectateurs, est plus sûrement organiser la défaite et la résignation.
Oui les ouvriers concernés vont être licenciés, accompagnés des habituelles sornettes sur les possibles « recasements », solutions avec aides régionales ou démarches préfectorales, engagements à de mirifiques stages de formation. A chaque fois c’est pareil et tout rentre dans l’ordre de la misère et de la solitude.
Quitte à choquer tous ceux qui voient leur gagne-pain brutalement supprimé, il faut avoir le courage de proclamer que la lutte syndicale ne sert à rien, pas seulement parce que les bonzes des appareils sont complices conscients ou inconscients de la défaite qu’ils organisent, mais parce qu’ils sont eux-mêmes dépassés et nuls. Il faut avoir le courage d’affirmer que la lutte est désormais politique, c'est-à-dire qu’elle suppose de mettre fin au système du mensonge organisé et de l’exploitation flexible sans limites et parfaitement cynique. 
IL FAUT S’ORGANISER EN PARTI POLITIQUE ET EN CONSEIL OUVRIER, telle est la tâche de l’heure des prolétaires les plus déterminés et les plus conscients. Ce n’est pas cela qui mettra dans l’immédiat du « beurre dans les épinards » dans les assiettes des ouvriers licenciés, mais c’est la condition pour offrir une véritable solution politique aux coups féroces du capital. Face à la trop grande publicité corporative donnée aux « cas particuliers », à telle ou telle boite en faillite, il faut accepter le repli, gage de réflexion profonde et de détermination pour l’avenir. Le repli au sens de boycotter le « spectaculaire » dans le cirque médiatique totalement contrôlé et inféodé au pouvoir réel et obscur de l’Etat.


Le repli au sens de boycotter le « spectaculaire » dans le cirque médiatique totalement contrôlé et inféodé au pouvoir réel et obscur de l’Etat.

Tout part du centre, des instances gouvernementales et patronales parisiennes, des cartels de bureaucrates syndicaux et de leurs obligés journalistes. Ils mènent la danse tant que nous ne sommes pas capables, nous les prolétaires dispersés, de nous unir de façon autonome et magistrale en coupant toute négociation et discussion avec les amuseurs publics autorisés. 
Le secret de la révolution, la capacité des prolétaires à s’organiser en organismes politiques indépendants, partis communistes et conseils ouvriers, réside régionalement dans la capacité des prolétaires à se coordonner hors de la centralisation parisienne, pourrie, corrompue et ultra fliquée. En Russie en 1905 et en 1917, en 1968 en France, la lutte de classe se répand essentiellement dans les régions hors de la capitale en se moquant du quadrillage gouvernemental et syndical. Ce n’est pas de « descente sur la capitale » ou de « parade à un congrès de parti bourgeois » que les prolétaires ont besoin, mais, pour prendre confiance en eux, de se concerter eux-mêmes partout sur des objectifs de renversement des multiples pouvoirs locaux ramifiés de l’Etat bourgeois. Il est plus tangible d’aller s’attaquer, occuper et prendre possession des pouvoirs locaux des conseils régionaux, des préfectures et des « commissions locales pour l’emploi », pour exiger des revenus décents pour les licenciés, pour réorganiser telle branche d’industrie – de type alimentaire ou de transport ou de distribution des aides – afin d’imposer un fonctionnement de la société sur la base des besoins humains et pas du « profit national », de la « croissance industrielle » ou des diverses fadaises pour un « redressement économique » au service exclusif de patrons peu scrupuleux et de profiteurs de tout acabit qui placent leur gains frauduleux en France ou en Suisse, ou à Pétaouchnoc.
Une telle dynamique de « politisation » de la lutte de classe est non seulement possible mais révolutionnaire, même si elle entrainera des sacrifices et la fin de la paix sociale criminelle. Ce n’est tout de même pas dans l’attente d’un retour de la droite pourrie par des élections à coups des milliards de Mme Bettencourt, que la classe ouvrière peut espérer retrouver un « plein emploi » pour tous et un avenir assuré pour ses enfants. Un bon signe, même les couches petites bourgeoises qui votaient les yeux fermés pour des élus sponsorisés par le fric électoral, tombent dans le désespoir qu'ils imaginent dans la condition du prolétariat, qui n’est pas désespéré lui.

NOTEZ BIEN qu'en même temps la bourgeoisie exhibe les vaincus de Florange (sidérurgie)... Vérité unicitaire et complètement partiale de l'éditorialiste de Libé:
"Mais la disparition de ce site n’est pas seulement un drame social et humain. Un voile obscur jeté sur une région. Il illustre des dégâts que peut causer un capitalisme sans scrupules qui fait de l’endettement un outil de sa conquête. Surtout, il porte un coup terrible à la parole politique. Celle des deux derniers présidents de la République. Car après la promesse non tenue par Nicolas Sarkozy de ne pas fermer Gandrange, François Hollande n’a pas respecté ses engagements à l’égard de Florange. Ceux prononcés le 24 février 2012 en pleine campagne électorale, juché sur une camionnette en haranguant la foule ouvrière. Et sa gestion désastreuse de la crise de novembre dernier, la cacophonie gouvernementale et au final le succès de Mittal ont discrédité un peu plus le pouvoir socialiste. Gandrange hier et Florange aujourd’hui attestent l’idée de discours démagogiques et de politiques impuissants, alors même qu’ils avaient choisi de faire de ces deux sites des emblèmes."

Parce que les syndicats n'ont pas soutenus ces promesses démagogiques non plus et que Mittal est le seul méchant?
Parce que les mêmes promesses ne sont pas faites aux ouvriers de PSA? Une région est morte, pleure le journaliste quand d'autres vont suivre... Et si ceux de Florange, Gandrange, PSA et autres cercueils à emploi, relevaient la tête en s'organisant régionalement en Conseils ouvriers ouverts à toute la population exploitée, jetée à la rue, pour mettre la main sur le contrôle politique de la région, et couper les vivres aux flics s'ils s'avisaient de venir frapper les vaincus? (comme ils l'avaient fait pour les CRS en 1978 à Longwy...)









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