PAGES PROLETARIENNES

vendredi 23 octobre 2020

Les agents trotskistes de l'islam


où il est prouvé que l'islam soft mène à l'islam hard



Pour ceux de ma génération, le trotskisme avait été l'inventeur d'une bizarre théorie – Le soutien critique (à l'URSS) – qui, dans l'histoire, a pourtant eu pour figure Judas et Talleyrand. Ce soutien critique s'est dématérialisé désormais par un soutien acritique à l'islamisme qui consacre leur faillite, déjà en filigrane depuis l'échec en 2010 de Besancenot à pousser une femme voilée,  Ilham Moussaïd (voilée par le NPA ou voilant les intentions du NPA?) sur une chaise électorale. Une longue énumération serait nécessaire pour rappeler les soutiens oubliés de ces successives cliques satellites de l'URSS (qui virent dans le premier spoutnik le triomphe du « communisme » sur le capitalisme), aux attentats terroristes des faux libérateurs nationaux, à la gauche bourgeoise « touche pas à mon pote » en 1981, et enfin à l'islamisme mou et hard. En tout cas il faut s'interroger sur la longue soumission trotskiste admirative du tueur de FLN jusqu'à la compréhension (sociologique?) du tueur islamiste, où le trotskisme vieilli semble bien encore avoir servi à ressourcer une gauche bourgeoise avilie à son tour dans le soutien à la religiosité la plus réactionnaire, enterrant ses présumés pères réformistes arc-boutés en 1905 sur la défense de la laïcité.

L'explication je l'ai trouvée lors de la réédition du fameux livre de Richard Gombin (Les origines du gauchisme) par les Cahiers Spartacus1. C'est le fils de Gombin qui conclut la réédition par deux idées très pertinentes. La première concerne l'effondrement du stalinisme, qui les avait plongés dans le désarroi, comme je le rappelle moi-même dans mon histoire du trotskisme, dans la mesure où le gauchisme trotskiste se définissait comme une alternative au stalinisme « peut-il exister sans ce dernier ? » (page 158). La deuxième remarque en contient la réponse : « Le gauchisme a peut-être eu le destin qui est celui des avant-gardes : par définition l'avant-garde ne peut pas devenir mainstream, sauf à se renier comme avant-garde ; mais pourtant, nolens volens, si elle est avant-garde c'est qu'elle annonce d'une certaine manière ce que sera l'académisme de demain. S'il n'y a plus à proprement parler de gauchisme aujourd'hui, c'est peut-être précisément parce que son influence est générale »2. Cela est écrit en 2018 et précède le constat du sulfureux Zemmour sur le fait que la plupart des magistrats sont d'origine gauchiste, les profs et même les flics d'une certaine façon. La plupart des ministres et députés de Mitterrand avaient été formés par le trotskisme « marxiste-léniniste ».

Les termes islamo-gauchisme sont employés soudainement par le gouvernement et une partie de la gauche qui semble se réveiller du déni dans lequel les théories des think-tank bourgeois avaient enfermé le débat public, notamment l'idée qu'il était possible d'accueillir tous les migrants du monde et que seuls des fachos pouvaient contrarier cette idée « républicaine » et « humanitaire ». Tous les tchétchènes ne sont pas des assassins comme l'a dit idiotement Mélenchon (pour flatter son électorat maghrébin) comme tous les arabes ne sont pas des assassins djihadistes. Je n'ai pas attendu ni ce gouvernement ni Le Pen pour dénoncer l'amalgame entre multiculturalisme et internationalisme. Je me sers des termes islamo-gauchistes depuis des années3.

Toute la campagne gouvernementale qui montre des muscles pour être à la hauteur du combat contre l'islamisme en fait trop pour être efficiente ou crédible après des années de laxisme volontaire sur l'implosion de quartiers où règne l'islamisme rampant jusqu'aux écoles et sur les lieux de travail. La pauvre protestation des amis de l'islam soft et hard est mauvais signe.

La négation de cette pression politico-religieuse servira de tombeau au trotskisme. Sachant que les meilleurs fossoyeurs de cet antimarxisme, comme idéologie de girouettes petites bourgeoises, restent les chefaillons de cette famille. A la fin des années 1990, Krivine se répandait dans les médias pour déclarer qu'il était partisan de « laisser tomber le terme communisme »4.

Le meurtre de Samuel Paty qui a occasionné un hommage national justifié et émouvant, vient sur le fond aider un gouvernement cible de toutes les critiques, incapable de solutionner la pandémie du virus qui repart de plus belle malgré les prédictions du guru ridicule de Marseille, pour lancer une campagne sécuritaire disproportionnée. On va voir ce qu'on va voir. Il programme la fermeture de mosquées qu'il sera contraint de rouvrir, menace de renvoyer les milliers de fichés S, ce qui sera impossible (un charter d'expulsés coûtant 30.000 euros!) et les juges européens sont un pouvoir au-dessus du gouvernement français. Il assure être à même rétablir l'ordre à l'école... mais dans combien d'années ?. Enfin le terrain où il pourra pas grand chose c'est en s'en prenant à l'islamo-gauchisme dans les universités. Blanquer s'est mis tout à coup à dénoncer cette idéologie en effet mortifère mais pas pour les mêmes raisons que nous. Pas d'inquiétude, sur ce plan, la bagarre se fera plus fumeuse entre politiciens français, plus inutile et réjouissante qu'elle servira à enculer des mouches et à restaurer un semblant de clivage entre gouvernement/opposition puisque droite/gauche ne veut plus rien dire. La charge contre Mélenchon et sa troupe lui font encore trop de publicité, lui reprochant sa complicité avec ledit islamisme, alors que ce n'est pas l'essentiel. L'essentiel est que LFI comme NPA et Cie ont introduit des critères étrangers à la formation et au développement de la conscience de classe ouvrière : l'antiracisme, l'antifascisme mité, le soutien (en compagnie de la CGT et les sudistes) aux milieux décoloniaux et bigots qui véhiculent les plus stupides théories raciales et anti-blancs (!?). Il suffit de revoir leurs déclarations passées totalement hors de la réalité, niant la décomposition qui gagne dans le monde du travail, à l'école et dans l'expression publique.

COMPRENDRE LE CAMELEONNISME TROTSKIEN

Je pourrais presque parodier Shakespeare « beaucoup de bruit pour une omelette ». Franchement mourir pour Charlie Hebdo l'actuel c'est moche et pas glorieux. C'est un journal plutôt lâche et pitoyable, qui n'arrive pas à la cheville de Deaumier. Pour se faire admettre encore dans la confrérie islamo-gauchiste , qui les daubait finalement, ils ont conchié Robert Ménard qui leur apportait pourtant son soutien, parce que Ménard (le facho provincial) est sans doute responsable du meurtre de Paty ! La complainte gouvernementale et de tout le beau monde intellectuel se félicitent de défendre la liberté à travers le « droit au blasphème » ! Quelle référence et quelle ineptie! Je ne soutiens pas en soi le droit au blasphème. On ne peut pas se moquer de tout. On peut se passer de se moquer des croyances de populations pauvres. Faire un fond de commerce du blasphème c'est minable, et c'est pas drôle au fond. Pourrait-on se moquer des juifs gazés et des arméniens massacrés ? Dans des moments de tension une imbécillité devient un crime, une provocation, au point que parfois je serais plutôt d'accord avec les islamo-gauchistes.

Mais il y a un réel problème d'éclatement des rapports sociaux, de déliquescence des institutions jusque là considérées comme respectables, l'école et le milieu du travail où la peste islamique contamine plus que les jérémiades de l'extrême droite, barbus qui refusent de serrer les mains aux collègues féminines, exigence de salles de prière, plus de cantine commune, clans communautaires, etc.

C'est la secte ouvriériste et populiste Lutte ouvrière qui avait pris les devants pour attribuer ces dérives qui divisent la classe ouvrière et même sabotent notre traditionnelle solidarité de classe mieux encore que le corporatisme syndicrate, aux méchants spectateurs de l'extrême droite qui apparaissent pourtant bien aimables comparés aux baroudeurs du temps de la guerre d'Algérie. Lire les déclarations du premier parti caméléon de France va vous permettre de mieux comprendre comment paraître honnête sur fond de pourriture. Les deux sectes caméléons LO et NPA restent « léninistes » dans leur fonctionnement, c'est à dire que, contrairement à nos micro-sectes maximalistes ou individus-organisation, elles se prononcent immédiatement dès qu'un événement grave se produit, c'est le seul satisfecit que je leur octroie. C'est le rôle d'un vrai parti de prendre position rapidement par respect pour les masses, sauf que ces cuistres visent les électeurs immigrés et plus la classe ouvrière. Présent en France et reçu avec les honneurs, qu'est-ce qu'est venu foutre en France ce taré tchétchène ? La question n'effleure pas l'islamo-gauchiste de base.

Donc dès le jour d'après LO - qui contient de nombreux profs qui restent humbles mais sermonneurs pour les quelques ouvriers recrutés - dénonce l'horreur, pas celle des dessins sodomites, plutôt crades et bébêtes de Charlie (car à LO on reste chaste, et la militance est asexuée5) – déplore la décapitation d'un collègue, mais en la rattachant aussitôt « aux racistes et « anti-immigrés » ; car ce qui importe ce n'est pas le crime mais l'utilisation qui en sera faite par les rivaux politiques de l'extrême droite, donc coupables plus encore que l'assassin puisqu'ils vont le dénoncer à coup sûr comme avarie du « regroupement familial » et du coup (c'est typique de la pensée trostko-léniniste) LO imagine que les ouvriers ne sont pas capables de penser par eux-mêmes et que Le Pen le fait à leur place :

« L’assassinat d’un professeur de collège à Conflans-Sainte-Honorine, décapité pour avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo, nous plonge une fois de plus dans l’horreur. Une horreur et un dégoût redoublés par le fait que ces actes ignobles sont toujours utilisés par les racistes, les réactionnaires et les anti-immigrés avec, pour résultat, de diviser le monde ouvrier ».

Comme je l'ai montré ci-dessus ce n'est pourtant pas Le Pen qui divise les ouvriers mais l'islamisme qui a remplacé le stalinisme sur les lieux de travail et où la CGT dispose de plus en plus de délégués « musulmans ».

Contrairement au NPA, LO ne chouchoute pas les islamistes professionnels ni n'organise des conférences avec eux. Le caméléon LO est une espèce sans vision panoramique, sa peau vire du rouge au bleu pour attirer les femelles électrices. Il est parfois brillant, comme lorsqu'il dénonce une campagne d'exhibition des salafistes au public : « Celle-ci a voué le professeur à la vindicte publique, en faisant passer un cours sur la liberté d’expression pour du racisme et de l’islamophobie ». La réflexion suivante est juste pourtant digne d'un caméléon class: « Les agitateurs intégristes prétendent parler au nom des musulmans qui peuvent, à juste titre, se sentir stigmatisés et rejetés. Mais ils ne visent qu’une chose : imposer leur ordre moral à tous, à commencer par les musulmans ».

Pour montrer qu'ils font la part des choses en esquivant allègrement le fond du problème, les potes caméléons de Nathalie Artaud font semblant de trier les couleurs mais dérivent encore sur les « fascistes » qui ne sont pourtant pour rien dans le meurtre : « Comme le monde occidental a ses fascistes d’extrême droite, le monde musulman a les siens. Quand l’extrême droite identitaire utilise la peur de l’étranger, les islamistes se servent de la religion pour dominer ce qu’ils considèrent être leur communauté »6.

On a compris que LO considère l'islamisme comme un fascisme, mais pourquoi parler de « la peur de l'étranger » (agitée par ladite extrême droite à d'autres moments) ? Mais pour éviter de répondre à la question qui taraude la plupart des « travailleurs » de l'ouvrier sans diplôme au prof méprisé : comment tolérer exactions, meurtres et arrogance d'un « parti de l'étranger », pardon de l'étrange islam ?

Que vient faire l'argument « ils s'alimentent mutuellement », les « fachos » « occidentaux » vont-ils égorger des gens en Algérie ou en Arabie Saoudite ?

« Les deux s'alimentent mutuellement, les deux sont des ennemis mortels des travailleurs. Et les deux sont prêts à creuser un fossé de sang et à s’imposer par la terreur. On l’a vu en Europe dans les années 1930 avec Hitler, en Algérie pendant la décennie noire des années 1990 et, récemment, en Syrie et en Irak avec Daech ».

Tout est mélangé et hors contexte avec le sens de l'évocation superficielle sur des moments du passé qui restent méconnus ou fantasmés et dont la secte trotskienne semble détenir les clés. Je ne pense pas que Mme Le Pen veuille « creuser un fossé de sang » ni qu'elle soit un nouvel Hitler et elle n'est pas aussi jolie qu'Eva Braun ! Qui est concerné par cet exemple confus de l'Algérie, les massacres des djihadistes ou ceux de l'armée de l'Etat algérien ?

La secte des professeurs ouvriéristes vient ensuite nous mentir au nez avec les mêmes arguments que les imbéciles racialistes, Dupond Besancenot et Dupont Poutou, décoloniaux et la bande à Mélenchon ; suivez bien leur raisonnement spécieux, la décapitation au nom d'Allah ne les conduit pas la question « pourquoi tant de tarés veulent tuer au nom de l'individualisme islamique » ? il y aurait simplement un peu de fumée mais pas de feu. Dans le même déni que Clémentine Autain en 2015 : non il n'y a pas de problème d'islamisme ! Des tarés islamistes venaient pourtant de tuer 15 personnes. Continuons à suivre notre caméléon cramoisi dans l'identification du véritable criminel :

« Car, que va-t-il se passer demain ? À cause de crapules fanatisées ou embrigadées par les filières terroristes, combien y aura-t-il de contrôles au faciès, de jeunes de banlieue confrontés au racisme et à la suspicion généralisée ? À cause de terroristes sous statut de réfugiés, combien de migrants fuyant les guerres et les persécutions seront rejetés ? Seuls les travailleurs, unis par-delà les différences d'origine, de nationalité et de religion, peuvent casser cet engrenage ».

On est loin du drame avec cette réclame de soutien critique à l'islam hard. LO raisonne comme dans les années 1970 où certes on pouvait dénoncer « contrôle au faciès » et « expulsions arbitraires d'immigrés ».

Or il a coulé de l'eau et du sang sous les ponts depuis. D'abord le terrorisme est devenu sur toute la planète une sorte de guerre mondiale larvée, pesant quotidiennement. Ensuite on veut tuer des policiers et des pompiers dans « nos » banlieues, à coups de boule de pétanque ou de vraies balles. Que la révolte est belle ! Guévara n'était-il pas un islamiste qui s'ignorait ?.

Même si on peut déplorer une permanente chasse au faciès, ce n'est plus tout à fait la même chose face à un lumpenprolétariat qui ne fait d'ailleurs pas la différence entre un trotskiste et un partisan de Le Pen. Enfin l'unité des travailleurs comme potion magique (chantée aussi par le CCI) est un leurre puisque islam, islamo-gauchistes et terroristes mouillent systématiquement la poudre en désignant les ouvriers « blancs racistes » et en magouillant à part.

Le commentaire du BP du NPA est par contre rudimentaire et son blabla nous renvoie aussi au binôme djihado-facho ou pourtant contrairement à LO, on nous parle certes d'extrême droite occidentale, mais où l'islamisme n'est pas qualifié de « fascisme oriental » mais « porteur d'un projet de société... » :

« Ce monde toujours plus violent, fait de guerres, d’oppressions, d’inégalités, de misère, constitue un terreau toujours plus favorable aux idées les plus réactionnaires et mortifères, à l’instar de l’idéologie jihadiste, porteuse d’un projet de société auquel nous sommes tout aussi opposés que nous le sommes à celui des extrêmes droites occidentales.

C’est pourquoi nous nous sommes joints, et continuerons de nous joindre, aux initiatives permettant d’exprimer deuil, colère et solidarités suite à ce drame, tout en refusant toute logique d’union nationale avec les faux-amis des enseignantEs et les tenants d’une fuite en avant répressive et d’une stigmatisation accrue des musulmanEs... ».

Le bougisme de ces encadreurs trotskiens de la jeunesse bobo, se découvre toujours aussi ridicule, prêt à se joindre pour protester contre les inondations, faire veuvage, et esquive au passage (au nom de l'islamophilie?) toute critique du tueur islamiste, sans doute parce qu'il était aussi « un faux-ami des enseignants » ! Si le parti anarchiste des Poutou et Besancenot était au pouvoir se passerait-il d'une campagne sécuritaire ? Distribuerait-il des médailles aux assassins venus de peuples opprimés ? A Kronstadt les pères des trotskiens avaient pourtant été les « tenants d'une fuite en avant répressive » et, aussi, d'une stigmatisation accrue des marins. Quant à la stigmatisation accrue des musulmans, c'est faire comme LO, ignorer ce qui a changé dans la situation mondiale de décomposition idéologique et politique. Comme je vais le démontrer par après, les musulmans de base en général ne relèvent pas le niveau et remplissent les faits divers sur lesquels nos bâtards du stalinisme font silence ; comme au temps de Brejnev où la presse ne devait pas en rendre compte puisqu'il ne se passait rien de délictueux au pays du mensonge déconcertant.

Les anarchistes du passé, bien avant les bâtards trotskiens, ont toujours salué les crimes de sang commis par des individus, mais tout individu conscient faisait la différence : tuer un roi avait une autre signification que tuer un innocent grouillot. Or, de même que les pétainistes livraient aux nazis les rétifs, de même les nouveaux auxiliaires trotskiens des pouvoirs européens et américain, prennent indirectement la défense de l'islamisme violent. Quand un assassin vient de commettre un crime, on ne commence pas par dénoncer la police. Dans la maïeutique trotskienne complice, si :

« Loffensive islamophobe du pouvoir. Un discours de haine et de division s’est immédiatement imposé dans l’espace public, propulsé aussi bien par la droite extrême et l’extrême droite que par le gouvernement Macron-Castex. Ce dernier prétend ne pas vouloir faire d’amalgames... mais assimile l’acte d’un fanatique avec des organisations religieuses, voire avec toute une religion, ou avec des associations comme le CCIF, dont l’activité consiste à défendre juridiquement les musulmanEs contre les discriminations qu’ils et elles subissent... »7.

C'est fort le café ! Même procédé d'effacement de la mémoire que les staliniens. D'abord le gouvernement fait relativement bien le boulot, sans hystérie contre les musulmans en général. Je ne soutiendrai jamais en soi un gouvernement bourgeois qui m'est étranger ? De plus je le trouve plutôt faible dans la réponse et empêtré dans des interdictions qu'il ne pourra pas rendre effectives sous la pression des bureaucrates de Bruxelles et de la petite bourgeoisie néo-trotskiste ! Cette charge forcenée contre le gouvernement Macron sert à laisser sous la table des années de relations affectueuses avec Tariq Ramadan et toutes les saloperies des indigestes de la République, réunions et manifs communes, etc.

Que vient faire le chômage (dont le gouvernement n'est pas seul responsable) au moment du crime ? Le taré tchétchène aurait-il l'excuse d'avoir été chômeur ? Quant à la formule qui accuse le gouvernement du … meurtre et le racisme islamophobique de complicité ? « ...ceux qui nous gouvernent cherchent à imposer lidée dune menace venue de l’intérieur, à se dédouaner de leurs propres responsabilités et à nous affaiblir. Le racisme, en particulier l’islamophobie, est un outil pour obliger une partie de la population à rester docile face à leurs politiques ».

Il n'y a pas de menace « venue de l'intérieur » ? Il sont vraiment nazes ! Je vais en parler de ce qui se déroule « à l'intérieur ». Premièrement la population prolétaire en particulier, se fiche des élucubrations du NPA ; elle n'a pas de la merde devant les yeux. Ces pauvres trotskiens sont d'un autre temps, stalinien et bête. Ils se croient malin à ergoter « refuser l'union nationale », mais il n'y en a même plus d'union nationale et on n'a pas besoin des petits souteneurs de l'islamisme pour comprendre ce qui est inadmissible, pour considérer que la terreur des terroristes islamistes est un des moyens pour l'Etat capitaliste de masquer sa propre terreur sociale. Pour parodier Marc Chirik, je dirais que la terreur d'Etat où qu'on la place dans l'histoire n'excuse pas la petite terreur du terrorisme opaque, piloté d'ailleurs par telle ou telle grande puissance. Le problème de fond, les abonnés au NPA l'esquivent ou sont incapables de l'appréhender : pourquoi le terrorisme islamique est basé sur un « terreau » et trouve dans la société autant de fibres prêtes au meurtre. Le drame de la décapitation scandaleuse de ce professeur va nous apporter une réponse et mettre à poil les menteurs impénitents du trotskisme, passés du démocratisme à la religiosité la plus lamentable et si apolitique, typique.

Les contestataires de cet acabit ne sont que flagorneurs et marchands d'illusions syndicales et politiques. Ils peuvent servir à former les élites bourgeoises de demain mais jamais devenir un Conseil des ministres. Ils sont l'académisme islamophile d'aujourd'hui avec leurs prières anti-racistes qui ne mènent à rien, avec leurs chapelets de récriminations contre la police et Le Pen qui n'intéressent personne à part les infantiles en politique. Mais ils sont mal en point désormais, tout le monde peut voir désormais qu'ils sont les porteurs de valise de l'islam8. Cela a pu passer inaperçu au moment de la guerre d'Algérie, et ils s'étaient fait une gloire de se mettre au service d'un « gouvernement de l'étranger », ce qui n'est nullement marxiste et plutôt honteux. Au grand jour maintenant il faudra qu'ils se justifient de leur soutien biaisé aux criminels de l'islam hard. Et soft, puisque je vais démontrer que l'assassinat de Samuel Paty a abouti au crime hard à partir du soft.

 La chaîne de responsabilités était là, sous nos yeux, filmée et diffusée en direct sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision, mais les trotskiens restaient les yeux voilés !


Le cheminement de l'islamisme rampant

La gauche idéologique avec Régis Debray avait sorti de sa manche en 2002 un projet d'enseigner « le fait religieux », pas la religion, à l'école. Le rapport a été laissé de côté. L'année suivante une égérie du parti écolo, Ester Benbassa et un collègue voyaient cet enseignement comme un facteur de citoyenneté et d'amélioration du sympathique « vivre ensemble » :

« Esther Benbassa : Plus globalement encore, nos sociétés sont travaillées par une demande diffuse de religieux. L'engouement pour les traditions asiatiques ou le New Age en est un signe. Chez les jeunes, musulmans ou juifs, la tentation du repli ethnico-religieux se double d'un retour à la pratique.

J.-C. A. Que l'école soit, ici ou là, le théâtre de dérives communautaires, nul ne le niera. Difficile pourtant d'apprécier la gravité du phénomène et d'en cerner la nature. Révoltes adolescentes ? Manipulations, entrisme de lobbies intégristes ? Le communautarisme se nourrit de l'ignorance ­ de soi autant que des autres. Et c'est précisément en faisant savoir, c'est-à-dire en jouant pleinement son rôle, que le maître peut le faire reculer ».

Ces bonnes intentions ont disparu des radars. Maintenant le gouvernement sponsorise un projet d'apprentissage de l'arable9. Point d'interrogation, en quoi ce nouveau gadget pourrait-il pacifier la classe (d'école) et éloigner les jeunes d'origine arabe de l'embrigadement islamique familial ?

Gouvernement et islamo-gauchistes ne se rendent pas comporte qu'il s'agit d'un nationalisme islamiste conquérant, pas simplement d'un séparatisme ni d'un communautarisme.

Et qu'en pense les autres, les français malheureusement de souche ? Je dispose d'un témoignage d'un jeune lycéen à Paris, hélas français. Le professeur ayant posé la question : voulez-vous apprendre l'arabe. Ce lycéen est le seul à répondre non. Il se fait tabasser ensuite dans la cour de récréation en tant que « raciste ».

Un autre mange du cochon à la cantine, on lui flanque aussi une branlée dans la cour. Les exemples sont nombreux de la violence des enfants de l'islamisme en France qui veulent faire la loi à leur guise. Citons rapidement quelques exemples récents, bien avant le meurtre de Paty et avant une rentrée scolaire le 2 novembre qui effraie la plupart des profs. Les agressions viennent de parents d'élèves qui entrent dans l''école ou attendent le prof ou la prof à la sortie pour frapper, il y a une foule d'exemples, on n'en citera que quelques pas pour ne pas allonger ta lecture cher lecteur.

Le 14 décembre 2015, un enseignant a été agressé lundi matin au cutter dans sa classe à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) par un homme ganté et cagoulé qui a invoqué le groupe Etat islamique (EI) L'instituteur a été poignardé au flanc et à la gorge vers 7h10 alors qu'il préparait sa classe dans l'école Jean-Perrin d'Aubervilliers, selon une source policière. L'agresseur, en tenue de peintre, ganté et cagoulé, chaussures militaires de type rangers aux pieds, serait arrivé sans armes et se serait saisi d'un objet coupant de type cutter qui se trouvait dans la salle de classe, a-t-on expliqué de même source. Selon le parquet de Bobigny, l'homme a lancé: "C'est Daech (acronyme arabe du groupe EI, ndlr), c'est un avertissement".

Depuis la mi-novembre, la sécurité des écoles a été renforcée: interdiction de s'attrouper et, pour l'Ile-de-France, de se garer devant un établissement scolaire, renforcement des patrouilles aux abords des établissements, remise à jour des plans particuliers de mise en sécurité... Dans son numéro de fin novembre, la revue francophone de propagande de l'EI, Dar-al-Islam, s'en prenait violemment aux fonctionnaires de l'Education nationale, "des ennemis d'Allah" qui "enseignent la laïcité" et qui sont "en guerre ouverte contre la famille musulmane".  (cf. Midi Libre)

Le 8 octobre 2019 à Garges les Gonesses, un lundi à la pause méridienne, une mère de famille - déjà impliquée dans une altercation le mardi précédent - aurait voulu s'en prendre à un élève de 8 ans. Il avait, semble-t-il, embêté son fils pendant la journée. « Elle s'est ruée vers lui ! », raconte effarée Stéphanie*, dont la petite fille est scolarisée en primaire. Pour protéger l'enfant, une maîtresse s'est posée en bouclier. Elle a été frappée, à coups de poing par la parent d'élève magrhébine, à la porte de l'école. Deux plaintes ont été déposées. L'une par les parents de l'enfant pris à partie. L'autre par l'enseignante, qui a une attelle au poignet et plusieurs traces de griffures. Elle aurait refusé d'être en arrêt maladie.

L'agresseur en France a tous les droits, dont celui de porter plainte contre sa victime. La justice moderne est un modèle de banditisme organisé.

Il y a quelques jours une élève de 16 ans du lycée Pierre-d'Aragon de Muret, près de Toulouse – origine non précisée - confronte une enseignante qui avait eu le tort de mener un débat sur le port du voile accompagnée de deux autres garçons, et l'insulte violemment. Le proviseur a sanctionné les trois adolescents et la lycéenne a fait l'objet d'une mesure d'éloignement par l'académie. L'enseignante a, par ailleurs, décidé de porter plainte à la gendarmerie. C'est ce qui a conduit à ce que la jeune femme et six lycéens soient placés en garde à vue mardi. La jeune fille la plus virulente a été mise en examen pour outrage sur une personne dépositaire d'une mission de service public10.

Un rapport signale que depuis 2015, on observe que ce type d'incident arrive et que ça peut se passer dans n'importe quelle salle de classe." Ces difficultés se rencontrent principalement lors des cours d'histoire-géographie, de SVT, notamment sur la question de "la théorie de la création du monde" et lors des cours d'EPS. L'attentat sanglant contre Charlie la même année a-t-il donc servi de boite de Pandore ? Pas du tout pour « aimer Charlie » mais haïr la France et ses profs ? Autoriser les parents d'élèves arabes à dicter les notes aux profs de leurs enfants ? Pourquoi ne placent-ils donc pas leurs progénitures dans une école coranique, comme celle-ci, exemplaire :

« Le 8 mars 2018 à Sarcelles : le directeur d'une école coranique de Sarcelles (Val-d'Oise) qui intervient à la mosquée et trois animateurs de la Ville sont jugés ce jeudi par le tribunal correctionnel de Pontoise. Ils doivent répondre de violences aggravées sur un enfant de 12 ans. Lui reprochant de s'être teinté les cheveux, ils lui avaient en partie rasé la tête puis lui avaient infligé des violences dans un local ».

Depuis longtemps, hors école aussi la racaille terrorise aussi les prolétaires arabes ou les tue. Le

13 août 2014 dans le deuxième Chicago français, après Grenoble, à Roubaix, Ahmed Boudaoud, 27 ans, a été tué dans sa cage d’escaliers alors qu’il demandait à deux jeunes d’arrêter de faire du bruit. Il était 3h45 du matin, ils étaient défoncés au shit et à l’alcool et l’un d’eux lui a mis un coup de couteau dans la gorge

Amar, l’oncle du défunt, explique : « Le meurtre de mon neveu montre une chose  : quand on habite ces quartiers, on n’a que deux alternatives, être un voyou ou être soumis à leur loi. La situation est de pire en pire. Alors on laisse les gens d’ici s’entre-tuer, et on ramasse ensuite les cadavres. 11» Où est-il question de chasse au faciès ou de manigance de Le Pen dans ce drame ?

N'importe quel fanatique individualiste peut vous poignarder au coin de la rue ou vous attendre devant chez vous si vous avez été « ciblé » sur les réseaux « asociaux » et les islamo-gauchistes de continuer à mettre cette terreur sur le dos de Le Pen ?

Le déroulé de la préparation du meurtre de Samuel Paty

Tout le monde connaît à présent l'enchaînement et la liste des complicités, je ne vais pas tout re-détailler. Le tchétchène est jeune, 18 ans, c'est jeune pour tuer, mais il a été accueilli récemment comme « réfugié politique » avec sa famille (la France a vocation à accueillir tous les persécutés, dit l'islamo-gauchisme). C'est le passeport automatique pour se faire accueillir en France mieux qu'on ne s'occupe du type qui y travaille mais dort sur le trottoir. Il est venu faire quoi ? S'entraîner à un sport de combat et lire le Coran. Il est en lien téléphonique avec un lointain collègue islamiste, et cause avec lui en russe pour dire sa haine de Charlie hebdo qui, apparemment est lu même par les chameaux au fond du désert algérien ou marocain.

Sans lien avec le tchétchène, un parent d'élève arabe a effectivement contacté le CCIF (organisme islamiste à couverture humanitaire et maître es islamophobie en France). Il a aussi incité les autres parents à joindre le collectif pour dénoncer le professeur, mais l'association dément avoir joué un quelconque rôle. "Le CCIF n'a strictement rien fait sur ce dossier et n'a certainement pas communiqué, ni relayé une quelconque communication qui visait à lyncher un individu parce qu'il était professeur et qu'il avait montré des caricatures dans sa classe", a menti lundi sur franceinfo le directeur du CCIF, Jawad Bachare (ils ont fait circuler la vidéo de la tête tranchée de Samuel Paty)12. Ce n'est pas seulement le CCIF qu'il faudrait dissoudre mais aussi le NPA et la CGT et toutes les cliques qui louent l'islamisme soft et hard, le gouvernement ne leur fera pas cette publicité...

En attendant Samuel Paty était devenu une cible sur les réseaux sociaux.

La volonté de s'en prendre physiquement au prof « injurieux » de l'islam se précise comme petit complot minable, malgré ce que nous racontent les médias ; il s'agit plus d'un enchaînement circonstanciel, reflet de l'ambiance collaborationniste de catégories de gens, jeunes et adultes qui fonctionnent dans le culte à une religion arriérée et celui de la vengeance moyenâgeuse. Je n'y vois pas une organisation structurée comme on se représentait jusqu'à présent les attentats et manigances de ces musulmans individualistes qui veulent tuer « pour de vrai » et il y en a beaucoup en milieux musulmans soft.

Le cas des mômes est quelque peu romancé ou exagéré. Qu'ils soient croyants ou pas, ils ont été manipulés par de l'argent. S'ils avaient su que c'était pour tuer un homme, ils auraient refusé probablement l'argent. Mais le fait d'accepter cette étrange demande de la part d'un jeune, avec un clin d'oeil à l'autruche islamophobie révèle une attitude bizarre et pas forcément innocente si la question de la chasse au prof bruissait dans l'école depuis quelques jours, avec le projet de le « punir » ; les juges n'ont pas tout dit. Il apparaît cependant que ce sont plusieurs lycéens qui ont montré du doigt le professeur, leur désir de le voir lynché s'était-il répandu ? Mais ils semblent bien « avoir été au parfum » le 16 octobre. D’autres jeunes se joignent alors à celui qui a reçu l'argent. Le collégien "leur a expliqué l’objet de sa mission et leur a offert de partager la somme d’argent". Certains ont refusé de rester. Ce jeune et un camarade ont "donné une description physique" de Samuel Paty à l’assaillant. "Ce dernier leur a déclaré avoir l’intention de filmer le professeur, de l’obliger à demander pardon pour la caricature du prophète, de l’humilier, de le frapper".

Les deux collégiens s'étaient mis "peu après à l’écart avec Abdoullakh Anzorov afin, semble-t-il, de se dissimuler des caméras de surveillance et d’un véhicule de police en patrouille" ; dans l'esprit habituel des petits trafics avec ce frisson jouissif de l'illégalité? En tout cas ils s'y mettent à plusieurs, à balancer inconsidérément (ont-ils tous vu la vidéo de Chnina posté antérieurement le 8 octobre sur face book ?). "Peu avant 17 heures, plusieurs adolescents en lien avec les premiers désignèrent à l’assaillant Samuel Paty au moment où il sortait du collège. Abdoullakh Anzorov remettait le reliquat de la somme au premier adolescent et se lançait alors à la poursuite de la victime".

Parmi les suspects figurent Brahim Chnina, le parent d’élève qui avait appelé sur internet à la mobilisation après les cours de Samuel Paty, et le baratineur islamiste Abdelhakim Sefrioui. "Il est aujourd’hui clair que le professeur a été nommément désigné comme une cible sur les réseaux sociaux par les deux hommes au moyen d’une manœuvre et d’une réinterprétation des faits", a déclaré le procureur. Donc il y a bien toutes les chances que les lycéens corrompus aient vu la vidéo. La fille de Brahim Chnina n’avait assisté à aucun des deux cours, ni le 5 ni le 6 octobre, de Samuel Paty sur la laïcité. Le 6 octobre, elle était "absente pour maladie".  Le parent d'élève Brahim apparaît finalement comme la principale cheville ouvrière du meurtre, mais c'est celui qui crie le plus à son innocence.

Le 7 octobre, Brahim Chnina avait posté trois messages sur Facebook sur des faits dont sa fille avait été "prétendument victime". Il appelait à l’exclusion de Samuel Paty. Il établissait par ailleurs "un lien direct" entre cet évènement et l’exclusion de sa fille alors qu’il s’agissait d’une décision prise "pour des faits totalement distincts". Le 8 octobre, Brahim Chnina poste une vidéo sur Facebook relayée ensuite sur YouTube. Le même jour, il rencontre Abdelhakim Sefrioui, avec qui il est en contact depuis environ un mois : ils vont voir la principale du collège. Le militant islamiste tourne ensuite une vidéo avec la collégienne devant l’établissement

Abdelhakim Sefrioui y parle d’un collège "où l’abject a eu lieu" et accuse l’enseignant d’avoir répondu à un prétendu appel d’Emmanuel Macron "à haïr les musulmans". L’assaillant Abdoullakh Anzorov s’est "directement inspiré des messages diffusés par Brahim C.", a assuré le procureur. Le père d’élève a "réfuté toute volonté de violence à l’encontre de l’enseignant".

Le crime a eu lieu le 16 octobre.

L'imprégnation islamique se lit tout au long de la préparation du meurtre honteux comme un roman d'Agatha Christie dont les personnages ne savent pas ce qu'ils font ni où on les mène. On a le scénario tout prêt pour un film. Un type jeune arrive en France avec on ne sait pas encore quel projet. Un parent d'élève hargneux et de confession musulmane veut se payer un prof qui a affiché le journal porno mécréant Charlie Hebdo, alors que se tient un procès désagréable pour les adorateurs du meurtre des incroyants -soft). Il est en lien soi-disant récent avec un prédicateur délirant qui professe sa haine de la France et des laïcs sur le territoire français, et se croit tout permis, même d'accompagner l'autre hâbleur dans le bureau de la directrice de l'école. Allah n'est-il pas plus ; une important que le président de la République, et les français ne doivent-ils pas être colonisés à leur tour par les représentants de Mahomet ? (hard)

Enfin le tableau minable des gentils enfants de l'horreur islamique (soft) guidant la main de l'égorgeur (hard) parce que buter un prof c'est rigolo et attenter à la religion de papa une ignominie. Voilà l'atmosphère dans la France d'aujourd'hui : une lutte religieuse doublée d'une lutte des races et adieu la classe ouvrière internationaliste et sa « vieille » conscience de classe. Place au chaos et à la haine avec en plus le covid intempérant.

Avec cet article, j'ai voulu montrer le visage de tous ces idiots utiles de l'islamisme, non pas un aveuglement par rapport à des crimes innommables ni un simple déni, mais une complicité politique inadmissible, pour lever le voile sur cette gauche avilie par l’islamo-gauchisme. Il y aura un avant et un après Samuel Paty dont l'islamo-gauchisme ne se relèvera pas indemne.

Bon courage vous les profs pour la rentrée du 2 novembre. Courage aussi aux élèves qui apprendront à résister à l'islamo-gauchisme sans baisser la garde et sans céder au chantage au meurtre.



NOTES

1Qui, malgré leur hétérogénéité, ont contribué à former à penser réellement à ses générations de lecteurs. Dans les années 1960-1970, les cliques trotskistes voyaient d'un mauvais œil tout sympathisant qui tenait en main un « Cahier Spartacus » (clin d'oeil à Péguy et Rosa). Je me rappelle ce petit chef de LO qui me mit en garde : « Attention ! ces éditions sont des propagandistes contre l'URSS, probablement payés par la CIA ». Les trotskistes post-68 censuraient à la manière des staliniens avec cette idéologie foireuse du « soutien critique », comme ces girouettes affichent aujourd'hui un soutien pas du tout critique à l'islamisme, via l'utilisation immodérée de l'idéologie perverse dite islamophobie, cet oxymore. Ces éditions « anti-staliniennes » m'ont en tout cas bien aidé dans ma formation politique et j'en possède la (grande) collection presque complète. Ils continuent mais en ne reproduisant que du vieux. Smolny reprend le flambeau mais en plus littéraire et avec des restes de leur formation au CCI.

2Feu Michel Lequenne qui m'avait accordé une interview, le constatait lui depuis 1951 (mais depuis 1945 pour la gauche maximaliste le passage à la bourgeoisie du trotskisme est avéré, et même dès la fin de la guerre avec leur soutien aux impérialismes russe et américain) : « Misère de la théorie, il fait peu de doute que la crise de 1951-1952 eût à sa racine un nœud théorique : notre incapacité à dépasser le point où Trotsky avait laissé l'analyse du stalinisme. Le lien qu'il avait établi dans la nature de l'URSS comme « Etat ouvrier dégénéré » et la nécessité de sa défense pendant la guerre impérialiste, dans sa perspective de chute du stalinisme en cas de victoire comme en cas de défaite, sous-estimait gravement la nature de la contre-révolution des années trente et ses conséquences à la fois sur le prolétariat soviétique et sur le système » (Les trotskiens (1968-2002) p.182.

3Cf. mon article de 2017 où je parle même de nazislamisme gauchisme : La résistible ascension du racialisme, du féminisme et du nazislamisme gauchiste. Je reconnais même, sans me sentir redevable ni attiré par ses projets, de la prescience au père Le Pen qui déclarait en 2006 avec un ton gaullien : « Ils ont cassé la cohésion nationale et sociale par une immigration massive sans garantie et sans moyens d'assimilation, inaugurée par Chirac en 1974, sous le nom de « regroupement familial », non plus immigration de travail, en lien avec nos nécessités de développement, mais immigration de peuplement sans volonté d'assimiler ni de former... Ils ont voulu cela, créant ainsi les conditions des affrontements communautaires et de la ruine économique dont Cachan est la parfaite illustration.Ils ont cassé l'égalité républicaine. Ils ont cassé l'égalité par l'abandon de la laïcité, seul principe capable de maintenir le « vivre ensemble », malgré nos diversités ancestrales ou récentes, par la frontière bien marquée entre la sphère publique et la sphère privée...Laïcité abandonnée par clientélisme communautaire, cette sordide soumission aux lobbies et autres minorités qui a récemment donné une loi liberticide de plus. Laïcité abandonnée par la mise en avant permanente et arrogante d'origines ethniques souvent mythifiées, au détriment des valeurs communes ». (discours du 12 novembre 2006). Je tape sur une chose plus importante moi, que les gouvernements successifs aient cassé la cohésion nationale (décomposée) je m'en fous ; la gauche au pouvoir et ses théoriciens de la sainte immigration ont surtout cassé la classe ouvrière ( provisoirement).

4Cf. Les trotskiens, page 177. J'en profitais alors pour me moquer du dernier théoricien du courant « pabliste » encore embaumé, Daniel Bensaïd, qui avec son « Marx l'intempestif » présidait à une nouvelle pirouette pour faire table rase de toutes leurs successives complicités avec le stalinisme et leur mépris de la classe ouvrière dans l'exaltation des tueurs du FLN, Guévara et Cie (lire l'excellent article du CCI contre la progéniture de Krivine:  https://fr.internationalism.org/ri388/quelques_commentaires_sur_une_apologie_d_ernesto_che_guevara_a_propos_d_un_livre_de_besancenot.html). L'exaltation de l'islam est venue combler le vide de la radicalité stalinienne disparue.La crise de l'humanité se résume-t-elle désormais à la crise de la direction islamique ?

5C'est pourquoi ils sont contre-révolutionnaires même s'ils usent du mot révolution. Engels n'aurait pas pu faire partie de cette secte, lui qui écrivit : « C’est un fait remarquable qu’à chaque grand mouvement révolutionnaire la question de « l’amour libre » apparaît au premier plan ; pour une partie des hommes, c’est un progrès révolutionnaire, le rejet de vieilles chaînes traditionnelles qui n’ont plus aucune nécessité, pour d’autres une doctrine bienvenue, très commode pour couvrir toutes sortes de règlements entre homme et femme ».

6L'appareil bureaucratique de LO est surtout composé de vieux pépés retraités qui radotent.

7Le gouvernement, empêché par Bruxelles, ne pourra probablement pas fermer l'officine CCIF (dommage!) qui comme la plupart des ONG est une mafia qui reçoit des aides publiques, mais roule pour l'islamisme depuis des années et infeste de leçon de morale anti-raciste toute discussion publique, avec une armada d'avocats, merdiapart et le NPA.

8Dans sa campagne sécuritaire le gouvernement en fait un peu trop. Certes la mosquée de Pantin est contrainte à une fermeture, mais limitée dans le temps. Il apparaît que des bonzes de cette église coranique ont bien fait circuler les saloperies (les vidéos) du « parent d'élève » et du zigoto qui se proclame chef des imams. Le NPA proteste contre cette fermeture avec tous ses arguments bidon d'auxiliaire qui refuse de répondre à la principale question : « Avec la décision de Gérald Darmanin, ce sont 1300 musulman·e·s qui vont être privés de leur lieu habituel de culte pendant une durée de 6 mois. Cette mesure est particulièrement brutale et totalement arbitraire : elle s’inscrit en réalité dans une campagne plus vaste, menée par le gouvernement, reposant sur des amalgames entre islam, intégrisme et terrorisme, dont les conséquences ne peuvent être qu’un renforcement des fractures déjà existantes et un approfondissement des rancœurs, voire des haines ». Le NPA devrait être carrément interdit puisqu'il amalgame révolution et islam ! Et surtout soutient une religion qui fait des femmes des sous-humains et appelle au meurtre des mécréants.

9Cette autre concession vaine a été faite le 8 mai 2020 dan la lutte contre l'hydre séparatiste, aimable formulation pour atténuer le nationalisme islamique : « ...décision visant à introduire l’apprentissage de la langue arabe dès l’école élémentaire; ainsi que des éléments de la culture tunisienne; a pour motivation la « volonté de coopérer étroitement en faveur d’une amélioration de la qualité des enseignements » d’une part. D’autre part, pour la France«  les objectifs de diversité linguistique dans le premier degré et de continuité dans le second degré portés par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. »

10https://www.europe1.fr/societe/haute-garonne-des-eleves-menacent-une-enseignante-apres-ses-propos-sur-le-voile-4000268

12Que lui reproche le gouvernement  qui risque de ne même pas pouvoir les dissoudre? Le ministre de l'Intérieur a réclamé lundi la dissolution du CCIF, en affirmant qu'il était "manifestement impliqué" dans l'assassinat de Samuel Paty, puisque le parent d'élève qui a "lancé une fatwa contre ce professeur (…) fait référence très clairement à cette association", selon Gérald Darmanin. Après les déclarations du ministre, son entourage a été plus sibyllin à propos du CCIF, expliquant que même en l'absence de lien avéré avec l'attaque, "on comprend des services de renseignements" que cette structure "mérite d'être dissoute". Le NPA a pris la défense de cette officine comme il a protesté contre la fermeture de la mosquée de Pantin. Ce qui permet de mesurer le degré de corruption de cette secte avec l'islamisme. Ce cynisme n'est aucunement étonnant, leurs pères soutenaient les meurtres des soldats français en Algérie par les « libérateurs » nationalistes et déjà et toujours islamistes.


mercredi 21 octobre 2020

Les porteurs de valises islamo-gauchistes et l'amalgame islamiste


 La graduelle prise de pouvoir de l'islamisme en France

 

Nouvelle tenue du pompier et de l'enseignant

Mes habituels lecteurs ont dû s'étonner que je ne ponde pas immédiatement une prise de position comme à mon habitude sur les grands événements dramatiques, mais c'est d'abord parce que je rejette toutes les grandes messes d' Union nationale hypocrite, comme je ne m'étais pas associé il y a cinq années à « je suis Charlie ». Deuxièmement parce que, sous les roulements de mécaniques de tout ce beau monde désolé et affligé des médias et du gouvernement bourgeois, une chose apparaît clairement : porter plainte ou se plaindre contre la menace permanente de l'islam politique (notez bien que je dis « islam politique » et pas la croyance de millions de braves gens) ne sert à rien si vous êtes un prolétaire ou un assimilé comme les enseignants. Pire, porter plainte est devenu l'ordinaire des crapules islamistes ! Et on les reçoit aimablement dans les commissariats. 

 Samuel Paty était menacé depuis un moment et les flics avaient noté sa plainte avec la même indifférence et inaction que celle l'autre abruti de présumé imam en chef qui avait été réclamer en plus son licenciement. D'ailleurs le scandale est bien principalement là comme je ne cesse de le dénoncer dans l'idéologie dominante de la repentance et du droit des assassins ou dealers à être mieux défendus ; on a un site dans le 93 qui a été choqué que la peine de mort ait été appliquée immédiatement sans égard contre l'égorgeur mais moi je dis merci à ces policiers (qui ne se sont pas laissés désarmer). Samuel Paty, tout en étant humilié plus bas que terre, était sous le coup d'une vraie menace de mort et c'est lui qui devait se justifier devant les flics, quoique victime du pouvoir islamique rampant dans la République française..

La vérité de la vérité c'est que personne n'a rien fait pour le soutenir. Tous les médias mentent en voulant défendre l'éduque naze, attribuant le soupçon de lâcheté administrative au bouc-émissaire habituel, le parti de Le Pen, quand en réalité le prof avait dû aller s'excuser devant sa classe, se justifier auprès des flics – qui pas plus que les parents d'élèves ne devraient se mêler de l'école - et se préparait à


recevoir des bureaucrates sermonneurs
[1]. Conséquence abominable de la juridicisation de la vie politique et sociale1, n’importe quel connard ou petit beurgeois islamique peut vous faire convoquer devant la police. Double humiliation dans le chemin de croix de ce pauvre prof : il se fait traiter de voyou sur les réseaux de chiottes par une vieille racaille islamiste et deuxio il est convoqué au commissariat pour se justifier d’avoir soi-disant montré un dessin du cul de Mahomet par une petite fille qui n’était pas dans sa classe ! 

Tous les clowns du bistro-journalisme ont ont minimisé ou tenté d'effacer cette énormité qui confirme la domination islamique dans les écoles de banlieue, il n'est pas question de choquer les fanatiques de la religion la plus arriérée de l'histoire !Ce fût le cas du beauf censeur de Cnews le nommé Praud coupant la parole à une professeure juive appelée à témoigner par téléphone caméra et ne laissant blablater que ses insignifiants gugusses de plateau à mines patibulaires ; la pauvre femme témoignait des menaces qu'elle avait reçu, de l'indifférence des flics et de l'administration de l'éduque naze, voire de sa connivence avec les parents islamistes issus de la « divers-cités » ; lesquels petits beurgeois surtout soucieux de l'intégration comme cadres de leur progéniture dans la hiérarchie sociale, ne se sentent pas concernés par une éventuelle égalité des chances ni prêts à se comporter en citoyens sans préjugés, voire en camarades... d'une classe sociale « raciste » de ploucs français et « inférieure intellectuellement »[2].

QUI SONT LES VRAIS COUPEURS DE TETE ?

Couper une tête possède une très haute signification, ou plutôt très basse. On en trancha beaucoup au temps de l'Inquisition. La pratique fût renouvelée sous Hitler – à la hache - particulièrement contre les divers communistes ou libre-penseurs. Que les tarés de la religion la plus primitive l'appliquent d'une manière de toute façon suicidaire confirme la chose : EMPECHER DE PENSER. C'est pourquoi le capital décadent a besoin de l'islam et en défend la version soft tout en se servant de faire-valoir de l'autre, hard, qui signifie qu'il y a pire que le capitalisme, comme on nous a si longtemps conté que le nazisme « hard » était pire lui aussi ; et en plus si vous faites équivaloir c'est que vous êtes un nazi qui sommeille ou un athée facho grossièrement intolérant, en plus certainement raciste.

Comme coupeur de tête, c'est à dire de réflexion, l'Etat bourgeois est un bourreau implacable.

Jouer sur l'émotion c'est effacer du même coup la mémoire. L'émotion joue encore ces jours-ci mais dans une immédiateté policière dirai-je, c'est à dire malgré les moulinets des petits bras de Darmanin, dont le zèle sombrera dans la futilité et l'oubli. C'est la première fois qu'on coupe une tête sur le « territoire national » déplorent les journalistes de bistrot ! Faux messieurs. Le 26 juin 2015 à Chassieu (Rhône), près de Lyon, Yassin Salhi, un chauffeur-livreur, assomme d’un coup de cric son employeur, Hervé Cornara, avant de l’étrangler d’une main puis de le décapiter. La tête de la victime avait été retrouvée fixée à un grillage et encadrée de deux drapeaux frappés de la “chehada”, la profession de foi musulman.  [3]  Pas d'amalgame... Mais des pratiques troublantes du féroce mimétisme musulman...

Qui se souvient de l'assassinat par égorgement du cinéaste Théo Van Gogh à Amsterdam en 2004 par un taré islamiste qui doit courir dans la nature désormais ? Et qui se souvient de l'ordure bordiguiste ? Des félicitations adressées par la secte ultra-gauchiste bordiguiste, saluant : « … l'acte personnel d'un « prolétaire », un « jeune marocain » (de classe...immigrée!), inaugurant ; « le spectre de la violence des affrontements sociaux ». A ce soutien au meurtre islamiste, le journal « Le Prolétaire », qui aurait tout aussi bien se nommer « le terroriste », apportait une justification anti-marxiste à l'islam supposé porteur de critères de … solidarité de classe. Même le NPA n'oserait pas écrire une connerie pareille ; donc laquelle religion : « s'explique par le fait de trouver une certaine solidarité ou une certaine force dans une communauté unie par la religion et l'adhésion à certaines pratiques ou traditions culturelles communes – et de ne trouver là que la force et solidarité »[4]. Le dogmatisme bordiguiste a pu avoir des aspects séduisants, tant on a tous besoin de cette invariance du marxisme comme méthode mais surtout pas comme radotage terroriste et stalinien ; c'est pitoyable mais c'est comme çà dans les rangs des milieux révolutionnaires il y a toujours eu des élucubrateurs tarés, et le bordiguisme reste une prothèse pour handicapés politiques. Plus loin, on démontrera que les plus dangereux collabos de l'Etat capitaliste ne sont pas le RN ni Hulot, mais les traîtres professionnels, les islamo-gauchistes qui, hier, auraient soutenu l'armée stalinienne entrant en France, comme ils ont porté les valises d'armes des terroristes algériens. S'ils n'ont pas été pourchassés et fusillés dans les années 50 comme l'était n'importe quel troufion déserteur (mais pas espion) à Verdun, c'est qu'il était impossible pour De Gaulle de vraiment s'en prendre, du point de vue « nationaliste » à des intellos collabos trotskiens qui étaient soutenus ou par les russes ou par les américains. Etrange étrange aussi la réputation de héros qui a été maintenue jusqu'à nos jours concernant ces petits mains des futurs oppresseurs de la classe ouvrière en Algérie !

 La façon de raisonner inchangée de leurs progénitures politiques au NPA  et à LFI, révèle qu'à force de choisir un camp dans les guerres – travestissant l'internationalisme en nationalisme de « peuple opprimé » - ils ont totalement abandonné celui de la classe ouvrière, dont ils ne prétendent plus parler en son nom, puisqu'ils prétendent causer au profit des « migrants », tout en les regardant se noyer.

UNE EMOTION TROP CORPORATIVE ?

Je n'aime pas les profs. J'étais parti pour en être un mais j'ai décliné et je ne le regrette pas. Ils ne sont plus les « hussards noirs de la République », mais la piétaille de la plupart des partis, les cavaliers rose bonbon du ramassis d'idéologies petites bourgeoises qui pullulent sur le cadavre de la gauche bourgeoise. Ils ne sont pas aimés autant par les toubibs que par les ouvriers. Par devers leur ambition de « développer l'intelligence » de leurs élèves, et de leur fonction où ils plastronnent devant une classe « d'inférieurs » (c'est un prof d'université qui utilisa cette formule devant moi pour qualifier ses élèves), ils ne servent qu'à reproduire les inégalités sociales en compagnie ou pas des rackets de parents d'élèves ; comprenant ces parents vertueusement islamisés qui militent pour un mode de vie différent, moyenâgeux, qui obligent leur filles à la maison à se voiler, à empêcher de frayer avec des garçons français[5], et qui ne cessent de exiger la fermeture du marché de Noël qui est pourtant depuis les origines, païenne, même si on nous colle à chaque fois le petit Jésus et la crèche.

J'ai été délégué de classe (pas ouvrière) au lycée Buffon en 1968 et j'ai toujours dénoncé cette officine « les parents d'élève » comme étrangère au lycée et réservée aux riches (les parents ouvriers n'y participent quasiment jamais) ; j'ai d'ailleurs été en conflit avec eux[6]. Avec les enfants de mes diverses compagnes, sur plusieurs années, j'ai pu constater la venue croissante des parents de la petite beurgeoisie, très vindicative et moraliste coranique, et j'ai vu les profs s'incliner devant nombre de leurs exigences obscurantistes, plus pour ne pas faire de vague que pour renier leurs convictions ; à la tête de ces organismes, comme dans les conseils municipaux, ce sont de plus en plus de noms arabes qui sont en tête d'affiches, preuve que « l'intégration républicaine » marche, surtout si elle sert de promotion politique à la petite beurgeoisie... à assurer un avenir confortable à ses enfants ; même en les mettant à l' école privée pour leur épargner la présence des « irrécupérables ».

On peut ne pas aimer les profs, même s'il y en a de très bons (j'ai aimé mes profs jadis même s'ils nous faisaient peur), mais il n'y a aucune raison de les tuer. Même s'ils se la pètent, même s'ils diffusent parfois des conneries. Et là franchement avec tout le respect que j'ai pour Samuel Paty comme enseignant probablement très bon[7], je reste stupéfait qu'on utilise le torchon Charlie Hebdo comme référent culturel de la liberté d'expression ! Voltaire, l'Abbé Grégoire, Salman Rushdie, je trouverais plus honorable.

Depuis 30 ans Charlie Hebdo n'est plus drôle, dessins froids et moches, politiquement correct avec sa dose d'antiracisme prophylactique et de fixation infantile sur le clan Le Pen, un machin sous-gauchiste avec une pointe d'islamophobie qui a le culot de mettre sur le même plan toutes les religions pour se dédouaner d'avoir à reconnaître que l'islam est la pire. Pour des raisons financières et de déficit imaginatif, CH s'est vendu au super collabo de tous les régimes le nommé Val. Si le CH de jadis passait à peu près partout déclenchant un bon rire contestataire complice et bienveillant, celui de Val n'est plus qu'un complément de l'idéologie dominante, laquelle a besoin de laisser parader pro et anti-islam avec dessins nuls et insultes mutuelles, pour qu'on ne discute pas des questions de fond...

Bon le prof Paty aura la légion d'honneur, mais il ne l'emportera pas au paradis. Qu'avait-il besoin d'exhiber ce torchon que les mômes peuvent voir dans tous les kiosques – et tant d'horreurs sur le web - et qu'ils n'ont pas plus envie de lire que moi ? Il pouvait évoquer ce journal de chiottes dans le cadre de son cours ou tout autre support de contestation vieillotte en les évoquant au passage. Comme éducation à l'islam hard il aurait pu aussi bien exhiber des photos d'égorgement de Daesch ? Je n'arrive pas à savoir si c'était l'attitude d'un islamo-gauchiste repenti ou d'un admirateur du petit Zemmour, mais c'est secondaire comparé au minable complot des lâches qui ont contribués à préparer son assassinat.

CH qui a été élevé au rang de martyr national en 2015, avait vu l'envolée de ses ventes, puis c'est retombé. La maillonnaise ne reprendra pas une seconde fois. CH comme représentant de la pensée libre, voire « défenseur de l'Occident » à nouveau assiégé par les Ottomans ? Il y aurait de quoi rire avec le rire féminin de Cavanna, vu le contenu politique faiblard et les soucis picrocholins des petites bobos rédactrices, s'il n'y avait pas eu crime au nom de l'islam et pas au nom des pauvres ou des opprimés, mais au nom d'un personnage inventé, Allah, qui n'est pas le même dieu que le catholique mais un condensé de tous les dieux imaginaires de l'Antiquité. Qu'on protège Salman Rushdie, les dessinateurs danois et ceux de Charlie, qu'on accueille des hommes ou des femmes persécutés au nom de l'islam en Iran ou en Arabie Saoudite comme on doit s'exprimer librement en politique, dans l'entreprise, soit ! Mais c'est incroyable qu'on en soit venu à supporter cette gangrène islamiste mondiale et à être obligé de cacher des civils pour qu'ils ne soient pas égorgés.

Mais cet accueil et cette protection ne sont pas destinés aux millions de prolétaires sans travail et sans abri, quelle que soit leur origine. La liberté d'expression ces millions ne l'ont pas. Qui ergote et papillonne dans les médias dominants (TV, institutions, spectacle) ? La minorité de la classe dominante, les élites, les parvenus et les parvenants. Les deux dernières fois où on a pu s'exprimer comme peuple et comme classe : mai 68 et avec le mouvement des gilets jaunes. Depuis la fin sans gloire des vestes jaunes, « ils » parlent entre eux, journalistes encravatés, politiciens corrompus, artistes de variétés et millionnaires du foot. Le prof lui-même n'est pas mort ni pour la République, ni pour la liberté de penser, il est mort seul pour que l'Etat macronien lui refile une médaille ? Et hélas dans un fait divers assassiné par un petit con qui ne connaissait rien à rien ; cela aurait pu être Mila ou moi, parce qu'on n'est pas du tout islamophiles. Tout le reste prouve encore une fois que l'islam, dans sa version hard, sert au renforcement de l'Etat, ou du moins à sa comédie parce que : 1. nous ne serons jamais protégés du chômage ni du covid, ni du coup de couteau inopiné d'un taré ; 2. les assassins islamistes vont continuer à courir les rues sans croire que soit possible une nouvelle Saint Barthélémy.

Donc stop à Charlie Hebdo comme socle ou symbole pour la liberté de penser. Leurs blasphèmes on s'en fout nous les prolétaires. Ce sont des enfantillages auxquels il ne faut attacher aucune importance. Par contre l'invasion « cultuelle » et « cultuelle » musulmaniaque et terroriste, du point de vue du prolétariat on ne peut pas l'accepter. Marx l'a dit, le premier combat est contre la religion, si celui-ci est négligé la politique reste imbibée de religion. L'islam, soft ou hard, est une religion politique, et elle est totalement d'esprit capitaliste, imprégnée de l'esprit d'ordre du capitalisme à un niveau pire que le protestantisme. C'est pourquoi elle est tant défendue par l'ordre social (version soft) et ses complices islamo-gauchistes qui pour l'heure ont adopté profil bas avec « Padamalgam ».

LES TRIBULATIONS DE PADAMALGAM

Jacques Julliard m'a précédé dans la caractérisation de cette vielle notion passe-partout usée et archi-usée par tous les bords politiques, au point qu'on soupçonne presque automatiquement celui qui l'utilise, de se cacher derrière. Dans Marianne en septembre 2016, il posait le lieu de la principale mouvance réactionnaire :

« D'ordinaire, ce parti est d'extrême droite et se confond avec la réaction. Aujourd'hui, il est d'extrême gauche. C'est le parti du «pas d'amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; de «la faute aux cathos» quand les islamistes égorgent ; c'est le parti de la minimisation («quelques actes isolés sans signification»), de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme»), de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»). Tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences. Quand la France connut en 1940 les jours les plus noirs de son histoire, le parti de la soumission, avec à sa tête le maréchal Pétain, ne trouva qu'une explication : la France est dans le malheur parce que la France est coupable ! Coupable du Front populaire, coupable de son esprit de jouissance, coupable de son esprit d'insubordination ».

Cet aimable journaliste bourgeois a ses propres références limitées, et gauche rose bonbon, limite chauvin. Il est plus intéressant de souligner que les islamo-gauchistes, pâles élèves de leurs parents staliniens, savent surtout pratiquer l'amalgame, et à fond la caisse, et systématiquement, ce qui est la meilleure technique, comme nous le disions au début de cet article, d'empêcher de penser. Voyons voir...  

Un œil légèrement embué, car le prof assassiné fait partie de la confrérie les plus ergoteuse dans tous les partis politiques et esprit syndical corporatif oblige. Il ne faut pas se couper de l'indignation générale et justifiée des enseignants et mettre un bémol au gadget islamophobie. L'islamo-gauchisme a adopté le profil bas. Le minimum syndical, LO et NPA chuchotent : « Pas d'amalgame ! ». Le type a tué et décapité au nom d'Allah, mais c'était un mauvais croyant, il ne faut pas « essentialiser » (= rendre essentiel ou généraliser) ; ce serait du seul domaine du « fait divers ».

LA PENSEE HEMIPLEGIQUE DU TROTSKISME et SON AGONIE

Le NPA publie une prise de position brève et soft qui se résume à « pas d'amalgame » entre islam et terrorisme, en restant toujours paralytique sur l'idéologie islamique. En gros, il ne s'est pas passé grand chose, tout est de la faute à Le Pen et aux français machos et racistes. En gros mettons qu'on a oublié la candidature voilée du NPA provençal, mettons qu'on a oublié que le NPA a tenu des meetings avec Ramadan et Boutelja la cinglée racialiste, mettons que le NPA pourrait aussi cacher sans complexe des terroristes tarés parce qu'ils ont été « colonisés » par le méchant capitalisme français comme leurs pères planquaient des soldats du FLN, déjà islamisé, qui se préparaient allègrement à tuer des prolétaires « français de souche ». 

LO est plus classique dans une explication qui serait « de classe » si elle n'était elle aussi complètement frauduleuse, ringarde, et paralytique :

« La société ne se délite pas seulement sous les coups de boutoir de militants réactionnaires. Ces derniers ne font qu’exploiter politiquement le désarroi et l’abandon dans lesquels la crise, le chômage de masse et la misère plongent des millions de femmes et d’hommes. Les frustrations et la haine qui en découlent renouvellent en permanence le terreau de l’intolérance, de l’individualisme et de la violence, surtout dans les périodes de crise.

L’ordre social capitaliste et, plus encore, la crise créent les éléments d’un engrenage mortel. Et la politique gouvernementale, systématiquement favorable aux plus riches et à la bourgeoisie contre les travailleurs, ne fait qu’accélérer le mécanisme.

Car, que va-t-il se passer demain ? À cause de crapules fanatisées ou embrigadées par les filières terroristes, combien y aura-t-il de contrôles au faciès, de jeunes de banlieue confrontés au racisme et à la suspicion généralisée ? À cause de terroristes sous statut de réfugiés, combien de migrants fuyant les guerres et les persécutions seront rejetés ? Seuls les travailleurs, unis par-delà les différences d'origine, de nationalité et de religion, peuvent casser cet engrenage.

La conscience de pouvoir et de devoir, ensemble, changer la société doit guider les travailleurs, car le fanatisme religieux, le fondamentalisme, la terreur fasciste, sortent malheureusement, comme des bêtes immondes, du ventre de notre société. Pour mettre fin à des actes barbares tels que le meurtre de Conflans, c’est la société elle-même qu’il nous faudra transformer ».

Vous l'avez noté, on ne traite pas d'abord du crime islamique mais de curieux personnages « les militants réactionnaires » (comprenez : la bande à Le Pen et accessoirement les foldingues islamistes dites « crapules fanatisées). Au hit-parade du diable reste le FN (gardez l'ancien signe svp pour faire plus « N eux » (haineux). L'islam débile ne serait pas un produit de traditions arriérées importées mais des « frustrations du chômage ». Raisonnement étrange qui me rappelle plutôt Marchais et ses amalgames sur les « gauchistes payés par le grand capital »2 et son amour pour des vacances « en Bulgarie socialiste » ! Comment l'islam menaçant peut-il être supposé comparable par exemple au combat syndical honnête de jadis (mais mort depuis longtemps) ou au combat socialiste, alors qu'il n'est que soumission au grand vide et appel au meurtre ou au mépris des incroyants ? Les « croyances » sociales étaient pour faire court des réactions à partir d'une « conscience de classe » que d'aucun jugent désormais disparue. L'islam a-t-il jamais permis de lutter contre le chômage ? Allah a-t-il jamais présidé à un Conseil Prud'hommal ?

L'islam n'est même pas une religion de la consolation, comme la plupart des autres religions « civilisées », c'est une religion de la vengeance. Excepté les bordiguiens dégénérés personne ne peut avaler que l'islam politique mènerait au même résultat révolutionnaire marxisme !

LO fonctionne avec le même souci de clientélisme électoral que les sectes NPA et LFI, aussi nous adjoint-on un couplet sur les « jeunes de banlieue victimes du racisme » et qui seront donc les premières victimes des prochaines chasses policières au racisme ; certes mais quel lien de cause à effet ? Il n'y aura pas eu besoin de cet assassinat islamique pour que les flics continuent à emmerder les jeunes... pour de bonnes ou justes raisons. Mais avec sa paralysie mentale et son simplisme à l'égard des « petites gens », les vieux retraités de l'enseignement du BP de LO n'usent jamais du mot « racailles »  pour ne pas offusquer un électorat chétif; il n'y a d'ailleurs jamais d'agressions débiles des pompiers ni meurtres récents de ces « salauds » de policiers tous pourris, racistes et soumis au « Grand Capital » !

Les néo-staliniens de LO esquivent encore une fois le problème culturel et la sourde bataille qui se livre entre arrivants fanatisés (qui se vivent comme nouveaux héros de la fable islamique) et une masse de la population, surtout prolétaire, qui en voit la dangerosité, ne comprend pas pourquoi l'Etat bourgeois n'y peut rien et n'y pourra rien. Phénomène de décomposition, comme le répète justement le CCI, le merdier actuel peut autoriser l'amalgame entre fous furieux sous l'étiquette de l'islam avec l'afflux inévitable de migrants de toutes sortes sollicités par le patronat « antiraciste », et nous laisser tous pantois et impuissant à  voir une solution dans la confusion. D'ailleurs le bureau politique de la secte LO n'en a pas non plus de perspective, à part mettre dans un même sac fondamentalisme et fascisme et attendre la révolution à la Saint Glinglin.

Exclusion de l'équation : la classe ouvrière

Ce gigantesque tohu-bohu émotif a enfin un premier résultat, qui est le cadet des soucis des islamo-gauchistes et des trotsko-populistes de LO, qui, aux fins d'instrumentalisation électoraliste, ne parle plus de classe, mais de « jeunes », « retraités », « immigrés », « petites gens », et l'inénarrable et creux « travailleurs » : l'exclusion de l'équation de la classe ouvrière comme telle.

La vieille pensée gauchiste qui se croyait internationaliste, en perpétuant le « pas d'amalgame » se solidarise avec le laxisme d'Etat - quoique ce dernier soit volontaire[8] - avec tous les clans religieux et l'hypocrisie de la pensée antiraciste qui dissout les classes.

On a pointé du doigt récemment sur les compromissions des élus locaux de droite ou de gauche avec les mafias islamiques, mais les porteurs de valises islamo-gauchistes n'ont pas été en retrait par solidarité « anti-capitalistes » ; inutile de rappeler à quoi a conduit la solidarité anti-capitaliste entre communistes « staliniens » (considérés comme simplement opportunistes par les gauches maximalistes d'époque) et les « anti-capitalistes » nazis.

Dans cette équation perverse, et fausse au fond, car pleine de chausse-trappes, opposant simplement « République française » et « ennemis de la liberté » nous prolétaires n'avons pas notre place, que nous soyons croyants de ceci ou de cela ou pas. Chez les prolétaires arabes où, comme la plupart d'entre nous prolétaires de France la distinction d'appartenance nationale est le cadet de leurs et de nos soucis : on commence d'abord par les diviser eux pour se pencher non sur comment s'émanciper en tant membres du prolétariat international d'une société catastrophique mais de choisir entre un islam mou ou dur ! Jeu pervers sans fond où ne réside ni les besoins des prolétaires ni une quelconque espérance en un monde régit humainement par des hommes désaliénés.

L'islam est la religion politique qui sert à encadrer la partie immigrée de la classe ouvrière ; pour les petites têtes de l'islamo-gauchisme néo-stalinien et dirigiste, le mettre en cause c'est comme mettre en cause le syndicalisme d'Etat dont ils sont désormais les derniers bedeaux.

Fondée sur un implicite religieux, l'invocation de l'amalgame implique d'admettre, sans le dire, que les migrants sont des saints, qu'il n'a pas de problèmes migratoires, que la progression du mode de vie islamique en banlieue et l'éviction de générations d'ouvriers français en province relèvent de la fatalité.

Je l'ai déjà établi maintes fois, qu'il y ait une majorité d'hommes arabes et noirs en prison en France ne me choque pas. Ce sont les derniers arrivés sur le « marché du travail ». Les prisons avant-guerre étaient aussi peuplées mais d'espagnols et d'italiens, derniers arrivés fuyant le fascisme. Il n'y a eu aucun problème pour leur intégration au prolétariat où ils ont été même très souvent les plus vaillants et exemplaires militants. Aujourd'hui l'amalgame est islamique. Il y a de quoi avaler un foulard. Personne ne veut plus être ouvrier. L' idéologie islamiste délétère et mortifère, qu'elle soit entretenue par grands ou petits impérialismes  sert non pas à diviser le prolétariat en général mais à le terroriser au bénéfice de l'Etat capitaliste, et ce n'est pas avec la moindre concession aux porteurs de valises du coran qu'on pourra en changer le caractère destructeur et nihiliste. Aujourd'hui l'amalgame islam/République (ou islam au pouvoir comme en Iran) est paralysant, et les islamo-gauchistes en sont complices. Que cet événement dramatique contribue à décrédibiliser encore plus l'extrême gauche de la bourgeoisie dite « antiraciste » c'est probablement tout ce qui pourra sortir du capharnaüm politique actuel sans rien de clairement établi, sans perspective de modification de l'atmosphère de décomposition.

Le 11 décembre 2015, un mois après les attentats, un meeting « Pour une politique de paix, de justice et de dignité » rassemblait à Saint-Denis les groupuscules islamo-gauchistes des sections syndicales, des représentants de la Ligue des Droits de l’Homme, autour des collectifs décoloniaux, du Parti des Indigènes de la République, du CCIF, des universitaires militants, etc. L’invité d’honneur était le violeur Tariq Ramadan. Entre deux motions de soutien à la Palestine, on dénonça une justice d’exception et une police raciste. On retrouvera plusieurs des orateurs, dont certains ont des liens directs plus ou moins avoués avec la mouvance des Frères musulmans pour, soi-disant, lutter contre le racisme et les préjugés, C'est à dire bénéficier de financements publics du gouvernement « anti-raciste »[9].

Avec ce nouvel attentat, improvisé apparemment par un individu isolé – avec des complicités « naturelles » indéniables, et qui sont plus inquiétantes que l'action du taré seul, confirmant une sorte d'individualisme musulmaniaque avec ce cliché où tout arabe est sensé vous menacer de mort s'il est contrarié -  l’islamisme dur ou mou a réussi à renforcer plutôt la politique « d'assistanat» de l'Etat empêtré dans la crise économique et une pandémie qu'il gère au petit bonheur.

Autant nous sommes choqués et indignés de voir à nouveau combien nous ne sommes aucunement protégés, autant l'Etat français peut dire merci aux lâches tueurs dans l'ombre de l'islamisme envahissant mais non conquérant car il ne sert depuis des décennies que de punching-ball aux Etats bourgeois pour laisser croire à cette fausse opposition terrorisme/Etat.

 

 



[1]       Comme l’indique une note des agents du renseignement territorial, citée par nos confrères de CheckNews, du Parisien ou encore du Point, et que 20 Minutes a également pu consulter, Samuel Paty devait seulement faire l’objet d’un « rappel » des règles de laïcité et de neutralité par un inspecteur d’évaluation de la vie scolaire (EVS) début octobre, quelques jours après son utilisation des caricatures, qui avait suscité l’indignation de certains parents d’élèves.

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/assassinat-de-samuel-paty-ce-que-l-enseignant-a-dit-lors-de-son-interrogatoire-face-aux-policiers-quatre-jours-avant-d-etre-tue_4149549.html : le titre fait froid dans le dos, comme si les voyous islamistes avaient le droit de commander à la police française : « Ce que l'enseignant a dit lors de son interrogatoire face aux policiers quatre jours avant d'être tué.

         Dans la foulée, Abdelhakim Sefrioui affirmait, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par le père de famille : « A la fin de notre entretien, on a compris qu’il n’y allait rien avoir [comme sanction] de la part de l’établissement. […] Mais elle nous a fait savoir qu’elle allait remonter l’information. Nous sommes partis de là-bas avec la ferme intention de mobiliser pour une action devant l’établissement et devant l’inspection académique. Mais dans l’après-midi, l’inspection académique a contacté le parent d’élève et lui a exprimé son étonnement de savoir que ça s’est passé comme ça dans le cours de ce voyou et qu’ils allaient sévir. »

         C’est à partir de cette dernière affirmation de Abdelhakim Sefrioui, citée dans un article du Point du 17 octobre, que de nombreux internautes ont commencé à s’indigner que Samuel Paty ait encouru une sanction de sa hiérarchie.

[4]    cf. Pages 230 et 233 de mon livre paru en 2008 : L'immigré fataliste et sa religion policière.

[5]    Encore que cette pression soit une bonne chose, plein d'ados se révoltent contre ces caves et veulent vivre comme leurs petits copains issus de la « francité ».

[6]    J'ai reçu une lettre comminatoire à l'époque d'une présidente des parents d'élève parce que j'avais inventé, 12 ans avant les ouvriers polonais, une exigence de clarté totale concernant les négociations paritaires (généralement secrètes). J'avais enregistré toute la discussion entre profs, provisoire et nous les délégués qui défendions nos camarades les plus mal notés, avec mon magnétophone planqué sous ma chaise. Le lendemain j'avais diffusé l'enregistrement en présence de toute la classe.

[7]    Et je chie dans la gueule du gang Traoré qui a commis ce débile jeu de mot : « Paty mort en saignant ».

[8]    On peut lire sur FB l'intéressant texte de Xavier : DEMAIN, HIER, AUJOURD’HUI CRISE DU CAPITALISME, DELABREMENT DE L’ESPECE HUMAINE ET PAROXYSME DES MYSTIFICATIONS. Il mesure justement les risques d'effondrement à court terme, mais avec deux erreurs : le covid ne cache pas la crise mais il est une catastrophe supplémentaire dont le capitalisme se serait bien passé, et une focalisation sur les dites « mesures liberticides » qui est de la branlette pour bobos ; pas trop étonnant de la part d'un camarade qui a trop longtemps bossé dans le privé comme manager et qui vient d'une secte ultra-bordiguiste coupée des réalités d'ensemble.

[9]       Les fausses assocs humanitaires comme le CCIF, elles sont nombreuses et servent aussi d'argument antiraciste, ont jusqu'à présent imposé leur « morale » (chantage au racisme et au passé colonial de la France). Les promus des grandes écoles s'orientent plus souvent vers es carrières humanitaires vu que l'industrie française est cuite. Tous ces gens sont en lien étroit avec le personnel politique de la gauchocratie et espèrent bien continuer à faire la loi anti-islamophobie à leur guise. Si Darmanin en liquident quelques-unes, tant mieux, mais les autres continueront à pousser.

1Gestion judiciaire par le pouvoir politique comme au temps du stalinisme !

2En réalité ils n'avaient pas besoin d'être payés , beaucoup étaient surtout des fils à papa et ont fait carrière dans les partis bourgeois socialo et écolo. Marchais avait en partie raison mais son amalgame simpliste croisait un autre amalgame : communisme et stalinisme !