PAGES PROLETARIENNES

samedi 24 septembre 2022

La contre-révolution féministe

suivi d'une critique de ce texte

La rentrée « sociale » s'annonçait sous les meilleurs auspices et elle finit à l'hospice. Pauvre Mélenchon qui nous annonçait qu'on allait voir ce qu'on allait voir par une manif monstre jusqu'à l'Elysée pour protester contre, slogan très syndicaliste, « la vie chère ». De la part d'un parti de bobos soucieux surtout de féminisme bcbg et de la liberté de porter ce voile opprimant pourtant tant de femmes maghrébines et iraniennes, cela ne manquait pas de sel. On aurait pu crier à la tricherie électorale sur le contenu et donner raison à notre Peppone national moustachu qui lui avait rétorqué que ce n'était pas de son domaine.

Patatras la NUPES est nue, déchirée entre vilains machos et tristes juges fémino-staliniennes d'une police des mœurs qui n'a rien à envier à la surveillance de la vie privée sous le régime des goulags ni au professionnalisme moral de la femme à Thorez. Sus aux « mâles du siècle » !

A l'origine de la crise très bien sponsorisée par les médias du gouvernement, une banale baffe comme il s'en produit tant dans les couples sans qu'on en fasse une affaire d'Etat, plus souvent qu'on ne l'imagine par des femmes elles-mêmes. J'ai vu mon père giflé par ma mère quitter la pièce pour aller bricoler à la cave le restant de la journée. Il n'est même pas allé déposer une « main courante » au commissariat ; ce qui m'indigne aujourd'hui c'est que tant d'hommes n'aillent jamais faire cette main courante de peur de passer pour un pauvre con.

Mais ça sert à quoi une main courante ? A rien m'ont répondu des flics honnêtes que je côtoyais dans le cadre de mon travail. Je pourrais ici vous livrer moult anecdotes sur une situation, qui n'a pas changé, où des femmes d'en bas, totalement absentes du discours des bourgeoises féministes et qu'elles méprisent dans les faits. Premier type de constat : dans le quartier de Malakoff où j'habitais il était de notoriété publique qu'une femme, mutilée volontairement par ses deux macs (clochards d'ordinaire), leur servait de source de revenu par l'aide sociale. Deuxième type de constat plus éclairant sur l'hypocrisie du féminisme d'en haut. Lorsque je travaillais encore à EDF j'étais aux premières loges pour constater la misère et le fond de l'horreur. A Montrouge je reçois l'ordre de coupure de courant pour impayé concernant une cliente de la cité en briques rue Camille Pelletan. Une première fois j'ai affaire à une belle femme de la quarantaine. Lors de mon passage je lui laisse encore un délai sans en informer ma hiérarchie. Enfin la troisième fois je découvre une femme martyrisée, le visage couvert de bleus, claudiquant avec une canne.

Surpris et indigné je lui ai demande : qui vous a fait çà ?

  • mon mec !

  • Fuyez !

  • Impossible il me tient sous sa coupe.

  • Vous n'aves trouvé personne pour le buter ?

  • Si, mon second compagnon lui a filé un coup de marteau sur la tête et du coup a été envoyé en prison. Et l'autre m'a repris avec son fils qui me tape aussi.

  • Incroyable ! Ne bougez pas, je reviens.


J'ai laissé tomber mon sac à clous et j'ai foncé voir les flics municipaux qui m'ont répondu, l'air las :

  • mais mon pauvre monsieur, on est au courant et on n'y peut rien.

On était dans les années 1990. Je téléphone à un bureau de « protection » des femmes battues à Nanterre. La femme au bout du fil après avoir écouté mon constat me répond :

  • elle n'a qu'à porter plainte.

Indigné je lui réponds :

  • pauvre imbécile quand vous êtes martyrisée et sous emprise vous n'avez même plus la force de porter plainte et les « main courante » ne servent à rien.

Et je lui ai raccroché au nez. Je suis retourné reprendre mon sac à outils et sans lui couper le courant, j'ai dis à la pauvre femme que j'allais réfléchir comment la sortir du trou.

En réalité je n'ai rien trouvé comme solution, à part l'héberger chez moi puisque j'habitais à côté, mais avec le risque que le voyou vienne me casser la gueule.

Repassant dans l'immeuble quelques semaines après j'avisais la concierge qui me dit que la femme avait été expulsée et qu'elle était probablement morte sous un pont à Paris.

Cette anecdote est assez révélatrice du féminisme d'en haut comparable aux fausses promesses des politiciens une fois élus. En outre genre d'anecdote, comme les viols fréquents par des sans papiers, qui est classée par la bonne conscience féministe et gauchiste au rang de « fait divers » pour masquer l'aspect répugnant de l'indignation à géométrie variable des puissants hypocrites qui ont, seuls, droit d'expression et d'analyse loin de la misère, clpws politiques, avocats vénaux, journalistes concupiscents, ministres soumis, etc.

Le plus révélateur de la cuistrerie des féministes officielles, surexposées derrière leur bureau et leur comportement typiquement stalinien, c'est qu'elles prétendent parler « an nom » de toutes les femmes battues, même de celles dont personne ne s'occupe « en bas » loin des flonflons et des chichis entre journaleux. Idem pour la femme de Quatennens, qui, peut-être avec un poix chiche dans la tête, a été faire une main courante qui aurait dû rester anonyme puis qui a expressément demandé qu'on s'en mêle pas. Trop tard, alors que la plupart des « main courante » finisse à la corbeille de courageux magistrats "féministes » et aux ordres de Macron, ont indiqué que la « justice » allait assumer ses responsabilités. Alors que la femme du député avait demandé de cesser les frais, voilà que toute la sphère médiatique s'en empare à la suite des féministes officielles dont la fameuse Sardine Ruisseau, ruisseau de toutes les calomnies et affabulations puantes. On condamne, on déplore pour la « victime », on « pense avant tout à elle ».

DES FEMINISTES QUI VEULENT ETRE CALIFE A LA PLACE DU CALIFE

Julien Bayou cloué au pilori par la police des moeurs vertes, sans savoir d'où c'est parti, avec une mise en scène de la néo-stalinienne Sandrine Rousseau, a été accusé de harcèlement de sa petite amie, qui a l'air pourtant quelque peu dérangée d'après l'avocate de Bayou, en plus sadique: "tu vas voir ce que tu vas voir, tu vas tomber de très haut!". Le congrès de EELV doit se tenir dans trois mois... la lutte des places sera aiguë. Tous ces partis de LFI à EELV révèlent un fonctionnement interne lamentable fait de coups bas et d'exagérations odieuses... ce qui est typique de l'idéologie bourgeoise où il faut détruire le voisin pour prendre sa place.

Tout le monde a compris que le clan féministe prétend parler « à la place des gens » comme tous les politicards, et veut être calife à la place du calife ; un pouvoir total des femmes dans la vie politique ne supprimerait-il pas toutes les injustes et mettrait fin aux femmes battues... Tout un programme bidon surtout parce que ces fémino-staliniennes font motus et bouche cousue sur les nombreux cas de dérapages sexuels, autrement plus graves que le pauvre Quatennens, par ministres et députés socialistes, sans mentionner le fameux faux journaliste Taha Bouhafs dont Clémentine Autain prenait la défense en clamant que c'était une dénonciation raciste ; laissant de côté les milliardaires PPDA et le footeux Mendy.

Non contentes de prétendre remplacer la lutte des classes par la lutte des sexes, ces connes révèlent surtout la lutte des places au sein de la gauche bourgeoise et bobo1. Prétendant donner le la à toute cette gauche décadente, effilochée et cacophonique. En réalité meilleures allies du pouvoir en place. Et je ne dis pas cela pour excuser Mélenchon et sa bande car l'effet boomerang d'une concession à une des pires idéologies bourgeoise anti-socialiste et anti-ouvrière, devait se payer un jour.

UNE OPERATION POLITIQUE COUSUE DE FIL BLANC

La métaphore est facile à comprendre classiquement: une histoire « cousue de fil blanc » est une histoire où l’intrigue, les rebondissements ou la chute finale sont très visibles, voire parfaitement prévisibles. Je pense que, hors du champ journalistique totalitaire avec ses nombreux imbéciles comme Pascal Prau, la plèbe, nous les sans-grade, les pue-la-sueur, avons compris la manœuvre sans être complotistes neuneu pour autant. La chute finale provient du gouvernement lui-même qui rend la conclusion prévisible.

La sous-ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes de la diversité et de l'égalité des chances a dénoncé comme « odieuse » la défense de Quatennens par Bompard (collègue de parti). Pourtant la relativisation du calife et de ses bras droits est tout à fait recevable même si on nr'est pas d'accord avec eux au plan politique. L'affaire Quatennens est une affaire Dreyfus en mode mineur, avec la même hystérie du côté des dominants et de leurs soumises. On attend toujours les réactions du NPA et de LO.2

Nul doute que la rentrée sociale, la gravité de la crise économique (on est à la veille d'un nouveau krach historique), les conséquences économiques de la guerre en Ukraine et la valse des prix, inquiétaient au plus haut point le gouvernement, lui-même dont des membres ont été virés pour des scandales sexuels plus graves. La trouvaille du « crime » de Quatennens a été conçue en haut. Il a suffi de demander aux flics soumis de faire transiter la « main courante » inoffensive en soi au Canard Enchaîné, qui porte bien son nom en tant que porte-voix pas drôle des divers barbouzes et manipulations d'Etat. On connait le but et l'aboutissement désormais : décrédibiliser le maris de la gauche bourgeoise dirigée par des bobos anarchiques et des folles hystériques. Avec une simplicité désarmante la noria de féministes bobos s'est ingéniée, sans gêne, et mise en valeur par tous les médias et des journalistes minables, à poignarder la partie (sic) « masculin », « macho », et mes couilles.

Rien n'est joué, la lutte de classe face à la gravité des événements qui nous pend aui nez peut remettre en place les collabos féministes et nous débarrasser des prétentions de la NULLE confrérie de l'inculture politique et sociale des féministes bourgeoises.

Enfin mon propos, pour l'essentiel, vise à mettre en évidence le rôle ultra-réacttionnaires des féministes. Au cours des sixties je pouvais comprendre voire approuver une partie du combat féministe (droit à l'avortement, égalité de salaires) mais avec ces nouvelles générations on nage dans le renouvellement de l'idéologie bourgeoise. Il faut ajouter que le Marx qui avait déclaré que « la femme est le prolétaire de l'homme » n'est plus vrai en général sauf dans les pays entièrement islamisés et en Iran. La plupart des femmes travaillent, preuve en est le plus grand nombre de divorces car elles peuvent prétendre à une indépendance financière. Dans la vie privée, même lorsque les femmes ne travaillent pas, elles ne sont pas forcément réduites au rôle de femme de ménage, beaucoup d'hommes, dont moi, font quand même la vaisselle et passent l'aspirateur.

On se rappelle des années 1980 et surtout 1990 où la bourgeoisie avait décrété que les classes n'existaient plus et qu'il n'y avait plus qu'une classe moyenne universelle et une poignée de riches, autre manière de voiler le rôle délétère de la petite bourgeoisie qui croyait diriger seule les opérations, tout en restant aux ordres de la bourgeoisie. Le truc ayant commencé à s'effiler, et sous conseil wokiste US, on ressortit du placard l'idéologie féministe qui, aux côtés des idéologies du même acabit (j'allais dire du même gouvernement) hypocrite, anti-raciste, écologiste industrielle, anti-fascisme de pacotille, servent à inventer un anti-capitalisme creux et conservateur.

Mais la dimension est plus vicieuse. Quand la bourgeoisie pendant deux ou trois décennies se permettaient de nier la classe ouvrière et sa possible dangerosité, on pouvait s'en moquer et la lutte de classe ne vacillait pas. On assiste désormais à une attaque bien plus insidieuse qui touche à la vie privée, du même ordre, comme je l'ai déjà noté, que le pistage intime par la police secrète stalinienne ; en outre, plus le système informatique actuel est le plus grand flic de tous les temps... il existe un projet de nous mettre sous la peau une puce contenant toutes nos infos personnelles.

Le rôle politique du féminisme officiel est de séparer les couples normaux. Qu'il y ait des transgenres, des homosexuels, etc., n'a pas à être légiféré ni exhibé en modèle. Or multiculturalisme et multi-sexualité (dite libérée) s'attaque à une composante essentielle de la lutte de classe : le couple de prolétaires.

Les féministes en nous exhibant la femme en général comme une victime systématique mentent totalement. C'est faux, il y aussi nombre d'hommes victimes, bien que minoritaires. ET surtout de quoi sont victimes des masses de femmes et d'hommes ? De l'exploitation salariée et de la misère ! Pourquoi tant d'immigrés sont au nombre des violeurs? Parce que la bourgeoisie fait venir des masses d'hommes sans se soucier qu'ils ont naturellement des besoins sexuels et pas envie d'aller au bordel.

Historiquement on sait que les femmes ont été l'étincelle des révolutions. En 1789 une masse de femmes marcha sur Versailles. En 1917 des foules de femmes ont manifesté contre la guerre. A l'heure actuelle les femmes russes ne veulent pas que leurs « machos » payent l'impôt du sang. Nos hystériques bourgeoises se fichent de la primauté de la guerre pour montrer du doigt une baffe picrocholine alors qu'on torture, viole et massacre indifféremment.

J'espère ne pas être seul à le souligner. La conscience de classe n'est pas uniquement sur le lieu de travail, elle se développe surtout au foyer. Le couple discute, voit les problèmes économiques et culturels pour les enfants. Le plus souvent concernant la guerre justement, le couple ne veut pas qu'ils soient un jour chair à canon comme ils souhaitent qu'ils fassent des études pour n e pas bouffer de la merde comme leurs parents. Depuis une centaine d'années les manifestations comptent des couples main dans la main. Aucune guerre des sexes sur le plan social, humain et politique.

Voilà pourquoi les féministes bourgeoises sont au premier plan de la réaction : dévitaliser, détruire toute conscience de classe avec cette invention de la lutte des sexes. Pour l'heure c'est l'invention qui prédomine dans les médias et qui nous permet de conclure que l'affaire Quatennens n'est même pas un fait divers, mais un problème qui relève du privé et qui devrait être résolu par le couple lui-même à condition que les petits magistrats aux ordres de Macron s'occupent de leurs fesses. Le violences trop fréquentes, voire de plus en plus fréquentes ne cesseront jamais, ne cessent d'ailleurs jamais même avec les pleurnicheries de ces fausses défenseuses de la condition féminines, il faudra une REVOLUTION VRAIMENT ANTI-CAPITALISTE que vous souhaitez empêcher aux ordres du pouvoir dominant !

 Les antagonismes hommes/femmes ne peuvent être mis sur le dos des "mâles". Leurs causes sont pour l'instant liées au monde capitaliste: tu es ma propriété privée, celui qui veut me piquer cette propriété privée je veux le tuer, je suis fatigué après ma journée de boulot donc femme as-tu préparé le dîner, tu m'as trompé c'est horrible tu mérites que je te frappe, tu es ma seule richesse alors fais-toi belle pour que je t'exhibe... Ce que certains font mais seulement en images sur les sites porno. En tout homme ne subsiste-t-il pas un maquereau? Tous ces clichés, partiels et non généralisables n'abondent pas en faveur de l'idéologie bourgeoise féministe. Je n'en sais rien si dans une autre société, humainement supérieure la jalousie disparaîtra complètement mais ce que je sais c'est que l'on ne nait pas homme ou femme mais que la société nous façonne avec ses archétypes de telle époque de tel siècle. Enfin que le capitalisme est le premier responsable du pourrissement des rapports humains, et que ce pourrissement n'a rien d'éternel versus les religieuses féministes et fumistes. 

Le « mal du siècle » ce n'est pas le rapport hommes/femmes mais prolétariat contre bourgeoisie.

PS : j'ai lancé deux pétitions. L'une « Lâchez la grappe à Quatennens ! Et l'autre :  « Troupes russes hors d'Ukraine », manifestons tous les samedis devant l'ambassade russe à Paris comme on le faisait devant l'ambassade américaine lors de la guerre du Vietnam.


notes

1A la base il existe plusieurs règlements de comptes politiques. Quatennens et Mélenchon gardent tout de même de beaux restes de leur passage dans le trotskisme. En 2019 Adrien Quatennens avait qualifié, avant l’été, de « provocation » l’entrée de femmes en burkini dans une piscine municipale de Grenoble. Mélenchon comme Manuel Bompard ou Adrien Quatennens, rechigne à employer le terme « islamophobie » au nom de la liberté de la critique des religions. En interne ils sont largement conscients de la nocivité du féminisme hystérique. En outre Ruffin et Roussel ont compris le danger d'effondrement total de la gauche avec cette idéologie bobo-stalino-démago. Ils sont d'ailleurs félicités par Le Monde d'avoir remis au centre « la question sociale » (merde aus féministes) quoique d'une manière sournoise, toujours réformiste impuissante et pour damer le pion au RN.

2Le NPA, rival du jeune Quatennens, comme le PS, fait déclarer par une de ses féministe et lâchement que Quatennens est "un homme violent", la cause est entendue pour cette petite secte dominée par le féminisme bobo. LO plus consistant avec un langage de classe se tait sur l'affaire?

UNE CRITIQUE DE MON TEXTE CI-DESSUS

Je la reproduis ci-dessous parce que je ne comprends pas pourquoi google ne m'autorise pas la publication des commentaires après mes articles.

Salut JL

Je suis partagée dans ma réponse et dans ma position vis à vis de cette affaire de baffes ;

Donc je commence par les critiques.

La description que tu fais des femmes battues est précisément ce contre quoi les femmes s'élèvent qu'elles soient d'en bas ou d'en haut. Je ne crois pas qu'il faille introduire une division de plus . Il est aussi une domination mâle plus subtile dans les classes aisées, elles peuvent tout autant être battues ou psychologiquement maltraitée.

Qu'il y ait des hommes battus, c'est certain. Ce n'est pas le problème. Le problème est dans une société de patriarcat, de faire reconnaître la soumission des femmes, de l'importance de la reconnaissance sociale du phénomène et de la non banalisation d'actes de violence qui trouvent leur justification dans ce patriarcat. Si la société occidentale a bien évolué, il n'est pas si loin le temps où le femme n'avait pas le droit de vote ni d'ouvrir seule un compte bancaire. Nos mères l'ont connu. Qu'il faille défendre le droit de toutes les femmes, dans toutes les sociétés et sous toutes les religions, ,c'est évident. Que des politiciennes pensent plus à leur carrière qu'à la défense des femmes, c'est aussi évident. Les batailles de B GROULT ont plus de valeur que la parole de miss ROUSSEAU

"Une banale baffe comme il s'en produit tant dans les couples sans qu'on en fasse une affaire d'Etat"

Je ne crois pas que ce soit « banal ». Ton père en a souffert, la fille d'un ami renoncé à son mariage parce que son futur mari lui en a flanqué une lors d'une dispute  peu avant le mariage.

Une gifle est une agression physique et l'accepter, c'est accepter d'être agressé.

« «qui, peut-être avec un poix chiche dans la tête, a été faire une main courante »

Tu ne peux pas dire ça. Tu ne connais pas l'intimité de la relation, le nombre de disputes qui ont précédées. Faire une main courante ne sert à rien, d'un point de vue judiciaire, mais c'est le premier geste pour sortir justement de l'intimité, de la sphère privée. Si d'autres actes de violence surviennent et qu'il finissent par entraîner une plainte, cette première démarche est prise en compte. Je suppose que cette femme a fait cette démarche dasn ce sens. C'est aussi une façon d'avertir son conjoint de ne pas aller trop loin dans ses réactions violentes. C'est un avertissement pour lui .

Mais je suis absolument d'accord sur l'exploitation médiatique et politicienne de cette affaire.

Je pense comme toi que cette affaire était à régler au sein du couple et n'avait pas à venir sur la place publique.

Les médias sont utilisés pour dénoncer, dans un but polémique, tous les accidents de la vie des hommes politiques. Il doivent être absolument parfaits, on va finir par avoir des robots, stéréotypés, marchant au pas des exigences sociales, sans idéaux et sans saveur. Et cela décourage bien des êtres de valeur de s'engager en politique, de crainte d'être ainsi exposés à la vindicte médiatique.

Il faut faire la chasse aux abus de pouvoir, aux pressions, à ceux qui utilisent leur poste à leur profit,. Après... les défauts personnels n'ont pas à être étalés sur la voie publique si cela n'a pas d'incidence sur la vie sociale. J'avais déjà trouvé qu'éliminer celui qui devait se présenter à la mairie de Paris, parce qu'il avait une vidéo sexuelle, était excessif.

Je ne suis pas sûre que ta pétition ait un succès. Essaie plutôt de savoir qui, dans la population, s'intéresse effectivement à cette affaire. A mon avis, on n'en fiche..

Quant aux manœuvres politiques, c'est certain. Je ne sais pas si c'est une rivalité entre partis ou au sein même des partis. Probablement les deux. Et le parti au pouvoir en joue.


H. (qui est une femme)

1 commentaire:

  1. Je suis partagée dans ma réponse et dans ma position vis à vis de cette affaire de baffes ;
    Donc je commence par les critiques

    La description que tu fais des femmes battues est précisément ce contre quoi les femmes s'élèvent qu'elles soient d'en bas ou d'en haut. Je ne crois pas qu'il faille introduire une division de plus . Il est aussi une domination mâle plus subtile dans les classes aisées, elles peuvent tout autant être battues ou psychologiquement maltraitée.

    Qu'il y ait des hommes battus, c'est certain. Ce n'est pas le problème. Le problème est dans une societe de patriarcat, de faire reconnaître la soumission des femmes, de l'importance de la reconnaissance sociale du phénomène et de la non banalisation d'actes de violence qui trouvent leur justification dans ce patriarcat. Si la société occidentale a bien évolué, il n'est pas si loin le temps où le femme n'avait pas le droit de vote ni d'ouvrir seule un compte bancaire. Nos mères l'ont connu. Qu'il faille défendre le droit de toutes les femmes, dans toutes les sociétés et sous toutes les religions, ,c'est évident. Que des poilitciennes pensent plus à leur carrière qu'à la défense des femmes, c'est aussi évident. Les batailles de B GROULT ont plus de valeur que la parole de miss ROUSSEAU

    « une banale baffe comme il s'en produit tant dans les couples sans qu'on en fasse une affaire d'Etat, « 
    Je ne crois pas que ce soit « banal ». Ton père en a souffert, la fille d'un ami renoncé à son mariage parce que son futur mari lui en a flanqué une lors d'une dispute  peu avant le mariage.
    Une gifle est une agression physique et l'accepter, c'est accepter d'être agressé.

    « «qui, peut-être avec un poix chiche dans la tête, a été faire une main courante »

    Tu ne peux pas dire ça. Tu ne connais pas l'intimité de la relation, le nombre de disputes qui ont précédées. Faire une main courante ne sert à rien, d'un point de vue judiciaire, mais c'est le premier geste pour sortir justement de l'intimité, de la sphère privée. Si d'autres actes de violence surviiennent et qu'il finissent par entraîner une plainte, cette première démarche est prise en compte. Je suppose que cette femme a fait cette démarche dasn ce sens. C'est aussi une façon d'avertir son conjoint de ne pas aller trop loin dans ses réactions violentes. C'est un avertissment pour lui .

    Mais je suis absolument d'accord sur l'exploitation mediatique et politicienne de cette affaire.
    Je pense comme toi que cette affaire était à régler au sein du couple et n'avait pas à venir sur la place publique.
    Les médias sont utilisés pour dénoncer, dans un but polémique, tous les accidents de la vie des hommes politiques. Il doivent être absolument parfaits, on va finir par avoir des robots, stréréotypés, marchant au pas des exigences sociales, sans ideaux et sans saveur. Et cela décourage bien des êtres de valeur de s'engager en politique, de crainte d'être ainsi exposés à la vindicte médiatique.
    Il faut faire la chasse aux abus de pouvoir, aux pressions, à ceux qui utilisent leur poste à leur profit,. Après... les défauts personnels n'ont pas à être étalés sur la voie publique si cela n'a pas d'incidence sur la vie sociale. J'avais déjà trouvé qu'éliminer celui qui devait se présenter à la mairie de Paris, parce qu'il avait une video sexuelle, était excessif.

    Je ne suis pas sûre que ta pétition ait un succès. Essaie putôt de savoir qui, dans la population, s'intéresse effectivement à cette affaire. A mon avis, on n'en fiche..
    Quant aux manœuvres politiques, c'est certain. Je ne sais pas si c'est une rivalité entre partis ou au sein même des partis. Probablement les deux. Et le parti au pouvoir en joue.

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