PAGES PROLETARIENNES

mercredi 7 mars 2012

UN CLOWN SORTANT A L’ECHELLE HUMAINE


Descente dans l’arène ou descente aux enfers du couple présidentiel? ("gens modestes", dixit la milliardaire Carla Bruni en coulisses)

Qu’on la juge inepte ou lassante, nul ne peut nier que la campagne électorale bourgeoise s’est donnée tous les moyens pour chauffer l’électoralisme à outrance, parvenant même à revigorer le faux clivage droite/gauche derrière la détestation du sortant, et ainsi à éviter une abstention massive face à une oligarchie au pouvoir et dans l’opposition pas du tout soucieuse de résoudre une crise insolvable mais intéressée à user des meilleurs moyens d’abrutissement politique pour faire payer la classe ouvrière. A cet égard… le sortant montre l’exemple (indépassable par la gauche bla-bla) : avec son entrée en piste il attaque violemment les deux parties les plus faibles de la classe ouvrière : les chômeurs et les prolétaires immigrés, désignés à la vindicte des vagues « couches moyennes ». La cible est aisée d’autant que la classe ouvrière est encore désarmée, impuissante à s’exprimer comme telle, empêchée de réaliser son unité par un matraquage digne de Big Brother, sans aucun parti politique pour défendre son rôle et son programme ; le lamentable bourgeois Fabius passa son temps à défendre les… consommateurs. Dans les territoires sondagiers comme dans le mental des bourgeois en lice, on fait comme si la classe ouvrière n’existait plus, et on joue allègrement sur un panachage de « couches » sociales : la minorité des riches, la couches moyennes et les pauvres fainéants… Avec Sarko One travail et richesse sont encensés, avec Hollande zéro compétitivité et légère imposition des riches sont le cautère sur une jambe de bois idéologique. Retour au spectacle.

Personne ne pourra reprocher aux journalistes de France 2 d’avoir ménagé le candidat Sarkozy. Rien n’aura été épargné au « président des riches », qui a dû descendre dans une arène à laquelle il n’était plus accoutumé, livré aux anciens journalistes cire-pompes redevenus chiens, dévidant toutes les turpitudes du président parvenu à ray-ban de 2007, étalant les commentaires les plus assurés sur sa défaite annoncée (« votre entrée en campagne n’a pas inversé la tendance », « vous y croyez encore », « jamais un président n’a été autant critiqué », « l’élection sera un référendum pour ou contre vous », « vous avez l’impression d’être en butte à l’hostilité des médias »

UNE MISE EN SCENE COUSUE MAIN POUR Monsieur Baratin

Le dévoué Pujadas a-t-il voulu favoriser l’électrochoc pour permettre au sortant de se sublimer ? On peut raisonnablement penser qu’il y a eu feu vert de l’Elysée pour amenuiser le ras le bol du cinéma des journalistes courtisans et tenter d’effacer le « comportement anormal » du zigoto, en faisant passer à la trappe le bilan de 5 ans de guerre contre le prolétariat. La violence des répliques du zigoto, généralement méprisant vis-à-vis de ces « colporteurs » de rumeurs de bas « étiage », et sa façon de « casser » le pauv’con de Fabius d’emblée, en le coupant sans se gêner avec le laissez-faire de Pujadas, et une agressivité permanente volontairement magnifiée sous la fable de son « énergie de naissance », visèrent à exhiber une « pugnacité » de dominant impavide en direction des milliers d’électeurs des couches moyennes aigris, déboussolés, désorientés par la crise et un de ses généraux. Bonne tactique, la meilleure défense reste l’attaque ; Giscard lui avait cru bon de laisser faire en 1981… trop sûr de lui. Il se moqua de tous ses contradicteurs, des chiffres des instituts économiques avec une arrogance bien faite pour plaire à l’électeur moyen ignorant, bête et déclassé. Le staff du blaireau de l’Elysée a retenu la leçon mais pas l’impétrant, doué d’une mémoire anormale, qui a raté son tour de magie avec une avalanche de chiffres invraisemblables (pourtant récité à parti de notes visibles pour la première fois depuis la caméra du plafond du studio), fausse note ?

Sarkozy a d’ailleurs complètement misé sur le « c’est la faute à crise » et « je ne suis pas responsable de tout », ce qui est vrai mais très relatif ; un général quelconque n’est pas responsables des guerres, il est pourtant totalement complice des maréchaux et chefs d’Etat pour envoyer le corps de ses soldats à la boucherie. A la fin de chaque séquence des interviews par thème, tous les journalistes du plateau télé ont fini par s’incliner misérablement face aux stupides arguments terroristes du dictateur « démocratique », alors que leurs critiques avaient été pertinentes souvent, ils pliaient enfin comme des sans couilles.

Le petit Tartuffe n’a pas cessé de dire une chose et son contraire. Les mots n’ont de sens pour lui que ce qu’il y met à l’instant où il parle, peu lui chaut le sens des autres qui n’existent pas face à lui dans la contradiction et à qui il ne cesse « expliquer » qu’ils sont des ânes. Face au journaliste économique qui ressemble à un bestiau de la guerre des étoiles, les rectifications du blaireau étaient aussi révélatrice de son illettrisme économique (il dévide un discours chiffré typique d’un bonimenteur de foire) que de la pleutrerie du spécialiste qui s’écrasait platement alors qu’il avait tous les moyens de ridiculiser cet avocaillon sans principes.

Dans la séquence « révélateur », le blaireau méprisa à son ambition personnelle. Les frasques du Fouquet’s n’étaient pas un dîner de riches où industriels et saltimbanques adoubèrent leur porte-drapeau mais une compensation à cette « explosion dans ma vie familiale » ; or ce soir là seul Johnny était bourré à l’antenne. L’esquive toujours lorsqu’on lui fait subir ses bafouillages en public, il n’en est nullement gêné mais mise sur la pitié du spectateur de droite (ah les salauds de France 2 ce qu’ils lui ont fait subir…) pour un candidat « à l’échelle humaine ». L’invitation à bord du yacht du milliardaire Bolloré ? Bof il renvoya en touche ladite « force des symboles » sur les amitiés mitterrandiennes envers ce même genre de milliardaire et le richissime Fabius (les votants UMP et FN bavaient d’admiration), et enfourcha l’antienne inusable du « on a besoin des patrons pour faire travailler les ouvriers ». La séquence lui permet de dénier être ce qu’il n’est que partiellement « le président des riches », bonne formule à laquelle il manque « larbin d’Etat menteur professionnel », de dénoncer une gauche « qui stigmatise ceux qui réussissent » (sans ajouter sur le dos des millions de prolétaires, de faire passer pour un acte de dévouement désintéressé sa tentative népotiste de nomination du fiston à la tête de la région la plus friquée de France ; et d’envoyer une perle bien sentie (et propre à séduire fachos et racistes du FN) : « sans les milliardaires Perdriel et Rothschild, le Nouvel Obs et Libération n’existeraient pas »… oubliant de mentionner qu’il est conseillé par l’ancien directeur de « Minute »…mais sachant que les électeurs du FN eux le savent… Pour finir par nier son semblant de mea culpa du début (« c’est une erreur que je ne recommencerai pas ») en toute forfanterie : « en quoi est-ce coupable d’aller au Fouquet’s avec Bolloré ? Réfléchissez un peu ! ».

Après son récurrent « je vous explique », le crétin de l’Elysée appelle ses metteurs en valeur à « réfléchir », plutôt humiliant non ?

En psychologie pour effacer un acte manqué il faut impérativement le revivre ; en politique démagogique, confronter le politicien à ses frasques et lui laisser dire ce qu’il veut, permet de dépasser le traumatisme du spectateur contrit. La séquence avec Nathalie Saint Cricq (femme de Patrice Duhamel, un des affidés de Sarko) qui fait radicale molle en évoquant la « désacralisation » est parfaitement millimétrée pour déculpabiliser, non Sarko le PN sans scrupules) mais ses fans gênés aux entournures… inattendues de leur vedette.

Les extraits si répandus sur la toile du « casse toi pauv’con » et du « descends si tu meuh meuh pschitt », l’être humain présidentiel ne les cautionne pas, pense même qu’il aurait dû se taire, mais qui n’en commet pas des fautes « en allant au contact » pendant 5 ans, pour « protéger les français », « empêcher les violences », etc. ?(il admire les patrons pêcheurs ces pillards de la mer…).

Sur le chômage, la flatterie jongle avec le mensonge éhonté : « je m’étonne qu’un homme compétent comme vous… en France le chômage depuis 2007 n’a augmenté que de 17% quand en Angleterre il a augmenté de 50% et en Espagne de 191%... ce n’est tout de même pas ma faute ailleurs ». Or il brasse n’importe quel chiffre sans que cela ne corresponde à la réalité : 1. Les chiffres du chômage sont toujours tronqués et truqués ; 2. Cela ne prouve pas une grande compétitivité pour la France et sert à cacher des spécificités de la crise (crise immobilière plus forte en Espagne) ; 3. L’Allemagne triche autant et n’est pas un exemple dans la durée…(sans compter les omissions : c’est elle qui avait la première qui avait expérimenté les 35 heures dénoncées par le blaireau comme cause de sa gabegie).

Plus les mensonges s’accumulent plus ils passent l’écran. Le PS ne parle pas de compétitivité, faux. Le chauve François Lenglet, qui a la gueule de maître de maître Yoda (cf. Guerre des étoiles), que craint inutilement le blaireau (il est fébrile en veillant sur ses notes) tente bien à plusieurs reprises de démontrer qu’il est nul en économie et menteur sur la destination des profits, il est traité par-dessous la jambe. Les grands groupes devront payer des impôts sur les bénéfices (idée reprise à Hollande) : faux, ne sera jamais appliqué avec l’un ou l’autre des candidats. Le RSA coûte un milliard, faux, Martin Hirsch va encore s’arracher les cheveux d’avoir collaboré avec ce cuistre ! Les bénéficiaires vont devoir pointer à nouveau à pôle emploi pour « vérifier leur degré d’insertion » car « ces profiteurs de la société…doivent faire des efforts » (comme les ouvriers immigrés…), le blaireau ne cesse jamais de cracher en cours de route sur les prolétaires soumis au chantage à la faim et à qui ses officines et ses nombreux amis patrons ne proposent rien.

Pujadas se rebelle : « des efforts ». Le blaireau hésite, légèrement décontenancé d’autant d’audace du tout petit journaleux qu’il a couvert de sarcasmes au début de sa mise au pilori parfaitement rôdée mais masochiste : »… ouais, formation, recherche d’emploi + 7 heure sde travail d’intérêt général ».

Pujadas excelle ensuite à répéter : « où allez-vous trouver les 70 milliards qui manquent ? ». Le blaireau jongle avec des chiffres repiquant dans la fraude, les économies de bout de chandelle. Pujadas additionne mais on reste toujours loin des 70 milliards. Alors le blaireau bifurque sur les fonctionnaires (super ! psalmodient électeurs UMP et FN), monsieur « jevousexplique » devient Monsieur « Vousallezcomprendre » : « les fonctionnaires sont embauchés 60 ans, 20 ans de retraite comprise, salaires + retraite » ; ce doit bien être une trouvaille de Guaino ce raccourci PN qui signifie que les fonctionnaires sont payés… 20 ans de plus à rien foutre, mais pas le privé… Après les chômeurs et les travailleurs immigrés, cette autre attaque contre une partie plus protégée de la classe ouvrière, confirme que le blaireau n’a pas changé de cible et désigne à la petite bourgeoisie électoraliste hésitante ces « fardeaux » du budget public – oubliant de mentionner cette autre catégorie de fonctionnaires, flics et militaires, payés 30 à 40 ans à rien foutre qu’à protéger l’Etat bourgeois – sans lesquels l’Etat serait un bordel généralisé !

Les hôpitaux ? Diminué de moitié, grâce à môa, ose le blaireau, économies réalisées… mais c’est la cata complète, les queues pour se faire soigner ; le candidat menteur sait qu’il peut compter sur la petite bourgeoisie artisanale, les patrons et les concierges pour dénoncer l’incompétence du personnel soignant incapable d’assurer un fonctionnement rétréci grâce aux « coupures dans la dépense sociale ». Pujadas déplore que l’on soit encore loin d’éponger les 70 milliards… mais l’autre finit par l’ignorer.

Sur l’école, Sarkozy est vraiment débile. Son imposture et sa malhonnêteté éclatent concernant l’ISF (mouche du coche pour les très riches), les stocks options (bordée de chiffres invérifiables) et lorsqu’il assure en avoir imposé aux riches qui ne se sont jamais… autant enrichis (ses amis PDG mais aussi la foule des petits patrons de PME).

Après avoir sans cesse limité le maître Yoda du studio, il le caresse dans le sens du poil, lui arrachant un sourire maso de plaisir : « vous êtes d’une honnêteté scrupuleuse » ; le prédateur a ficelé sa proie. Il soupire d’aise, n’a que faire du procès en sorcellerie qu’on lui fait subir (l’électeur UMP et FN soupire aussi sentimentalement).

TIRER DANS TOUS LES SENS…

Sur l’immigration, Guaino lui invente tous les jours des formules déstabilisantes parce que partiellement vraies : « la question de l’immigration n’est pas une question de droite ou de gauche », c’est vrai comme la question du trafic urbain ou de la pollution de l’eau. La bouffe halal ? Suffit de mettre des étiquettes. Tout Sarkozy est contenu dans cette formule ! Suffit de mettre des étiquettes, d’insulter et tout est conservé ; ainsi la « haine de la finance », défaut attribué aux « socialistes » est par contre une mauvaise étiquette pour le président des riches financiers ! Il pique autant à Hollande qu’à Le Pen cette autre étiquette, et sans vergogne au nom de son présumé combat antifasciste depuis son premier caleçon politique : « il y a trop d’étrangers sur notre territoire » (dans les familles FN et UMP, on saute de joie sur la table de la salle à manger). « Faut en accueillir moins… restreindre les conditions du regroupement familial ». Combien se risque le voisin de maître Yoda, à la tête de Frankenstein jeune ?

« Moitié moins… allez… autour des 100.000 » têtes de bétails à travail au noir pour PME UMP soucieuse de compétitivité… pour protéger les français ! Le RSA ? « Allez, 10 ans en France, à condition de bien parler notre langue, et au moins 5 ans d’exploitation sur les chantiers les plus sales » (les patrons du bâtiment, électeurs avisés, salivent).

Seule nouveauté du programme du candidat sortant et à sortir, la possibilité d’un autre référendum (après celui supposé stigmatiser les chômeurs) pour juger si on garde ou pas l’étranger (parfaitement loufoque, irréalisable et hitlérien). Une pincée de proportionnelle et une réduction du nombre des députés, pour montrer qu’on peut compresser un parlementarisme obèse, au risque de mécontenter une noria de rampants de la droite caviar et de la gauche du même acabit… pour, comme son maître Mitterrand, gouverner avec des croupions de partis « extrêmes » afin de tenir en laisse la gauche… revancharde.

Les faux mea culpa se poursuivent avec le projet débile de faire parrainer un enfant de chaque école avec le nom d’un enfant juif déporté, car – non pas que la proposition sarkozienne fusse débile – mais elle « n’a pas été comprise » ; j’ai tort parce que j’ai toujours raison, tel est le raisonnement du psychopathe gouvernant. Sur la lettre du jeune stalinien Guy Mocquet à ses parents comme Bible de l’immoralité sarkozienne, on passe, oubliant que « le jeune étudiant G. Mocquet » a été l’otage et la victime du tournant terroriste du PCF… (autre mensonge, il n’était pas étudiant mais lycéen).

Hollande est régulièrement égratigné au passage, grossièrement, veulement ; résumé : « c’est une couille molle, il sait pas dire non » et ses flics du nord ont couché avec DSK (c’était pourtant les flics aux ordres de Sarkozy) !

FABIUS L’ANTIQUE LAMENTABLE

Il a vieilli. Les joues sont encore gonflées de suffisance. A voir sa gueule de bourgeois antiquaire, on a envie de voter FN. Il est « cassé dès le début par le roquet de l’Elysée qui le mord et le bouscule sans gêne, sans être corrigé par le meneur de jeu Pujadas que jamais. Il commet une erreur inadmissible en politique politicienne, se laisser voler un mot dans la confrontation. « Vous avez été violent ». « Comment çà violent ?. « Euh, virulent… ».

Jouant la courtoisie Fabius est dans les cordes et fait pitié. Il se laisse couper à plusieurs reprises et s’enfonce en refusant de montrer son énervement. Il concède le piège convivial du blaireau qui se marre et mène la danse. Derrière l’écran plat récemment acheté, la foule des électeurs du PS et du PC mélenchonisant, hurle « Fabius à la retraite » !

Fabius balance au PN sortant ce qui est le quid de son propre comportement : « pour vous c’est toujours la faute aux autres ». Front bas, Sarkozy sort les couteaux rouillés de sous son caleçon, il lit le dénigrement de Hollande par l’antiquaire du PS : « vous l’avez nommé « fraise des bois ». Fabius encaisse en silence, l’air stupide, c’est aussi une manière d’enfoncer un coin d’un rival victorieux aux « primaires » et qu’il avait toujours méprisé inconsidérément. L’antiquaire semble se relever des coups redoublés du boxeur en piste en évoquant les « stabilisateurs sociaux », c’est quoi ? Les syndicats ?

Sarkozy ne peut dire le contraire, mais il promet une solide formation aux 58 ans (« 35 milliards pour la formation » ma chère) et au bout : obligation de prendre un emploi. Même s’il n’y a aucune proposition ? Et pour que le quinqua « formé » rembourse sa formation ?

Autre coup bas, le blaireau ressort l’affaire DSK. Mais qui fait pschitt, à trop remuer le caniveau, ce pauvre sortant fait chou blanc, et son adversaire d’afficher sa morgue retrouvée : « bravo pour votre élégance. Beaucoup de français avaient misé sur DSK, les choses ont tourné autrement un point c’est tout ». Round perdu par le zigoto de l’Elysée !

Il est question ensuite d’une autre idée loufoque et vague, que le parrainage, cette hérésie bourgeoise pour filtrer les candidats au trucage démocratique soit refilé aux électeurs. Le PN se garde de détailler et c’est Pujadas qui a fait l’effort de calculer que environ un million et demi d’électeurs (3% de la masse des moutons) remplaceraient les maires… encore une fantaisie sarkozienne creuse et sans avenir.

La fin de la confrontation augure du débat épicé avec Hollande, qui saura tirer les leçons du désastre Fabius, mais obligé de lui réserver une promo de ministre pour une prestation faible de vieux fossile politique. Le blaireau use de la corde sentimentale au final, il aura fallu qu’il soit élu président pour voir souffrir les gens, et surtout comme ce PN ne va pas l’avouer, les nombreux larbins de son entourage qu’il a promu et dégradé selon ses besoins.

Fabius lit la déclaration du Sarko 2007 disant que s’il ne réduisait pas à 5% en cinq ans le chômage en France…les électeurs seraient tenus de juger. L’autre approuve sans mal.

Au bilan de l’émission, les deux journalistes juges servent les bons plats au blaireau. Le plus répugnant est son souteneur FOG, ponte de la télé et du Point, qui n’en finit pas de courbettes à son principal personnage de littérature. On éteint la télé. On va se coucher et on se dit : pourvu que Hollande l’emporte sur ce taré présidentiel. Même si çà ne change rien pour la classe ouvrière. Oui même si çà ne change rien pour la classe ouvrière. Qui reste de toute façon spectatrice la pauvre de sa propre exploitation et humiliation permanente.

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