PAGES PROLETARIENNES

vendredi 13 août 2010

MORCEAUX CHOISIS AUTOUR DU DISCREDIT SARKOZIEN (FOOT FOUTU – MONSIEUR YAKA – ANTI-COMMUNISME PRIMAIRE)

DRAME SUBLIMINAL EN NORVEGE : LES POULAINS TRICOLORES AUSSI NULS QUE LEURS AINES VOYOUS DU MUNDIAL

« Une des graves difficultés de la politique est l’obligation de gouverner avec des idées
tenues pour vraies par les multitudes alors que ces idées sont erronées ».
Gustave Le Bon (Les incertitudes de l’heure présente).


Sans doute plus largement que la figuration du merlu congelé Poutine assis comme copilote dans un bombardier d’eau pour tenter d’adoucir le sentiment de haine face à la gabegie de l’Etat traditionnel russe impuissant face aux gigantesque incendie des forêts « soviétiques », on va gloser dans les cabines éditoriales françaises sur un nouvel entraineur es « fous du ballon » qui n’a pas pu laver plus blanc (sic) que l’ancien pervers narcissique (ramoneur). Peu nous chaut le résultat du match où une pâle équipe de Norvège a battu « nos bleuets ». Ce qui fût ridicule à souhait, et typique de la mascarade gouvernementale sarkozienne, résida dans les espoirs distillés par la presse gouvernementale, après le désormais traditionnel tour de France hyper-dopé, sur le renouveau de « l’équipe France ». Les morveux allaient venger le symbole de l’incurie gouvernementale française en Afrique du Sud : avoir tout misé sur un entraîneur PN en roulant dans la boue Anelka, joueur plus inspiré, comme ses camarades déconfis et voués à l’enfer des secondes division, par les voitures de luxe que par l’intérêt national et gouvernemental. Ce qui fut doublement ridicule, tout au long du match, où nos nouveaux jeunes virtuoses à nouveau black-blanc-beur donnèrent l’impression d’amateurs dans une cours d’école faisant regretter nos bons voyous milliardaires abonnés à l’échec, résida dans l’affichage récurrent du sigle de la fédé franc de foot : un coq ! Certes , joueurs ex-colonisés et entraineur balbutièrent militairement le chant chauvin idiot et ringard, et, on pensa en haut-lieu de bon augure de balancer cette image de coq (animal typiquement gaulois) pour exciter et formater un peu plus la population prolétaire télévisuelle à une rapide réincarnation d’une grandeur footballistique passée, grandeur plus chiraquienne que sarkozienne. Peine perdue. Le coq en surimpression nous agaça sans cesse, sans valoriser les merdeux arrivistes qui se « la jouaient » sur le terrain, pardon qui se la pétaient. Pour rien. Le voyou président Sarko a éteint son téléviseur brutalement. Fumace. Le coq avait porté malheur. Encore une fois. Pourquoi me demanderez-vous ? Parce que tous les coqs ne se ressemblent pas. Le coq français est symbole de chauvinisme, de corruption et de coups bas. En revanche le coq portugais, non utilisé au plan sportif ou national, symbolise la justice, qui n’existe certes pas plus en pays lusitanien qu’en pays gaulois. On a le coq qu’on mérite.

LE POUVOIR SE « FRONTNATIONALISE » SELON MONSIEUR YAQUA

Qu’est-ce qui peut faire plus peur qu’un pit-bull ? Un pit-bull évidemment, même vieux. Arnaud Montebourg, avocat bourgeois comme la plupart des élus de la République confie sa crainte à Libé caviar « de la montée en puissance du FN dans la roue de l’UMP » et ses mensonges de politicien «lessive qui lave plus blanc » ; celui-là même qui a jadis confirmé son innocuité et promesses mensongères en réclamant sans cesse l’inculpation de Chirac.
Montebourg est présenté par les employés de Libé comme « le plus ferme dans la dénonciation de l’affaire Woerth Bettencourt » ; plus ferme comme la lessive Gamma comparée à OMO ? D’abord cette fable de la menace « frontiste » est éculée et ne peut même plus servir de diablotin pour un PS transparent, ensuite la diabolisation des prolétaires immigrés n’est pas nouvelle et a été, d’une manière ou d’une autre, le fait des gouvernements de droite comme de gauche. Aucun angélisme sous le règne du gourou de Montebourg, Mitterrand, pour expulser les ouvriers sans papiers. Ensuite le gouvernement actuel est aussi brutal que les précédents pour défendre « la toute petite partie de la population fortunée et ultra-privilégiée ». Il n’a pas « combattu jusqu’à l’insulte » les syndicats amis de tout gouvernement. De même il n’y a pas de « lourds échecs sur le terrain de la montée de l’insécurité » ; le « pouvoir » laisse faire, le pouvoir se fiche des petits faits divers et des crimes dans les zones déshéritées, plus il en a besoin pour justifier l’action de sa police contre la classe ouvrière. Depuis les affaires concernant le tueur de Toulouse Alègre et le scandale d’Outreau, tout le monde sait que pas tout commissariat de police ne dispose de policiers ripoux en lien avec la pègre et des indics permanents, couverts et blanchis, avec un Mitterrand ou un Sarkozy au pouvoir. Monsieur YAKA ne peut faire que de la surenchère et réclamer plus de police. Il ne peut rien proposer de mieux en fait que l’actuel chef de l’Etat, alors il fait appel au fantasme pour gauchiste professionnel, le danger « fasciste » : « le pouvoir se frontnationalise (donnant) la triste possibilité au FN de remplacer peu à peu l’UMP en validant ses solutions ». Mme Bettencourt est-elle prête à aider financièrement le FN à la hauteur de ses tirelires redondantes et généreuses pour l’UMP ? (Ou M. Bergé pour le PS s’il devient gaga lui aussi ?).
Les solutions du FN seraient donc simplement de « mieux contrôler » l’immigration, but de l’UMP et de tous les gouvernements précédents ? Ou bien l’UMP va-t-il ouvrir des camps de travail pour « valider » les projets supputés du FN ? En tout cas, Montebourg affiche bien ce langage des avocats bourgeois, typique des bandes de franc-macs : ambigu, peu clair, critique forte en apparence mais sans fond différent, clins d’œil ésotériques aux confrères en politicaillerie, abus de faiblesse des électeurs gôche caviar, etc.
Le clin d’œil de cet improbable partisan de la maison de poupée dite « pacte de tranquillité publique » (concept montebourien) est destiné tout de même à ses collègues du demi-cercle des menteurs législatifs, et exprime le souci de toute la bourgeoisie concernant le discrédit général que génère l’expérience Sarko I. Citant un des toutous du chef de l’Etat, le demi-chauve Copé – « gare à une nouvelle nuit du 4 août ! » - l’avocat de la gauche caviar nous rejoue le jacobinisme de prétoire pour tenter de nous refourguer une « 6eme République », mélangeant à son tour violence des voyous et violence d’une classe à laquelle il est étranger : « Nous sommes entrés dans une longue crise de régime, marquée par une montée de la violence dans la société. Puisque les citoyens n’ont plus confiance dans les institutions pour régler leurs problèmes, ils les règlent eux-mêmes, par la force s’il le faut ». Admirable sémantique et rhétorique de bourgeois. Comme Sorman il dit de toute façon n’importe quoi et mélange tout. Première phrase : montée de la violence (il ne nous dit pas laquelle, mais c’est celle des faits divers). Phrase suivante, supposée conséquence de la précédente, les « citoyens » (c a d les électeurs, Nota Bene) rejettent les institutions (oui mais il ne nous dit pas non plus lesquelles). Virgule suivie d’un verbe au singulier : « ils les règlent eux-mêmes », mais quoi ? Ah oui « leurs problèmes ». Mais il ne nous a pas non plus précisé lesquels. Comme quoi le discours de prétoire, typiquement pacifiste et faussement radical, d’un avocat politique ne vaut pas toutes les pétoires qu’il nous faudra utiliser pour mettre à bas la robe noire et puante de la justice bourgeoise, et toutes les « chèvres » parlementaires élues avec l’argent des ultra-riches.


ANTI-COMMUNISME PRIMAIRE: UN LARBIN POLYGLOTTE DE GOUVERNEMENT

Le Monde, un des premiers moyens d’expression de l’oligarchie bourgeoise ne donne la parole qu’aux puissants et à leurs bouffons essayistes, lesquels s’expriment en plusieurs langages, double, triple et sous-entendus, maniant l’alternance de l’affirmation la plus grossière accolée à l’apologie la plus ridicule du système bourgeois existant.
Le 10 août dans la rubrique « analyses et débats Décryptages » où les intellectuels bourgeois sont invités à se faire plaisir, on lit un lourd titre : « PnomPenh, le Nuremberg du communisme. Le procès des khmers rouges montre qu’ils préfèrent finir renégats, plutôt que marxistes ».
Ouch ! Quésaco ? Non, Douch ! du nom du chef khmer rouge condamné à 35 années de prison. Beau procès indépendant et juste pour Sorman car l’ethnocidaire n’a pas été jugé par « les vainqueurs » comme en 1945 mais par la « justice cambodgienne »… certes financée par les Nations unies… Sorman passe élégamment sur le soutien en 1975 de Libé et du Monde soi-même à « la résistance » glorieuse des khmers rouges, et esquive de rappeler le soutien des gauchistes et du particule bordiguiste. Sorman feint de se demander si le crime n’était pas inscrit dans les gènes cambodgiens pour nous informer que Pol Pot était devenu communiste « à Paris dans les années 60 ». Sorman oublie d’informer le néophyte que devenir communiste à Paris en 1960 était être formé à l’école stalinienne du PCF, et écarte donc la supposition d’un héritage barbare cambodgien et en conclut que Pol Pot et Cie « il faut admettre qu’ils l’étaient vraiment communistes ». Et il nous ajoute pour preuve inénarrable : « Ce que les Khmers rouges imposèrent, ce fut le communisme réel : il n’y eut pas, en termes conceptuels ou concrets, de distinction radicale entre leur règne et le stalinisme, le maoïsme, le castrisme et la Corée du nord. Les régimes communistes suivent tous des trajectoires étrangement ressemblantes, que colorent à peine les traditions locales. Dans tous les cas ces régimes entendent faire du passé table rase et créer un homme nouveau ; dans tous les cas, les bourgeois, les intellectuels et les sceptiques sont exterminés ». Seule distinction dans la « couleur locale » propre aux khmers rouges : la famine. Objection d’autorité plumitive au passage aux « angéliques » maximalistes d’un communisme qui n’a encore jamais existé, par l’intellectuel de gouvernement Sorman : « Le communisme réel sans massacre, sans camps de concentration, goulag ou laogai, cela n’existe pas ». Le bourgeois cossu Sorman, modeste conseiller des puissants, exprime aussi l’avis du prolétariat (quoiqu’il ne l’ait point consulté) : « L’idéologie communiste conduit à la violence de masse parce que la masse ne veut pas du communisme réel ». Etonnant concentré de plusieurs concepts contradictoires ou complémentaires, hors sujets et surtout perversion du raisonnement sormanien. Résumé du concentré oligarchique : si le communisme « réel » devient violent une fois au pouvoir c’est parce que les masses (le prolétariat) n’en veulent plus parce qu’il est méchant une fois au pouvoir !
Pauvre Sorman, son raisonnement tordu ne tient pas la route. Il ne nous a en rien expliqué le prétendu « communisme réel » puisqu’il l’a confondu avec le stalinisme, horizon borné de tout journaliste pervers pour défendre son gagne-pain au service de l’idéologie bourgeoise. Mieux, en voulant se faire remarquer – le procès au Cambodge serait enfin celui de tout le communisme (réel ou irréel) – il commet une tautologie ; il fustige ces communistes caméléons, auto-immunisé par leur reconversion social-démocrate ou en leaders nationalistes ; il écarte la 2eme Guerre mondiale capitaliste et excuse le nazisme en nous racontant que son dit «communisme réel » a tué plus que le nazisme. Or les soi-disant communistes de Sorman non seulement ne le furent jamais, mais ces « flics rouges » de l’ordre occidental n’ont pas changé le fond de leur identité de dominateurs bourgeois du peuple et du prolétariat !
Ce raisonnement de toupie, qui mélange tout et pratique l’adage enfantin « c’est toi qui l’a dit c’est toi qui l’est », donne la conclusion suivante qui se mord la queue, qui est bête comme Sorman, qui prouve qu’il n’est qu’une des serpillières du régime, et que si on n’a pas les moyens de lui répondre dans les salons huppés du Monde, on lui réserve – non pas le goulag mais l’honorable profession de balayeur de trottoir dans la période de transition au communisme et l’interdiction d’écrire ses conneries pour un large public, ou, s’il trouve un autre support pour les accueillir, elles ne seront malheureusement plus rétribuées.
« Le procès de Phnom Penh montre combien le marxisme est utile pour revendiquer le pouvoir, prendre le pouvoir et l’exercer de manière absolue, mais le marxisme comme idéal n’est revendiqué par personne, pas même par ses anciens dirigeants. Les Khmers rouges ont tué au nom de Marx, Lénine et Mao, mais ils préfèrent finir comme renégats plutôt que marxistes. Cette lâcheté des Khmers rouges devant leurs juges révèle le communisme sous un jour nouveau : le communisme est réel, mais il n’est pas vrai puisque personne n’y croit ».
La nullité de la rhétorique sormanienne nous fait pitié, non parce qu’elle conforte en soi l’idéologie totalitaire bourgeoise (typique du gouvernement actuel et des intellectuels bourgeois en général) – « nous pensons à votre place ce qui est bien pour les bestiaux » - mais parce qu’il ne connaît rien de l’histoire du véritable mouvement communiste. Un renégat est quelqu’un qui a trahi une cause honnête. Or, manque de pot Sorman ! les néo-staliniens khmers rouges, castristes, maoïstes n’ont jamais été « communistes ». Des traîtres à la libération des peuples ou du prolétariat ne peuvent pas renier une « libération humaine » qu’ils n’ont jamais défendue ! Appliquons donc la rhétorique sormanienne à Sorman soi-même : Cette lâcheté éditoriale de Sorman comme juge du stalinisme réel sous un jour nouveau est réelle, comme le capitalisme est vrai puisque personne n’y croit.

Post scriptum necesserum : le véritable projet de transformation communiste de la société dépend de principes politiques qui ne sont ni purs ni intouchables. Personne ne peut planifier ni pronostiquer d’avance une société d’avenir. DE tout cela nous n’avons nullement à discuter avec les bourgeois et leur obligé Sorman. Malheureusement, il suffit aux Sorman et autres Bourseiller de lire les textes actuels de sectes comme le minus Groupe communiste mondial (peuchère !), de l’hypocrite CCI ou du petit bras R.Camoin pour se marrer. Avec leur monisme marxiste interprétatif – s’ils prenaient le pouvoir intellectuel – ils seraient amenés à agir à la manière de Douch et Pol Pot malgré leur actuelle gentillesse propagandiste. Mais sans rizière et sans les incendies de Sibérie. Et on se demande bien où ils pourraient interner la majorité de la population récalcitrante, vu que les commissariats et les prisons de Sarko I sont pleins !
Prolétaires ! Faites donc confiance au prolétariat universel à condition qu’il s’arme d’abord de la théorie marxiste ! Bourgeois, n’oubliez jamais que l’Histoire est un perpétuel recommencement et que votre trône est friable !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire