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lundi 8 juillet 2024

SURPRISE LEGISLATIVE : Les rebellocrates sauvent la décomposition macroniste


Voter  contre, nouvelle  mode électoraliste puisqu'on ne peut plus voter pour, et pour ce qui est contre et contre ce qui est pour

Ou le triomphe du trucage biangulaire pour la gauche communautariste et chimérique




 «Là où il y a une usine qui ferme, il y a une permanence du Rassemblement national qui ouvre». Bruno Le Maire  (2021).

« En politique, il y a « truc » de l’ordre du « charnel », de « l’irrationnel » qui me portera au pouvoir ». Jordan Bardella

«  Le communautarisme a  pris son essor en 1984, lorsque François Mitterrand, Julien Dray et Harlem Désir, ont décidé de lancer SOS Racisme. Dans leur vision « multiculturaliste », il n'y avait plus de communauté nationale, mais uniquement de multiples communautés d'origines, culturelles ou religieuses, dont on espérait qu'elles coexistent de façon pacifique. En affirmant que « l'immigration n'est pas un problème, c'est le racisme qui en est un », cette gauche mitterrandienne a expulsé la question migratoire du champ rationnel et du débat politique, avec les conséquences terribles que l'on sait ». Aquilino Morelle (cf. interview dans le Figaro avec Pascal Perrineau.)

 

Malgré les doutes, le « front républicain » a réussi à barrer le chemin au fâchisme. Au second tour, le RN et ses alliés restent la première force dans les urnes (37 %, soit 10 millions de voix) mais obtiennent « seulement » 104 députés par le miracle biangulaire, auxquels il faut ajouter les 39 élus dimanche dernier au premier tour. Un écart voix-sièges que Marine Le Pen a dénoncé comme la « volonté populaire bafouée », ce qui est en effet tout à fait constatable par les chiffres.

Les canailles additionnées du « front républicain bourgeois » ont culbuté le scénario imaginé par une majorité de naïfs. Du côté du NFP (25,7 % des voix) donc en dessous des 37% du RN, il n'y a pas de quoi pavoiser, La clique à Mélenchon reste toujours le premier parti de la coalition de la gauche bourgeoise et bobomais stagne autour de 75 députés tandis que le PS double quasiment ses troupes (59), contre 28 pour les Écologistes et 9 pour le Parti communiste français. Sans oublier les dissidents du guru Mélenchon...plus un merdier coalisé qu'une base d'alternative...pas du tout populaire. La majorité présidentielle (23,15 %) fait nettement mieux qu'aux européennes, avec une centaine de sièges pour Renaissance sur les 156 d'Ensemble. De son côté, LR obtient  66 sièges.

Echec du système dans son espoir de mettre fin aux décompositions gouvernementales mais réussite idéologique une participation massive jamais vue...depuis 1981 mais sans Mitterrand possible ni croyance à une possibilité de raser gratis. Au total une solide tripartition bordélique : blocage institutionnel ou une cohabitation en coalition bancale allant de la gauche bourgeoise au centre macroniste lui même divisé1.

 VICTOIRE A LA PYRRHUS DES GAUCHES BOURGEOISES

 Soir surprenant pour certains, merveilleux pour d'autres quand pourtant domine le sentiment que rien ne va changer et que les troupes de Mélenchon et de Macron se sont liguées pour édifier un cordon qui pue compromission et arrangements de mafias. L'idéologie antifa de la gauche bourgeoise sert toujours à empêcher de penser, voici un résultat électoral truqué qui sert à déprimer, mais avec lucidité : « tous unis = tous pourris ». On va raser gratis sauf que le vrai pouvoir l'empêchera. Cette élection bidouillée, où les électeurs sont toujours cocus et dessaisis de tout contrôle, qui sert déjà tout de même à victimiser le RN,  aura encore réussi à généraliser un sentiment d'impuissance et colère pas seulement chez le sous-genre humain - les « racistes avérés » - mais parmi cette population d'en bas qui disait merde au système et à tous ses partis pourris. Mention bien pour la rue, la  colère attendue du marais de l'ultra-gauche émeutière est étouffée dans l'oeuf et les électeurs du RN n'ont que leurs yeux pour pleurer ; les prolétaires parmi eux devraient réfléchir au fait les élections républicaines sont toujours truquées d'une façon ou d'une autre car basées sur l'interclassisme ; nous avons toujours démontré ici que ce n'est pas du complotisme mais une analyse des combinaisons politiques qui ne rendent compte ni se soumettent aux désidératas des électeurs, les leurs aussi (...les leurrent aussi).

On va ramener la retraite à 60 ans, sauf que c'est impossible et intenable pour une économie surendettée. La resucée du front popu   contenait déjà sa futilité historique  populiste. Les fronts popus se sont mal terminés en général ; acquis de 36 repris après quelques mois puis la guerre votée par les mêmes élus du  front popu (les mêmes que ceux qui soutiennent Macron pour l'Ukraine) , sans oublier le massacre en Espagne où aucun barrage hétéroclite n'empêcha le fascisme de triompher.

Or le résultat de ce soir ne confirme pas un danger fasciste mais, ce qui est à la fois rassurant et insoluble : le RN reste un parti protestataire et pas d'adhésion. Il reste avant tout ce que la bourgeoisie en fera ou continuera à en faire, c'est à dire un épouvantail. Est confirmé un bordel en expansion sur des bases populistes et communautaristes, intégrant un curieux vote musulman.2

Le retour de bâton en faveur du cartel hétéroclite des gauches bourgeoises, vu leur programme ultra-bidon - laisse croire aux couches petites bourgeoises excitées et très nombreuses que c'est un triomphe et que le premier ministrable doit leur échoir ; cette prétention basée sur le succès d'un triste grenouillage électoral alliant temporairement droite bourgeoise et gauche bobo est pourtant outrancière, ridicule et aussi lamentable que le retour du dinosaure Hollande. Seul bémol, mais loin de l'accident de Mai 81, la magouille politicienne a un peu trop favorisé LFI prolongeant la crise de régime et ouvrant la voie à des marchandages publics qui vont à nouveau dégoûter la population. Sans du tout vouloir laisser les délirants populistes de la gauche chimérique accéder aux manettes ou incitera à penser qu'on vole plus l'élection à LFI qu'au RN, en repoussant leur prétention à remplacer le RN. Déstabilisation garantie avec le déchaînement des ambitions de cliques avides du pouvoir d'Etat, même les plus chimériques.

UNE IMMORALITE AFFICHEE

L'insoumis bobo, pitoyable rebellocrate3, n’arrive pas à se détacher du jugement moral et psychologique de sa troupe. Il réagit en fonction de peurs fondées sur des suppositions, comme celle d'un fascisme inexistant avec ce lancinant regret de ne pas être considéré comme celui qui pense à la place des autres, les inférieurs sociaux. Le dernier particule néo-stalinien en queue de peloton, LO le résume bien : «  il est exclu qu’un travailleur conscient vote RN »4. On voit que Libération obligeait l'électeur à voter moralement...

Peut-on dire que l’inversion de tendance du RN au front popu bis a prouvé ou prouverait le pouvoir de matraquage idéologique des médias, des footeux et des cénacles artistiques prenant le parti du bien ? Le matraquage sur le présumé danger fasciste a été lourdingue mais sans le bricolage électoral du « barrage », mais avec le maintien des triangulaires, le RN serait resté en tête des cliques au Parlement ; il reste majoritaire en voix comme on l'a vu.. Cet article était déjà en grande partie écrit la veille du jour J et j'y décryptais la stratégie des « biangulaires » préparée au sommet de l’Etat . Les élections organisées par le système ne sont jamais favorables aux masses ni utilisables par la classe ouvrière. Face aux pires résultats électoraux la bourgeoisie a toujours les moyens de retomber sur ses pieds. Après les deux avertissements précédents qui recelaient non un danger fasciste mais un réel danger de déstabilisation économique et politique, voire international avec un parti ni préparé au pouvoir ni doté du personnel bureaucratique compétent, il fallait trouver la parade la plus adéquate et ce fût la simple suppression des dites triangulaires

 Il faut dire que si le RN avait pu échapper au « barrage antifa », il eût été moins arrogant pour gouverner en se pliant aux objectifs financiers, de plus disposé à laisser tomber ses projets les plus intenables .que LFI, qui, avec un nombre de voix électorales toujours aussi inférieur mais augmentées avec celles des bourgeois républicains, emporte une partie de la mise, aussi étonnante que frauduleuse, pour prétendument doubler le « parti facho » par le miracle d'un « vote contre » mais ne mettant nullement en cause le capitalisme ni les cadors complices de mafias pourtant opposées sur à peu près tout « en temps normal » !5

 Le bobo politique, surtout militant, est un fasciste qui s'ignore. Mais un fasciste de gauche sans bottes et  sans Luger. Ce soir toutes les cliques se déclarent gagnant-gagnant après l'élimination de Hitler.

La première grande révélation de cette trilogie électorale restera d'avoir montré les curés de gauche baissant culotte avec le principal argument de la religion capitaliste : la morale ; argument apolitique dont les Marx et Lénine se sont souvent moqués, comme ils ont montré que, question morale, la bourgeoisie dans son ensemble viole ses propres lois lorsque ses intérêts sont en danger.

 Nul mieux que le journal hippie-gauche bourgeoise Libération n'aura été si expansif sur la bonne morale à suivre. Son dernier édito samedi avant l'imminent coup d'Etat hitlérien, heureusement renversé par un front moral et immoral, bavait de morale bienséante : « C’est une catastrophe qui n’a rien de naturelle, et elle risque de s’abattre sur la France ce dimanche, bouleversant notre système de gouvernance et détruisant notre équilibre social, ébranlant des équilibres politiques, effaçant tout repère moral et plantant solidement au centre du pouvoir un monstre que l’on croyait terrasser ». (en vérité Hitler sommeillait encore dans un blockhaus du Pas-de-Calais).

Merci de nous avoir averti du danger mais dansez ici et maintenant !

 Ce journal moral des gauches bourgeoises et rebellocrates n'avait-il pas mené plusieurs enquêtes grandes révélations des tares de futurs députés RN qui ne sont qu'un ramassis de sombres crétins racistes, antisémites (comme la gauche dite radicale mais chimérique?), etc. Le curé de Libé se prenait pour Léon Blum en 1934, proclamant : « Les fascistes ne passeront pas ! ». Le même Léon Blum qui laissa tomber l'Espagne écrasée par Franco et revint sur les acquis du front popu pour mieux préparer la guerre.

 « L’extrême droite attend son heure de gloire dès dimanche soir, prête à réaliser un programme politique bâti presque exclusivement sur la chasse au bouc émissaire, sur la stigmatisation de catégories entières de la population et sur la restriction de nos libertés. En clair : le péril est bien là, clair et imminent. Il ne peut être relativisé. Il ne peut être accepté. Pour Libération, le barrage à ce déversement de haine est une obligation morale, n’en déplaise à Emmanuel Macron. Pour nous, le RN, c’est toujours non ». Et hop c'est un non falsifié qui l'a emporté ! L'ordre capitaliste est sauf !

Il y avait15 raisons d’avoir peur du Rassemblement national :

« Pour l’éducation, l’environnement, la justice, le soutien à l’Ukraine, l’immigration, les droits des femmes, les médias, les finances publiques, la police, la cohésion européenne, l’arrivée d’un gouvernement d’extrême droite présente des dangers majeurs, au vu des intentions affichées par le parti de Marine Le Pen. Petit florilège ».

Tout est mêlé dans le florilège en évitant les mots autorité et débordement migratoire (la restaurer dans la rue, à l'école, etc.), envoyer nos soldats en Ukraine...toutes les questions listées qui relèvent de l'impuissant et aveugle « pas de vague » resteront posées voire amplifiées !

 TOI L'ELECTEUR MINUS HABENS

L'essentiel pour les très rares cas où on vous demande votre avis dans l'espace politique de la bourgeoisie élitaire, certes comme minus habens , c'est que vous participiez nombreux. Encore une fois chapeau ! C'est réussi ! Citoyens vous êtes félicités, tout bien considérés bons à rien même en tant que voteurs et super naïfs en croyant pouvoir peser dans un cadre bourgeois prédéfini où sont toujours reconduit les mêmes avec leurs programmes chimériques.  Cela ne changera rien au chaos provoqué par un imbécile qui a jeté une grenade qui lui a explosé dans les pieds. Participation record donc également pour ce deuxième tour de farces et attrapes.

 Pour ce dernier épisode, moins surprenant que le premier, il fallait s'y attendre ; l'appareil d'Etat allait tenter de récupérer sa mise, après avoir mobilisé toutes ses forces idéologiques, artistiques, politico-syndicales et islamo-gauchistes pour favoriser ce réflexe pavlovien qu'on nomme  « barrage de gauche » bien-pensante. Manque de pot la désignation d'un danger imminent par un simple footballeur masqué  n'a pas réussi à rediaboliser le RN de la clique à Bardella qui reste majoritaire dans le pays en voix...bafouées..  Les sondages quasi infaillibles depuis le début, et troublant les habituelles quiétudes des messes électorales, laissaient planer étrangement le doute sur la victoire facho en faisant baisser le score du RN pour atténuer la surprise programmée.

La semaine précédent le tour fatidique de la grande décomposition annoncée, avait vu l'invention de ce bizarre front républicain, bâtard éloigné et fantasmé de deux précédentes inventions de fronts popus cartels hétéroclites et inconsistants étrangers à la classe ouvrière et à toute idée de révolution, patchwork de catégories sociologiques, d'islamisme et de délires en tout genre 6 Lequel front républicain était aussitôt doté d'un nouveau gadget : le désistement antifa. Oh la noble cause ! Qui se dégonfla en l'espace de trois jours ; j'adore ces 56% des français pour qui les désistements sont une manœuvre politicienne !7


DES TRIANGULAIRES TRANSFORMEES EN BIANGULAIRES

Nous nous pâmions de rire !Le deuxième terme n'existant pas, j'ai donc dû le créer, mais il faut reconnaître qu'il fait louche, de même que les médias évitent de parler de collusion, complicités rebutantes ou calculs sans principe de politicaillerie classique. J'ai hésité de qualifier aussi ceci de bipolaire, qui veut dire changement d'humeur mais pas vraiment manipulation ou concussion. Bipartition conviendrait encore moins car le fait que Mélenchon incite à choisir un candidat de droite ou de droite macronienne ne présente aucun risque de rétablir la sempiternelle bipartition comedia del arte gauche/droite, dissoute par des années de mépris du prolétariat et du peuple par les élites bourgeoises de toutes leurs cliques politiques. Les biangulaires ont signé la mort du macronisme centriste et du bègue Bayrou. L'histoire de France s'en souviendra probablement comme de la fabrique des biangulaires...bipolaires.

 On nous avait rejoué la terreur du fâchisme, doublée d'une peur des violences des rebellocrates au « grand soir » d'une élection marquée par le risque de prise du pouvoir du fâchisme mais finissant en bris de vitrines et feux de poubelles. La baisse du chiffrage des intentions de vote pour le RN soulevait d'espoir le cœur des antifas de France et de Navarre. On se résolvait sans vergogne à croire à l'intermède d'un « gouvernement technique » aux ordres du même Macron déconfit. Moitié de gouvernement toxique prolongeant le maintien de l'ordre en décomposition et continuant à fermer les yeux sur le bordel migratoire et une insécurité généralisée surtout dans les quartiers pauvres ou concernant les personnes isolées et sans défense.

La préparation de ce deuxième tour de piste électoral biangulaire a eu pour but le quadrillage des opinions, comme toujours, impossible pour une lutte quelconque ou de classe, de déborder sur ce terrain. Autre renfort pour atténuer cette crise du parlementarisme, celui des rebellocrates de la clique à Mélenchon et des folles écologistes (dont personne ne veut plus). Cette parodie d'antiparlementarisme des rebellocrates (déjà mise en scène par les  trumpistes), qui menaçait d'attaquer le parlement au soir fatidique du triomphe du jeune Hitler, reste très parlementariste à condition que vous votiez pour eux. Car le ridicule ne se voit pas.

 Les rebellocrates communautaristes et girouettes électorales ont dissous l'internationalisme dans leur espace de mondialisme antiraciste , le cartel des rebellocrates s'était mis à appeler à l'assaut du parlement au soir des élections face à une victoire relative du RN ou de moins en moins absolue grâce au montage cinématographique bipolaire, et pipolaire, alliant très classiquement la carpe et le lapin. Le dénigrement de l'idée nationale ne signifie pas internationalisme – quand en plus les rebellocrates soutiennent le nationalisme palestinien très antisémite – mais multiculturalisme dissolvant toute histoire nationale ( dont Marx n'a jamais dit qu'il fallait en dissoudre les traditions pour les fondre dans cet exotisme bêbête de créolisation). Aquilino Morelle, bien que mêlé à divers scandales, reste un génie politique que se sont arrachés plusieurs partis de la gauche bourgeoise ; c'est lui qui a le mieux analysé les mues commuautaristes et immigrationnistes de la gauche caviar.

Ce magouillage entre élites politiques inamovibles pouvait satisfaire tout  le monde :

1.     éliminer tout gouvernement fantaisiste des dits extrêmes (bourse dixit et milieux financiers atterrés dans toute l'Europe)

2.     peuplé d'incapables et de premiers venus, le RN pouvait souffler et sortir gagnant à deux titres : comme victime « on a volé le pouvoir au peuple », qu'il gagne ou que finalement il ait perdu formellement.

3.     la gauche bourgeoise et bobo triomphant sans honte pour « faire barrage au fâchisme » en s'alliant avec les pires autres concurrents bourgeois

4.     Macron affaibli peu équipé pour limiter les dégâts avec un gouvernement technique lui laissant le pouvoir de nuisance militariste et des bagarres dérisoires sans fin à l'Assemble des parlementeurs.

 

 Le vrai danger des extrêmes apparaît en conclusion : en plus de leur nullité politique avec leurs programmes débiles, chimériques et fantaisistes - plus de flics pour le RN et  raser gratis selon le front popu bis - ils vont activer le chaos .

 

NOTES

1 NFP 193 ENSEMBLE 168 RN 143

2De plus , pas que succès autochtone mais aussi allogène. Comme l'a souligné Pascal Perrineau : « Nos enquêtes montrent que 62% des musulmans ont voté pour la liste de Manon Aubry. Il n'existe pas d'équivalent. Qui aurait dit que le destin de la gauche se dessinerait dans un vote communautaire à base religieuse? ». Le drapeau palestinien exhibé à l'Assemblée et dans la rue à la place du drapeau français, ça paye ! En plus çà fait internationaliste, tout en ne restant qu'une pauvre apologie d'un nationalisme. Jamais un parti politique de gauche hystérique, comme LFI, n'avait autant mobilisé le vote allogène ; exemple d'intégration réussie à la mystification électorale française dans un cadre pourtant...patriotique ! L'internationalisme de l'islam dissout la classe ; il exprime la volonté et les besoins du capital L'immigrationnisme détruit l'internationalisme et divise la classe face, invasion nounous voilées dans l'espace public, etc... trop d'immigration tue l'immigration

3 Le terme rebellocrate est un néologisme forgé par feu le polémiste pointu Philippe Muray. Il désigne un individu qui se prétend rebelle, mais qui en réalité est proche du pouvoir. Un rebellocrate est un rebelle de façade, souvent un membre du gouvernement ou une personnalité influente, qui encourage les autres à se révolter contre le système tout en restant lui-même bien intégré dans les cercles de pouvoir C’est un concept péjoratif qui met en lumière l’hypocrisie de ceux qui prêchent la rébellion tout en bénéficiant des avantages du système en place. 

Dès les années 1950, le psychologue social Solomon Asch remarque que la présence d’un rebelle dans une équipe de travail y augmente le nombre de bonnes décisions. Dans son expérimentation, 37 % des professionnels d’une équipe étaient prêts, par conformisme, à suivre un mauvais choix de leur hiérarchie, tout en sachant qu’elle avait tort. En y introduisant un rebelle, le nombre de suiveurs est tombé à 5 %. (et lire : Petit manuel d’une rebelle moderne (Les Presses littéraires) de,Camille Voiry.

4 Qu'est-ce qu'un travailleur conscient, un type qui vote pour qui et pour quoi, ou qui vote pas, un membre de la secte trotskienne ? A part tenter depuis 50 ans de dépasser 1%, LO rend service au principal système de domination idéologique de la bourgeoisie, ridiculisant en permanence la notion de parti révolutionnaire et méprisant ces ouvriers qui disent merde à leur façon au système dominant.

5Le journal bourgeois Libération titre « deux vainqueurs : la république et la gauche » mais masque le trucage « démocratique » en ajoutant « une France majoritairement de droite ».

6 50 ans avant Perrineau, le petit groupe Révolution Internationale, du point de vue du prolétariat choquait les sectes gauchistes avec les mêmes constats : « Pour les tenants de cette gauche des minorités, ces couches populaires « pensent mal », en considérant l'immigration, l'insécurité ou la nation comme des questions fortes et légitimes. Pour eux, la gauche doit s'éloigner de ces catégories populaires, pour tenter d'inventer une capacité majoritaire nouvelle à partir des femmes, et du combat néo féministe, des jeunes, et des immigrés. Le genre, l'âge et l'origine deviennent l'alpha et l'omega de cette gauche. Aujourd'hui, cette logique s'épanouit avec la France insoumise. La campagne de LFI pour les élections européennes s'adressait à une série de minorités segmentées, et voulait, dans le contexte de la situation à Gaza, créer un vrai vote communautaire » (cf. Interview dans le Figaro). Suite de RI le CCI actuel reste sur la position immigrationniste gauchiste.

7 64 % des électeurs du Nouveau Front populaire et 49 % des électeurs Renaissance assurent que ces désistements les incitent « plus encore » à voter pour un adversaire politique et contre le RN. « Le front républicain n’existe plus vraiment en tant que réflexe spontané des électeurs. Mais le désistement républicain, lui, fonctionne remarquablement. Il est redoutablement efficace pour sur-mobiliser contre le RN », souligne Gaël Sliman, président d’Odoxa. 71 % des Français pensent, d’ailleurs, que « si le RN ne parvient pas à obtenir une majorité absolue aux élections législatives, ce sera la conséquence de ces désistements républicains ».En tout cas, quelle que soit l’issue du scrutin dimanche, la « clarification » souhaitée par Emmanuel Macron au moment de dissoudre l’Assemblée n’apparaît pas clairement aux yeux des Français. Une large majorité des sondés pensent que la France sortira affaiblie (58 %) plutôt que renforcée (15 %) de ces élections législatives.


Le camembert bordélique ci-dessous produit de la décomposition macronesque



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