PAGES PROLETARIENNES

vendredi 9 juillet 2021

POURQUOI LA BOURGEOISIE EST ANTIRACISTE ?

 

UN PARE FEU FACE A L'INTERNATIONALISME PROLETARIEN

« Les
uns, les plus radicaux, prétendent qu'un seul et même esprit a toujours animé la vie économique; que tous les hommes qui se sont livrés à l'activité économique, n'ont toujours poursuivi qu'un but : le gain, l'intérêt, et qu'il en sera de même à l'avenir. C'est tout au plus si ces critiques conviennent qu'il existe des « différences de degré » entre un paysan « calculateur » du moyen âge et un banquier moderne, entre la poursuite du gain par un artisan et la manière dont s'acquitte de la même tâche un magnat de trust américain ».
Wernert Sombart ( Le bourgeois. Contribution à l'histoire morale et intellectuelle de l'homme économique moderne. Payot: 1966. Petite bibliothèque Payot, no 89, 342 pages. 1913)

 " Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et nous avons fait de vous des nations et des Tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand- Connaisseur". LE CORAN. ( Sourate al-Hujurat, les Appartements, Verset 13).


Wernert Sombart résume assez bien le manque de scrupules, derrière des fadaises morales, de la bourgeoisie au terme de son parcours historique progressiste :

« On peut appliquer aux grands vainqueurs de la course du capitalisme moderne ce qui a été dit récemment de Rockefeller, à savoir qu'ils ont « su, avec un manque de scrupules ingénu et naïf, se soustraire à toute entrave morale ». John Rockefeller lui-même, dont les Mémoires reflètent à merveille cette mentalité enfantine et naïve, aurait un jour résumé son Credo en disant qu'il était disposé à allouer à un fondé de pouvoirs un traitement d'un million de dollars, à la condition que, tout en possédant les aptitudes positives nécessaires, il soit « dépourvu de tout scrupule » et ait le courage de ne pas hésiter à « sacrifier, s'il le faut, des milliers de personnes ».

« Mais le terme « morale commerciale », avons-nous dit, avait encore un autre sens, celui d'une morale ayant pour but de procurer des avantages commerciaux. Avec la naissance du capitalisme, cette morale devient, elle aussi, un des éléments de l'ensem­ble des vertus bourgeoises. Il apparaît, à partir de ce moment, avantageux (pour des considérations commerciales) de cultiver ou, tout au moins, d'étaler (ou encore de les posséder ou de les faire valoir à la fois) certaines vertus dont l'ensemble constitue ce qu'on peut appeler la distinction bourgeoise ».

« Qu'on songe, en effet, que les débuts du capitalisme coïncident avec une époque pendant laquelle toute la vie sociale se trouvait subordonnée aux prescriptions de l'Église, c'est-à-dire pendant laquelle l'homme ne pouvait faire un pas dans la vie sans marquer par là même son attitude à l'égard des lois de l'Église, à l'égard des conceptions morales de la religion ».

 «C'est en Espagne, où les intérêts religieux avaient pris une importance telle qu'ils avaient fini par l'emporter sur les intérêts de tout autre ordre, que le catholicisme semble avoir gravement entravé le développement de l'esprit capitaliste. La plupart des historiens voient avec raison la cause de ce phénomène dans la lutte entre le catho­licisme et l'Islam, dont la presqu'île ibérique a été le théâtre pendant près de mille ans. La longue domination de la foi mahométane a eu pour effet d'assigner au peuple chrétien pour seule et unique mission la destruction de l'Islam ».

Il faut lire « Islam et capitalisme » de Maxime Rodinson pour voir que l'islam n'a pas été par contre une entrave au développement du capitalisme. Le Coran tolère la propriété privée et le salariat. Le profit n'est pas mis en cause. La société musulmane médiévale a permis le développement d'un secteur capitaliste : capitalisme financier par l'usure, le capitalisme commercial et le développement du marché. Certes, comme l'a montré Max Weber, en Europe plus rationnelle, le développement du capitalisme (et de l'esprit du capitalisme) a été plus favorisé et est devenu dominant. L'éthique de la société musulmane médiévale ne diffère pas essentiellement de celle de la société médiévale chrétienne.

Il a existé une thèse utopique (mère des idéologies des libérations nationales) suivant laquelle une stricte observation de l'islam devait conduire à une société juste de type socialiste, ce qui est totalement contredit par la généralisation de dictatures sanguinaires là où l'islam sert de caution morale à l'Etat bourgeois.

Le racisme n'est pas une invention du capitalisme européen. L'historien marocain Chouki El Hamel explique que les concepts de « race » et de racisme ne sont pas une invention euro-américaine : « J’ai tracé des généalogies distinctes de ces concepts en Afrique du Nord pendant la période islamique. Dès le XVIe siècle, des dynasties marocaines ont lié la « blancheur » à la légitimité politique et à la liberté, comme le sultan Ahmad Al-Mansour (…)  L’Histoire est aussi témoin de musulmans asservissant d’autres musulmans. Par exemple, les Haratine [terme qui désigne les Maures noirs], des « Noirs libres », anciens esclaves, ont été asservis pendant le règne du sultan Moulay Ismaïl au XVIIe siècle. Cet asservissement illégal a marqué un tournant crucial dans l’histoire marocaine et a façonné l’avenir des relations raciales futures et de « l’identité noire. (…) Au total, sous le règne du sultan Moulay Ismaïl (1672 à 1727), plus de 221 320 personnes noires ont été humiliées et violées, leurs droits légaux, dont leur liberté, bafoués. Ce projet a perpétué le statut d’esclave de tous les Noirs, même de ceux qui étaient libres. (…) Il s’agissait d’un racisme religieux à code couleur. L’asservissement des musulmans noirs et de Noirs marocains a été légitimé dans une culture islamique par leur prétendu statut d’esclaves et leur passé païen. (…) Il n’existe dans le Coran aucun verset qui indique l’acception de l’esclavage en tant que pratique sociale normale. Malheureusement, la plupart des interprètes masculins dans le monde islamique ont prévalu contre cette voix éthique et ont fait exactement le contraire des recommandations du Coran. (…) Dès le début, l’interprétation et la codification du droit islamique ont été intimement liées à la création de l’Empire islamique. Le message initial du Coran a été progressivement érodé par les aspirations politiques et de pouvoir du régime élitiste »1.

La religion antiraciste

On ne peut pas lier l'histoire du capitalisme à un racisme intemporel comme le fait Mostafa Henaway2. Evidemment tant de peuples ont été asservis par le capitalisme triomphant qu'il est tentant de qualifier de racisme une conquête barbare qui traitait les assujettis plutôt comme des sous-hommes, ce qui est l'être inhumain de l'esprit capitaliste pas ce rejet ou cette discrimination de l'Autre, de l'étranger à l'époque du capitalisme décadent où le racisme dit moderne découle surtout du nationalisme de la bourgeoisie ; auquel s'oppose un autre nationalisme (sous couvert d'antiracisme d'après la noria islamo-gauchiste. Le racisme, comme rejet de l'autre, ou domination sur l'autre a toujours existé et existera longtemps encore partout. Seule l'élimination du capitalisme et de tous ses hypocrites bourgeois superficiellement antiracistes pourra éliminer cette diabolisation de l'autre. L'attitude hystérique de la gauche bourgeoise et bien-pensante, avec ses cliques décoloniales et racistes anti-blancs est une hérésie concernant cette question systématiquement pointée comme primordiale, super évitement quant aux vraies responsabilités de l'exploitation capitaliste ; comme me l'expliquait un vieil ami vietnamien, avocat qui avait travaillé toute sa vie à l'ONU pour décrypter les génocides : « Jean-Louis, le racisme existe partout, surtout en Afrique, même entres les noirs et il ne sert à rien de le décrier tous les jours, surtout que cela ne sert à rien ».


La religion antiraciste qui s'est imposée dans la plupart des pays riches est la nouvelle morale qui remplacent les deux principales anciennes qui fondaient l'autorité des Etats capitalistes : religion puis chauvinisme. La religion personne ne la prend plus au sérieux dans la majorité de la classe ouvrière mondiale, et le nationalisme s'est dissous à travers deux guerres mondiales. Il fallait à la bourgeoisie inventer une autre morale, interclassiste et surtout culpabilisatrice, facilitée évidemment face aux millions de migrants errant dans une misère totale et non résorbable par les pays « privilégiés », de plus non intégrables, débarquant, avec une idéologie arriérée et un mépris invraisemblable des femmes. Cette morale n'a même plus besoin que les occupants de l'Etat bourgeois s'en chargent, la collaboration de toutes les forces, dites anti-capitalistes, de la gauche bourgeoise à ses enfants islamo-gauchistes, se chargeant de la propagande ad hoc, qui de plus dissout toute réalité de classe, et vise à culpabiliser la masse des prolétaires, noirs ou blancs d'ailleurs, pour une question écran et secondaire dans le mécanisme de domination bourgeoise.

ESSAI DE PSYCHO-POLITIQUE

Cela fait longtemps que j'estime que le capitalisme actuel est pervers narcissique, ayant subi ce même genre d'individu soit dans ma vie conjugale soit dans le milieu trotskien, je suis d'accord avec le plus explicite fondateur du qualificatif, Racamier, avant l'excellent Marie-France Hirigoyen :

« Le mouvement pervers narcissique se définit essentiellement comme une façon organisée de se défendre de toute douleur et contradiction internes et de les expulser pour les faire couver ailleurs, tout en se survalorisant, tout cela aux dépens d’autrui ».

La stratégie est toujours la même, hommes ou femmes (moins nombreuses avec cette tare, puisque la domination reste masculine) et montre que le PN est non seulement limité intellectuellement puisqu'il pompe l'autre en permanence (c'est une tête vide et inhumaine) , mais c'est simplement un fou en liberté qui vent rendre sa proie folle : persécuter et humilier, couper la victime de toute relation sociale jusqu'au meurtre si nécessaire3. La magistrature avec sa perversion bourgeoise coutumière est elle-même PN puisqu'elle ne condamne quasi jamais ces escrocs toxiques, fous ambulants, suffisamment retors pour mentir effrontément. Ils sont d'ailleurs nombreux à occuper des postes importants en politique, où ils diminuent et humilient sans vergogne leurs subordonnées (cf. la sénatrice Esther Benbassa, et tant d'autres « au pouvoir »)4. La CGT va-t-elle nous rejoindre dans notre combat contre les PN ? Dans un communiqué de « soutien aux victimes de harcèlement » par la mère Benbassa, le syndicat CGT des collaborateurs parlementaires a souligné que « la profession, du fait de son lien avec la politique et les rapports de pouvoir, est bien souvent trop entachée par ce type de violence ».

Pourquoi cette mansuétude officielle face aux divers persécuteurs dans la vie intime comme en politique ? Mais tout simplement parce que la bourgeoisie a besoin du fait divers ! Il faut bien donner à manger aux riches magistrats. Les procès peuvent servir à confirmer que l'Etat bourgeois et sa police sont nos amis, voire nos défenseurs, même après crime. Le fait divers est donc avant tout politique, permet de maquiller au second plan de l'actualité les frasques impérialistes, les incompétences administratives, les accidents du travail (surtout dépressions et suicides) because persécutions diverses. L'antiracisme et le droitdel'hommisme de la bureaucratie judiciaire impavide va même jusqu'à culpabiliser les flics et rendre leur tâche traditionnelle impossible, non pas que les élites d'avocaillons regrettent les anciennes méthodes5, mais tout simplement par que le prolétariat, et même les couches marginales, vont venir attaquer le commissariat. Comme quoi la bourgeoisie atteint deux buts : culpabiliser ses flics aux yeux de l'opinion, et resserrer les rangs entre eux pour ensuite essayer de se faire aimer comme « victimes » de la plèbe, alors qu'ils restent des larbins des puissants.

La bourgeoisie n'a pas aboli la peine de mort ; pour justifier de son cynisme et nous rappeler notre impuissance face aux crimes les plus barbares – que nous imaginons pour nous-mêmes sans possibilité de se venger – sans les zigouiller, comme ils le mériteraient, elle nous laisse payer avec l'affichage d'une « compréhension sociale du crime », l'entretien à vis des pires crapules qui, libérées tôt ou tard recommencent le même type de forfait (Cf. les tueurs de Camiers, etc.) Elle n'a pas aboli la peine de mort en temps de guerre, contre déserteurs, insoumis et révolutionnaires. Ce sont des flics qui ont massacré sans vergogne Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, dont les corps ont été jeté dans la rivière, simple fait divers ? Désireuse de ridiculiser sa propre révolution et de se dédouaner elle continue à laisser croire que la période Terreur en 93 a créé des dizaines de milliers de morts comme jamais vu, alors que l'éradication de la moderne Commune de Paris lui a permis d'en tuer deux fois plus au moins. La magistrature en temps de paix est donc très antiraciste comme conciliante avec les pires crapules. L'air du temps individualiste fait le reste, nos pauvres ex-colonisés considèrent comme des héros les tueurs salafistes et se félicitent chaque fois qu'un juif est assassiné ; les escrocs de Levallois, le clan Balkany, choyé par la justice de classe, fît un tabac en prison lors du court passage du caïd à la « Santé » ; Tapie est aussi très estimé par les apaches ainsi que tant de politiques ou chanteurs violents et corrompus. Cela fait partie du spectacle convenant et convenable, comme aurait dit feu Debord.

Le fait divers sert donc à rendre illisible le conflit des classes. L'abstention même a été intégrée par le système et ne le gêne nullement. Ils s'en fichent tout en ayant l'air de la déplorer. Pourquoi s'en soucier ? La démocratie bourgeoisie c'est toujours l'art de magouiller des minorités politiques bourgeoises, et de se faire élire même par 10% de la population, ce qui est légitime face à cette masse incapable d'exercer « sa responsabilité » ou même d'exercer « son devoir ». C'est pas un peu PN ça ?

L'ANTIRACISME EN ENTREPRISE


Dans le journal interne de la CGT d'EDF, la promotion de la religion antiraciste est également au premier plan et sans fard concernant la morale islamiste. On peut lire dans le dernier « numéro » une interview conforme du rappeur « radical » Kery James. Ce dernier se vante de s'être converti à l'islam « lequel prône des valeurs de respect et de tolérance », comme chacun s'en doute. Kery James, est selon la CGT un « chanteur engagé » et « radical » qui a un rôle « d'éveilleur » de la jeunesse, qui pour but « d'influencer les votes. Dans ce cadre , contrôler l'information devient un enjeu crucial. Les moyens mis en œuvre pour contrer la presse sont considérables ». Cet âne ne fait pourtant que radoter le discours dominant, et pose au représentant des banlieues, cette catégorie floue et hors classes : « Nous les banlieusards, enfants d'immigrés censés être français, avons besoin d'envahir toutes couches de la société ». Ah bon, et si moi j'ai pas envie d'être pauvre et prolétaire, pourrais-je échapper à ma couche ? L'esprit arriviste musulmaniaque rend heureux à condition d'en sortir.

Sur la plan d'un rappeur qui se veut pacifique, contrairement aux autres qui se la jouent bad boys c'est au niveau de la distraction que la bouillie idéologique de la religion antiraciste veut s'imposer et aliéner les jeunes consciences. C'est pire encore dans l'Eduque naze où les profs islamo-gauchistes sont nombreux. Une récente étude montre que les jeunes enseignants auraient en effet «une vision beaucoup plus libérale de la laïcité», qui serait «très proche des modèles de société anglo-saxonnes multiculturelles». Plus d’un jeune professeur sur deux approuve par exemple le port de signes religieux par les parents accompagnateurs, soit nettement plus que la moyenne des enseignants (36 %) et des Français (24 %). Les jeunes professeurs sont deux fois plus favorables au burkini. Les jeunes professeurs s’expriment également en majorité pour des horaires réservés aux femmes dans les piscines municipales.

Venons-en à la propagande en usine, avec l'aide du spécialiste de l'histoire de la CGT René Mouriaux6, écrit en 1987. Avec une autre sociologue il nous fait des révélations sidérantes sur la façon dont l'immigration est intégrée par la bourgeoisie. Pour son profit bien entendu mais surtout pour mieux diviser la classe ouvrière et rendre son projet d'unité de combat inopérant.

Ainsi à la lecture de cet historique, je me suis rendu compte que j'avais distribué et fait distribuer des milliers de tracts à l'entrée des usines Renault, Citroën, à Billancourt, à Renault-Cléon, à Poissy, à Longwy, aux foyers Sonacotra (tardivement) etc. à des ouvriers qui d'une part ne lisez pas le français mais de plus étaient cornaqués étroitement par des imams-délégués syndicaux, plutôt CGT. Un comble comme on va le voir.

On commence par souligner l'antiracisme généreux de la bourgeoisie au moment de la boucherie de 1914, noirs et arabes ont été envoyés au front « fraternellement » :

« Au cours du premier conflit mondial la France recourt aux Maghrébins la fois pour augmenter le nombre de ses soldats et pour assurer la main-d'oeuvre nécessaire ses usines et ses arsenaux Plus de 250 000 Nord-Africains sont venus en métropole pour une de ces deux fonctions. La dynamique mise en route par la guerre se poursuit après Les déplacements sont réglementés de 1924 1926. La crise favorise les retours. Néanmoins la présence de travailleurs maghrébins dans les régions de Marseille de Lyon de Paris du Nord et de Est affirme comme une réalité permanente Au lendemain de la grande tuerie laquelle les Algériens ont versé leur tribut deux perspectives affirment le triomphe de l'idée coloniale que symbolise Exposition internationale de Paris en 1931 et la contestation de l'autorité française au Maghreb ».

La question de l'immigration a toujours été un sujet délicat dans le mouvement ouvrier. La CGT qui n'est pas alors la pourriture étatique qu'elle est devenue, tangue :

« La CGT de Léon Jouhaux entend pas abandonner les positions avant-guerre. Le Programme minimum du 15 décembre 1918 proclame que tout travailleur quelle que soit sa nationalité le droit de travailler là où il peut occuper son activité Que tout travailleur doit jouir dans le pays où il exerce cette activité de toutes les garanties d'ordre syndical notamment du droit de participer personnellement administration de son syndicat Toutefois avec la montée du chômage en 1927 la Confédération oppose au recrutement de travailleurs étrangers. »

« Le congrès de 1925 tout en jugeant nécessaire des mesures de protection pour la main-d'oeuvre française déclare qu'il ne saurait être question pour le mouvement syndical de s'opposer à l'entrée en France d'une main d'oeuvre qui avant la guerre était déjà indispensable pour faire face aux besoins de toutes les branches de activité industrielle du pays ».

« Alors que les syndicats africains créés avec appui de la CGT ou de FO se situent en dehors de la référence religieuse ceux que la CFTC inspire mettent en avant le problème des valeurs pour justifier leur existence ».

«Une seconde sous-période ouvre avec la fin de la Reconstruction mais aussi avec la prolongation du conflit algérien CGT et CFTC-FO gardent une attitude réservée, combattent les manifestations racistes (qui sont réelles en effet au moment de la décolonisation en particulier chez les « pieds noirs ») s'opposent la guerre et aux ultras. Les luttes au sein du mouvement de libération se répercutent en France et la CGT est embarrassée par la domination du FLN mais aussi par les surenchères nationalistes des messalistes. Néanmoins l'action syndicale joue un grand rôle . La CGT et la CFTC sont rejointes par FO et la FEN. Elles appellent à un arrêt de travail d'une heure le 1er février 1960 contre les émeutiers Alger. De même une grève générale est organisée le 25 avril 1961 pour s'opposer au putsch du quarteron des généraux activistes Le février 1962 CGT et CFTC avec autres organisations de gauche manifestent pour la paix en Algérie La police intervient sauvagement Au métro Charonne... ». Avec rétablissement de la peine de mort dans la rue...

«Les deux organisations entendent continuer mener avec énergie la lutte contre le racisme sous toutes ses formes notamment par information des travailleurs et leur mobilisation de classe. La logique revendicative que mettent alors en oeuvre la CGT et la CFDT repose sur la conviction que le séjour des travailleurs immigrés en France est temporaire. Il convient de leur assurer des conditions accueil et insertion humaines une fois au travail ils doivent bénéficier des mêmes droits que les salariés français. Parmi les revendications spécifiques qui sont avancées figure en bonne place enseignement de la langue origine pour les enfants des immigrés qui le désirent. Le droit de rester en France n'est pas énoncé et les problèmes de cohabitation culturelle ne sont pas abordés. L'approche du phénomène immigrés se modifie au début des années 1970 avec des luttes spécifiques comme Penarroya et Renault Zimmefer de Louviers et Gennevilliers des actions dans les foyers SONACOTRA des grèves de la faim Saint-Etienne et Ménilmontant action revendicative est perçue comme expression du mal-vivre ».

Où l'on voit que la religion antiraciste avait déjà été inventée depuis longtemps par les syndicats félons, une autre ficelle pour écarter la priorité aux revendications communes de classe. Mouriaux, missi dominici est déjà inféodé à l'idéologie CGT et se choque de la vérité de la situation réelle : un mal-vivre, de classe si je puis dire. Mais dans ce qui suit il est excellent :

« Au cours des dernières années la visibilité de la dimension religieuse est apparue brusquement comme un aspect des mutations qui ont affecté les immigrés dans l'espace économique social et politique français tout en révélant à l'opinion leur présence dans des secteurs traditionnellement forts de la classe ouvrière française à l'heure où la mobilisation prolétarienne avait quelque peu perdu de son importance à partir de 1981. En 1983 (sous le manipulateur Mitterrand, sic) la presse en effet focalisé attention sur les conflits de automobile nouveau comme un nouveau Mai 1968 dans les usines test pour le gouvernement en grossissant la spécificité immigrée (sic) et en présentant ces luttes comme une nouvelle génération de conflits qui face aux conflits catégoriels antérieurs auraient été assortis d'une démarche plus globale avec des aspirations spécifiques la dignité. Cette spécificité a souvent été présentée comme liée l'émergence de l'islam dans entreprise sorte de conflit social confus caractérisé par des phénomènes de leadership syndicalo-religieux. La religion est mythifié. Elle est un alibi et le gouvernement et la presse ont voulu faire croire à un complot venu de extérieur dont syndicats, patronat et pouvoirs publics n'auraient pas eu la parfaite maîtrise ; c'est la version officielle qui a été donnée de la spécificité des conflits immigrés en janvier et février 1983 par le Premier ministre et le ministre du Travail. Mais la spécificité n'existe pas seulement dans les conflits, des revendications spécifiques ont aussi pu être formulées hors conflit et l'entreprise a ,pu accorder des avantages spécifiques aux immigrés avec la mosquée en entreprise : « Syndicalisme et islam constituent peut-être le meilleur exemple car la pratique de islam est favorisée par encadrement qui voit un facteur d'apaisement et plus encore un élément régulateur du fonctionnement des ateliers horaires plus réguliers de la prière en un lieu approprié évitant les accidents de travail. Les interruptions inopinées ou la risée des non-musulmans et la présomption que les gars de la mosquée sont assez réglos. Les syndicats parfois après un débat interne ont accepté de leur côté de prendre en compte les revendications religieuses : salles de prière, baisse de cadences durant le Ramadan au nom du respect de la liberté de pensée ».

« Ralph Schor a montré combien les pratiques religieuses catholiques de l'entre deux-guerres avaient pu être tantôt un facteur intégration tantôt un facteur d'isolement dans le monde du travail selon les attitudes religieuses et syndicales du milieu d'accueil. Pour ce qui est de l'islam une des caractéristiques observées est la non-linéarité des comportements religieux par rapport aux comportements syndicaux. De même que la mobilisation dans les grèves peut être largement dissociée de l'engagement syndical chez les ouvriers musulmans ; tous les cas de figure semblent possibles et conciliables entre leurs formes d'engagement syndical et leurs manières d'être musulmans en France. Les sources sur lesquelles nous nous fondons pour étudier ces pratiques sont une enquête menée de 1984 1986 sur les conflits des OS immigrés aux usines Renault de Billancourt survenus depuis 1981 incluant un axe de recherche sur l'islam dans l'entreprise au cours de laquelle nous avons effectué 120 entretiens auprès de l'encadrement des syndicats et des immigrés maghrébins et africains noirs enquête notamment en analysant les réponses fournies la question sur islam et le travail ».

« Malgré leurs différences ces deux enquêtes font apparaître existence d'une demande d'islam en France, ligne de démarcation entre le nous et les autres et point de convergence ou terrain de conflits entre des stratégies individuelles-publiques et des systèmes de références privés ? De fait l'islam existait déjà dans le monde du travail depuis fort longtemps. L' article d'un historien fait état de la présence un imam lors de la mort chez Renault d'un Algérien à la suite d'une explosion dans un atelier en 1933 à Billancourt. La première mosquée atelier été ouverte en octobre 1976 mais l'islam est depuis peu en position de se dire et de se faire publiquement entendre. En passant par un jeu assimilationniste de ses adeptes, et pour se faire admettre individuellement par un jeu tactique et identitaire et négocier collectivement sa présence. Il est pas venu de l'extérieur, il existait déjà dans l'entreprise mais relégué à la sphère du privé alors qu'il affiche plus volontiers désormais. Du côté syndical il s'est agi surtout, notamment la CGT largement majoritaire, de faire avec les immigrés musulmans un soutien aux revendications de salles de prière, l'aménagement du temps de travail, des dates de congés annuels pour se réouvriériser par rapport la classe ouvrière réelle (sic). L'usine Renault de Billancourt vit l'heure de l'islam comme ordre instituant et liant culturel, occuper le terrain, assurer la loyauté des imams, attribuer le mérite de l'ouverture des salles de culte et utiliser le langage religieux pour assurer un meilleur impact à la mobilisation. Tel était le souci de l'encadrement du champ religieux par les acteurs syndicaux face la visibilité la plus extrême, situation que l'évolution de la grande industrie rendait de plus en plus spécifique. Par-delà cette stratégie attrape-tout montrer qu'on oublié personne) souvent menée au nom du respect des cultures et de la reconnaissance de la dignité. Le monde syndical est confronté des formes d'islam multiples allant de l'islam tactique des syndicalistes à l'islam tranquille des pratiquants en passant occasionnellement par l'islam des militants islamiques ».

« Beaucoup de ces ouvriers musulmans considèrent que appartenance syndicale et appartenance religieuse sont conciliables à la condition que le public domine sur le privé appliquant en cela la démarche assimilationniste décrite par Moïse Mendelssohn : Juif à la maison citoyen au dehors juif intérieur allemand à l'extérieur. Pas de problème pour un musulman d'être syndiqué. Les prophètes sont des leaders syndicalistes dans autre monde Algérien (enquête CERI- FNSP). Bien sûr on peut être syndiqué, mais il n'y a pas de rapport entre ces choses. Si tu es musulman tu fais ta prière c'est ton devoir religieux, mais islam n'empêche pas de devenir membre d'un syndicat. On ne te demande pas de quitter ta religion (enquête CERI-FNSP). Ici nous sommes en France. Nous sommes des travailleurs. Le travailleur musulman travaille mais aussi le travailleur non musulman. Dans le syndicat c'est pareil. La majorité des immigrés sont affiliés à la CGT. Ils militent et ils prient (...) pour moi aucun problème du fait que je suis musulman et que j'appartiens à un syndicat. Le syndicat est une union qui s'l'occupe des problèmes des travailleurs alors que islam est un contrat entre toi et Allah. Donc il ne me gêne nullement d'être musulman et de me syndiquer (...) Mais dans la relation de travail la division de fait entre Français et immigrés est à liée la dichotomie catégorielle qui regroupe les uns parmi les ouvriers professionnels et les autres parmi les agents de production (…)

Aussi beaucoup entre eux demeurent réservés sinon hostiles à la prière sur le lieu de travail et ont le sentiment de voler leur employeur et considèrent qu'ils doivent rattraper voire rembourser le manque à gagner auprès de Dieu une fois retournés chez eux. « La mosquée je suis contre. Est-ce qu'on installe une chapelle au CNRS ? Parce que la religion est quelque chose qu',on porte en soi on peut la pratiquer tout à fait discrètement et tout à fait sérieusement. II ne faut pas trop demander même le miel quand on en abuse il devient fade Celui qui veut acquitter de ses obligations n'a pas à poser de conditions, tout doit se faire dans la discrétion. Je ne peux pas obliger mon patron à faire mes prières sur son compte parce que si on veut c'est du vol donc pour être honnête avec Dieu il faut prendre à sa charge pas à la charge du patron parce en attendant le patron paie est pour ce qu'on ne peut pas faire. (…) l'islam mobilisateur comme identité musulmane est plus exclusivement renvoyé dans l'ordre de la vie privée et bien des militants syndicaux ont pris conscience de la force potentielle de la communauté islamique comme ferment mobilisateur. Bien qu'ils se défendent le plus souvent de mêler ordre syndical et ordre religieux et d'utiliser l'islam à des fins stratégiques De telles attitudes sont celles d'une population plus jeune, désirant négocier son entrée dans univers de l'entreprise tout en faisant reconnaître son identité personnelle et collective et en imposant les règles du jeu alors que les aînés avaient accepté le jeu syndical existant d'être musulman et syndiqué sans aucune contradiction. Durant des années j'ai été syndiqué et pourtant je suis très pratiquant mais je n'ai jamais eu de remords . Au contraire je me sentais plus solide pour défendre mes convictions religieuses. De même ce leader syndical CGT chez Renault accusé de manipuler ses coreligionnaires lors des conflits par encadrement. Je suis croyant et pratiquant et j'ai pratiqué la mosquée coranique. Depuis le temps j'ai évolué vers le monde civilisé Mais je suis très fier être musulman Dans la vie pratique je suis comme n'importe qui ».

«  De tels militants syndicalo-religieux qui prônent pourtant un islam fort éloigné de l'intégrisme sont souvent qualifiés de leaders charismatiques par la maîtrise et l'encadrement qui les accusent parfois de vouloir récupérer le religieux ou avoir tenté d'utiliser la religion comme vecteur de lutte et d'extension des conflits. L'islam tranquille est la forme de pratique la plus fréquente chez les immigrés musulmans Ici ce n'est plus comme dans l'islam privé, le syndical qui prime sur le religieux ou comme dans l'islam mobilisateur ; les deux domaines qui sont importants stratégiquement c'est la foi qui prime sur tout le reste même chez les militants syndicaux les plus engagés. Chez les travailleurs âgés et encore en partie isolés de leur famille ce que sont beaucoup immigrés musulmans de la grande industrien le vieillissement et l'isolement accentuent la pratique de la prière et l'islam quotidien est vécu comme une sorte de réarmement moral chez les plus âgés ».

« Les partis de gauche n'ont pas réussi trouver auprès des immigrés musulmans les clientèles-relais qu'ils avaient naturellement recueillies dans chaque couche d'immigrés que la solidarité ouvrière amenait par des cheminements éprouvés d'engagement syndical puis politique où une tendance au religieux abord même chez les militants syndicaux tel ce leader africain cégétiste : On fait des prises de parole syndicales à des heures qui ne sont pas celles de la prière Sinon ils préfèrent aller la prière ».

(...) Les changements analyse concerneront la réponse à .la crise La principale modification en ce qui concerne les immigrés réside dans le passage de la catégorie de multinational pluriculturel qui marque un approfondissement de la complexité du problème ».

« Compte tenu de la position très largement majoritaire de la CGT Billancourt, elle est essentiellement celle qui se sent concernée par la présence de l'islam et qui s'efforce de maîtriser cette composante nouvelle pour ne pas perdre son influence dans une de ses dernières forteresses ouvrières. Trois attitudes dominent dans les positions syndicales rencontrées égard de islam dans l'entreprise : la laïcité position essentiellement adoptée par la CFDT, vivre avec position plutôt défensive selon la CGT et occuper le terrain position offensive et stratégique du même syndicat. La position de la CFDT sur l'islam est beaucoup plus réservée que celle de la CGT. Il nous est difficile de dire si cela est dû la situation locale de ce syn.dicat c'est-à-dire sa faible implantation qui ne l'incite guère en l'occurrence à entrer dans une stratégie de mobilisation de masse ou si cela exprime une position plus fondamentale.

 Mais la religion n'a pas joué un rôle mobilisateur dans les conflits de 1982- 1983. Elle est vue par la direction comme réducteur de tensions. La CGT réclame partout des mosquées, elle récupère cette revendication. Beaucoup de musulmans ne veulent pas qu'il y ait de mosquée ici. Dans les pays musulmans il n'y a pas de mosquée dans les usines qui est un lieu de production. Je ne veux pas tout mélanger, je ne suis pas lié au patron. Les imams restent sur le plan culturel. Ils n'extrapolent pas. Les gars de la mosquée ils luttent ils font des grèves. Mais ils évacuent le problème pendant la prière. Ils ont renoncé demander quelque chose pour la mosquée. Notre politique est l'insertion du délégué syndical (CFDT Française enquête Renault). Cette attitude laïque minimaliste est partagée par d'autres cédétistes d'autres niveaux tel ce cadre du bureau des méthodes. L'islam dans l'entreprise est un sujet très délicat. Ce n'est pas qui été déterminant dans les conflits à la Régie Renault. Je ne suis pas croyant.Je ne prends pas les analyses sociales par le biais des religions, une faible incidence dans les conflits la Régie Renault a été tentée. Un leader a tenté d'utiliser la religion comme vecteur de lutte et a échoué lamentablement dans sa tentative d'extension des luttes par le recours à l' islam. Mais il y a eu des mouvements sur ces questions-là (allusion la salle de prière). On fait attention à ce que ça ne déborde pas. Ce même interviewé ajoute ensuite que l'islam est aussi un peu convoité par la direction pour d'autres raisons outre la discipline et la docilité présumées des religieux. Certains chefs disent : on préfère avoir des pratiquants que des alcooliques Du reste la direction tout en récusant la récupération de l'islam par elle-même confie avoir été sollicitée dans ce sens » .


« Peut-on pour autant parler de recul de l'influence de la CGT dans ses efforts déployés pour pénétrer le champ religieux ? L'islam constitue-t-il alors un nouveau langage dans l'espace et le temps industriels ; il toujours existé en situation d'immigration, il changé par la visibilité acquise mettant l'accent sur la transition que connaît l'immigration maghrébine en France. L'islam dans l'entreprise est peut-être à cet égard particulièrement révélateur de ce passage d'une immigration essentiellement définie par le travail et la condition ouvrière à une immigration plus jeune, plus offensive socialement et politiquement et plus identitaire dans ses revendications Si la demande d'islam exprimée par les OS et les réponses fournies par les organisations syndicales concordent assez bien, sans doute est-ce parce que somme toute en cette période de désyndicalisation l'islam représente pour les syndicats une chance d'élargissement de leur registre d'intervention et de leur clientèle auprès d'un type immigration qui occupe un des derniers bastions de la mythologie ouvrière, la grande industrie métallurgique ».

C'est tout pour aujourd'hui. A suivre


NOTES

3J'ai hélas été témoin dans mon entourage de la destruction de femmes conduites au suicide par cette catégorie de malades mentaux, incurables et inamendables,  ni magistrat ni flic pour les contrer ; seule solution : leur casser la gueule ou fuir. La plupart des assassinats journaliers de femmes (pas ce terme idiot de féminicide, selon les bobos bourgeoises, mais meurtre d'un humain) des temps qui courent sont le fait de PN que la « justice » de classe se refuse à identifier comme tels, voire les relâche « pour circonstances atténuantes » ou « manque de preuves ». Souvent par antiracisme comme le cinglé qui a assassiné Me Halimi ou ce jeune arabe qui a planté au couteau quatre femmes pour « rejoindre Paris » ; il a été placé en psychiatrie parce que les magistrats ont considéré qu'il « n'était pas dans son état normal ». Concernant le génocide de la famille Troadec par un PN blanc, par contre, 30 ans de bagne mais aussi « circonstances atténuantes ». On se met à la place des victimes et on bave de haine contre ces circonstances « atténuantes » alors qu'elles sont inqualifiables et mériteraient la peine de mort. Concernant le phénomène généralisé de la perversion narcissique le web offre heureusement de très bons décrypteurs de cette tare (familiale) mais il est ardu de faire comprendre aux victimes qu'elles sont sous emprise. Avec des peines rigolotes de sursis concernant les petits cons harceleurs, ils ont même réussi à faire croire à la pauvre Mila qu'elle avait gagné, et à lui faire visiter un mosquée, mais elle reste et restera longtemps dans sa prison flicarde.

4On trouve le même comportement arrogant chez Obono. L’ex-militante du NPA, qui se revendique « bolcho-trotsko-marxiste », participa un beau jour à un débat organisé au « QG décolonial » de Paroles d’honneur, émission politique sur Internet, qui comptait alors dans son comité « scientifique » l'hystérique Houria Bouteldja.

5Naguère le voyou ou la brute qui venait de commettre un forfait ou de tabasser sa femme, se faisait illico tabasser au commissariat. On ne lui octroyait pas le droit de se taire, réservé aussi désormais au pire criminel terroriste, ni ne lui offrait un verre d'eau. Dernièrement un prévenu a jeté le verre d'eau au flic qui venait de le lui apporter. Si le flic l'avait tabassé... il eût été illico « placé en détention provisoire ».

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