PAGES PROLETARIENNES

vendredi 4 novembre 2022

UNE INJURE RACISTE OU UN ANTIRACISME A GOGO ET A GOGOL?

 

 


Au pilori l'infâme!

Bis repetita après la crucifixion de Quatennens

ou comment une diversion peut succéder à une autre

 

L'impulsivité en politique n'est pas bonne conseillère. Le député RN Grégoire de Fournas aurait pu faire son interpellation plutôt contre un député...blanc car mettre en cause un noir sur n'importe quelle question c'est du racisme. Notons en passant que ce type arrondit fort largement ses fins de mois avec le gros salaire de député car c'est surtout un plouc exploiteur viticole. Je suppute que la provocation ne vient pas de là où on veut nous le faire croire. Pourquoi LFI ont-ils choisi de faire intervenir un de leurs députés noir sur une question qui ne questionne pas spécialement les noirs mais l'humanité ? N'était-ce pas plutôt que la simple interruption du député RN, une façon de favoriser le racisme en faisant donc de la question de l'immigration une question « noire » ? Et elle est noire en effet la question, pas au sens de la couleur mais au sens de la manipulation et de dévier des vraies questions. Pour se faire une idée de l'hystérie générale qui a saisi tous les partis politiques bourgeois et petits bourgeois, il suffit de lire l'édito du NPA, toute l'indignation feinte gouvernementale y est. Les huissiers du Parle-ment ont eu beau confirmer que le Grégoire avait utilisé le pluriel et que son concurrent LFI n'était pas visé personnellement, rien n'y fît. L'infâme « tentait de se justifier », « le raciste n'a même pas voulu s'excuser », toutes les gazettes en firent des tonnes, sans oublier le répugnant Hanouna qui flatte systématiquement sa clientèle racaille « anti-système » alors que lui est bien grassement rétribué par ce même système.

D'entrée de jeu, je voudrais dire combien gouvernement, laquais parlementaires et journaleux sont ridicules, non simplement à mes propres yeux mais à ceux de l'opinion en général qui ne peut s'exprimer dans des médias plus totalitaires que Poutine. Les gens que j'ai rencontré secouent la tête. On sent un mutisme général tellement la connerie gouvernementale et oppositionnelle fait pitié, comme elle se dévoile si hypocrite à déformer ou dissoudre la réalité.

Le débat sur l'immigration s'annonçait âpre et sanglant. Comment le gouvernement allait-il se sortir de ce miroir aux alouettes[1], de ce puits sans fond ? En gros cela débutait de manière classique et si simpliste:d'un côté les racistes qui veulent empêcher les migrants de venir massivement travailler en France et en Europe, de l'autre les humanitaires antiracistes relais des assistantes sociales politiques de toutes les fractions de la gauche disparue. Le gouvernement annonçait des mesures plus restrictives mais pas pour ceux qui veulent vraiment travailler, et éventuellement(quand c'est possible la reconduite à la frontière des assassins et des violeurs. Autrement dit du pipeau ! Comme l'opinion générale anonyme et sans voix le considère avec affligeance. « Incident raciste », les députés gouvernementaux quittent la salle avec fracas, Mélenchon, pourtant affaibli par le même genre de détournement concernant son petit protégé rouquin, hurle avec les loups gouvernementaux qui «ne reviendrons pas dans l'enceinte du Parle-ment « tant qu'une sanction lourde n'aura pas été prononcée » contre le vilain canard raciste et génocidaire !

 

LES MIGRATIONS UNE CHANCE POUR LE PATRONAT...ANTIRACISTE

L'interjection, au pluriel « qu'ils retournent en Afrique » du député RN ne peut aucunement passer pour raciste aux yeux de l'opinion silencieuse (surtout ouvrière). Imaginez 50 français dans une embarcation légère sauvés par la Royal Navy au large de l'Angleterre, on considérerait normal qu'ils soient rapatriés en France. Pourquoi est-ce différent pour les pauvres africains ? A cause de la misère, « héritée du colonialisme blanc » ? Pas seulement, ni à cause du bateau « réchauffement climatique », mais parce qu'il y a une DEMANDE PATRONALE ! Et cette demande pose question à plusieurs niveaux :

          pourquoi y-a-t-il pénurie d'ouvriers (de base) dans un certain nombre de corporations ?

          Est-ce la simple cause de l'incapacité de l'Eduque Naze à fournir le minimum intellectuel aux jeunes générations actuelles ?

          L'immigration joue-t-elle le même rôle de complément pour le capital et de solidarité internationaliste pour le mouvement ouvrier ?

          quelles solutions au chaos ?

 

PENURIE D'OUVRIERS ?

 

Une étude résume assez bien le problème du patronat antiraciste[2].

« L'étude dévoile d'abord que "sur le seul champ des offres déposées à Pôle Emploi en 2012, 116 000 recrutements ont été abandonnés faute de candidats et 215 000 offres sont restées non satisfaites après trois mois d'annonce." Parmi les secteurs les plus touchés, on trouve le tourisme, notamment les métiers de l'hôtellerie et la restauration, mais aussi les industries mécaniques, l’électricité, la maintenance, l’informatique, les métiers de bouche, la santé et les aides à domicile. Dans notre secteur, les serveurs de cafés et de restaurants sont les plus difficiles à recruter. En 2013, sur 66 446 projets de recrutement, 30 632 ont été jugés difficiles par les employeurs, soit 46,10%.
Les employés de l'hôtellerie sont également en tension, avec 14 476 recrutements difficiles sur 29 970 soit 48,30%. La plus récurrente reste l'inadéquation entre la formation des candidats et les besoins du marché, invoquée par 82,5% des employeurs. Une problématique bien connue dans le monde du tourisme. Certains métiers souffrent également d'un manque d'attractivité, à cause de conditions de travail difficiles, d'horaires atypiques, ou d'une image négative, comme c'est le cas dans l'hôtellerie et la restauration. Les territoires peinent également à trouver des salariés, surtout en raison de "problématiques liées au coût élevé des logements ou des transports, notamment en haute saison."

Les 10 métiers où les difficultés de recrutement sont les plus élevées :Aide à domicile et aides ménagères , 2. Serveurs de cafés, de restaurants, 3. Animateur socio-culturel :4. Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine5. Viticulteurs, arboriculteurs, cueilleur 6. Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles :7. Cuisiniers8. Agents d'entretien locaux : 9. Ingénieurs cadres étude, R&D, informatique10. Aides-soignants (médico-psycho, auxiliaire puériculture).

Vous l'aurez remarqué, 95 % de ces métiers sont des métiers de merde, non pas qu'il y ait de sots métiers du point de vue de la marche de la société, mais des métiers de merde parce que méprisés par les bourgeois, sous-payés, qui favorisent les attitudes de persécutions par les petits chefs ou les petits patrons (de merde). ET donc ce n'est pas principalement parce qu'ils sont sous-payés comme syndicalistes et petits bourgeois les plaignent mais parce que ce sont des boulots où l'humilité devient humiliante ! On pourrait d'ailleurs que notre gauche bien-pensante et antiraciste pense qu'n puisse naturellement réserver ces emplois « de merde » aux migrants et aux noirs en général, et comme quoi, au fond, ils sont plus racistes que le RN !

Une autre question qui découle de la première et apparaît plus intéressante au-dessus de la cour d'école parlementaire et qu'on évite de mettre sur la table. Bien sûr on est tombé sur nombre d'articles décrivant le spleen des ingénieurs qui méprisent le travail, qui songent à s'évader dans leur résidence secondaire te quelques heures par jour pianoter pour un patron sur ordinateur. Mais ce refus du travail de merde, généralisé dans la classe ouvrière, doit être pris en compte plus sérieusement que les états d'âme des bobos romantiques. Le refus du travail...aliéné de la part des masses de prolétaires s'est manifesté pour la première fois au niveau historique (car jadis dans le mouvement ouvrier le travail avait un aspect honorable voire respectable jusqu'à ce que le stalinisme le sanctifie) à la fin des années 1960. Des groupes gauchistes comme Potere Operaio en avaient fait leur cheval de bataille dans d'un point de vue encore petit-bourgeois. L'abrutissement au travail répétitif, si bien démontré dans le film d'Elio Petri (La classe ouvrière va au paradis), avait pour conséquence que les ouvriers poussèrent leurs progénitures à faire des études. Un  enseignement plus poussé et plus long accompagnait d'ailleurs les modernisations successives du capitalisme qui avait moins besoin de manœuvres mais de plus d'employés de bureaux, d'ingénieurs, de profs, etc. Mais le retour de bâton est vite venu, et, en milieu ouvrier le must est devenu : fuir e travail manuel méprisé et mal payé et humiliant. Le bleu de chauffe n'était même plus le stade suprême du marxisme-léninisme, lequel s'est reconverti en antiracisme et en stalino-féminisme. Un antiracisme d'ailleurs raciste et un féminisme débile.

Or la majorité des enfants d'ouvriers ne réussissent pas dans les études. Un million d'élèves au moins sortent chaque année de l'Eduque Naze mais sans diplôme. La reproduction des inégalités sociales est donc assurée. Mais voilà que ces sans diplômes ne veulent pas pour autant s'incliner dans des travaux où ils savent qu'ils seront méprisés et maltraités. Vendeur de came est la première porte de sortie, surtout pour les fils d'immigrés, pas jolie-jolie comme alternative avec tant d'autres trafics en tout genre,  mais qui peut rapporter gros. La majorité, français ou immigrés va trouver plus normal de faire durer, même si c'est aussi mal payé, le chômage ou les minuscules aides à une réinsertion de plus en plus impossible.

Le problème est que ce rejet des travaux les plus aliénés ne s'accompagne pas d'un regain de conscience de classe mais favorise la démerde individualiste. Les vrais révolutionnaires ont raison de maintenir que la conscience de classe réside surtout dans le milieu du travail, mais on verra que même dans ce milieu cette conscience peut disparaître. La pose anticapitaliste ne garantit pas qu'on est un vrai révolutionnaire contre le système ni, surtout, capable d'envisager son remplacement. Pars conséquent, le fait que la bourgeoisie embauche des migrants sans défense, confirme que ces boulots n'étaient pas « pour moi français de souche », que je méritais mieux qu'on me foute au chômage et qu'on ne m'offre pas d'emplois dignes !

Pourtant c'est bien le capitalisme qui détruit l'honorabilité de tous les métiers sous le règne du salariat inique, qui généralise des emplois bureaucratiques et franchement inutiles tout en favorisant un massif travail au noir avec un total mépris de milliers de migrants tenus en otage une fois débarqués en Europe ou en Arabie Saoudite (ou de nombreux prolétaires ont été tués pour la beauté olympique bourgeoise).

Donc, encore une fois, le refus du travail n'est pas révolutionnaire s'il est confondu avec sa seule exploitation.

 

QUAND LE SYSTEME SE DEVOILE AUX YEUX DE TOUS

 

La limite de l'antiracisme patronal est atteinte lorsqu'il constate « une immigration trop peu qualifiée » ; cette considération faisait aussi partie de la pantalonnade gouvernementale proposant « un choix » de migrants qualifiés » (rêve!). Les sociologues gauchistes peuvent tenter de voiler la réalité mais  l'immigration qui arrive habituellement en France n'est pas nécessairement la plus à même de répondre aux besoins de l'économie. Si de nombreux étrangers arrivent chaque année sur le territoire, très peu y viennent pour de strictes raisons économiques ou pour remplacer les français au travail. Les motifs d'admission des titres de séjours l'attestent. En 2019, 39.000 titres ont été délivrés pour des raisons économiques contre 91.000 pour motif familial et 90.000 pour raison scolaire et universitaire. Venir pour mener des études en France est la meilleure porte d'entrée du territoire, puis il suffit de passer des diplômes à la con comme celui sur le tourisme, pas bien compliqué, pour arguer de rester enseigner ou « animer ».

De plus, vu le faible niveau scolaire de nombre d'arrivants... ils vont rejoindre les refuseurs du travail ingrat pour toucher le chômage, avec un gouvernement démagogue antiraciste qui assure qu'il va se démerder pour trouver des « solutions d'emploi » pour les étrangers déjà présents en France ; et moi, franchouillard raciste, je m'indigne qu'on ajoute ces derniers arrivés « incompétents » (comme moi) à ma queue à pôle emploi. Conclusion d'un enquêteur : « En résumé, faire venir de la main-d’œuvre étrangère s'avère une solution en trompe-l’œil qui permettra de soulager les entreprises sans pour autant prendre à bras-le-corps la vraie nature du problème des tensions de recrutement »[3].

Parce que ces « tensions de recrutement » reflètent quand même, et paradoxalement, un refus croissant de « se sacrifier pour le système d'exploitation », même inconscient, même rendu plus dissolvant et complexe grâce à l'antiracisme. Les arrivants en plus bourrés de superstitions comme jamais ou ficelés par l'idéologie islamique, sont encore moins enclins « à croire » à une conscience de classe.

LES MARCHANDS D'ILLUSIONS QUI VISENT A DISSOUDRE LE PROLETARIAT

Avec ma troisième question - « L'immigration joue-t-elle le même rôle de complément pour le capital et de solidarité internationaliste pour le mouvement ouvrier ? » - nous irons au fond du sujet, qui est bien plus qu'une manipulation mais une mystification des idéaux les plus chers du mouvement ouvrier : solidarité de classe, internationalisme au-delà des races ou des origines.

Sur le plan économique le travail des migrants n'est pas vraiment indispensable au capital, il lui est utile accessoirement pour les emplois de merde, ce qui reste périphérique. Certes la nounou africaine à Neuilly est adorable, serviable et tout, mais ses enfants n'iront jamais se mêler aux blancs bourgeois à Jean de Sailly.

L'utilité de l'immigration est surtout idéologique. On sert d'abord systématiquement une morale interclassiste, l'antiracisme qui prouve chaque jour que les ouvriers « blancs » sont des beaufs racistes grâce à la démonstration des petits bourgeois trotskiens et de nos maîtres à penser mélenchoniens ; il faut noter au passage que l'idéologie stalinienne était basée sur la culpabilisation morale et la menace de l'enfer capitaliste pour celui qui voulait penser par lui-même et à refuser d'obéir aux ordres des petits chefs de parti. Héritage putatif de nos moralisateurs antiracistes et stalino-féministes.

Le débarquement de la misère ne peut que choquer tout le monde, y compris les racistes, et cette errance a été d'abord causée par les pillages colonialistes, qui continuent et surtout par des grandes puissances qui se vantent de n'avoir jamais été colonialistes. Deuxièmement, avec cet humanitarisme dégoulinant, le Capital cache le plus grave, il est  et a été incapable de développer économiquement et industriellement les zones les plus déshéritées de la planète, arguant que les rétifs aux fuites massives de la misère africaine, en communion avec les clowns LFI et NPA, sont la cause de cette misère. Raisonnement certes antiraciste mais si poutinien !

Les particules de la gauche disparue ont pour fonction d'encadrer (illusionner) les nouveaux arrivants, en les accompagnant auprès des services sociaux ou en les racolant dans leurs syndicats. En réalité le migrant se retrouve le plus souvent seul et reste démuni. C'est le même genre de campagne « humanitaire «  que les parents gauchistes, activistes façon "extension rebéllion", menaient pour les immigrés des années 1970, mais une fois les lumières éteintes, les « braves » immigrés étaient abandonnés à leur sort. Là où le passeur "clandestin" échoue (s'il n'a pas lui-même perforé le bateau gonflable) le passeur "humanitaire" officiel (rétribué par l'Europe "humanitaire et antiraciste") réussit; sauvés de la mer les pauvres bougres ne seront pas sauvés du chantage capitaliste. Toute obtention de papiers légaux sera soumise au bon vouloir du patron, si un patron "a bien voulu" l'embaucher; et ce sera encore le cas même si Darmanin a promis de supprimer ce chantage. Pour obtenir des papiers légaux c'est la galère sans fin. Pire, une bonne partie d'entre, après certes avoir reçu couvertures et vibres, puis des cours de langue, et contrairement à ce que dit l'extrême droite, se retrouvent errants sans un sou, à la rue, sous les ponts de Paris ou à traîner dans l'espoir d'un larcin pour survivre.

C'est au niveau du quotidien, le plus important, que les dégâts de l'immigrationnisme bourgeois sont les plus néfastes. Il aboutit à détruire la classe ouvrière en remplaçant l'internationalisme par un antiracisme qui devient l'idéologie humanitaire de référence, qui ne peut être défendue que pas des bourgeois éclairés puisque les ouvriers blancs sont racistes. D'ailleurs le terme de crétin à l'encontre de l'ouvrier blanc a été remplacé par impulsif; c'est le mot prisé par les petits bourgeois pour effacer tout contradicteur de sa morale capitaliste. 

Un autre univers est inventé avec les histoires de mixité sociale, de multiculturalisme, voire de créolisation. Bien sûr pour "faire évoluer" les "impulsifs" on va procéder à un saupoudrage de la population noire qui est vécu comme une intrusion utopique, chaque village devrait avoir désormais son quota de noirs en vertu d'une devise trilogique hypocrite inscrite au fronton des édifices bourgeois (sans doute pour extirper le racisme de nos campagnes) ; et ça ne marche pas ! Des familles de noirs n'ont pas fait de vieux os en Seine et Marne et en Lozère. En Bretagne des villageois ont protesté, hélas pour eux soutenus par les méchants fachos.  On trouve une plus grande concentration de noirs en région parisienne et dans les grandes cités régionales. Une plaisanterie, certes exagérée, dit que Paris est désormais la principale ville du Mali, au-dessus de Bamako ; on peut le penser lorsqu'on se promène dans le dix-neuvième. En soi cela ne me pose aucun problème, il faut constater souvent que les noirs sont mieux vus que les arabes et qu'ils conquièrent assez rapidement l'empathie avec leur chaleur humaine. Mais pas que. Je prends le métro parfois, et, à chaque fois, par exemple si nous ne sommes que quelques blancs, je remarque une grande solidarité entre les personnes noires et considérations, tandis que nous les méchants blancs on ne nous regarde pas voire on est toisé. On dira mon observation impressionniste, voire raciste, et je m'en fous. En plus dans les transports en commun, noirs comme blancs, enfants comme adultes personnes ne fait plus attention à personne qu'à son portable. Mais il subsiste un sentiment d'étrangeté : que j'aille au resto, faire réparer ma voiture ou faire mes courses je ne vois plus que des employés noirs, certes compétents, aimables, et que je respecte, mais pourquoi ? Et les vigiles, tous noirs, pourquoi leur réserver ce type de protection ? Parce que si un vigile est blanc et qu'il rabroue un jeune voleur noir, il se fera rapidement traiter de raciste !

J'ai déjà évoqué par ailleurs un autre aspect, plutôt primordial dans la perception commune des problèmes sociaux et criminels lié à une immigration "mâle":  l'irresponsabilité de la bourgeoisie antiraciste de faire venir des masses d'hommes sans femmes, méprisant ainsi des besoins sexuels humains, comme son indifférence (et celle de ses islamo-gauchistes) face aux quotidiennes agressions sexuelles de la "femme blanche" et même au viol de femmes immigrées; comme on peut le lire dans la presse chaque jour, le scandaleux fait partie du quotidien, par exemple "encore tel soudanais" violeur multirécidiviste qui a récidivé à sa sortie de prison puis est relâché à nouveau parce que son pays d'origine se refuse à le reconnaître (ce chaos est lié volontairement au marchandages avec des pays fournisseurs de ceci et de cela, quand les salaires versés en France servent aussi au pays étranger), je ne peux développer sur le sujet ici; les dits faits divers sont bien sûr liés à une partie de l'immigration, et que les élites croient, en le niant, abuser le bon peuple, est sidérant de médiocrité.

C'est dans le cadre du travail que les choses sont plus graves. La majorité des migrants de couleur ou pas sont employés dans de petites entreprises, chez le beauf artisan, dans la restauration exploiteuse à clientèle bobo, dans le bâtiment. Des lieux qui ne sont pas les endroits rêvés pour développer une conscience de classe. Ils restent interdits d'embauche dans les réservoirs à syndiqués hautains des « services publics » et autres administrations, même si un effort de panachages est effectués par les directeurs antiracistes pour embaucher ceux de la deuxième ou troisième génération.

Le découpage des embauches en plus est soigneusement délimité et programmé. Par exemple dans le bâtiment sont utilisés des travailleurs turcs saisonnier non destinés à parler la langue française, et qui, une fois le travail terminé retournent au pays, à la manière bananière allemande. Aucun contact possible avec nos propres ouvriers. Les petites unités de production, du commerce ou du nettoyage n'ont jamais été des lieux favorisant la lutte de classe face aux tout nouveaux patrons si soudainement « antiracistes ».

Enfin tout le « combat antiraciste » qui affiche un désir effréné de « réussir l'intégration » de nos frères en humanité, se retourne en lutte hypocrite visant à faire croire que le capitalisme serait porteur d'une justice possible, et, comme la gauche réformiste le proclamait naguère (pour « sauver le niveau de vie ») « sauver l'intégration de l'immigration fusse-t-elle massive et désespérée ; notons qu'il est facile d'être immigrationniste total en opposition, mais une fois au pouvoir ces hâbleurs font comme la droite et Macron ; cf. Obama aux Etats-Unis qui a procédé à beaucoup plus d'expulsions que ses collègues successifs à la Maison blanche (sic).

La ghettoïsation des travailleurs multiraciaux - le renforcement des communautarismes, la charité désordonnée et parfaitement cynique (et sélective, et pleine de chausse-trappes des migrants)  -  flingue toute conscience de classe, détruit tout réel internationalisme au nom de ce cosmopolitisme éclaté, mou et incohérent, qui élève la charité au rang de la principale qualité capitaliste.

De solution il n'y a point. C'est le chaos. Mais la bourgeoisie sait régner par le chaos et un des principaux carburants du chaos est l'antiracisme officiel et gauchiste. L'idéologie humanitaire a ceci d'indiscutable qu'elle permet de jouer avec le reproche à un colonialisme toujours présent, qui a pillé l'Afrique, de ne pas vouloir continuer à piller, non pas les matières premières, mais les ressources "humaines". Tout ;le monde sait que le capitalisme moderne a empêché le développement nationalo-industriel d'une série de pays artificiellement créés tardivement au nom d'une libération nationale les ficelant à tel ou tel impérialisme dominant. Quant à la solution agitée, pour tarir les flux de populations et prétendre aider à la lutte contre la pauvreté - L'aide au pays du Sud - ce n'est qu'une sinistre plaisanterie. La plupart des pays du sud sont cornaqués par des gouvernements dictatoriaux et corrompus qui détournent toute aide "humanitaire" à leur profit.

En effet il n'y a pas d'autre solution que le chaos dans ce système capitaliste et mieux encore sa capacité à voiler les causes du chaos en détruisant toute conscience de classe.

 

 

 




      [1]Dans une certaine imagerie populaire africaine, Paris ne représente pas moins que le paradis terrestre ; le lieu de concrétisation de toutes les idées de bonheur. C’est la panacée de la misère. Que de rêves pourtant se sont brisés contre ce miroir aux alouettes ! — (Jean-Marie Mollo Olinga)

[3] « Mieux, les employeurs semblent prêts à signer des contrats durables. Plus de la moitié des recrutements sont envisagés en CDI ou CDD de 6 mois ou plus (+12 points), essentiellement pour remplacer un salarié après un départ ou afin de lancer une nouvelle activité. Parmi les métiers qui vont recruter : ceux des services aux particuliers comme les aides ménagères ou les aides à domicile, les animateurs socio-culturels, les serveurs de café, les employés de l'hôtellerie. Pour les cadres, ce sont les profils ingénieurs, R&D notamment dans le domaine de l'informatique qui ont le vent en poupe. Dans son dernier Guide des secteurs qui recrutent, le CIDJ a ainsi recensé 60 secteurs porteurs et 280 métiers qui recrutent. Le hic, c'est que beaucoup de ces jobs ne passionnent pas les foules : conditions de travail trop difficiles, déficit d'image ou rémunération trop faible comme nous l'avions déjà écrit dans une enquête publiée en 2013 par Capital. Et quand il s'agit de boulots plus en vogue, ce sont les profils qualifiés qui manquent. "Les jeunes ne sont pas formés aux bons métiers, ce qui entraîne une inadéquation entre les offres et les profils sur le marché", constate Isabelle Bastide, directrice de Page Personnel, l'un des plus géants du recrutement en France. Résultat : 60% des recruteurs peinent à embaucher. Pire, plus de 277.300 ont carrément préféré abandonner leurs recrutements, faute de candidat ».

 

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