PAGES PROLETARIENNES

vendredi 13 août 2010

MORCEAUX CHOISIS AUTOUR DU DISCREDIT SARKOZIEN (FOOT FOUTU – MONSIEUR YAKA – ANTI-COMMUNISME PRIMAIRE)

DRAME SUBLIMINAL EN NORVEGE : LES POULAINS TRICOLORES AUSSI NULS QUE LEURS AINES VOYOUS DU MUNDIAL

« Une des graves difficultés de la politique est l’obligation de gouverner avec des idées
tenues pour vraies par les multitudes alors que ces idées sont erronées ».
Gustave Le Bon (Les incertitudes de l’heure présente).


Sans doute plus largement que la figuration du merlu congelé Poutine assis comme copilote dans un bombardier d’eau pour tenter d’adoucir le sentiment de haine face à la gabegie de l’Etat traditionnel russe impuissant face aux gigantesque incendie des forêts « soviétiques », on va gloser dans les cabines éditoriales françaises sur un nouvel entraineur es « fous du ballon » qui n’a pas pu laver plus blanc (sic) que l’ancien pervers narcissique (ramoneur). Peu nous chaut le résultat du match où une pâle équipe de Norvège a battu « nos bleuets ». Ce qui fût ridicule à souhait, et typique de la mascarade gouvernementale sarkozienne, résida dans les espoirs distillés par la presse gouvernementale, après le désormais traditionnel tour de France hyper-dopé, sur le renouveau de « l’équipe France ». Les morveux allaient venger le symbole de l’incurie gouvernementale française en Afrique du Sud : avoir tout misé sur un entraîneur PN en roulant dans la boue Anelka, joueur plus inspiré, comme ses camarades déconfis et voués à l’enfer des secondes division, par les voitures de luxe que par l’intérêt national et gouvernemental. Ce qui fut doublement ridicule, tout au long du match, où nos nouveaux jeunes virtuoses à nouveau black-blanc-beur donnèrent l’impression d’amateurs dans une cours d’école faisant regretter nos bons voyous milliardaires abonnés à l’échec, résida dans l’affichage récurrent du sigle de la fédé franc de foot : un coq ! Certes , joueurs ex-colonisés et entraineur balbutièrent militairement le chant chauvin idiot et ringard, et, on pensa en haut-lieu de bon augure de balancer cette image de coq (animal typiquement gaulois) pour exciter et formater un peu plus la population prolétaire télévisuelle à une rapide réincarnation d’une grandeur footballistique passée, grandeur plus chiraquienne que sarkozienne. Peine perdue. Le coq en surimpression nous agaça sans cesse, sans valoriser les merdeux arrivistes qui se « la jouaient » sur le terrain, pardon qui se la pétaient. Pour rien. Le voyou président Sarko a éteint son téléviseur brutalement. Fumace. Le coq avait porté malheur. Encore une fois. Pourquoi me demanderez-vous ? Parce que tous les coqs ne se ressemblent pas. Le coq français est symbole de chauvinisme, de corruption et de coups bas. En revanche le coq portugais, non utilisé au plan sportif ou national, symbolise la justice, qui n’existe certes pas plus en pays lusitanien qu’en pays gaulois. On a le coq qu’on mérite.

LE POUVOIR SE « FRONTNATIONALISE » SELON MONSIEUR YAQUA

Qu’est-ce qui peut faire plus peur qu’un pit-bull ? Un pit-bull évidemment, même vieux. Arnaud Montebourg, avocat bourgeois comme la plupart des élus de la République confie sa crainte à Libé caviar « de la montée en puissance du FN dans la roue de l’UMP » et ses mensonges de politicien «lessive qui lave plus blanc » ; celui-là même qui a jadis confirmé son innocuité et promesses mensongères en réclamant sans cesse l’inculpation de Chirac.
Montebourg est présenté par les employés de Libé comme « le plus ferme dans la dénonciation de l’affaire Woerth Bettencourt » ; plus ferme comme la lessive Gamma comparée à OMO ? D’abord cette fable de la menace « frontiste » est éculée et ne peut même plus servir de diablotin pour un PS transparent, ensuite la diabolisation des prolétaires immigrés n’est pas nouvelle et a été, d’une manière ou d’une autre, le fait des gouvernements de droite comme de gauche. Aucun angélisme sous le règne du gourou de Montebourg, Mitterrand, pour expulser les ouvriers sans papiers. Ensuite le gouvernement actuel est aussi brutal que les précédents pour défendre « la toute petite partie de la population fortunée et ultra-privilégiée ». Il n’a pas « combattu jusqu’à l’insulte » les syndicats amis de tout gouvernement. De même il n’y a pas de « lourds échecs sur le terrain de la montée de l’insécurité » ; le « pouvoir » laisse faire, le pouvoir se fiche des petits faits divers et des crimes dans les zones déshéritées, plus il en a besoin pour justifier l’action de sa police contre la classe ouvrière. Depuis les affaires concernant le tueur de Toulouse Alègre et le scandale d’Outreau, tout le monde sait que pas tout commissariat de police ne dispose de policiers ripoux en lien avec la pègre et des indics permanents, couverts et blanchis, avec un Mitterrand ou un Sarkozy au pouvoir. Monsieur YAKA ne peut faire que de la surenchère et réclamer plus de police. Il ne peut rien proposer de mieux en fait que l’actuel chef de l’Etat, alors il fait appel au fantasme pour gauchiste professionnel, le danger « fasciste » : « le pouvoir se frontnationalise (donnant) la triste possibilité au FN de remplacer peu à peu l’UMP en validant ses solutions ». Mme Bettencourt est-elle prête à aider financièrement le FN à la hauteur de ses tirelires redondantes et généreuses pour l’UMP ? (Ou M. Bergé pour le PS s’il devient gaga lui aussi ?).
Les solutions du FN seraient donc simplement de « mieux contrôler » l’immigration, but de l’UMP et de tous les gouvernements précédents ? Ou bien l’UMP va-t-il ouvrir des camps de travail pour « valider » les projets supputés du FN ? En tout cas, Montebourg affiche bien ce langage des avocats bourgeois, typique des bandes de franc-macs : ambigu, peu clair, critique forte en apparence mais sans fond différent, clins d’œil ésotériques aux confrères en politicaillerie, abus de faiblesse des électeurs gôche caviar, etc.
Le clin d’œil de cet improbable partisan de la maison de poupée dite « pacte de tranquillité publique » (concept montebourien) est destiné tout de même à ses collègues du demi-cercle des menteurs législatifs, et exprime le souci de toute la bourgeoisie concernant le discrédit général que génère l’expérience Sarko I. Citant un des toutous du chef de l’Etat, le demi-chauve Copé – « gare à une nouvelle nuit du 4 août ! » - l’avocat de la gauche caviar nous rejoue le jacobinisme de prétoire pour tenter de nous refourguer une « 6eme République », mélangeant à son tour violence des voyous et violence d’une classe à laquelle il est étranger : « Nous sommes entrés dans une longue crise de régime, marquée par une montée de la violence dans la société. Puisque les citoyens n’ont plus confiance dans les institutions pour régler leurs problèmes, ils les règlent eux-mêmes, par la force s’il le faut ». Admirable sémantique et rhétorique de bourgeois. Comme Sorman il dit de toute façon n’importe quoi et mélange tout. Première phrase : montée de la violence (il ne nous dit pas laquelle, mais c’est celle des faits divers). Phrase suivante, supposée conséquence de la précédente, les « citoyens » (c a d les électeurs, Nota Bene) rejettent les institutions (oui mais il ne nous dit pas non plus lesquelles). Virgule suivie d’un verbe au singulier : « ils les règlent eux-mêmes », mais quoi ? Ah oui « leurs problèmes ». Mais il ne nous a pas non plus précisé lesquels. Comme quoi le discours de prétoire, typiquement pacifiste et faussement radical, d’un avocat politique ne vaut pas toutes les pétoires qu’il nous faudra utiliser pour mettre à bas la robe noire et puante de la justice bourgeoise, et toutes les « chèvres » parlementaires élues avec l’argent des ultra-riches.


ANTI-COMMUNISME PRIMAIRE: UN LARBIN POLYGLOTTE DE GOUVERNEMENT

Le Monde, un des premiers moyens d’expression de l’oligarchie bourgeoise ne donne la parole qu’aux puissants et à leurs bouffons essayistes, lesquels s’expriment en plusieurs langages, double, triple et sous-entendus, maniant l’alternance de l’affirmation la plus grossière accolée à l’apologie la plus ridicule du système bourgeois existant.
Le 10 août dans la rubrique « analyses et débats Décryptages » où les intellectuels bourgeois sont invités à se faire plaisir, on lit un lourd titre : « PnomPenh, le Nuremberg du communisme. Le procès des khmers rouges montre qu’ils préfèrent finir renégats, plutôt que marxistes ».
Ouch ! Quésaco ? Non, Douch ! du nom du chef khmer rouge condamné à 35 années de prison. Beau procès indépendant et juste pour Sorman car l’ethnocidaire n’a pas été jugé par « les vainqueurs » comme en 1945 mais par la « justice cambodgienne »… certes financée par les Nations unies… Sorman passe élégamment sur le soutien en 1975 de Libé et du Monde soi-même à « la résistance » glorieuse des khmers rouges, et esquive de rappeler le soutien des gauchistes et du particule bordiguiste. Sorman feint de se demander si le crime n’était pas inscrit dans les gènes cambodgiens pour nous informer que Pol Pot était devenu communiste « à Paris dans les années 60 ». Sorman oublie d’informer le néophyte que devenir communiste à Paris en 1960 était être formé à l’école stalinienne du PCF, et écarte donc la supposition d’un héritage barbare cambodgien et en conclut que Pol Pot et Cie « il faut admettre qu’ils l’étaient vraiment communistes ». Et il nous ajoute pour preuve inénarrable : « Ce que les Khmers rouges imposèrent, ce fut le communisme réel : il n’y eut pas, en termes conceptuels ou concrets, de distinction radicale entre leur règne et le stalinisme, le maoïsme, le castrisme et la Corée du nord. Les régimes communistes suivent tous des trajectoires étrangement ressemblantes, que colorent à peine les traditions locales. Dans tous les cas ces régimes entendent faire du passé table rase et créer un homme nouveau ; dans tous les cas, les bourgeois, les intellectuels et les sceptiques sont exterminés ». Seule distinction dans la « couleur locale » propre aux khmers rouges : la famine. Objection d’autorité plumitive au passage aux « angéliques » maximalistes d’un communisme qui n’a encore jamais existé, par l’intellectuel de gouvernement Sorman : « Le communisme réel sans massacre, sans camps de concentration, goulag ou laogai, cela n’existe pas ». Le bourgeois cossu Sorman, modeste conseiller des puissants, exprime aussi l’avis du prolétariat (quoiqu’il ne l’ait point consulté) : « L’idéologie communiste conduit à la violence de masse parce que la masse ne veut pas du communisme réel ». Etonnant concentré de plusieurs concepts contradictoires ou complémentaires, hors sujets et surtout perversion du raisonnement sormanien. Résumé du concentré oligarchique : si le communisme « réel » devient violent une fois au pouvoir c’est parce que les masses (le prolétariat) n’en veulent plus parce qu’il est méchant une fois au pouvoir !
Pauvre Sorman, son raisonnement tordu ne tient pas la route. Il ne nous a en rien expliqué le prétendu « communisme réel » puisqu’il l’a confondu avec le stalinisme, horizon borné de tout journaliste pervers pour défendre son gagne-pain au service de l’idéologie bourgeoise. Mieux, en voulant se faire remarquer – le procès au Cambodge serait enfin celui de tout le communisme (réel ou irréel) – il commet une tautologie ; il fustige ces communistes caméléons, auto-immunisé par leur reconversion social-démocrate ou en leaders nationalistes ; il écarte la 2eme Guerre mondiale capitaliste et excuse le nazisme en nous racontant que son dit «communisme réel » a tué plus que le nazisme. Or les soi-disant communistes de Sorman non seulement ne le furent jamais, mais ces « flics rouges » de l’ordre occidental n’ont pas changé le fond de leur identité de dominateurs bourgeois du peuple et du prolétariat !
Ce raisonnement de toupie, qui mélange tout et pratique l’adage enfantin « c’est toi qui l’a dit c’est toi qui l’est », donne la conclusion suivante qui se mord la queue, qui est bête comme Sorman, qui prouve qu’il n’est qu’une des serpillières du régime, et que si on n’a pas les moyens de lui répondre dans les salons huppés du Monde, on lui réserve – non pas le goulag mais l’honorable profession de balayeur de trottoir dans la période de transition au communisme et l’interdiction d’écrire ses conneries pour un large public, ou, s’il trouve un autre support pour les accueillir, elles ne seront malheureusement plus rétribuées.
« Le procès de Phnom Penh montre combien le marxisme est utile pour revendiquer le pouvoir, prendre le pouvoir et l’exercer de manière absolue, mais le marxisme comme idéal n’est revendiqué par personne, pas même par ses anciens dirigeants. Les Khmers rouges ont tué au nom de Marx, Lénine et Mao, mais ils préfèrent finir comme renégats plutôt que marxistes. Cette lâcheté des Khmers rouges devant leurs juges révèle le communisme sous un jour nouveau : le communisme est réel, mais il n’est pas vrai puisque personne n’y croit ».
La nullité de la rhétorique sormanienne nous fait pitié, non parce qu’elle conforte en soi l’idéologie totalitaire bourgeoise (typique du gouvernement actuel et des intellectuels bourgeois en général) – « nous pensons à votre place ce qui est bien pour les bestiaux » - mais parce qu’il ne connaît rien de l’histoire du véritable mouvement communiste. Un renégat est quelqu’un qui a trahi une cause honnête. Or, manque de pot Sorman ! les néo-staliniens khmers rouges, castristes, maoïstes n’ont jamais été « communistes ». Des traîtres à la libération des peuples ou du prolétariat ne peuvent pas renier une « libération humaine » qu’ils n’ont jamais défendue ! Appliquons donc la rhétorique sormanienne à Sorman soi-même : Cette lâcheté éditoriale de Sorman comme juge du stalinisme réel sous un jour nouveau est réelle, comme le capitalisme est vrai puisque personne n’y croit.

Post scriptum necesserum : le véritable projet de transformation communiste de la société dépend de principes politiques qui ne sont ni purs ni intouchables. Personne ne peut planifier ni pronostiquer d’avance une société d’avenir. DE tout cela nous n’avons nullement à discuter avec les bourgeois et leur obligé Sorman. Malheureusement, il suffit aux Sorman et autres Bourseiller de lire les textes actuels de sectes comme le minus Groupe communiste mondial (peuchère !), de l’hypocrite CCI ou du petit bras R.Camoin pour se marrer. Avec leur monisme marxiste interprétatif – s’ils prenaient le pouvoir intellectuel – ils seraient amenés à agir à la manière de Douch et Pol Pot malgré leur actuelle gentillesse propagandiste. Mais sans rizière et sans les incendies de Sibérie. Et on se demande bien où ils pourraient interner la majorité de la population récalcitrante, vu que les commissariats et les prisons de Sarko I sont pleins !
Prolétaires ! Faites donc confiance au prolétariat universel à condition qu’il s’arme d’abord de la théorie marxiste ! Bourgeois, n’oubliez jamais que l’Histoire est un perpétuel recommencement et que votre trône est friable !

mardi 10 août 2010

Les intentions sécuritaires de l’Etat corrompu :

DES SONDAGES SUR MESURE POUR UN ETAT FAIBLE

Nous avons précédemment soigneusement décrypté les manipulations idéologiques du quotidien gauche caviar Libé (1er août) concernant les « dérapages de Sarkozy » pour combler l’absence de combler l’absence de rodéo syndical de naguère façon CGT pendant la période estivale. Toute cette agitation de presse bourgeoise face à l’arrogance sécuritaire gouvernementale aura été présentée d’abord comme l’antidote au scandale Bettencourt, si utile au demeurant pour faire compatir au possible dépouillement des vieux riches gagas par l’Etat lui-même et quelques aigrefins. Toute cette agitation n’aura-t-elle pas été pourtant un nouvel enfumage en vue de la toujours bien calibrée « rentrée sociale » avec cirque syndical complice pour finaliser l’allongement du départ en retraite ? Rassurez-vous possédants flageolants, la rentrée de septembre est toujours désormais soigneusement planifiée dans une dramaturgie où les interlocuteurs font partie d’un monde incontrôlable et étranger au prolétariat.
L’attaque politique contre la classe ouvrière apparaitra plus nettement aux lecteurs prolétaires avec le décryptage suivant de l’organe gouvernemental numéro 1 – Le Figaro (du 6 août) - journal de la finance d’une meilleure tenue graphique et informative que la presse gauche caviar. Le mensonge n’en est pas moins autant ridicule, malgré la sophistication sondolâtre, que Libération. En Une, à côté du dos charnu d’un policier en tenue et revolver en sautoir, titre : « Sécurité : Les Français plébiscitent les projets du gouvernement » ; sous-titre : « De gauche comme de droite, ils approuvent largement les mesures annoncées ». L’édito d’un certain Y.Thréard est une perle de suce-boule : « Après lecture du sondage (…) combien de temps encore les dirigeants de gauche vont-ils continuer à insulter les Français (…) par leurs critiques assassines contre les mesures que Nicolas Sarkozy et sa majorité (du 16ème) préparent en la matière »… pas longtemps comme on va le voir avec le retournement de Libé-gauche caviar.
« En la matière » il n’y a pourtant qu’impuissance gendarmesque et flicarde, rien ne changera sur le terrain de la pauvreté et de l’exploitation. L’article qui présente le dit plébiscite vulgaire manip pipole conclut triomphalement à une approbation majoritaire des « français ». Il interprète sans gêne, par-dessus la tête anonyme et creuse des con-sultés, via Fourquet (à ne pas confondre avec le Fouquet’s) pâle bonze de l’IFOP, que l’affaire Bettencourt aurait été remisée au rang du maillot vert par « l’opinion » face « aux violences des dernières semaines ». Miracle de la sondologie d’Etat – cette présumée consultation au quotidien des électeurs bafoués tous les quatre ans – les « sondés » par des condés sondologues sont aussi des veaux échappés des barbelés de la gauche caviar (« Les dirigeants socialistes (sont grâce au sondage bidon) dépassés par leurs troupes ») ; si je ne me refusais pas en général aux comparaisons historiques outrancières, je pourrais dire que c’est un fascisme new look… c'est-à-dire une manière de gouverner si perverse qu’elle en fait oublier l’outrecuidance et le narcissisme de l’oligarchie dominante, avec laquelle IL N’EST PLUS POSSIBLE DE DISCUTER NI DE CONTESTER. Tout est dicté ou commandité au sommet de l’Etat, comme dans l’avion « air sarko one », en comité restreint avec écho des oreilles et des caméras de surveillance partout incrustées. Il n’y a plus de contre-pouvoir possible, à l’image de la gendarmerie assujettie à la police.
Le principal passeur de plat de ce Big Brother, innocent les mains pleines, Woerth, n’a pas eu besoin de souffler une aussi hâtive conclusion au sous-fifre de l’Ifop, un bon larbin n’attend point que la voix de son maître lui dicte la raison d’Etat. Imaginez que d’honnêtes sondeurs indépendants aient plutôt demandé leur avis aux prolétaires méprisés sur le thème : « Pourquoi les riches bourgeois magouillent sans vergogne entre eux et pourquoi leur police et leur justice les protègent-ils de plus en plus ? ».
Ce fût décidé en haut lieu après quelques semaines où l’on laissât les « angéliques » de la gauche caviar et les gauchistes à leur queue émettre quelques protestations de façade contre les « dérapages » et la « honte faite à la France » pour la protection légitime des voyous sans papiers, mais pas des prolétaires sans papiers surexploités et super-fliqués.

UN PLEBISCITE SECURITAIRE TRUQUE POUR UN BEL HORIZON UMP 2012

Une nouvelle méthode de fausse approbation des desideratas d’Etat s’annonce dans la nouvelle manière de fabriquer les sondages, de rendre plus opaque cette fausse consultation de la population, dûment sectorisée et brevetée par tous les médias. Ne sont plus traités des sommes en pourcentage mais une graduation en couleur :
Bleu foncé : très favorable/bleu pâle : plutôt favorable/rose pâle : plutôt opposé/rouge : très opposé. On remarquera le subliminal recours à la couleur : le bleu pour umpistes, pâle pour les centristes, un rose socialo assez proche des bleus pâles et enfin un rouge froncé pour les supposés avis du PC néo-stalinien et divers gauchocrates et anarchocrates « angéliques ».
Le hit parade de l’approbation des mesures gouvernementales répressives place en un, le bracelet électronique, puis le retrait de la nationalité française, la peine incompressible pour les assassins de policiers (mais pas de civils !), le démantèlement des camps de Roms (pas nouveau), le retrait de la nationalité française aux voyous étrangers (déjà naturalisés ?), la généralisation des caméras de surveillance (déjà effective) et la condamnation de parents de mineurs délinquants.
Les larbins de l’Ifop et du Figaro innovent en modulant comme suit les avis, pourquoi se gêner en une démocratie bourgeoise pleinement totalitaire, convaincue de gérer des bestiaux illettrés : par ex pour le number one le plus orwellien du hit parade – le port du bracelet électronique pour délinquant des années après la punition – la couleur bleu horizon UMP 2012 s’étale sur quatre centimètres de 52% puis se prolonge par un bleu pâle sur deux centimètres de 37%. Comme il n’eût pas été folichon de laisser comme tel, et 11% de très opposé et ces 37% de bleu pâlichon, les larbins pratiquent en sondologie la méthode sarcozienne du détournement-débauchage (comme l’addition ministérielle des Hortefeux et ex-socialos Kouchner-Besson). Sarko ne serait-il pas au fond un situationniste déguisé ? Ils additionnent donc 52+37 = 89%. Euréka ! Suffisait d’y penser, une question plutôt bête et ambiguë reflétant un avis très faiblement majoritaire devient (mais en bleu foncé) : TOTAL FAVORABLE : 89%. Sur les sept questions, malgré des avis favorables notoirement décroissants (ainsi le très favorable 38% contre les Roms bondit à un total favorable de 79% grâce à l’ajout du palot 41% du favorable mitigé. Avec cette nouvelle méthode de calcul Sarko’s amalgam easy, les sept questions, sauf la dernière trop débile (la condamnation des parents de mineurs délinquants) atteignent des taux brejnéviens. Le drapeau franchouillard ne possède plus un blanc franc au milieu. Il est devenu bleu pâle : bleu-rose-rouge. La nouvelle déco subliminale du journal de Neuilly signifie que si un temps le blanc intermédiaire était quelque peu rose (délayé de rouge), grâce à la nouvelle philosophie sécuritaire les couches moyennes seraient devenues bleuâtres, c'est-à-dire contaminées par l’idéologie bleue de la droite caviar au lieu de ce rose plus ou moins délayé de l’ancien « mythe rouge ». Le « mythe rouge » lui n’est plus qu’accessoire dans la sondologie, on lui réserve les petits pourcentages non significatifs, en oubliant de mentionner que dans les basses couches « rouges », on vous claque la porte au nez ou on raccroche dès qu’on entend les mots « institut de sondage ». Avec de telles méthodes à la Sarko’s amalgam easy, il est peu probable que la partie rouge se bleuise à son tour en 2012. L’action du prolétariat enfin décidé à « mettre fin aux négociations » (cf. La mère de Brecht), ces parodies des complices syndicalistes – si un rebond de la crise systémique le permet – pourrait fiche en l’air la méthode et ses instrumentalistes. Sinon, ça continuera comme avant et faudra pas venir se plaindre.

LE RETOURNEMENT DE L’ANGELIQUE LIBé

Le lendemain du sondage new look – Sarko’s amalgam easy – le porte-parole de la gauche caviar oppositionnelle conforte le Figaro en se démarquant de la charge de Rocard contre un discours sécuritaire « néo-nazi », reproduisant une contre déclaration d’un camarade « socialiste » (anonyme) de la « rue de Solférino » (siège du PS) : « Rocard c’est notre phare à éclipses. Un coup il tresse des couronnes à la droite, et l’autre il la cloue au pilori. Ces déclarations sont contre-productives. L’escalade verbale dans la condamnation est aussi stérile que l’escalade dans les propositions ». Le PS ne saurait plus à quel saint se vouer, ni Libé ? Du tout, union nationale sécuritaire oblige, Libé soutient le sondage de merde du Figaro en feignant de marginaliser la charge de l’iconoclaste Rocard, qui reste utile en coin à la gauche caméléon: « Les intentions (de Sarko) sont scandaleuses. Je dis qu’il le paiera et qu’il l’aura mérité ». La veille Libé disait à peu près la même chose en édito, mais se rétracte à travers les déclarations d’un « certain camarade socialiste », « dirigeant de la rue de Solférino » dont on va apprendre plus loin qu’il n’est autre que le monsieur flic du PS : « … une fois de plus, Michel Rocard est à contre-courant de l’opinion publique (mais c’est qui l’opinion publique, le bleu-rose-rouge du Figaro ? JLR). Un sondage Ifop publié par Le Figaro, vendredi matin, montre qu’une très forte majorité des Français approuve les mesures sécuritaires prônées par le gouvernement face à la grande délinquance. A 89% ils se prononcent pour le port du bracelet électronique… ». Et qui douterait après un tel soutien au trucage de l’Ifop-Figaro à la collusion de tous les médias sur les mêmes thèmes ? Le PS est appelé en renfort pour la « crédibilité du sondage » : « Même le PS le reconnaît. « Ce sondage est crédible. Je le lis comme une demande de protection des Français. En même temps c’est une formidable critique de la politique de Nicolas Sarkozy. Si l’opinion ne sentait pas que cela se détériore, elle ne demanderait pas de mesures plus fermes », poursuit Jean-Jacques Urvoas, le responsable des questions de sécurité du PS ». Enfin identifié. Finalement tout s’éclaire, PS = UMP, aussi nuls les uns que les autres, mais le PS encore plus nul en opposition à sa majesté policière Sarkozy.
Or, ce que chacun fait mine d’oublier c’est qu’il n’y a pas d’autre politique possible qu’une politique de répression policière approuvée fictivement par les sondages truqués, de la part de l’Etat aux abois dans la crise systémique, toujours plus inquiétante malgré la fausse sérénité affichée officiellement. L’Etat sait qu’il n’a rien à craindre pour l’instant d’une classe ouvrière désorientée et tétanisée dans un anti-sarkozysme primaire qui laisse à croire qu’il suffit d’attendre les bras croisés deux ans encore pour éventuellement le remplacer par n’importe qui, même par le diable en personne. Si cette politique répressive est pourtant un extraordinaire aveu de faiblesse, elle n’en demeure pas moins une violente attaque politique contre la classe ouvrière, supérieure même à l’attaque économique et sociale. Pourquoi ?
Parce qu’elle vise d’abord, non en soi les gens du voyage ni tous les immigrés, mais à diviser la classe ouvrière. La politique sécuritaire étatique – la même finalement sans nuances de droite à gauche et au FN – vise toujours à filtrer l’immigration suivant les besoins de l’industrie capitaliste. Par le truchement de l’interprétation simpliste et bruyante de quelques faits divers sanglants et odieux, les médias enfoncent le clou : le danger que vous confrontez, citoyens « français » n’est pas l’Etat de cette classe au pouvoir si étrangère au prolétariat mais une poignée de petits tueurs et de malfrats d’autres contrées. Quand le pouvoir montre une souris l’imbécile y voit un éléphant. Mais le classique « c’est pas moi c’est l’autre » est une pelisse bien usée.
Ensuite, après avoir prétendu se soucier de la sécurité des « français » autochtones, y inclus ouvriers et couches moyennes, la politique sécuritaire étatique vise à terroriser ces milliers et milliers de travailleurs émigrés et expatriés qui viennent enrichir, avec ou sans papiers, les malfrats de l’industrie hexagonale et les ministres obligés de l’exploitation sans frontières et sans remords, de l’exploitation sous contrôle policier féroce et juridique laxiste.
Cette menace pesante contre cette partie grandissante de la classe ouvrière est bien l’utile complément à l’attaque économique et politique sur les retraites pour les travailleurs « autochtones ». La politique bourgeoise est toujours, on l’oublie, double, triple langage.
Aux ouvriers autochtones l’Etat bourgeois, la main sur le cœur assure : bien sûr nous prolongeons vos années d’exploitation et d’humiliation au travail, mais nous nous engageons à vous apporter protection après l’assassinat de votre grand-mère par un chômeur de longue durée ou le viol de votre petite fille par un étranger dont la convenance médiatique nous interdit de préciser les origines.
Aux ouvriers étrangers attirés par le chaland de l’industrie occidentale avide de main d’œuvre taillable et corvéable à merci, l’Etat bourgeois, fameux bretteur, mais revolver au poing menace : vous travaillerez à la sueur de votre front, vous n’enfanterez plus de voyous sinon nous vous mettrons en prison, puis nous vous reconduirons brutalement dans vos cages à misère. L’Etat bourgeois feint de déclarer la guerre aux voyous « étrangers », comme si nous n’en comptions pas suffisamment parmi les autochtones du lumpen. L’Etat se fiche de déclarer une quelconque guerre aux voyous – ils ne font pas le poids et surtout sont totalement complice du système de l’argent roi. C’est la classe ouvrière tentée de plus en plus d’être violente, quoique pas avec les mêmes méthodes que les voyous, qui est menacée, par ce biais, mise en garde quant à ses réactions « iconoclastes ». C’est la classe ouvrière qui est fichée de plus en plus individuellement, ses manifestants filmés et archivés par les CRS, ses combattants obligés de fournir leurs empreintes politiques génétiques…
Aux intellectuels de tous bords, la politique bourgeoise offre les moulins à vent des idées générales, le sirocco de l’étranger à turban, la tramontane des droits de l’homme et le mistral du vieux Le Pen qui, lui, petit suppôt des PME, a oublié d’ajouter que les mots tuent.
Pendant que les idéologues bavassent sous l’œil narquois de l’Etat-mafia, les prolétaires regardent leurs pieds. Et nul ne sait encore quand ils vont les lui mettre au cul, leurs pieds, à cet Etat qui hérisse lâchement ses poils sécuritaires.

lundi 9 août 2010

LA POLITIQUE SECURITAIRE DE SARKOZY A LA CAMPAGNE : UN FLIC DERRIERE CHAQUE ARBRE

Ou comment les poulets protègent les grenouilles


PV d’infractions à la police de la pêche en eau douce
(26 mars 2010 à 21H58)
Type de milieu : zone humide
Catégorie piscolicole : première
Police administrative de la pêche (Les gardes pêches sont armés et ont les mêmes pouvoirs que la police nationale)
(La prose et les fautes d’orthographes des pandores ont été respectées)

« PREAMBULE

Durant la nuit du vendredi vingt six mars deux mille dix, nous réalisons un contrôle afin de lutter contre le braconnage de la grenouille rousse (Rana temporaria). En effet, les amphibiens de cette espèce sont actuellement en pleine période de reproduction et plusieurs milliers d’individus en train de pondre peuvent être rassemblés dans certaines zones humides. Leur capture à la main de jour comme de nuit à cette période ainsi que leur vente sont strictement prohibées mais restent pratiquées dans le département de la Lozère, résultant d’un fort intérêt culinaire et traditionnel mais parfois aussi pécuniaire. La douzaine de grenouilles rousses peut en effet être vendue à des tarifs oscillant entre cinq et quinze euros. Lors de journées ou de nuits favorables, plusieurs milliers d’individus peuvent être capturés illégalement.
Cette mission fait partie pour le mois de mars des priorités de contrôle Etat (DDT) – ONEMA – ONCFS approuvé par le Procureur de la République visant à cibler et coordonner les actions des services de l’Etat pour diverses problématiques environnementales.
Les faits suivants se déroulent dans une zones humides, située sur la commune de M., département de la Lozère. La police de la pêche relève de la Direction Départementale des Territoires et le droit de pêche appartient au propriétaire riverain.

CONSTATIONS

Vers vingt et une heures, alors que nous observons les nombreuses zones humides du secteur à l’aide d’un casque de vision nocturne, nous apercevons un véhicule qui arrive du village de X en direction de Mende, peu de temps après nous apercevons le véhicule qui s’arrête effectue un demi tour et repars vers le village. Lorsque le véhicule fut parti nous voyons un individu avec une lampe prospecter la zone humide.
Nous montons dans notre véhicule de service et effectuons un trajet par le lieu dit … en direction du Village.
Arrivés a environ 500 mètres du village nous abandonnons notre véhicule et nous nous approchons à pied, de la zone humide en contrebas de la route ou nous voyons un individu qui ramassent des grenouilles rousses à la main, à l’aide d’une lampe et les déposent dans récipient.
Nous suivons une petite piste qui descend jusque dans la zone humide alors que l’individu se rapproche de nous. Arrivé a une centaine de mètres de celui-ci nous voyons un véhicule arrivant du village qui emprunte la piste et se dirige vers l’individu qui ramasse les grenouilles. Arrivé au bout de la piste le véhicule s’arrête et attend l’individu qui monte dans la voiture effectue un demi tour et remonte vers le village. Pendant ces opérations nous nous sommes rapprochés du véhicule. Nous décidons d’intervenir a la sortie d’une épingle car pour négocier celle-ci le véhicule est obligé de pratiquement s’arrêter.
Lorsque le véhicule arrive à notre hauteur nous intervenons en allumant nos lampes tout en présentant haut et fort nos qualités.
Contre toute attente le véhicule essaye de repartir en accélérant mais dérape et finie par caler. Nous demandons au conducteur de couper le contact et de déposer les clefs sur le tableau de bord.
Nous leur demandons de mettre leurs mains en évidence et à plat sur le tableau de bord. Dans le véhicule, en plus du conducteur et du ramasseur de grenouilles, deux enfants en bas âge occupent la banquette arrière.
Après avoir procédé aux observations de sécurité de l’extérieur du véhicule pour nous assurer qu’aucune arme n’est présente dans celui-ci, nous demandons au conducteur de nous décliner son identité en tant que coauteur des infractions commises par Mr. …
Nous lui faisons remarquer que son attitude en présence des ses enfants est totalement déplacée et donne un très mauvais exemple pour eux. »

Suivent sept pages de codes de loi, truffées ou plutôt bardées d’articles numérotés, pour la protection de l’environnement naturel...bourgeois. La terre n’est à personne, rien qu’à la bourgeoisie comme seule classe spolieuse de la nature et des hommes.

En réalité, le rapport est mensonger, les super gardes-champêtres écolos s’étaient jetés sur le capot avant du véhicule de mes deux jeunes amis paysans, revolver au poing. Les deux enfants à l’arrière hurlaient de terreur. Les deux « bandits  ramasseurs de grenouilles » risquent 2000 euros d’amende chacun.
Comme vous avez pu le constater il n’y a pas que la police nationale qui en est réduite au chiffre pour des actes véniels, quoique celle-ci ait une excuse « écologienne ».
Dans le même ordre d’idée concernant la gabelle écologiste, il faut savoir que selon les produits vendus aux fermiers – plus ou moins polluants – une taxe est incluse dans chaque produit et reversée au principal syndicat gouvernemental, la FNSEA. Comme quoi il n’y a pas que les ouvriers qui ne payent plus des cotisations aux syndicats marrons.