PAGES PROLETARIENNES

lundi 9 août 2010

LA POLITIQUE SECURITAIRE DE SARKOZY A LA CAMPAGNE : UN FLIC DERRIERE CHAQUE ARBRE

Ou comment les poulets protègent les grenouilles


PV d’infractions à la police de la pêche en eau douce
(26 mars 2010 à 21H58)
Type de milieu : zone humide
Catégorie piscolicole : première
Police administrative de la pêche (Les gardes pêches sont armés et ont les mêmes pouvoirs que la police nationale)
(La prose et les fautes d’orthographes des pandores ont été respectées)

« PREAMBULE

Durant la nuit du vendredi vingt six mars deux mille dix, nous réalisons un contrôle afin de lutter contre le braconnage de la grenouille rousse (Rana temporaria). En effet, les amphibiens de cette espèce sont actuellement en pleine période de reproduction et plusieurs milliers d’individus en train de pondre peuvent être rassemblés dans certaines zones humides. Leur capture à la main de jour comme de nuit à cette période ainsi que leur vente sont strictement prohibées mais restent pratiquées dans le département de la Lozère, résultant d’un fort intérêt culinaire et traditionnel mais parfois aussi pécuniaire. La douzaine de grenouilles rousses peut en effet être vendue à des tarifs oscillant entre cinq et quinze euros. Lors de journées ou de nuits favorables, plusieurs milliers d’individus peuvent être capturés illégalement.
Cette mission fait partie pour le mois de mars des priorités de contrôle Etat (DDT) – ONEMA – ONCFS approuvé par le Procureur de la République visant à cibler et coordonner les actions des services de l’Etat pour diverses problématiques environnementales.
Les faits suivants se déroulent dans une zones humides, située sur la commune de M., département de la Lozère. La police de la pêche relève de la Direction Départementale des Territoires et le droit de pêche appartient au propriétaire riverain.

CONSTATIONS

Vers vingt et une heures, alors que nous observons les nombreuses zones humides du secteur à l’aide d’un casque de vision nocturne, nous apercevons un véhicule qui arrive du village de X en direction de Mende, peu de temps après nous apercevons le véhicule qui s’arrête effectue un demi tour et repars vers le village. Lorsque le véhicule fut parti nous voyons un individu avec une lampe prospecter la zone humide.
Nous montons dans notre véhicule de service et effectuons un trajet par le lieu dit … en direction du Village.
Arrivés a environ 500 mètres du village nous abandonnons notre véhicule et nous nous approchons à pied, de la zone humide en contrebas de la route ou nous voyons un individu qui ramassent des grenouilles rousses à la main, à l’aide d’une lampe et les déposent dans récipient.
Nous suivons une petite piste qui descend jusque dans la zone humide alors que l’individu se rapproche de nous. Arrivé a une centaine de mètres de celui-ci nous voyons un véhicule arrivant du village qui emprunte la piste et se dirige vers l’individu qui ramasse les grenouilles. Arrivé au bout de la piste le véhicule s’arrête et attend l’individu qui monte dans la voiture effectue un demi tour et remonte vers le village. Pendant ces opérations nous nous sommes rapprochés du véhicule. Nous décidons d’intervenir a la sortie d’une épingle car pour négocier celle-ci le véhicule est obligé de pratiquement s’arrêter.
Lorsque le véhicule arrive à notre hauteur nous intervenons en allumant nos lampes tout en présentant haut et fort nos qualités.
Contre toute attente le véhicule essaye de repartir en accélérant mais dérape et finie par caler. Nous demandons au conducteur de couper le contact et de déposer les clefs sur le tableau de bord.
Nous leur demandons de mettre leurs mains en évidence et à plat sur le tableau de bord. Dans le véhicule, en plus du conducteur et du ramasseur de grenouilles, deux enfants en bas âge occupent la banquette arrière.
Après avoir procédé aux observations de sécurité de l’extérieur du véhicule pour nous assurer qu’aucune arme n’est présente dans celui-ci, nous demandons au conducteur de nous décliner son identité en tant que coauteur des infractions commises par Mr. …
Nous lui faisons remarquer que son attitude en présence des ses enfants est totalement déplacée et donne un très mauvais exemple pour eux. »

Suivent sept pages de codes de loi, truffées ou plutôt bardées d’articles numérotés, pour la protection de l’environnement naturel...bourgeois. La terre n’est à personne, rien qu’à la bourgeoisie comme seule classe spolieuse de la nature et des hommes.

En réalité, le rapport est mensonger, les super gardes-champêtres écolos s’étaient jetés sur le capot avant du véhicule de mes deux jeunes amis paysans, revolver au poing. Les deux enfants à l’arrière hurlaient de terreur. Les deux « bandits  ramasseurs de grenouilles » risquent 2000 euros d’amende chacun.
Comme vous avez pu le constater il n’y a pas que la police nationale qui en est réduite au chiffre pour des actes véniels, quoique celle-ci ait une excuse « écologienne ».
Dans le même ordre d’idée concernant la gabelle écologiste, il faut savoir que selon les produits vendus aux fermiers – plus ou moins polluants – une taxe est incluse dans chaque produit et reversée au principal syndicat gouvernemental, la FNSEA. Comme quoi il n’y a pas que les ouvriers qui ne payent plus des cotisations aux syndicats marrons.

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