PAGES PROLETARIENNES

vendredi 23 mars 2012

M. LE MAUDIT UN « GAMIN » PSYCHOPATHE



Deux lapsus.  Si ce n’était pas un homme…

Lors de sa première prestation en compagnie de ses collègues, le procureur de Paris commet un lapsus, il parle de "révocations" et se reprend et dit "vérifications"... Dans les coulisses, les différentes autorités bourgeoises ne furent donc pas unies sur la manière de donner l’assaut à la caverne où était retranché le « gamin » assassin. Dans une telle affaire c'est le procureur qui dirige les opérations (Guéant et Sarko étaient forcément au second plan); il y eût querelle sur l'état de droit qui suppose que les flics ne peuvent rien faire si le zigoto terroriste n'a pas encore agi (alors qu'en réalité la police peut inventer ce qu'elle veut pour arrêter n'importe qui, cf. Tarnacqueries); il y a eu cafouillage après l'assassinat des militaires et attentisme, alors qu'il aurait été possible d'éviter l'assassinat des enfants de l'école juive (on ne peut reprocher aux flics de ne pouvoir suivre la logique folle d’un gamin psychopathe comme Mohamed Merah (je dis bien du gamin, car ce n'était pas un homme... cela donne à penser qu’il faudrait repousser l'âge de la majorité électorale avec les jeunes de cet âge qui restent infantiles longtemps et addicts aux jeux vidéos débiles).
Les médias sarkoziens ont inventé la filière jihadiste, or l’analyse de la trajectoire du gamin est celle banale d’un petit raté, une fois évacué les mensonges su ses faux voyages en Afghanistan ou au Pakistan (l’armée US a démenti l’avoir alpagué). M.le maudit était simplement un taré de "loup solitaire"; la provenance des armes… pas besoin d'aller en Afghanistan, dans le sud de la France, les mafias grenobloise et marseillaise arrosent en besoins la voyoucratie (qui est au besoin aussi dépendante de l’oligarchie) assez facilement...
Enfin 2ème lapsus, de Guéant cette fois-ci: "il a sauté par la fenêtre, il est mort", l'absence de lien entre les deux - vu la faible hauteur du demi étage, il n'a pas pu se tuer en tombant - laisse croire qu'il a voulu "fuir"... (ou qu’il se serait tiré une balle lui-même pour excuser les flics de leur manque « d’Etat de droit ») alors que les cognes hyper-armés maîtrisaient tous les environs. Le choix de tuer le psychopathe venait donc de l'Elysée (en se foutant de "l'Etat de droit" comme Giscard concernant l’élimination du truand Mesrine; Eva Joly leur a bien répondu).

Un procès n'aurait rien apporté – les électeurs du FN auraient protesté contre le logement et le couvert réservé à perpète au tueur « maghrébin ») -et aurait malheureusement affaibli la thèse étatique occidentale du jihad, puis confirmé que la propagande électorale de Sarko and Cie (les ânes Copé et Luca) sert à cacher la responsabilité de la société (bourgeoise sarkozienne) quant à ce genre de gamin tueur produit par les rejets sociaux de toute sorte (à l'embauche en boite ou à l'armée because nom étranger, ou because passif de délinquant), sans oublier "l'exemple" du cynisme de voyou doré des riches et des politiciens au service de ces mêmes exploiteurs du peuple et du prolétariat. Le blaireau de l'Elysée se ridiculise enfin en prônant le contrôle (impossible) des films gores sur internet que tous les gamins continueront à regarder sans devenir forcément psychopathes tueurs.
Après les lamentations vertueuses d’estrade sur les cadavres des pauvres victimes et l’appel lamentable et pitoyable à l’union nationale des riches, des pauvres et des assassinés, il faut redescendre sur la terre ingrate de la campagne électorale la plus puante que nous ayons jamais subie mais avec deux autres questions plus fondamentales, et pas du tout opaques : le chômage et la crise capitaliste. Sur ce terrain l’union nationale fictive vole en éclat. C’est sans doute la faute au djihad !



1 commentaire:

  1. De mon point de vue également, l'actuelle campagne présidentielle est effectivement la plus puante que l'on ai jamais vu jusqu'ici...
    La tragédie de Toulouse a eu lieu non loin de chez moi... Un misérable type ayant raté sa vie a tué des innocents au nom d'une idéologie de merde... C'est une affaire très triste. Épouvantablement triste... Surtout quand les évènements se passent si près du lieu où on vit, s'agissant notamment de l'effroyable tuerie de l'école juive...
    Dans un tel contexte, voir Sarkozy de Nagy-Bocsa et sa clique se remettre à cracher, à cette dramatique occasion, aux médias de masse leur vomi sécuritaire est évidemment totalement écœurant, quand bien même cette attitude est tout-à-fait caractéristique de la bassesse qu'on leur connait. On a supporté ça au pouvoir pendant cinq ans... Et parce que les électeurs sont tous pris pour des imbéciles - mais ne peut-on pas craindre, cette année encore, qu'ils soient effectivement stupides ? -, il faudrait donc que l'on s'attende à en reprendre automatiquement pour cinq ans de plus ?! Parce qu'il faudrait que les horreurs survenues en Midi-Pyrénées, à un peu plus d'un mois du premier tour d'une élection présidentielle, profitent mécaniquement à un candidat-président prétendant incarner "l'unité nationale devant l'épreuve" ?! On rêve ! Ou plutôt on cauchemarde ! Cinq ans de plus avec des crétins sarkozystes au pouvoir, comment pourrait-on supporter ça, sachant tout ce qui s'est passé durant le dernier quinquennat, du début à la fin ? C'est inconcevable pour moi, mais malheureusement, peut-on faire confiance aux électeurs ? Cette fois-ci encore, j'ai bien peur que non, même si je me refuse cependant à envisager autre chose que la défaite du pervers narcissique qui occupe actuellement l'Élysée...

    Amicalement,

    Hyarion.

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