PAGES PROLETARIENNES

mercredi 21 octobre 2020

Les porteurs de valises islamo-gauchistes et l'amalgame islamiste


 La graduelle prise de pouvoir de l'islamisme en France

 

Nouvelle tenue du pompier et de l'enseignant

Mes habituels lecteurs ont dû s'étonner que je ne ponde pas immédiatement une prise de position comme à mon habitude sur les grands événements dramatiques, mais c'est d'abord parce que je rejette toutes les grandes messes d' Union nationale hypocrite, comme je ne m'étais pas associé il y a cinq années à « je suis Charlie ». Deuxièmement parce que, sous les roulements de mécaniques de tout ce beau monde désolé et affligé des médias et du gouvernement bourgeois, une chose apparaît clairement : porter plainte ou se plaindre contre la menace permanente de l'islam politique (notez bien que je dis « islam politique » et pas la croyance de millions de braves gens) ne sert à rien si vous êtes un prolétaire ou un assimilé comme les enseignants. Pire, porter plainte est devenu l'ordinaire des crapules islamistes ! Et on les reçoit aimablement dans les commissariats. 

 Samuel Paty était menacé depuis un moment et les flics avaient noté sa plainte avec la même indifférence et inaction que celle l'autre abruti de présumé imam en chef qui avait été réclamer en plus son licenciement. D'ailleurs le scandale est bien principalement là comme je ne cesse de le dénoncer dans l'idéologie dominante de la repentance et du droit des assassins ou dealers à être mieux défendus ; on a un site dans le 93 qui a été choqué que la peine de mort ait été appliquée immédiatement sans égard contre l'égorgeur mais moi je dis merci à ces policiers (qui ne se sont pas laissés désarmer). Samuel Paty, tout en étant humilié plus bas que terre, était sous le coup d'une vraie menace de mort et c'est lui qui devait se justifier devant les flics, quoique victime du pouvoir islamique rampant dans la République française..

La vérité de la vérité c'est que personne n'a rien fait pour le soutenir. Tous les médias mentent en voulant défendre l'éduque naze, attribuant le soupçon de lâcheté administrative au bouc-émissaire habituel, le parti de Le Pen, quand en réalité le prof avait dû aller s'excuser devant sa classe, se justifier auprès des flics – qui pas plus que les parents d'élèves ne devraient se mêler de l'école - et se préparait à


recevoir des bureaucrates sermonneurs
[1]. Conséquence abominable de la juridicisation de la vie politique et sociale1, n’importe quel connard ou petit beurgeois islamique peut vous faire convoquer devant la police. Double humiliation dans le chemin de croix de ce pauvre prof : il se fait traiter de voyou sur les réseaux de chiottes par une vieille racaille islamiste et deuxio il est convoqué au commissariat pour se justifier d’avoir soi-disant montré un dessin du cul de Mahomet par une petite fille qui n’était pas dans sa classe ! 

Tous les clowns du bistro-journalisme ont ont minimisé ou tenté d'effacer cette énormité qui confirme la domination islamique dans les écoles de banlieue, il n'est pas question de choquer les fanatiques de la religion la plus arriérée de l'histoire !Ce fût le cas du beauf censeur de Cnews le nommé Praud coupant la parole à une professeure juive appelée à témoigner par téléphone caméra et ne laissant blablater que ses insignifiants gugusses de plateau à mines patibulaires ; la pauvre femme témoignait des menaces qu'elle avait reçu, de l'indifférence des flics et de l'administration de l'éduque naze, voire de sa connivence avec les parents islamistes issus de la « divers-cités » ; lesquels petits beurgeois surtout soucieux de l'intégration comme cadres de leur progéniture dans la hiérarchie sociale, ne se sentent pas concernés par une éventuelle égalité des chances ni prêts à se comporter en citoyens sans préjugés, voire en camarades... d'une classe sociale « raciste » de ploucs français et « inférieure intellectuellement »[2].

QUI SONT LES VRAIS COUPEURS DE TETE ?

Couper une tête possède une très haute signification, ou plutôt très basse. On en trancha beaucoup au temps de l'Inquisition. La pratique fût renouvelée sous Hitler – à la hache - particulièrement contre les divers communistes ou libre-penseurs. Que les tarés de la religion la plus primitive l'appliquent d'une manière de toute façon suicidaire confirme la chose : EMPECHER DE PENSER. C'est pourquoi le capital décadent a besoin de l'islam et en défend la version soft tout en se servant de faire-valoir de l'autre, hard, qui signifie qu'il y a pire que le capitalisme, comme on nous a si longtemps conté que le nazisme « hard » était pire lui aussi ; et en plus si vous faites équivaloir c'est que vous êtes un nazi qui sommeille ou un athée facho grossièrement intolérant, en plus certainement raciste.

Comme coupeur de tête, c'est à dire de réflexion, l'Etat bourgeois est un bourreau implacable.

Jouer sur l'émotion c'est effacer du même coup la mémoire. L'émotion joue encore ces jours-ci mais dans une immédiateté policière dirai-je, c'est à dire malgré les moulinets des petits bras de Darmanin, dont le zèle sombrera dans la futilité et l'oubli. C'est la première fois qu'on coupe une tête sur le « territoire national » déplorent les journalistes de bistrot ! Faux messieurs. Le 26 juin 2015 à Chassieu (Rhône), près de Lyon, Yassin Salhi, un chauffeur-livreur, assomme d’un coup de cric son employeur, Hervé Cornara, avant de l’étrangler d’une main puis de le décapiter. La tête de la victime avait été retrouvée fixée à un grillage et encadrée de deux drapeaux frappés de la “chehada”, la profession de foi musulman.  [3]  Pas d'amalgame... Mais des pratiques troublantes du féroce mimétisme musulman...

Qui se souvient de l'assassinat par égorgement du cinéaste Théo Van Gogh à Amsterdam en 2004 par un taré islamiste qui doit courir dans la nature désormais ? Et qui se souvient de l'ordure bordiguiste ? Des félicitations adressées par la secte ultra-gauchiste bordiguiste, saluant : « … l'acte personnel d'un « prolétaire », un « jeune marocain » (de classe...immigrée!), inaugurant ; « le spectre de la violence des affrontements sociaux ». A ce soutien au meurtre islamiste, le journal « Le Prolétaire », qui aurait tout aussi bien se nommer « le terroriste », apportait une justification anti-marxiste à l'islam supposé porteur de critères de … solidarité de classe. Même le NPA n'oserait pas écrire une connerie pareille ; donc laquelle religion : « s'explique par le fait de trouver une certaine solidarité ou une certaine force dans une communauté unie par la religion et l'adhésion à certaines pratiques ou traditions culturelles communes – et de ne trouver là que la force et solidarité »[4]. Le dogmatisme bordiguiste a pu avoir des aspects séduisants, tant on a tous besoin de cette invariance du marxisme comme méthode mais surtout pas comme radotage terroriste et stalinien ; c'est pitoyable mais c'est comme çà dans les rangs des milieux révolutionnaires il y a toujours eu des élucubrateurs tarés, et le bordiguisme reste une prothèse pour handicapés politiques. Plus loin, on démontrera que les plus dangereux collabos de l'Etat capitaliste ne sont pas le RN ni Hulot, mais les traîtres professionnels, les islamo-gauchistes qui, hier, auraient soutenu l'armée stalinienne entrant en France, comme ils ont porté les valises d'armes des terroristes algériens. S'ils n'ont pas été pourchassés et fusillés dans les années 50 comme l'était n'importe quel troufion déserteur (mais pas espion) à Verdun, c'est qu'il était impossible pour De Gaulle de vraiment s'en prendre, du point de vue « nationaliste » à des intellos collabos trotskiens qui étaient soutenus ou par les russes ou par les américains. Etrange étrange aussi la réputation de héros qui a été maintenue jusqu'à nos jours concernant ces petits mains des futurs oppresseurs de la classe ouvrière en Algérie !

 La façon de raisonner inchangée de leurs progénitures politiques au NPA  et à LFI, révèle qu'à force de choisir un camp dans les guerres – travestissant l'internationalisme en nationalisme de « peuple opprimé » - ils ont totalement abandonné celui de la classe ouvrière, dont ils ne prétendent plus parler en son nom, puisqu'ils prétendent causer au profit des « migrants », tout en les regardant se noyer.

UNE EMOTION TROP CORPORATIVE ?

Je n'aime pas les profs. J'étais parti pour en être un mais j'ai décliné et je ne le regrette pas. Ils ne sont plus les « hussards noirs de la République », mais la piétaille de la plupart des partis, les cavaliers rose bonbon du ramassis d'idéologies petites bourgeoises qui pullulent sur le cadavre de la gauche bourgeoise. Ils ne sont pas aimés autant par les toubibs que par les ouvriers. Par devers leur ambition de « développer l'intelligence » de leurs élèves, et de leur fonction où ils plastronnent devant une classe « d'inférieurs » (c'est un prof d'université qui utilisa cette formule devant moi pour qualifier ses élèves), ils ne servent qu'à reproduire les inégalités sociales en compagnie ou pas des rackets de parents d'élèves ; comprenant ces parents vertueusement islamisés qui militent pour un mode de vie différent, moyenâgeux, qui obligent leur filles à la maison à se voiler, à empêcher de frayer avec des garçons français[5], et qui ne cessent de exiger la fermeture du marché de Noël qui est pourtant depuis les origines, païenne, même si on nous colle à chaque fois le petit Jésus et la crèche.

J'ai été délégué de classe (pas ouvrière) au lycée Buffon en 1968 et j'ai toujours dénoncé cette officine « les parents d'élève » comme étrangère au lycée et réservée aux riches (les parents ouvriers n'y participent quasiment jamais) ; j'ai d'ailleurs été en conflit avec eux[6]. Avec les enfants de mes diverses compagnes, sur plusieurs années, j'ai pu constater la venue croissante des parents de la petite beurgeoisie, très vindicative et moraliste coranique, et j'ai vu les profs s'incliner devant nombre de leurs exigences obscurantistes, plus pour ne pas faire de vague que pour renier leurs convictions ; à la tête de ces organismes, comme dans les conseils municipaux, ce sont de plus en plus de noms arabes qui sont en tête d'affiches, preuve que « l'intégration républicaine » marche, surtout si elle sert de promotion politique à la petite beurgeoisie... à assurer un avenir confortable à ses enfants ; même en les mettant à l' école privée pour leur épargner la présence des « irrécupérables ».

On peut ne pas aimer les profs, même s'il y en a de très bons (j'ai aimé mes profs jadis même s'ils nous faisaient peur), mais il n'y a aucune raison de les tuer. Même s'ils se la pètent, même s'ils diffusent parfois des conneries. Et là franchement avec tout le respect que j'ai pour Samuel Paty comme enseignant probablement très bon[7], je reste stupéfait qu'on utilise le torchon Charlie Hebdo comme référent culturel de la liberté d'expression ! Voltaire, l'Abbé Grégoire, Salman Rushdie, je trouverais plus honorable.

Depuis 30 ans Charlie Hebdo n'est plus drôle, dessins froids et moches, politiquement correct avec sa dose d'antiracisme prophylactique et de fixation infantile sur le clan Le Pen, un machin sous-gauchiste avec une pointe d'islamophobie qui a le culot de mettre sur le même plan toutes les religions pour se dédouaner d'avoir à reconnaître que l'islam est la pire. Pour des raisons financières et de déficit imaginatif, CH s'est vendu au super collabo de tous les régimes le nommé Val. Si le CH de jadis passait à peu près partout déclenchant un bon rire contestataire complice et bienveillant, celui de Val n'est plus qu'un complément de l'idéologie dominante, laquelle a besoin de laisser parader pro et anti-islam avec dessins nuls et insultes mutuelles, pour qu'on ne discute pas des questions de fond...

Bon le prof Paty aura la légion d'honneur, mais il ne l'emportera pas au paradis. Qu'avait-il besoin d'exhiber ce torchon que les mômes peuvent voir dans tous les kiosques – et tant d'horreurs sur le web - et qu'ils n'ont pas plus envie de lire que moi ? Il pouvait évoquer ce journal de chiottes dans le cadre de son cours ou tout autre support de contestation vieillotte en les évoquant au passage. Comme éducation à l'islam hard il aurait pu aussi bien exhiber des photos d'égorgement de Daesch ? Je n'arrive pas à savoir si c'était l'attitude d'un islamo-gauchiste repenti ou d'un admirateur du petit Zemmour, mais c'est secondaire comparé au minable complot des lâches qui ont contribués à préparer son assassinat.

CH qui a été élevé au rang de martyr national en 2015, avait vu l'envolée de ses ventes, puis c'est retombé. La maillonnaise ne reprendra pas une seconde fois. CH comme représentant de la pensée libre, voire « défenseur de l'Occident » à nouveau assiégé par les Ottomans ? Il y aurait de quoi rire avec le rire féminin de Cavanna, vu le contenu politique faiblard et les soucis picrocholins des petites bobos rédactrices, s'il n'y avait pas eu crime au nom de l'islam et pas au nom des pauvres ou des opprimés, mais au nom d'un personnage inventé, Allah, qui n'est pas le même dieu que le catholique mais un condensé de tous les dieux imaginaires de l'Antiquité. Qu'on protège Salman Rushdie, les dessinateurs danois et ceux de Charlie, qu'on accueille des hommes ou des femmes persécutés au nom de l'islam en Iran ou en Arabie Saoudite comme on doit s'exprimer librement en politique, dans l'entreprise, soit ! Mais c'est incroyable qu'on en soit venu à supporter cette gangrène islamiste mondiale et à être obligé de cacher des civils pour qu'ils ne soient pas égorgés.

Mais cet accueil et cette protection ne sont pas destinés aux millions de prolétaires sans travail et sans abri, quelle que soit leur origine. La liberté d'expression ces millions ne l'ont pas. Qui ergote et papillonne dans les médias dominants (TV, institutions, spectacle) ? La minorité de la classe dominante, les élites, les parvenus et les parvenants. Les deux dernières fois où on a pu s'exprimer comme peuple et comme classe : mai 68 et avec le mouvement des gilets jaunes. Depuis la fin sans gloire des vestes jaunes, « ils » parlent entre eux, journalistes encravatés, politiciens corrompus, artistes de variétés et millionnaires du foot. Le prof lui-même n'est pas mort ni pour la République, ni pour la liberté de penser, il est mort seul pour que l'Etat macronien lui refile une médaille ? Et hélas dans un fait divers assassiné par un petit con qui ne connaissait rien à rien ; cela aurait pu être Mila ou moi, parce qu'on n'est pas du tout islamophiles. Tout le reste prouve encore une fois que l'islam, dans sa version hard, sert au renforcement de l'Etat, ou du moins à sa comédie parce que : 1. nous ne serons jamais protégés du chômage ni du covid, ni du coup de couteau inopiné d'un taré ; 2. les assassins islamistes vont continuer à courir les rues sans croire que soit possible une nouvelle Saint Barthélémy.

Donc stop à Charlie Hebdo comme socle ou symbole pour la liberté de penser. Leurs blasphèmes on s'en fout nous les prolétaires. Ce sont des enfantillages auxquels il ne faut attacher aucune importance. Par contre l'invasion « cultuelle » et « cultuelle » musulmaniaque et terroriste, du point de vue du prolétariat on ne peut pas l'accepter. Marx l'a dit, le premier combat est contre la religion, si celui-ci est négligé la politique reste imbibée de religion. L'islam, soft ou hard, est une religion politique, et elle est totalement d'esprit capitaliste, imprégnée de l'esprit d'ordre du capitalisme à un niveau pire que le protestantisme. C'est pourquoi elle est tant défendue par l'ordre social (version soft) et ses complices islamo-gauchistes qui pour l'heure ont adopté profil bas avec « Padamalgam ».

LES TRIBULATIONS DE PADAMALGAM

Jacques Julliard m'a précédé dans la caractérisation de cette vielle notion passe-partout usée et archi-usée par tous les bords politiques, au point qu'on soupçonne presque automatiquement celui qui l'utilise, de se cacher derrière. Dans Marianne en septembre 2016, il posait le lieu de la principale mouvance réactionnaire :

« D'ordinaire, ce parti est d'extrême droite et se confond avec la réaction. Aujourd'hui, il est d'extrême gauche. C'est le parti du «pas d'amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; de «la faute aux cathos» quand les islamistes égorgent ; c'est le parti de la minimisation («quelques actes isolés sans signification»), de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme»), de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»). Tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences. Quand la France connut en 1940 les jours les plus noirs de son histoire, le parti de la soumission, avec à sa tête le maréchal Pétain, ne trouva qu'une explication : la France est dans le malheur parce que la France est coupable ! Coupable du Front populaire, coupable de son esprit de jouissance, coupable de son esprit d'insubordination ».

Cet aimable journaliste bourgeois a ses propres références limitées, et gauche rose bonbon, limite chauvin. Il est plus intéressant de souligner que les islamo-gauchistes, pâles élèves de leurs parents staliniens, savent surtout pratiquer l'amalgame, et à fond la caisse, et systématiquement, ce qui est la meilleure technique, comme nous le disions au début de cet article, d'empêcher de penser. Voyons voir...  

Un œil légèrement embué, car le prof assassiné fait partie de la confrérie les plus ergoteuse dans tous les partis politiques et esprit syndical corporatif oblige. Il ne faut pas se couper de l'indignation générale et justifiée des enseignants et mettre un bémol au gadget islamophobie. L'islamo-gauchisme a adopté le profil bas. Le minimum syndical, LO et NPA chuchotent : « Pas d'amalgame ! ». Le type a tué et décapité au nom d'Allah, mais c'était un mauvais croyant, il ne faut pas « essentialiser » (= rendre essentiel ou généraliser) ; ce serait du seul domaine du « fait divers ».

LA PENSEE HEMIPLEGIQUE DU TROTSKISME et SON AGONIE

Le NPA publie une prise de position brève et soft qui se résume à « pas d'amalgame » entre islam et terrorisme, en restant toujours paralytique sur l'idéologie islamique. En gros, il ne s'est pas passé grand chose, tout est de la faute à Le Pen et aux français machos et racistes. En gros mettons qu'on a oublié la candidature voilée du NPA provençal, mettons qu'on a oublié que le NPA a tenu des meetings avec Ramadan et Boutelja la cinglée racialiste, mettons que le NPA pourrait aussi cacher sans complexe des terroristes tarés parce qu'ils ont été « colonisés » par le méchant capitalisme français comme leurs pères planquaient des soldats du FLN, déjà islamisé, qui se préparaient allègrement à tuer des prolétaires « français de souche ». 

LO est plus classique dans une explication qui serait « de classe » si elle n'était elle aussi complètement frauduleuse, ringarde, et paralytique :

« La société ne se délite pas seulement sous les coups de boutoir de militants réactionnaires. Ces derniers ne font qu’exploiter politiquement le désarroi et l’abandon dans lesquels la crise, le chômage de masse et la misère plongent des millions de femmes et d’hommes. Les frustrations et la haine qui en découlent renouvellent en permanence le terreau de l’intolérance, de l’individualisme et de la violence, surtout dans les périodes de crise.

L’ordre social capitaliste et, plus encore, la crise créent les éléments d’un engrenage mortel. Et la politique gouvernementale, systématiquement favorable aux plus riches et à la bourgeoisie contre les travailleurs, ne fait qu’accélérer le mécanisme.

Car, que va-t-il se passer demain ? À cause de crapules fanatisées ou embrigadées par les filières terroristes, combien y aura-t-il de contrôles au faciès, de jeunes de banlieue confrontés au racisme et à la suspicion généralisée ? À cause de terroristes sous statut de réfugiés, combien de migrants fuyant les guerres et les persécutions seront rejetés ? Seuls les travailleurs, unis par-delà les différences d'origine, de nationalité et de religion, peuvent casser cet engrenage.

La conscience de pouvoir et de devoir, ensemble, changer la société doit guider les travailleurs, car le fanatisme religieux, le fondamentalisme, la terreur fasciste, sortent malheureusement, comme des bêtes immondes, du ventre de notre société. Pour mettre fin à des actes barbares tels que le meurtre de Conflans, c’est la société elle-même qu’il nous faudra transformer ».

Vous l'avez noté, on ne traite pas d'abord du crime islamique mais de curieux personnages « les militants réactionnaires » (comprenez : la bande à Le Pen et accessoirement les foldingues islamistes dites « crapules fanatisées). Au hit-parade du diable reste le FN (gardez l'ancien signe svp pour faire plus « N eux » (haineux). L'islam débile ne serait pas un produit de traditions arriérées importées mais des « frustrations du chômage ». Raisonnement étrange qui me rappelle plutôt Marchais et ses amalgames sur les « gauchistes payés par le grand capital »2 et son amour pour des vacances « en Bulgarie socialiste » ! Comment l'islam menaçant peut-il être supposé comparable par exemple au combat syndical honnête de jadis (mais mort depuis longtemps) ou au combat socialiste, alors qu'il n'est que soumission au grand vide et appel au meurtre ou au mépris des incroyants ? Les « croyances » sociales étaient pour faire court des réactions à partir d'une « conscience de classe » que d'aucun jugent désormais disparue. L'islam a-t-il jamais permis de lutter contre le chômage ? Allah a-t-il jamais présidé à un Conseil Prud'hommal ?

L'islam n'est même pas une religion de la consolation, comme la plupart des autres religions « civilisées », c'est une religion de la vengeance. Excepté les bordiguiens dégénérés personne ne peut avaler que l'islam politique mènerait au même résultat révolutionnaire marxisme !

LO fonctionne avec le même souci de clientélisme électoral que les sectes NPA et LFI, aussi nous adjoint-on un couplet sur les « jeunes de banlieue victimes du racisme » et qui seront donc les premières victimes des prochaines chasses policières au racisme ; certes mais quel lien de cause à effet ? Il n'y aura pas eu besoin de cet assassinat islamique pour que les flics continuent à emmerder les jeunes... pour de bonnes ou justes raisons. Mais avec sa paralysie mentale et son simplisme à l'égard des « petites gens », les vieux retraités de l'enseignement du BP de LO n'usent jamais du mot « racailles »  pour ne pas offusquer un électorat chétif; il n'y a d'ailleurs jamais d'agressions débiles des pompiers ni meurtres récents de ces « salauds » de policiers tous pourris, racistes et soumis au « Grand Capital » !

Les néo-staliniens de LO esquivent encore une fois le problème culturel et la sourde bataille qui se livre entre arrivants fanatisés (qui se vivent comme nouveaux héros de la fable islamique) et une masse de la population, surtout prolétaire, qui en voit la dangerosité, ne comprend pas pourquoi l'Etat bourgeois n'y peut rien et n'y pourra rien. Phénomène de décomposition, comme le répète justement le CCI, le merdier actuel peut autoriser l'amalgame entre fous furieux sous l'étiquette de l'islam avec l'afflux inévitable de migrants de toutes sortes sollicités par le patronat « antiraciste », et nous laisser tous pantois et impuissant à  voir une solution dans la confusion. D'ailleurs le bureau politique de la secte LO n'en a pas non plus de perspective, à part mettre dans un même sac fondamentalisme et fascisme et attendre la révolution à la Saint Glinglin.

Exclusion de l'équation : la classe ouvrière

Ce gigantesque tohu-bohu émotif a enfin un premier résultat, qui est le cadet des soucis des islamo-gauchistes et des trotsko-populistes de LO, qui, aux fins d'instrumentalisation électoraliste, ne parle plus de classe, mais de « jeunes », « retraités », « immigrés », « petites gens », et l'inénarrable et creux « travailleurs » : l'exclusion de l'équation de la classe ouvrière comme telle.

La vieille pensée gauchiste qui se croyait internationaliste, en perpétuant le « pas d'amalgame » se solidarise avec le laxisme d'Etat - quoique ce dernier soit volontaire[8] - avec tous les clans religieux et l'hypocrisie de la pensée antiraciste qui dissout les classes.

On a pointé du doigt récemment sur les compromissions des élus locaux de droite ou de gauche avec les mafias islamiques, mais les porteurs de valises islamo-gauchistes n'ont pas été en retrait par solidarité « anti-capitalistes » ; inutile de rappeler à quoi a conduit la solidarité anti-capitaliste entre communistes « staliniens » (considérés comme simplement opportunistes par les gauches maximalistes d'époque) et les « anti-capitalistes » nazis.

Dans cette équation perverse, et fausse au fond, car pleine de chausse-trappes, opposant simplement « République française » et « ennemis de la liberté » nous prolétaires n'avons pas notre place, que nous soyons croyants de ceci ou de cela ou pas. Chez les prolétaires arabes où, comme la plupart d'entre nous prolétaires de France la distinction d'appartenance nationale est le cadet de leurs et de nos soucis : on commence d'abord par les diviser eux pour se pencher non sur comment s'émanciper en tant membres du prolétariat international d'une société catastrophique mais de choisir entre un islam mou ou dur ! Jeu pervers sans fond où ne réside ni les besoins des prolétaires ni une quelconque espérance en un monde régit humainement par des hommes désaliénés.

L'islam est la religion politique qui sert à encadrer la partie immigrée de la classe ouvrière ; pour les petites têtes de l'islamo-gauchisme néo-stalinien et dirigiste, le mettre en cause c'est comme mettre en cause le syndicalisme d'Etat dont ils sont désormais les derniers bedeaux.

Fondée sur un implicite religieux, l'invocation de l'amalgame implique d'admettre, sans le dire, que les migrants sont des saints, qu'il n'a pas de problèmes migratoires, que la progression du mode de vie islamique en banlieue et l'éviction de générations d'ouvriers français en province relèvent de la fatalité.

Je l'ai déjà établi maintes fois, qu'il y ait une majorité d'hommes arabes et noirs en prison en France ne me choque pas. Ce sont les derniers arrivés sur le « marché du travail ». Les prisons avant-guerre étaient aussi peuplées mais d'espagnols et d'italiens, derniers arrivés fuyant le fascisme. Il n'y a eu aucun problème pour leur intégration au prolétariat où ils ont été même très souvent les plus vaillants et exemplaires militants. Aujourd'hui l'amalgame est islamique. Il y a de quoi avaler un foulard. Personne ne veut plus être ouvrier. L' idéologie islamiste délétère et mortifère, qu'elle soit entretenue par grands ou petits impérialismes  sert non pas à diviser le prolétariat en général mais à le terroriser au bénéfice de l'Etat capitaliste, et ce n'est pas avec la moindre concession aux porteurs de valises du coran qu'on pourra en changer le caractère destructeur et nihiliste. Aujourd'hui l'amalgame islam/République (ou islam au pouvoir comme en Iran) est paralysant, et les islamo-gauchistes en sont complices. Que cet événement dramatique contribue à décrédibiliser encore plus l'extrême gauche de la bourgeoisie dite « antiraciste » c'est probablement tout ce qui pourra sortir du capharnaüm politique actuel sans rien de clairement établi, sans perspective de modification de l'atmosphère de décomposition.

Le 11 décembre 2015, un mois après les attentats, un meeting « Pour une politique de paix, de justice et de dignité » rassemblait à Saint-Denis les groupuscules islamo-gauchistes des sections syndicales, des représentants de la Ligue des Droits de l’Homme, autour des collectifs décoloniaux, du Parti des Indigènes de la République, du CCIF, des universitaires militants, etc. L’invité d’honneur était le violeur Tariq Ramadan. Entre deux motions de soutien à la Palestine, on dénonça une justice d’exception et une police raciste. On retrouvera plusieurs des orateurs, dont certains ont des liens directs plus ou moins avoués avec la mouvance des Frères musulmans pour, soi-disant, lutter contre le racisme et les préjugés, C'est à dire bénéficier de financements publics du gouvernement « anti-raciste »[9].

Avec ce nouvel attentat, improvisé apparemment par un individu isolé – avec des complicités « naturelles » indéniables, et qui sont plus inquiétantes que l'action du taré seul, confirmant une sorte d'individualisme musulmaniaque avec ce cliché où tout arabe est sensé vous menacer de mort s'il est contrarié -  l’islamisme dur ou mou a réussi à renforcer plutôt la politique « d'assistanat» de l'Etat empêtré dans la crise économique et une pandémie qu'il gère au petit bonheur.

Autant nous sommes choqués et indignés de voir à nouveau combien nous ne sommes aucunement protégés, autant l'Etat français peut dire merci aux lâches tueurs dans l'ombre de l'islamisme envahissant mais non conquérant car il ne sert depuis des décennies que de punching-ball aux Etats bourgeois pour laisser croire à cette fausse opposition terrorisme/Etat.

 

 



[1]       Comme l’indique une note des agents du renseignement territorial, citée par nos confrères de CheckNews, du Parisien ou encore du Point, et que 20 Minutes a également pu consulter, Samuel Paty devait seulement faire l’objet d’un « rappel » des règles de laïcité et de neutralité par un inspecteur d’évaluation de la vie scolaire (EVS) début octobre, quelques jours après son utilisation des caricatures, qui avait suscité l’indignation de certains parents d’élèves.

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/assassinat-de-samuel-paty-ce-que-l-enseignant-a-dit-lors-de-son-interrogatoire-face-aux-policiers-quatre-jours-avant-d-etre-tue_4149549.html : le titre fait froid dans le dos, comme si les voyous islamistes avaient le droit de commander à la police française : « Ce que l'enseignant a dit lors de son interrogatoire face aux policiers quatre jours avant d'être tué.

         Dans la foulée, Abdelhakim Sefrioui affirmait, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par le père de famille : « A la fin de notre entretien, on a compris qu’il n’y allait rien avoir [comme sanction] de la part de l’établissement. […] Mais elle nous a fait savoir qu’elle allait remonter l’information. Nous sommes partis de là-bas avec la ferme intention de mobiliser pour une action devant l’établissement et devant l’inspection académique. Mais dans l’après-midi, l’inspection académique a contacté le parent d’élève et lui a exprimé son étonnement de savoir que ça s’est passé comme ça dans le cours de ce voyou et qu’ils allaient sévir. »

         C’est à partir de cette dernière affirmation de Abdelhakim Sefrioui, citée dans un article du Point du 17 octobre, que de nombreux internautes ont commencé à s’indigner que Samuel Paty ait encouru une sanction de sa hiérarchie.

[4]    cf. Pages 230 et 233 de mon livre paru en 2008 : L'immigré fataliste et sa religion policière.

[5]    Encore que cette pression soit une bonne chose, plein d'ados se révoltent contre ces caves et veulent vivre comme leurs petits copains issus de la « francité ».

[6]    J'ai reçu une lettre comminatoire à l'époque d'une présidente des parents d'élève parce que j'avais inventé, 12 ans avant les ouvriers polonais, une exigence de clarté totale concernant les négociations paritaires (généralement secrètes). J'avais enregistré toute la discussion entre profs, provisoire et nous les délégués qui défendions nos camarades les plus mal notés, avec mon magnétophone planqué sous ma chaise. Le lendemain j'avais diffusé l'enregistrement en présence de toute la classe.

[7]    Et je chie dans la gueule du gang Traoré qui a commis ce débile jeu de mot : « Paty mort en saignant ».

[8]    On peut lire sur FB l'intéressant texte de Xavier : DEMAIN, HIER, AUJOURD’HUI CRISE DU CAPITALISME, DELABREMENT DE L’ESPECE HUMAINE ET PAROXYSME DES MYSTIFICATIONS. Il mesure justement les risques d'effondrement à court terme, mais avec deux erreurs : le covid ne cache pas la crise mais il est une catastrophe supplémentaire dont le capitalisme se serait bien passé, et une focalisation sur les dites « mesures liberticides » qui est de la branlette pour bobos ; pas trop étonnant de la part d'un camarade qui a trop longtemps bossé dans le privé comme manager et qui vient d'une secte ultra-bordiguiste coupée des réalités d'ensemble.

[9]       Les fausses assocs humanitaires comme le CCIF, elles sont nombreuses et servent aussi d'argument antiraciste, ont jusqu'à présent imposé leur « morale » (chantage au racisme et au passé colonial de la France). Les promus des grandes écoles s'orientent plus souvent vers es carrières humanitaires vu que l'industrie française est cuite. Tous ces gens sont en lien étroit avec le personnel politique de la gauchocratie et espèrent bien continuer à faire la loi anti-islamophobie à leur guise. Si Darmanin en liquident quelques-unes, tant mieux, mais les autres continueront à pousser.

1Gestion judiciaire par le pouvoir politique comme au temps du stalinisme !

2En réalité ils n'avaient pas besoin d'être payés , beaucoup étaient surtout des fils à papa et ont fait carrière dans les partis bourgeois socialo et écolo. Marchais avait en partie raison mais son amalgame simpliste croisait un autre amalgame : communisme et stalinisme !

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