PAGES PROLETARIENNES

mardi 24 novembre 2020

Une instrumentalisation de migrants importés place de la République qui a fait le buzz

 

Soldats repos!

Chronique de la machination parisienne d'un symbole de polichinelles et du scoop inattendu d'un ministre de l'Extérieur

« Dans l'entreprise de déconstruction, l'ethnicisation et l'instrumentalisation du racisme ou du fascisme auront joué un rôle déterminant. A ce tire on ne soulignera jamais assez à quel point la grille de lecture imposée par le monde politique, médiatique et universitaire qui divise la société entre facho/pas facho, « raciste/antiraciste », aura contribué non seulement à exacerber les tensions identitaires, mais aussi à rendre illisible le conflit de classes au plus grand bénéfice de la classe dominante ». Christophe Guilluy (Le temps des gens ordinaires)

"Des gens sont venus nous voir pour nous demander de les suivre et de nous rassembler place de la République, dans des tentes, car ils nous ont dit qu'ils devaient nous distribuer ensuite à chacun une maison". Un migrant Place de la République

« L'Assemblée nationale doit justement voter mardi après-midi la proposition de loi controversée sur la «sécurité globale» qui pénalise la diffusion malveillante de l'image des policiers, au grand dam de ses opposants, vent debout contre un texte jugé «liberticide1».

Le Figaro écrit : « Après l'opération de police qui a délogé 2500 personnes dans ce camp au nord de Paris en début de semaine dernière, «800 sont restées sans solution d'hébergement», déplore Kerill Theurillat, coordinateur terrain de l'association Utopia 562. «On a décidé de visibiliser leur situation», ajoute-t-il. Dès 20 heures, les forces de l'ordre ont commencé à enlever une partie des tentes, parfois avec des exilés encore à l'intérieur, et sous les huées des militants et des migrants. Une heure et demie plus tard, le campement a été démonté ».

Le principal quotidien des bobos parisiens explique :

« Le témoignage effaré du vidéaste de Brut, Rémy Buisine, qui n’en est pas à sa première évacuation de campement et qui a lui même été frappé plusieurs fois lundi soir, est particulièrement saisissant. Il décrit des policiers plus déchaînés que dépassés, repoussant violemment les migrants, leur arrachant leurs tentes et pourchassant lacrymo à la main dans les rues alentour ceux qui tardaient à s’éloigner. Plusieurs vidéos montrent des groupes de migrants retourner ensuite en pleine nuit à pied en Seine-Saint-Denis, sans point de chute mais escortés ou plutôt encadrés par des voitures de police. C’est justement pour attirer les regards et alerter sur leur sort qu’ils avaient choisi République pour se rassembler, entourés d’avocats et d’associations. Mais de la République, ils n’auront goûté qu’à une opération de «dispersion» selon le mot utilisé par le ministre dans son tweet. Comme à la fin d’une manifestation qui dégénère. Sans ménagement donc. Et même avec un usage manifestement excessif de la force qui s’apparente à de la violence gratuite. Aux commandes de ce grossier déblayage, Didier Lallement, préfet de police de sinistre réputation qui s’est illustré dans la répression du mouvement des Gilets jaunes. Ce dernier pourrait cette fois avoir, enfin, des comptes à rendre. Le choc et la revanche des images non floutées ».

L'instrumentalisation des migrants par la gauche parlementaire bobo

Paris-Actu note : « Nouvelle soirée d'entrave au travail de la presse ». Mais le scoop inattendu est le lâchage de la politique par son présumé patron : « Le ministre de l’Intérieur a pris conscience que quelque chose avait dérapé. « C’est en tout cas ainsi qu’il a tweeté, affirmant en fin de soirée que devant les «images choquantes» qu’il avait vu circuler, il avait demandé au préfet de police un «rapport circonstancié» sur «la réalité des faits», promettant «des décisions dès sa réception» dans les heures qui viennent. Où comment prendre les devants, au moins en façade, alors que les images de violences des forces de l’ordre à l’encontre de migrants, d’abord, mais aussi de journalistes, ne peuvent qu’embraser encore un peu plus la scène politico-médiatique ». (Libération : Les images de la honte).3

Veut-on rendre la police victimaire à son tour ? En tout début de matinée, à son habitude Bourdin pose brutalement la question à Dati : « Est-ce que Darmanin doit limoger le préfet de paris ? », elle bafouille et botte en touche. Seul le petit chauve du sud, Ciotti, qui aspire à être ministre de l'Intérieur dans le cas d'un retour de la droite classique au pouvoir, lâche que Darmanin est lâche.

LA VERSION MATINALE DE FRANCE INFAUX

Le premier lièvre de la machination parisienne est lâché par un de ses organisateurs, comploteur de faible envergure cependant, Coquerel, un sous-fifre de Méluche. Il avait déjà fait sa déclaration préparée, ç'est à dire qu'il avait déjà : « appelé Gérald Darmanin à retirer "sa loi" ». Le député LFI était présent lundi soir place de la République au moment où des migrants ont été parfois violemment dispersés par la police. Il avait parlé de "répression totalement disproportionnée" et pointé du doigt le "fameux article 24" de la proposition de loi "sécurité globale"

Je me préparais mon café après avoir allumé la radio et je fus tout ouïe. Il est le premier à être interviewé ce matin dès potron minet, par France info. Il répond avec un calme olympien, ne s'énerve pas comme un vulgaire Besancenot et « veut calmer le jeu » alors que la colère espérée... n'éclate nulle part. Nul trouble ni indignation impulsive. Le scénario était écrit:

« On a assisté à une répression malheureusement pas inédite, c'est-à-dire totalement disproportionnée. Y avait-il un risque pour les policiers ? Non, ils en conviennent. Y avait-il le même risque pour une détérioration de matériel ? Non. Donc, cela a été une répression qui s'est abattue, je le rappelle, sur des gens qui demandent juste qu'on respecte leurs droits humains, sur des militants pacifiques, sur des journalistes et des élus sans distinction. Cela s'était déjà passé mardi dernier, alors cela avait été un peu plus dans le silence. Vous savez comme moi que des journalistes avaient été sommés d'arrêter de faire leur travail et certains mis en garde à vue. Et là, cette fois-ci, c'est un cran supplémentaire ». (…) Pour moi, il y a une chose évidente, c'est que si les policiers se permettent cela de cette manière-là dans les rues de Paris, c'est que cela a évidemment un lien avec la loi sécurité globale, c'est-à-dire qu'il n'y a plus aucun frein par rapport à cette répression ».  Maintenant, il faut absolument faire baisser la tension, faire baisser l'escalade qui est en cours et notamment retirer cette loi. Cela fait longtemps qu'on alerte le pouvoir sur le fait que les consignes, la manière dont ils appliquent une doctrine policière qui ne va pas dans ce pays depuis maintenant deux ans, qui a fait, je vous le rappelle, des dizaines d’éborgnés, des milliers de gardes à vue. Il faut absolument changer de doctrine. Pour commencer, il ne faut pas l'aggraver avec une loi de la surveillance généralisée et ce fameux article 24. Hier les policiers, mardi dernier c'était la même chose, empêchaient des journalistes de travailler. Imaginez que cette loi passe. (...). On se rapproche plus de ce que j'appelle un régime autoritaire, voire policier ».

Je n'y voyais pas malice, mais c'est l'interruption apparemment naïve de la journaliste, au cours de l'interview, qui m'a réveillé et permis de réfléchir : « est-ce que cette manifestation n'a pas été préparée en lien avec le vote à l'assemblée aujourd'hui de l'article 24 ? ». Coquerel écarte la question d'un revers de la main : « pfft cela relève de la théorie complotiste ». L'interview a poursuivi son cours avec un député au ton monocorde, comme satisfait de sa prestation courtoise et évidente.

Je me suis penché ensuite plus attentivement sur le témoignage du journaliste qui a pris un coup de pied au cul par un policier. Tout s'éclaira. Ci-joint la photo et le commentaire du journaliste Rémy Buisine sur le « repos » présumé des migrants réquisitionnés par les diverses assocs du parti bobo. Les tentes sont alignées militairement et les migrants assis tout habillés, masqués, dans l'attente de la descente de police dont chacun était au courant. Pour compléter le pitre Buisine on dira que c'est un repos... provocateur de petits soldats, malgré eux. Migrant jeté hors de sa tente « en train de se reposer », or il apparaît habillé de pid en cap et sac à dos, tout à fait en position pour jouer le cinéma de la provocation organisée.


Le plus vient des rangs mêmes des soi-disant protecteurs syndicaux de la police, qui apparemment veulent contribuer comme le patron ministre à la culpabilisation systématique de la police dès qu'il s'agit de l'immigration clandestine. Ce qui est appelé par tous les journaleux « un camp de migrants évacué à Paris », et non pas opération héliportée de la gauche bobo parisienne, permet au monsieur syndicaliste de chier à son tour sur ses collègues : «On voit des gestes inappropriés de la part de certains gendarmes ou policiers », reconnaît David Le Bars. Le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) estime que ce sont des images qui "nuisent à l'ensemble de l'institution »4. Comme coup de poignard dans le dos il a eu pire de la part des syndicrates de tout acabit, et il n'y a pas de raison que les policiers ne se fassent pas baiser régulièrement par les syndicats d'Etat, les ouvriers eux en ont perdu l'habitude et se passent d'eux lorsqu'ils veulent réellement se défendre. Ce comportement de lâchage du ministre et du sous-fifre syndicaliste nous interroge, j'essaie d'y répondre plus loin5.

Toutefois une remarque sur la « violence policière exagérée » du lundi soir. Franchement pas bien grave. Les flics ont déboulé la plupart tête nue, et ont commencé avec un gros camion benne à déménager les tentes (vides de vêtements) des pseudos insoumis migrants. Celui qui se fait rouler par terre, se relève tranquillement avec son sac à dos et s'éloigne. C'est cela qui émeut toute la bobologie parisienne, la même que feu Nuit debout, blanche et sans problème de loyer ?

Et puis s'en va pépère!

Qu'on compare à une véritable violence disproportionnée contre telle grève ou avec les yeux crevés des gilets jaunes, je veux bien mais là ce fut peu de chose. Eric Coquerel a sans doute un peu sali son pantalon. Et qui étaient les manifestants, déjà prêts à manifester depuis les rues avoisinantes ou parmi ces faux flâneurs qui tournaient dernière les tentes disposées au cordeau militaire ?

LFI va-t-il me trouver une maison?
Toute la racaille judiciaire, politique et journalistique : avocats, élus municipaux et journalistes constituaient le gros des troupes réunies pour parfaire la provocation organisée par leurs filières « humanitaires » (certes piètres comploteurs, comme ils le laissaient deviner et comme vous l'avez lu avec ce que j'ai mis en évidence en caractères gras) : installer en plein Paris sur une place de révolte symbolique des migrants pour enclencher une normale action policière contre cette provocation.

Je ne suis pas là pour défendre la police, mais n'importe quel gouvernement, y compris avec Coquerel comme ministre de l'Intérieur, aurait fait dégager manu militari et sans discussions de tels provocateurs sur une place centrale de Paris. On les laisse camper au bord des autoroutes ou dans le 19e, mais, peut-être pas les migrants manipulés, mais les zigotos de la gauche bobo, eux, savaient très bien que les flics seraient envoyés illico par le préfet, celui-là ou un autre. L'enjeu principal n'était pas et n'est toujours au fond de reloger les migrants manipulés mais de défendre les bobos journalistes et photographes6. Le buzz si bien orchestré par les plateaux du journalisme de commentaires permet d'abord de remplir le vide informationnel (après des semaines de faits divers avec plaidoiries et détails atroces) mais il est évidemment destinée à faire mousser « l'opinion », à l'intéresser au débat de ce jour au parlement pour faire plaindre journalistes et photographes « empêchés de faire leur travail ». Ce dont nous les prolétaires n'avons que foutre, ils veulent valider leur société « démocratique », qui les engraisse. On s'en fout nous que ce soit filmé ou pas les coups de la police ! Les prolétaires les gardent eux les coups et les handicaps. Les journalistes sont déjà passés à un autre sujet quand on est rentré chez nous. Aucun journaliste n'a fait autant de bruit pour lancer une campagne pour la suppression des LBD que pour cette misérable bousculade de représentants de la bourgeoisie.

Or, qu'ils filment ou photographient ces professionnels de l'information contestataire perverse ne servent qu'à deux choses, la première c'est de répercuter de façon « protestataire » la capacité de répression de l'Etat mais sans que cela y change quoi que ce soit, deuxio lorsque la répression est autrement plus virulente que la simple bousculade de bobos journalistes et de charlots avec écharpe bleu-blanc-rouge, cela ne change rien non plus (dixit les yeux crevés des gilets jaunes). Au lieu d'avoir mené campagne pour une suppression des LBD ou du délit de sale gueule, on nous bourre depuis des jours sur la liberté du voyeurisme des instruments du pouvoir élitaire, les journalistes et leurs potes des centres villes huppés ; ce qui est au demeurant la meilleure défense de la poubelle des réseaux sociaux et de la chasse islamiste à l'uniforme « français ».

LES SUIVISTES A LA RESCOUSSE...

« Le Monde avait écrit d'une manière un peu trop laconique: « A peine une heure après l’installation, les forces de l’ordre ont commencé à enlever une partie des tentes, parfois avec des personnes encore à l’intérieur, sous les cris et huées de militants et de migrants. Et c’est finalement sous les tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement que quelques centaines d’exilés et leurs soutiens ont finalement été dispersés par les forces de l’ordre dans les rues de l’hypercentre de Paris ». A 11H30 L'immonde durçit le ton : « Les images du démantèlement brutal d’un camp de migrants place de la République à Paris.VIDÉO Des centaines de migrants, en grande partie des Afghans, ont été expulsés de la place de la République à Paris, parfois sous les tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement ».

A 13H Ian Brossat, clone du PCF, adjoint de la mairie de Paris en charge notamment de l'accueil des réfugiés."La seule réponse des autorités, c'est la force. Et la force, en période de crise sanitaire, ce n'est pas acceptable". Il passe lui aussi à son tour à France Infaux. Le journaliste est sirupeux et complaisant, lui sert la soupe : « oui il y a une persécution policière... on n'est pas capable de les héberger...on les empêche de se poser sur le trottoir pour se reposer (c'est aussi minable que l'argutie du journaliste Buisine... surtout quand on voit les photos des « mobilisés ») ». Comme dans couloir de France infaux, on a dû avoir des remontées d'auditeurs qui trouvent eux aussi la ficelle un peu grosse, on lui repose la question de la matinale comme à l'autre polichinelle Coquerel, la réponse se veut évasive : « ...il y avait une volonté des associations de faire un symbole... ». Après c'est le bla-bla classique du bobo parisien qui se soucie des pauvres comme d'une guigne et de la migration anarchiste comme de son premier caleçon : « on les traite comme des chiens... l'hébergement des réfugiés c'est le rôle de l'Etat... nous avons tendu une perche à l'Etat ».

Ou un hochet ?

Il y a eu une floppée de journalistes rampant sur les autres plateaux jusqu'à Marianne, dont la ligne de conduite était de ne pas offusquer des collègues, certes comploteurs à la manque, mais corporation hâbleuse et fort bien rétribuée oblige ; j'en épingle un7. Il ne manquait plus que les islamo-gauchistes. Ils ne rappliquent qu'en début d'après-midi sur le site du NPA, preuve qu'ils n'ont pas été invités au complot minable, aussi ne manquent-ils pas de rajouter la petite touche antiraciste, mais sur un ton un peu moins hystérique que l'orsqu'il s'agit de glorier leur activisme débridé et phraseur (mais inclusif). En tout cas, soutien total des bobos aux grands bobos !

« Hier soir, sur ordre de la préfecture, les forces de police ont violemment démantelé un camp de migrantEs qui s’était installé un peu plus tôt place de la République à Paris. Avec laide de différentes associations de solidarité avec les migrantEs, plusieurs centaines de tentes y avait été installées suite à lévacuation du camp de porte de Paris à Saint-Denis il y a tout juste une semaine. Sous des tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement, avec un usage intensif de la matraque, des centaines de migrantEs ainsi que différents soutiens et même des éluEs ont été violemment dispersés dans les rues alentour.

Unis contre les politiques racistes, pour laccueil des migrantEs et la défense des libertés de touTEs, la mobilisation va continuer ces prochaines semaines, avec en particulier lacte 4 des sans-papiers et des manifestations dans tout le pays le 18 décembre, mais aussi avec les initiatives contre toutes les lois liberticides visant à museler la solidarité et le combat contre les violences policières telles quon les a encore vues hier soir ».

Soldats, garde à vous!

UN ETRANGE MINISTRE DE L'EXTERIEUR

Je vous l'ai gardé le meilleur pour la conclusion. Décoiffant ce Darmanin qui commence par enfoncer sa propre police (comme son gougnafier prédécesseur) à laquelle il avait donné carte blanche, la prévenant de pas taper trop fort surles collègues bourgeois... Et qui a relativement bien fait le boulot comme je l'ai démontré. Raison de la position couille molle de Darmanin, comme Castaner c'est un pitre sans caractère, reflet d'un Etat faible. Ce qui se vérifie à chaque fois, cet Etat a cédé pour les élections municipales à la droite sénatoriale comme il avait dû plier face aux « ploucs » gilets jaunes, comme il plie face à l'intelligentsia universitaire indigéniste, comme il rampe sous la terreur des conséquences de la pandémie...

Et du fait aussi qu'il n'y a pas d'opposition crédible, il faut que le personnel de l'Etat joue à la fois le bon et le gentil. Le vidage des lieux occupés de manière provocatrice et organisée, sans aucun but humanitaire, en temps normal, n'importe quel ministre de l'Intérieur aurait assumé, et n'importe quel Etat « prolétarien »...

En tout cas quels qu'aient été les tortillages du cul de Darmanin, le projet de loi "journalicide" a été adopté cet après-midi au parlement.


NOTES

1La proposition de loi pour « une sécurité globale », portée par les deux députés LRM Alice Thourot (Drôme) et Jean-Michel Fauvergue (Seine-et-Marne), est devenue un sujet hautement politique, suscitant quelque 400 amendements pour son dépôt en commission.

2Utopia 56 est une association créée en novembre 2015 en Bretagne pour encadrer le bénévolat qui se déployait alors sur la jungle de Calais. Avec des actions 24h/24 et 7j/7 sur le terrain, plus de 150 bénévoles sont mobilisés chaque jour pour des maraudes de distributions, des maraudes d’informations et de l’hébergement solidaire, à Calais, Grande-Synthe, Lille, Paris, Rennes, Toulouse et Tours. Notre association est citoyenne et financée à 70% par des dons de particuliers. Les 30% restant proviennent d’associations, entreprises et fondations soumises à charte éthique. Nous ne recevons ni n’acceptons d’argent de l’Etat

3« Certaines images de la dispersion du campement illicite de migrants place de la République sont choquantes. Je viens de demander un rapport circonstancié sur la réalité des faits au Préfet de police d’ici demain midi. Je prendrai des décisions dès sa réception ». Le midi il ne s'est rien passé...

4Ce brave Le Bars précise les choses ainsi :  "Certaines images posent questions", a convenu David Le Bars : "Je pense à des gestes gratuits qui sont de l'ordre du croche-pied qui est fait à quelqu'un qui court pour le faire chuter ou à des coups portés à des journalistes qui sont là pour faire leur travail et qui visiblement, c'est l'enquête qui va le démontrer, ne semblent pas user d'une force illégitime face aux gendarmes ou aux policiers. Ces images nuisent à l'ensemble de l'institution ». Aucune force illégitime sauf subir les pires injures, se faire cracher dessus, ou bousculer violemment sans avoir le droit de répondre... Il est vrai que les caïds policiers sont bien au chaud derrière leusr bureaux et à mater de loin avec les camémen de terrain ,y inclus les potes journalistes!

5La secrétaire au logement, Emmanuelle Wagon, prend le train en marche un peu plus tard elle aussi, concédant des gestes inappropriés de la part des policiers, mais s'est autorisé à glisser un clin d'oeil, pour faire sourire ses collègues dans les couloirs du pouvoir et de l'opposition : « il y a beaucoup d'instrumentalisation dans cette affaire » (sic!).

6Cette manip des immigrés n'est vraiment pas nouvelle, j'en ai porté témoignage maintes fois dans mes articles et mes livres. La défense des immigrés expulsés de certains quartiers par les rapaces de l'immobilier (à laquelle j'ai participé) a servi à ces gens que j'ay ai croisés, Geismar et Foucault en particulier, à dorer leur notoriété médiatique. Après les immigrés se retrouvent toujours livrés... à eux-mêmes et aux emmerdes policières administratives.

7D'ordinaire simple cire-pompe de Zemmour, Marc Menant s'est montre très vil sur C News, déclarant qu'on devrait mieux former les policiers, qu'il suffisait d'éparpiller les migrants (mais pas les députés et journalistes bourgeois) concluant qu'onles traitait avec légèreté comme l'homme ravalé à l'état de chien. Quand est-ce qu'ils remisent ce connard dans un Epahd ?

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