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jeudi 12 mai 2022

CRISE DE LA GUERRE TRADITIONNELLE épisode 17

 


LES PROFITEURS DE LA GUERRE

suivi de UN BUSINESS JUTEUX ET SANGUINAIRE

par Mauricius1 du journal La plèbe, Librairie de « Ce qu'il faut dire » (1917)


Quand, sur les routes d'Afrique, un convoi de Bédouins ou de disciplinaires2 traverse les hauts plateaux, on peut voir dans l'air translucide des points noirs se mouvant lentement à des hauteurs incroyables. Ces points sinistres qui tachent de deuil la splendeur du ciel, ce sont des vautours fauves. Malheur à qui tombe sur le sol brûlant – bêtes ou gens – le vol des rapaces s'abat sur lui avec des cris horribles.

Trop lâche ou trop prudent pour attaquer l'homme ou l'animal vivant, le vautour fauve ne se complaît que dans la mort, cadavres ou mourants sont la pâture dont il se repaît, l'infection et la pourriture l'attire et il s'en délecte. Aussi la langue expressive des hommes du désert l'a baptisé d'un nom qui tout à la fois le caractérise et semble le flageller : charognard.

Quand le soleil brille en les airs sidéraux et que, de la terre fécondée, la vie rayonne et s'épanouit, les charognards rêvent de charniers, de morts entassés par milliers, de chairs qui se décomposent, et dans lesquels, sans effort et sans risques, ils enfonceront avec délices leur bec crochu d'oiseaux de proie.

Ces nécrophages vivent de la mort ; la mort les hante et les engraisse, et s'il était en leur pouvoir, ils feraient de la terre un vaste ossuaire dans lequel ils pourraient satisfaire leurs appétits ignobles avec béatitude

Il n'y a pas, hélas ! Que des vautours fauves qui vivent de la mort, l'espèce humaine a aussi ses charognards. Et ce sont quelques pages de l'histoire des rapaces à masque d'homme que je vais écrire ici.

L'AFFUT3

L'affaire du Figaro

Le 19 avril 1913, le député allemand Karl Liebknecht, soutenu par le député catholique Pfeiffer faisait à la tribune du Reichstag des révélations sensationnelles.Documents en main, il démontra que la maison Krupp avait un agent nommé Brandt, chargé de


soudoyer les fonctionnaires de l'Etat-major et du ministère de la Guerre et d'obtenir d'eux, moyennant finances, des dossiers secrets de la plus haute importance, dossiers qu'on retrouvait chez M. von Dewitz, sous-directeur de l'usine d'Essen.

Liebknecht poursuivant son enquête découvrit que Krupp employait, à des appointements de ministres, un grand nombre d'officiers de tous grades et jusqu'à des officiers généraux et des amiraux, dont la mission consistait à obtenir des commandes pour l'usine d'Essen.

Cette corruption de fonctionnaires n'étant pas encore suffisante pour assurer le développement des armements allemands et la fortune de ce marchand d'outils de meurtre, Krupp n'hésitait pas à corrompre l'opinion publique.

Aidé dans sa tâche par les autres charognards allemands, hyssen, Mauser, Düren, Waffenfabrik, etc. il subventionnait un certain nombre de journaux pangermanistes, dont la principale fonction était d'exciter les sentiments chauvins et de tenir le peuple allemand sous la perpétuelle menace de « l'ennemi héréditaire ». Cet ennemi variait d'ailleurs suivant les saisons. C'était le Français ou le Russe, quand Krupp ou Thyssen désiraient une commande de mitrailleuses, et c'était l'Anglais quand les chantiers de Stettin avaient besoin de fabriquer des cuirassés.

Liebknecht révéla un document encore plus grave : une lettre adressée par le directeur de la Waffenfabrik, à un de ses agents parisiens.

Voulant obtenir une commande de mitrailleuses que le Reichstag ne semblait pas disposé à approuver, la Waffenfabrik qui contrôle à la fois en Allemagne les usines de Daellingen, les établissements Düren et les usines Mauser en Belgique, la Fabrique nationale d'armes de guerre d'Herstal et à Paris, la société Française (?) des roulements à bille, trouva expédient d'affoler l'opinion allemande. Et voici son truc. Elle écrivit à son démarcheur à Paris, rue de Châteaudun, la lettre suivante :

« Nous voudrions faire passer dans un des journaux les plus lus à Paris, si possible le Figaro, un article dont voici la teneur : « L'administration militaire française a décidé de hâter considérablement la construction des mitrailleuses destinées à l'armée, et de commander deux fois plus de ces engins qu'elle ne se proposait primitivement ». Nous vous prions de faire votre possible pour obtenir qu'un semblable article soit accepté.

Pour la Waffenfabrik, Von Gontard

Ce communiqué ne fut pas inséré sous cette forme, mais quelque temps après, et comme par hasard , le Figaro, le Matin et l'Echo de Paris, entamaient un éloge dithyrambique de nos mitrailleuses.

Curieuse coïncidence, à la suite de ces articles, et se basant sur eux, le député prussien Schmidt dont on soupçonnait les attaches avec la haute métallurgie, interpella le Chancelier de l'Empire et demanda ce que le gouvernement comptait faire pour répondre à la menace française.

Etonnée et quelque peu apeurée, la majorité du Reichstag vota alors et sans discussion une commande considérable de mitrailleuses. Mesures à laquelle l'Etat français répondit par une augmentation d'armements.


Ainsi, tandis que l'Echo de Paris, le Matin et le Temps irritaient le public français en citant des extraits des journaux pangermanistes et en particulier la Post, dont le principal actionnaire était Von Gontard, ce même Von Gontard, aidé de sa créature le député Schmidt, affolait le public allemand en usant du faux et du chantage au patriotisme pour augmenter son chiffre d'affaires.

Quant à la responsabilité du Figaro et des feuilles françaises qui, pour des raisons sonnantes, contribuèrent à ruiner les finances de l'Etat, et à mettre l'Europe sur un volcan uniquement pour permettre aux actionnaires d'Essen, de Mauser et du Creusot de grossir leurs dividendes, l'histoire la déterminera peut-être un jour avec précision.

Ce n'était d'ailleurs ni la première ni la dernière fois que la presse lançait des informations sensationnelles et fausse sur l'ordre de la finance cosmopolite et des internationaux du blindage.

On se rappelle l'affaire Liebcher, révélée par le chef du parti de l'indépendance. Lovachich à la Chambre Hongroise en 1913. Des lettres furent lues émanant de M.C. Calmette et de M. Glasser, chef de la publicité du Figaro, desquelles il ressortait que cet organe éminemment nationaliste acceptait la collaboration du sieur Liebcher, agent du gouvernement hongrois, moyennant une subvention de 30.000 francs par an, payables en espèces et en publicité d'Etat.

Par ce contrat, le Figaro et les lecteurs de ce journal mondain et bien pensant, étaient loin de se douter que tels articles qui paraissaient fleurer le patriotisme le plus pur, émanait du nommé Liebcher, sujet autrichien et servant en réalité les louches intérêts de la finance austro-boche.

(…) Ah ! Je vous l'ai dit : les charognards n'entendent pas lâcher leur proie. Responsables de la guerre, qu'ils ont préparée en intensifiant l'armement mondial, en attisant le régime volcanique de la « paix armée », en suscitant par leur presse les sentiments de haine de peuple à peuple, en intriguant par leurs diplomates, en forgeant, par leurs mensonges une opinion publique favorable à leurs projets criminels...

Responsables de la guerre qu'ils ont déchaînée le jour ou ne pouvant plus s'entendre avec les rapaces des autres autres pays, pour exploiter l'humanité , ils ont cru expédient et propice de les manger...

Responsables de la guerre dont ils vivent et dont ils prospèrent, les charognards font durer la guerre le plus longtemps possible.

Je les accuse ici devant les peuples et devant l'histoire après avoir perpétré le grand crime, de le perpétuer.

Quelles conclusions donner à cet écrit ? Je suis intimement convaincu que le régime capitaliste basé sur la concurrence porte la guerre en lui et que toutes modifications qui ne toucheront pas à la base même du capitalisme seront superficielles et vaines.

La suppression de la guerre est liée indissolublement au problème social. Il y a bien longtemps que dans nos brochures et nos livres nous en avons étudié la solution. Fasse que le terrible cataclysme abattu sur les hommes hâte la venue de la société fraternelle que nous avons conçue ! Là seulement est le salut...

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LES PROFITEURS DE GUERRE AU XXIème siècle

un business au cœur de l'économie capitaliste décadente

(à la différence du 19éme...)

La dissémination gangstériste des matériels militaires ! https://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_1994_num_25_2_2667

ECRIT LE 11 FEVRIER 2022 (la guerre a commencé le 24 février)

https://basta.media/Ventes-d-armes-au-Moyen-Orient-les-profiteurs-de-guerre-sont-Europeens

« ...comme l’Histoire l’a souvent démontré, les axes de la politique extérieure américaine sont la déclinaison des besoins en matière de politique intérieure. Les intérêts politiques, économiques et militaires étant confondus, les conflits extérieurs ont souvent été l’opportunité de servir les intérêts du complexe militaro-industriel très puissant aux États-Unis, tout en servant leur dessein politique et hégémonique. Ainsi, un nouveau conflit permettrait d’établir un consensus autour de la menace extérieure, tout en détournant l’attention des contestations domestiques et en durcissant le contrôle politique sur son territoire.

Face à la domination chinoise en Asie du sud-est et en Mer de Chine, à son expansion économique au travers des routes de la soie, et à sa mainmise sur les ressources de l’Afrique, les USA, dans une logique de containment, répliquent en renforçant leur présence militaire et économique dans des régions stratégiques. Premièrement, en Asie, avec des déploiements de la flotte américaine en Mer de Chine et Pacifique sud où ils démontrent un soutien appuyé à Taiwan, au nez et à la barbe des Chinois. Mais aussi, via des liens économiques forts avec l’allié traditionnel de la région, le Japon. Les présidents chinois et russe soutiennent d’ailleurs la thèse d’une volonté des États-Unis de déstabilisation régionale, comme l’illustre la soudaine révolte populaire au Kazakhstan, économie la plus performante d’Asie centrale et clé de voûte des routes de la soie qui entretenait jusque là de bonnes relations avec la Russie, la Chine et les USA.

Ensuite, dans une logique d’encerclement énergétique, on peut s’interroger sur le rôle des États-Unis au Moyen-Orient, au travers de leur allié israélien. En effet, le tournant historique du dialogue qui s’est opéré entre l’État hébreu et ses voisins arabes sous la houlette des Américains, assure un renforcement du contrôle de ces derniers dans la région du monde la plus grande productrice de pétrole, source d’énergie vitale pour le concurrent chinois. Dans cette logique, mettre en danger la Chine sur un de ses autres fronts, nommément celui eurasiatique avec la Russie et les pays de la Communauté des États Indépendants (CIS), serait un atout significatif. Au vu du renforcement de l’alliance énergétique entre Moscou et Pékin avec la signature d’un contrat gazier sur 30 ans dont les ventes se feront en euros,  une déstabilisation de la Russie achèverait l’encerclement énergétique de la Chine, la mettant en position de difficulté économique.

https://portail-ie.fr/analysis/3080/ukraine-les-etats-unis-cherchent-ils-a-precipiter-la-guerre

...D’un point de vue économique, un conflit en Ukraine serait bénéfique pour les États-Unis, en ce qu’il rendrait légitimité et raison d’être à l’OTAN (dominée par les intérêts américains), organisation il y a peu en état de « mort cérébrale ». Le marché européen de la défense s’ouvrirait alors encore plus aux USA, déjà principal fournisseur de l'armée européenne comme le démontre le choix d'équipement en coûteux chasseurs F 35 par la plupart des pays européens tel l’Italie, la Belgique et les Pays-Bas – au détriment du Rafale de Dassault, de l’Eurofighter d’Airbus ou du Gripen de Saab.

On note à cet égard qu'un rapprochement entre la Russie et l’Europe ferait de cet immense continent, un bloc encore plus puissant que celui de la Chine. Cela fait écho d’une menace majeure qui pourrait mettre à mal l’impérialisme américain. Ainsi, la tactique serait de monter le premier contre le second afin d’affaiblir les deux. Une Russie isolée et une Europe sous la protection de l’OTAN est le credo de la politique étrangère européenne des États-Unis. L’OTAN s’est notamment considérablement étendue vers l’Est en s’appuyant sur l’élargissement de l’Union Européenne, cette dernière ayant favorisé le ralliement des nouveaux entrants à l'alliance militaire (sans oublier la France que de Gaulle avait fait quitter le commandement intégré de l’OTAN en 1966 et qui l’a réintégré seulement en 2007). Cela est d’autant plus évident dans les pays Baltes et d’Europe de l’Est, où les Américains promeuvent l’indépendance énergétique vis-à-vis du gaz russe pour limiter l’influence de Moscou et y sécuriser des débouchés pour leurs exportations de GNL.

Un conflit servirait donc des intérêts domestiques américains (surtout sur le plan économique) mais permettrait également d’affaiblir les concurrents de Washington. Quelques sources paraissent donner un aperçu de cette autre réalité. Un article du quotidien Il Manifesto (traduit ici) ainsi qu’une enquête d’un article du Time témoignent de la présence d’Erik Prince en Ukraine. Fondateur de Blackwater - une société militaire privée maintenant renommée Academy qui a fourni des mercenaires à la CIA, au Pentagone et au Département d’État américain - il serait en train de monter une armée privée en Ukraine au travers de sa compagnie Lancaster 6. À cela s'ajoutent les investissements militaires des USA en Ukraine à hauteur de 2,5 milliards de dollars depuis 2014, qui dénotent d’intérêts économiques américains clairs.

De plus, les USA provoquent et poussent le narratif d’une Russie qui cherche à déclencher la guerre. Confronté à ses allégations selon lesquelles la Russie utiliserait un faux prétexte pour envahir l’Ukraine, le porte-parole du Département d’État américain ne donne pourtant pas d’explications claires. Le président ukrainien lui-même qualifie ces prédictions d’"apocalyptiques" et appelle à une désescalade. Le site Bloomberg a également mis en ligne par erreur pendant 30 minutes un article titré “La Russie envahit l’Ukraine”. 

En changeant d’angle, on s'aperçoit donc qu’un conflit ukrainien semble inéluctable. Sur fond de tensions internationales entre la Chine et les États-Unis, dont la puissance économique ralentit, la solution d’une guerre par proxy en Europe se profile à l’horizon. Ce ne serait pas la première fois que les États-Unis provoquent un conflit loin de leur territoire national pour servir leurs intérêts. L’escalade médiatique actuelle est symptomatique de l’imminence d’un élément déclencheur. Diviser et affaiblir ses concurrents, aussi bien russe et chinois qu’européen s’inscrit dans la logique de maintenir l’impérialisme américain.

LA GUERRE ? UN BUSINESS JUTEUX ET SANGUINAIRE

Les grands groupes industriels de l’armement s’enrichissent en livrant des armes aux belligérants. Car il faut renouveler les stocks et expérimenter de nouvelles technologies sur le terrain.

La France dispose d’un complexe militaro-industriel très important qui est le troisième exportateur mondial d’armes derrière les États-Unis et la Russie. Avec un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, l’industrie de l’armement est composée d’une dizaine de grands groupes (Thalès, Naval Group, Safran, Dassault Aviation, le CEA et Nexter, fabricant du char Leclerc notamment, mais aussi Airbus, 7e fabricant d’armes mondial, et MBDA, groupe européen). À quoi il faut ajouter une kyrielle de PMER-PMI qui, ensemble, emploient plusieurs dizaines de milliers de personnes. La France propose une offre militaire complète : matériels navals, terrestres et aériens.

Malgré l’embargo européen sur la Russie après l’invasion de la Crimée, en 2014, la France a continué à livrer discrètement des armes au Kremlin, entre 2015 et 2020. Notamment des caméras et des équipements destinés à moderniser les tanks et les hélicoptères qui pourraient bien être actuellement utilisés en Ukraine. Selon le magazine Disclose, « la France a délivré au moins 76 licences d’exportation de matériel de guerre à la Russie depuis 2015. Montant total de ces contrats : 152 millions d’euros, comme l’indique le dernier rapport au Parlement sur les exportations d’armement, sans toutefois préciser le type de matériel livré. » La Grande-Bretagne (40 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 300.000 emplois) occupe la deuxième place de fabrication et de vente d’armes en Europe, devant l’Allemagne (8 milliards d’euros, 80.000 emplois), l’Italie (5 milliards d’euros, 500.00 personnes), l’Espagne et la Suède (3 milliards d’euros chacun, 150.00 emplois).

Dès le début de l’invasion russe en Ukraine, les pays occidentaux ont proposé des armes à l’armée de Zelensky. Paris, comme d’autres capitales européennes, a en effet fourni des équipements de protection, casques et gilets pare-balles. Mais, depuis, la France livre, selon Le Monde, des missiles antichars Milan aux combattants ukrainiens.

Les États-Unis ne sont pas en reste. Les USA sont évidemment les premiers fabricants et marchands d’armes au monde grâce à des entreprises telles que Lockheed Martin, General Dynamics, Boeing et Raytheon, qui font partie des 500 plus grandes compagnies du monde. Le budget de la Défense de Washington s’élève à 770 milliards de dollars. Les États-Unis vont fournir une nouvelle aide militaire à l’Ukraine d’un montant de 350 millions de dollars, a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

La Russie, dépendante de la production d'armes plus sophistiquées en Occident, reste la deuxième puissance militaire de la planète. Dotée d’un budget de 41 milliards d’euros (près de 2% du PIB).

LES MISSILES STINGER ET JAVELIN grands vainqueurs de la guerre actuelle ?

...arme désormais entre les mains de l'armée ukrainienne, les missiles anti-chars Javelin, eux aussi de fabrication américaine. Un peu plus d'un mètre de long pour une vingtaine de kilos, portés à dos d'homme, ils sont d'une efficacité redoutable grâce à une "charge tandem": une première charge fragilise le blindage, puis une deuxième charge détruit complètement le char. Surtout, le système de lancement permet au tireur de se mettre à l'abri immédiatement après avoir tiré le missile.

Une nouvelle enveloppe de 350 millions de dollars, un montant sans précédent, a récemment été débloquée par les États-Unis pour soutenir l'Ukraine face à l'invasion russe, comprenant la fourniture de missiles Javelin et Stinger. Outre les États-Unis, d'autres pays occidentaux comme les Pays-Bas, l'Allemagne, la Lituanie ou la Lettonie ont fourni ces mêmes missiles aux forces ukrainiennes. Par ailleurs, les Américains réfléchissent désormais à l'envoi d'avions de guerre à l'Ukraine, par le biais de la Pologne

 

NOTES

1Maurice Vandamme, dit Mauricius, (né à Paris le 24 février 1886 - mort à Paris le 28 juin 1974) est un anarchiste individualiste, antimilitariste et néomalthusien. Durant un demi-siècle, il contribue à nombre de journaux de la presse libertaire dont L'Anarchie d'Albert Libertad et Ce qu'il faut dire de Sébastien Faure. Mauricius fait partie du Groupe Péricat, une petite formation communiste essentiellement parisienne qui n'est pas reconnue par Moscou. Il décide quand même de se rendre en mars 1919 au premier congrès de l'Internationale communiste, sans mandat régulier. Il est ainsi un des premiers français à se rendre dans la Russie soviétique (il y rencontre Victor Serge), expérience dont il témoignera dans son livre : Au pays des Soviets, neuf mois d'aventures. En 1922, il édite le journal Cupidon, ayant pour thème la sexualité révolutionnaire, ce qui lui vaut d'être condamné pour « outrages aux bonnes mœurs ».

2Soldat des unités disciplinaires. (Les unités disciplinaires [supprimées en 1972] étaient destinées à recevoir les militaires condamnés pendant leur temps de service.)

3 Bâti servant à supporter, pointer et déplacer une arme lourde.Un affût de canon.


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