PAGES PROLETARIENNES

mercredi 9 juin 2021

UNE BAFFE méritée

 


LA CLASSE OUVRIERE a éclaté de rire face à cette classe politique dominante lèche-botte

ou la bourgeoise mise à nu


« Choqué qu'il se soit fait gifler, il n'avait qu'à respecter les gestes barrière ! »

Un anonyme dans Le Figaro


Il y a des baffes qui se perdent et il y a celles qui sont justifiées. Pas étonnant que l'ensemble de la classe politique bourgeoise s'émeuve d'une demi gifle flanquée à Macron. De la mère Le Pen à Zemmour en passant par Méluchon et tutti quanti, il faut « punir sévèrement » cette « gifle à la République » contre pourtant son roi ; c'est la version soudaine et lèche-botte du nain Zemmour. Ce larbin de l'aristocratie « française », s'est montré le plus odieux en volonté de répression pétainiste, comparant avec le coup de canne contre le Président Loubet naguère et, fausse info, assurant que le donneur de coup de canne avait écopé de dix ans de cabane, alors que ce fut quatre années. Ce zélé saltimbanque, comme la plupart des courtisans reproche au "roi" de minimiser son attentat de pacotille... ce qui permettra au "roi" de faire preuve de magnanimité et ainsi rassurer ses électeurs quant à sa nouvelle simplicité et bonté.

Le plus étonnant dans cette évocation des attentats passés contre les présidents de la bourgeoisie – les risques du métier – aucun mais aucun des si nombreux larbins n'évoque la célèbre gifle de Beate Klarsfeld qui, le 7 novembre 1968, avait giflé le chancelier allemand « démocrate » Kiesinger le 7 novembre 1968, car il était un ancien nazi ; geste salué dans le monde entier comme entièrement justifié. Evidemment que le geste anarchiste, même si on le couvre de justification « fachiste » est justifié, la gauche bourgeoise surtout qui délimite ce qui doit être la pensée simpliste dominante.

Franchement il n'y a pas mort d'homme ; chaque jour une femme et massacrée et tuée par son connard sans qu'il risque la peine de mort, des dizaines d'ouvriers, de paysans et de flics se suicident. Il ne s'agit en rien d'un attentat terroriste1. Macron n'est évidemment pas un nazi, mais il a tout de même fait crever les yeux à trente gilets jaunes par ses gentils flics si déprimés, et sans remords en a fait tabasser des centaines ; c'est d'ailleurs de terrorisme qui a dégonflé le mouvement avec une concession provisoire, sur l'essence, qui est à nouveau aussi chère et les ouvriers obligés d'envisager de s'acheter des voitures de luxe pour classes moyennes et donc inabordables. Il faut être un imbécile aussi servile, que les autres, comme Pascal Praud pour voir une contradiction chez Macron avec le soi-disant abandon de l'attaque sur les retraites alors que Macron avait laissé entendre des mesures difficiles à prendre, donc recommencer autrement ; d'ailleurs le corrompu Bayrou avait conditionné la future attaque sur un terrain où il peut compter sur le gauchisme : sauver les retraites ce sera à condition de laisser venir tous les migrants... Bayrou n'est bon qu'à gifler un gamin. Mais Raffarin a magnifiquement remarqué jadis qu'un maire est à portée de baffe. Pourquoi pas le principal représentant de la domination bourgeoise.

La réaction lâche et unanime contre un petit gars de province est répugnante, et vient confirmer que ce ne sont pas les mesures de confinement qui étaient critiquables mais bien ce totalitarisme suiviste de tout ce qu'on qualifie comme « classe politique » alors qu'il s'agit des représentants d'une « classe » bourgeoise, faussement contestataire en temps normal, mais au garde à vous au moindre incident de type social et donc nullement terroriste. Or, sur le plan du terrorisme islamiste, Mélenchon avait fait une tentative de suicide politique quelques jours avant, mais l'ensemble de la presse « totalitaire » avait dévié sur la réputation de culte du complotisme par les faux insoumis ; or Mélenchon et sa bande n'avait soutenu l'islamo-gauchisme que pour faire un clin d'oeil à l'électorat musulman, comme d'ailleurs Macron qui leur avait dit depuis l'Afrique « vous n'avez pas besoin de vous intégrer »2.

LA GAUCHE DELIMITE LE PERIMETRE DE PENSEE ELECTORALE

« Le gauchisme est pare-balles »... anti-fachiste, comme l'a très bien formulé un humoriste, traité de fachiste par Libération, laquelle pisse-copie pour lecteurs bobos, en profite pour « fachiser » l'auteur de la gifle3.

Le veilleur de nuit antifa, Arrêt sur image, pointe du doigt un autre présumé hitlérien, humoriste connu sur les « infâmes » réseaux (remplis de nazis en culottes courtes) : « Le youtubeur d'extrême droite Papacito a publié une vidéo où il se met en scène tirant à balles réelles sur un "gauchiste", électeur de Jean-Luc Mélenchon ». La vidéo a servi à Mélenchon à dénoncer une « visée criminelle » pour effacer sa lecture comique du destin « attentatoire » à venir pour servir à favoriser l'élection du candidat « des banques » ; ce qui est en partie vrai, et même justifié indirectement par la gifle, qui, du coup permet à Mélenchon de se blanchir, et de garder une réputation de défenseur des musulmans. Il faut dire aussi que la gifle, bien que justifiée du point de vue de la classe ouvrière4, sert à booster Macron dans sa compagne électorale, finalement très populiste, plus même que celle de la mère Le Pen, où il révèle qu'il a pris des leçons de Trump...


CE QU'IL EN COUTE DE NE PAS S'INDIGNER AVEC LA MORALE ANTIFA

Ils ont ensuite décidé de « suicider » Raphaël Enthoven, puisqu'il s'est avéré que Méluchon savait rentrer dans les rangs.

« Le «suicide en ligne» de Raphaël Enthoven :

Autre point commun, selon Raphaël Enthoven : leur «complotisme». Mais il oppose celui «tout en finesse» de la présidente du RN à celui du patron de LFI, «qui dénonce indifféremment les grands laboratoires, Agnès Buzyn» mais aussi, comme récemment, «les attentats ourdis et montés en épingle par le "système"». S'il reconnaît le talent de Mélenchon pour l'art oratoire, le philosophe lui reproche néanmoins le fait de ne plus être «républicain». Alors que, pour lui, Marine Le Pen est toujours la même : «Parfaitement incompétente, hésitante, indécise et vindicative».

usqu'ici, match nul entre ces deux «chouchous du système qu'ils conchient», tranche Raphaël Enthoven. C'est, selon lui, le sujet de la laïcité qui les sépare : «Mélenchon est un républicain historique, dont l'intérêt consiste désormais à flatter l'électorat des indigènes de la République, ce qu'il fait sans vergogne, en abjurant la totalité de ce qu'il défendait auparavant». S'il est élu, «il y a fort à parier» que le patron de LFI «entamerait une carrière de dictateur» tandis que la présidente du RN «tenterait peut-être, par référendum, de toucher à la Constitution», mais sans succès, imagine l'essayiste. Finalement, «s'il fallait choisir entre les deux, et si le vote blanc n'était pas une option, j'irais à 19h59 voter pour Marine Le Pen en me disant, sans y croire : "Plutôt Trump que Chavez"», conclut-il. « Cédric O, secrétaire d'État chargé de la Transition numérique. «Il n'y a aucun parallèle possible entre Jean-Luc Mélenchon et le Rassemblement national. Raphaël Enthoven se fourvoie, historiquement et politiquement», a-t-il jugé sur Twitter ».

Pauvre Enthoven - esprit critique honorable - obligé de ce justifier devant le tribunal antifa du maccarthysme hexagonal, pourtant sans qu'on décèle la moindre volonté de voter RN... l'humour ne passe pas au pays de l'épouvantail « fachiste » ! Va-t--on désormais censurer ses livres après avoir fait chuter leur distribution?

OUI je vous ai gardé le meilleur pour la fin

Hier au soir je me morfondais, j'allais bien sûr dénoncer cette mascarade contre un petit Poucet, mais je serais encore bien seul. Par bonheur je découvre ce matin la réaction des lecteurs du Figaro, la seule presse qui vous permet d'exprimer votre opinion, pour la presse bien pensante, soit il n'y a pas d'espace pour cela soit il faut être abonné, dixite Le Monde, Libération et l'Obs. Je vous en livre une sélection jouissive ! A votre tour de partager et rire de l'hypocrisie de toute « la classe politique » rampante.

« Nous sommes nombreux à vouloir lui en coller une et une plus forte encore...".

ce front commun de la classe politique démontre a quel point elle est déconnectée du peuple qui ne se sent pas du tout offensé par cette gifle que Macron est allé chercher en se baladant aux frais des contribuables ....il y a qqs temps la propagande avait fait croire qu’il avait eté bien reçu a Montpellier ( c’était lors du coup monté avec le prénom Pierre et une maghrébine) alors qu’il s’était fait huer toute la journée par des foules tenues l’écart par des centaines de flics qui n’ont sans doute que cela a faire.... ».

« Ce front commun de la classe politique démontre à quel point elle est déconnectée du peuple qui ne se sent pas du tout offensé par cette gifle que Macron est allé chercher en se baladant aux frais des contribuables ....il y a qqs temps la propagande avait fait croire qu’il avait eté bien reçu a Montpellier ( c’était lors du coup monté avec le prénom Pierre et une maghrébine) alors qu’il s’était fait huer toute la journée par des foules tenues l’écart par des centaines de flics qui n’ont sans doute que cela a faire.... ».

« Tiens, curieux. Un simple soufflet et tous les godillots font front.
Quand c'est un quelqu'un du peuple et pas un représentant de l’État,.. ».

« Tous les politiciens démocrates qui geignent en ce moment à propos de cette gifle ne le font que parce qu’ils redoutent eux-mêmes la colère populaire après des décennies de pillage, de mensonges et de trahison c’est le bal des faux-culs.Nous sommes quand même dans une république fondée sur la décapitation démocratique du chef de l’état, en 1793 » .

« Ce n'est pas du tout un geste de violence, c'est tout simplement un geste de mépris...envers un Président détestéLa monnaie de la pièce comme disait ma grand-mère... ».

« La violence est aussi verbale et sociale : depuis l'élection de ce président elle s'est exacerbée. Les opposants sont les bas du front, les chômeurs n'ont qu'à traverser la rue pour trouver un travail, etc. La réalité c'est l'abaissement général du niveau de la population ».

« Regardez bien la petite vidéo qui tourne en boucle, Emmanuel Macron juste sorti de sa voiture court (pourquoi il cours ?) pour directement se prendre une baffe par le premier quidam derrière les barrières.Étonnant, non ? ».

« ça va Kennedy a pris bien plus à Dallas en 63 ! »

« Pour qu'eux soient protégés, ils sont tous d'accord, je les comprends, ils ont clairement peur car il va falloir aller au contact pour les présidentielles, par contre pour faire en sorte de protéger la population contre les nombreux actes de violence quotidiens un peu partout en France, ils n'ont pas de solutions, bizarre, pas facile de contrarier certains électeurs hein... ? ».

« La classe politique fait front derrière Macron ? Le phénomène de cour installé par Macron autour de sa personne quasi-royale est incroyable ! Tous en rang d'oignon, personne ne moufte ni ne critique ! Sa com' est la seule autorisée... ».

« Aucun désaccord politique ne justifiera jamais la violence » ils feraient bien de montrer l’exemple dans ce cas ».

«Le commis banquier a ouvertement affiché son mépris pour les manants illettrés et ceux qui ne sont rien et force est de constater qu’ils le lui rendent bien….1er acompte pour 2022… ».

« Tout le monde a bien rigolé au bureau.C'était un peu il a fait ce que tout le monde rêvé de faire ».

« Indignation... la classe politique peut-être, mais les Français pas vraiment.

Il a voulu aller « sur le terrain » et prendre la température...

Le pauvre a pris un demi-claque... Combien de Français se font agresser plus sauvagement sans que ce monsieur ou les autres s'en émeuvent?Selon que vous serez puissant ou misérable etc. ».

« Ce n'est pas de "l'ultra-violence" ; c'est de "l'ultra-insolence", ça n'a rien à voir ! Il est amusant de voir les oligarchies crier au loup, ALORS QU'elles nous choisissent, par du bourrage de crâne non démocratique, les "bons" candidats à élire, PUIS qu'elles imposent LEUR agenda "progressiste" à ces gouvernements totalement inféodés à elles. Cette gifle n'est pas celle contre la démocratie ou la fonction présidentielle MAIS elle est contre l'inféodation de nos gouvernants aux intérêts idéologiques et financiers de quelques puissants, au détriment du peuple ! ».

« Le monde politique est choqué, outré? Allez-dans certains quartiers de vos villes, prenez le métro et pas votre voiture de fonction, promenez-vous en ville seul et non accompagné de vos collaborateurs, ouvrez vos yeux ».

« Et en plus il s'appelle Damien!!!En son temps, Robert François Damiens fut supplicié pour un fait analogue.Du roi serrurier au maitre horloger, Macron, le nouveau Louis XV ».*

(*) Damiens avec un s, annonce en effet la Révolution de 89, c'était aussi un de mes pseudos dans RI)


« Risque professionnel ! Cela peut toujours arriver, c'est pourquoi il y a des tonnes de gardes du corps. Il voulait retourner vers le peuple ? Une blague. Heureusement, maman était là, elle pouvait réconforter son garçon ».

« "Gifler le président c'est gifler les français".....je ne me sens absolument pas giflée, d'abord je n'ai pas voté pour lui donc je ne le considère pas comme mon président mais le président d'un pays mais pas d'une population qui lui est hostile à plus de 50%...........j'en ai beaucoup ri, j'ai même arrosé ça..........l'adolescent arrogant et insultant pour les français a reçu la gifle que ses parents ont oublié de lui donner !!! ».

« Mélenchon l'avait prédit ...Le premier attentat vient d'avoir lieu ." la gifle présidentielle" ..Et on n'a pas fini d'en parler ! ».

« Et bien gifler un président de la République, c'est inadmissible, et EN MÊME TEMPS ça nous a bien fait rire. En somme, c'était un geste parfaitement macroniste, disruptif et uniquement tourné vers l'action spectaculaire ».

« Au vu de l'indignation indignée de la totalité des politiques, il s'agit là d'un blasphème républicain. Mais n'a t'il pas dit qu'en France, on avait le droit au blasphème ? ».


A bon entendeur, salut !

PS: je vous démonterai sous peu le nouveau bréviaire de la gauche bourgeoise antifa, le pavé de la girouette anarcho-trotskienne Corcuff qui vient nous conter que classe ouvrière et maximalisme on est tous passés à droite, et épingle à la manière maccarthyste un certain nombre de journalistes ou écrivains taxés de "nazis" parce qu'ils disent (en partie)  certaines vérités concernant gauche et extrême gauche bourgeoises.


NOTES


1Il semble bien que l'agression a été mûrie par un groupe ou un cercle amoureux du Moyen âge, donc plutôt zemmouriens. Quelque temps auparavant on voit une interview où sont visibles les deux complices, et ne consent à parler au journaliste qu'un troisième, chauve et plus âgé, et qui déclare que « a France est en chute libre », ce qui n'est pas faux mais relève plus d'une préoccupation de la droite et de son extrême droite. Mais peu importe elle vient signifier l'impopularité du président, et surtout le fait qu'il nous gonfle à nouveau à nous refaire son tour de France de rockstar.

2 L'islamo-candidat Mélenchon profite du coup de la gifle « normissimme » 24 heures après s'être alarmé d'une vidéo mettant en scène une attaque armée contre un militant Insoumis. «Cette fois-ci vous commencez à comprendre que les violents passent à l'acte ?», a-t-il ainsi interrogé. Et de poursuivre : «Je suis solidaire du président de la République.

3 L'islamo-candidat Mélenchon en profite pour se blanchir de l'accusation de complotisme : « Selon les informations de «Libération», qui a pu identifier les comptes sur les réseaux sociaux du principal suspect de la baffe, Damien T. présente un profil lisse mais semble adorer la fachosphère ». En même temps le célèbre sondeur de service fait monter les enchères sur l'épouvantail Madame Hitler bis : Jérôme Jaffré: «Une région gagnée par le RN serait un événement, davantage serait un séisme». Je n'ai pas vu encore les réactions de LO ni du NPA (dont le site est devenu illisible bourré d'encarts d'appels à manifs hétéroclites pour agités du bonnet), mais Méluchon peut compter sur leur soutien antifa et l'intronisation de l'ambiance électorale le 12 juin : « Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale » (communiqué du NPA). Macron appréciera ce soutien à sa dénonciation de la venue d'Hitler, et par le nombre faramineux qu'il compte comme sous-fifres zélés dans les médias ; cette campagne parallèle du gauchisme, « dans la rue »pour empêcher l'incompétente mère Le Pen de l'emporter, tombe à point.

4Et je plains sincèrement dans sa solitude derrière les barreaux de la flicaille « déprimée » - qui nous défend si bien en temps que citoyens mais pas en tant que prolétaires – et ne sais comment lui apporter mon soutien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire