PAGES PROLETARIENNES

vendredi 16 octobre 2020

Récapitulons...

 

oui récapitulons !



Je peux reprendre un commentaire du mois de mars « sauvetage ou effondrement du capitalisme », que je ne renie en rien, et que je développerai dans le prochain article : De quoi la décadence est-elle le nom ?

« En survolant ces contributions à un état des lieux , et en laissant de côté diverses informations et réflexions qu'elles apportent, et bien que sur un court laps de temps de deux mois, elles m'apparaissent comme mettant en évidence la gabegie et l'impuissance des principaux Etats, non à juguler complètement la pandémie, mais à freiner la marche à l'effondrement économique et avec un discours politique vide, incrédible pour la population. Les comparaisons que j'effectue dans ma recherche du passé – la peste au moyen âge, 1914, la grippe espagnole de 1918, 1929, 1945 et enfin le Titanic – ne donnent que de faibles indications et ne sont pas toujours appropriées avec la gravité de la pandémie mondiale actuelle, surtout au sens où tout semble remis en cause, déstabilisé, paralysant, incompréhensible. Nouveauté inédite historiquement, pas seulement parce que ce virus se répand beaucoup plus vite que ceux qui avaient été identifiés auparavant, parce qu'il tue plus sûrement, mais parce que la « science médicale » étale son incompétence et sa fébrilité. Au sens de la globalité enfin, car, à la différence des drames lointains d'autrefois, le monde entier est touché, pas un pays ne sera épargné, pas une population. On frissonne déjà pour l'Afrique et les favelas du Brésil. Si effondrement il y a, il ne se produira pas dans un seul pays, comme dans le cas de la Russie en 1917, mais PARTOUT ».

LA CONTINUITE DE LA GABEGIE GOUVERNEMENTALE

Personne n'a oublié que pendant les premières semaines un croque-mort gouvernemental ressassait tous les soirs que les masques ne servaient à rien (parce que les gouvernements précédents les avaient fait détruire). Actuellement ce sont les lits d'hôpitaux qui ne servent à rien, parce que depuis mars rien n'a changé : les hôpitaux sont laissés à l'abandon, le personnel soignant ne voudra plus qu'on se paye sa tête par des chansons au balcon, plus personne ne veut être soignant avec un salaire de merde et des horaires de torture.

Une grande partie de la population, soutenue par nombre d'irresponsables a cru que le covid était derrière nous, et certains croyaient que le marché capitaliste allait retrouver des couleurs. Vacances d'été et débordements de distractions sans protection de la jeunesse, sans oublier les ouvriers jem'enfoutistes qui ont continué à travailler sans se soucier de se protéger sur le lieu de travail comme aux mariages et enterrements.

Pour faire face dans l'urgence à une nouvelle invasion des hôpitaux (et un personnel soignant « en rupture de stock »), expérimentant une méthode de guerre (le couvre-feu) pour plusieurs semaines, Macron veut gagner du temps sur l'invention d'un hypothétique vaccin, tout en essayant de maintenir la production, qui va inévitablement s'effondrer, et en décuplant la dette, qui va inévitablement exploser. Il n'y aura pas plus de nouveau vaccin efficace, même comparable à celui contre la grippe (pourtant clairement inefficace), comme il n'y aura pas d'échappatoire à l'effondrement ; il est peu probable que la bourgeoisie puisse éviter de se suicider en lançant la der des der. Le CCI est le seul groupe à avoir noté que le capitalisme ne peut pas et ne pourra pas guérir du covid.

Mais parallèlement à cette impuissance économique et politique, il y a plus grande pour le règne du capitalisme c'est le chaos qu'on le nomme comme on voudra, séparatiste, communautariste, anti-centralisation, qui gagne les hautes sphères de l'Etat à peu près partout, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, etc. Cette sorte de contestation locale, régionale ou même banlieusarde qui conchie systématiquement ce que je nomme l'Etat secouriste et antiraciste, est carrément stupéfiante. Cela a commencé avec le lâchage de l'institution policière : tout policier est ainsi soupçonné automatiquement et mis en examen comme les racailles qui l'ont agressé ; les médias se répandent en conjectures mais pour mieux faire le buzz avec les attaques de commissariat.

Stupéfiante l'incroyable accusation de la magistrature française qui a subitement mis en cause dans une enquête pour leur gestion de la crise du coronavirus, l'actuel ministre de la Santé Olivier Véran mais aussi l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et les ex-membres du gouvernement Agnès Buzyn, Sibeth Ndiaye qui ont vu leurs domiciles et bureaux perquisitionnés jeudi matin comme de vulgaires dealers ou assassins. Cette juridicisation de la vie politique bourgeoise, à laquelle on ne s'habitue jamais, personnalise à outrance, dépolitise au fond les questions, voire peut servir à victimiser les hommes du pouvoir, car les Philippe, Buzyn et compagnie personne ne peut les soupçonner d'avoir machiavéliquement voulu laisser se développer le virus ; au contraire, chacun à leur niveau ont eu la confiance de l'opinion, sauf que cette mise en accusation ridicule fait passer à la trappe les vraies responsabilités celles de l'Etat tout entier et de Macron en premier lieu. Le fond de l'affaire est certainement très étroit et mesquin, ces messieurs les magistrats, si suivistes d'ordinaires ont voulu se venger de la nomination d'un ministre de la justice gauchiste et arrogant. La mise en examen concomitante de Sarkozy pour "association de malfaiteurs" qui a pour but de crucifier définitivement la droite bourgeoise va-t-elle sauver le système de foutage de gueule d'une révolte de classe, ou poser la nécessité d'une dictature pour se passer de toutes ces institutions de "malfaiteurs démocratiques"?

On observe et on observera d'autres scandales de ce type en Allemagne (länders qui prennent des décisions cacophoniques) et ailleurs. Un des aspects de la décadence de l'antiquité et de la féodalité était la querelle des héritiers, fils de roi ou ces rivalités inextinguibles entre factions en compétition, le tout avec la chute économique, avait naturellement mené à l'effondrement. L'effondrement aujourd'hui sera bien plus grand comme je le démontrerai.

Enfin le pouvoir erratique va se heurter à la classe ouvrière,même si on ne sait pas encore la forme que cela prendra. Un dernier élément (pour aujourd'hui) un couac qui montre les limites de l'Etat secouriste. Ce dernier avait cru bien faire en annonçant des primes pour la partie la plus démunie de la classe ouvrière, une prime de 150 euros pour ceux du RSA, déclenchant d'ailleurs la colère de celles et ceux qui travaillent (« nous on bosse pour 1500 euros par mois, mais on file du fric à ceux qui foutent rien » témoignage d'une aide soignante).

Face aux journalistes, Macron avait promis une «aide exceptionnelle de 150 euros plus 100 euros par enfant serait versée» à toutes les personnes bénéficiaires du Revenu minimum de solidarité active (RSA) et des APL (aides personnalisées au logement).

Le coup de pouce semblait directement calibré pour bénéficier aux plus jeunes, en particulier aux 18-25 ans, durement touchés par la crise économique qui réduit les possibilités de premier emploi et de jobs étudiants. Mais au lendemain de l'interview, Matignon a finalement fait volte-face en indiquant que la mesure d'aide de 150 euros serait destinée aux seuls bénéficiaires du RSA et de l'ASS (Allocation de solidarité spécifique - réservée aux chômeurs en fin de droit). Les allocataires des APL n'auront pas accès à la prime spécifique de 150 euros, mais ils pourront recevoir 100 euros par enfant, s'ils sont parents.

La rectification du cabinet du Premier ministre passe mal auprès des acteurs de la solidarité, pour qui de nombreux jeunes seront exclus de mesures de soutien. «On est particulièrement surpris de voir qu'un jour on nous annonce un coup de pouce et le lendemain on nous le retire», réagit la présidente de l'Unef Mélanie Luce, sur Franceinfo. «C'est une promesse non tenue parce que quand le président s'exprime, normalement, ses propos font loi. Cela montre qu'il y a un délaissement des jeunes», s'indigne-t-elle. Non c'est simplement le début de la fin de l'argent roi de la planche à billets. Christine Lagarde a d'ailleurs lancé l'alerte : « allez y mollo, ne supprimez pas trop brusquement les aides, sinon ce sera la falaise » ! Ce n'est pas « une confusion totale au plus haut sommet », c'est le début du freinage dans la marche à la catastrophe.

Recensement de mes 30 articles sur le coronavirus

Etonnant ! je me suis aperçu que je n'ai plus écrit aucun article sur le covid-20 depuis le mois d'août ! Avais-je tout dit ? En me relisant je m'aperçois que j'ai tenu une sorte de journal de bord de toutes les incuries, imbécillités gouvernementales et sous estimation du vulgum pecus.

1 Coronavirus : une atmosphère de guerre mondiale (26 février) Curieux titre à la relecture 8 mois après. Ma première explication se base sur une logique de destruction militaire permanente.

2 Dernière discussion communiste avant la fin du monde (20 février). Je pose la question de « la fin du monde » en me centrant sur l’impuissance de la théorie conseilliste.

3 Le capitalisme est-il responsable du coronavirus ? (9 mars) oui impuissance à résoudre les pandémies (cf la peste)

4 Le capitalisme se relèvera-t-il de la crise du coronavirus ?b(15 mars) non et je montre la venue de la catastrophe

5 Une loi martiale ridicule (18 mars. Je détaille le scandale des masques

6 La déconfiture politique et sociale du discours patelin sur le confinement (21 mars) Je suis peu soucieux p des comiques « libertés publiques », et après avoir évoqué la grippe espagnole et ses conséquences sur la révolution en Russie, je persiste à dire qu’on va vers un chaos social généralisé

7 La lutte de classe au temps de la pandémie (titre qui a été repris par Battaglia) (24 mars) . Contre les incriminations gouvernementales à la « solidarité nationale » j’explique que la lutte de classe peut se dérouler par procuration malgré la menace du virus.

8 Le virus de la peur au ventre TRACAS FAMILLE PATROUILLE (26 mars). La bêtise des toubibs, la peur du prolétariat et la bombe du chômage en perspective la plus repoussée, et la connerie de Zemmour

9   Sauvetage ou effondrement du capitalisme ? (29 mars) un réexamen du catastrophisme marxiste. On n’en est plus à une possible mutation vers un autre type de société mais se repose le risque apocalyptique de destruction de l’humanité… même pas par la bombe atomique.

Je fournis un résumé des articles précédents :

Alors, après les affres de la crise environnementale, la crise du Covid-19 va-t-elle donner le coup de grâce au capitalisme ? Peut-on au contraire continuer à croire que le système pourrait se réformer et qu'il n'y aurait pas d'autre alternative que l'apocalypse ? 

10 Polémique des charlatans VRP des labos : mourir peut attendre (31 mars). L’Etat ne veut pas reconnaître sa responsabilité criminelle, la cabale contre le docte Raoult, la véritable infection est politique et il n’y a pas de solution nationale.

11 Face à l’apocalypse du capitalisme il faut un parti providentiel(3 avril). Incurie persistante de l’Etat et minimisation de la pandémie. Pas de nouvelles sectes en vue.

12 Comment les classes se disputent l’après coronavirus ? (7 avril) Je n’y crois pas à la fin de ce coronavirus, je vois une bourgeoisie affolée et une petite bourgeoisie déprimée. La classe ouvrière reste encore atomisé et désarmée par l’idéologie multiracialiste dissolvante. 

13 Coronavirus ou communisme ? Comment les historiens ont négligé les conséquences politiques des grandes pandémies, la peste avait aussi démarré en Chine, camouflage puis ébranlement de la société.

14 Face au coronavirus vivement la femme de ménage au pouvoir (11 avril) ou comment ne plus être gouvernés par des irresponsables ? Retracer l’histoire des relations sociales avec cette belle formule : « La crise du covid-19 ou la plus formidable révolution conservatrice de l'impuissance bourgeoise ». L’aveuglement du milieu maximaliste. Le marxisme n’est pas une science. Marx a bien misé sur l’effondrement du capitalisme.

15 Quand la médecine chinoise s’éveillera, le monde tremblera (12 avril). Cette parodie d’Alain Peyrefitte (au mois d’avril) m’apparaît comme une étrange anticipation de la future inculpation des ministres de Macron en ce mois d’octobre…confirmation du chaos et de la juridicisation du désordre bourgeois.

16 Pourquoi Macron a repoussé le confinement ? (14 avril) Pour remettre la classe ouvrière à la production pardi ! Je me moque au passage du pauvre NPA confiné depuis si longtemps hors du marxisme. 

17 La pétition poujadiste de Priscilla Ludowski (17 avril). Certains pensent que l’effondrement pourra être évité par l’opération du Saint Esprit ou par pétition. Le pire n’est pas toujours sûr. La petite bourgeoisie jaunie sera-t-elle fasciste ? 

18 Premières leçons politiques de la crise du Covid-19. (18 avril). Suite du chaos, impuissance récurrente de l’Etat français, génie provocateur de Trump. Le capitalisme décadent est avant tout américain ;

19 Le lumpenprolétariat une vieille épidémie sociale. (21 avril) Ce qui sert à faire passer les policiers pour des victimes. Lumpen d’hier et d’aujourd’hui. Le trotskisme soutient racailles et décoloniaux. Annexe : les individus qui se font passer pour des groupes politiques.

20 Qui est en péril votre épargne ou l’économie capitaliste ? (23 avril) La guerre ou l’effacement des guerres avec le génial Lénine ?

21 Centralisme et fédéralisme et repli national (29 avril). Toujours dans la perspective du remplacement du capitalisme je rappelle les questions contenues dans ces deux méthodes gestion pas forcément antagonistes d’autant que le covid a fait voler en éclats les poncifs éculés.

22 Centralisme et fédéralisme et repli national suite. (30 avril) DE l’impossible repli national au gouvernement mondial. Va-t-on vers un énorme soulèvement social. Hommage à H G Wells.

23 Avec la « distanciation sociale » Big Brother like you. (6 mai) Amères leçons de la période de confinement obtuse. Ce sont les mêmes agents étatiques qui s’avisent de critiquer l’Etat pour mieux le conserver. Premier listage de la série de carences gouvernementales. 

24 Regardez le gouvernement Macron, c’était la dictature du prolétariat. (9 mai) La discipline du prolétariat face au virus. Conséquences de la grippe espagnole et réaction du gouvernement bolchevique.

25 De l’injure en politique et de sa vérité. (10 mai) Polémique avec Hildegarde sur les mesures sanitaires suivie de la signification de l’injure en politique. Décidément le covid touche et mène à tout.

26 Entre comédie de coronagate et restauration du capital (13 mai). Sur qui l’Etat Poulidor peut-il compter. Le jeu trouble de la CGT.

27 Conseils au gouvernement Poulidor pour combattre l’ultra-gauche en jaune. (14 mai). On l’a oublié mais le gouvernement craignit une deuxième vague… de gilets jaunes masqués ! Piqures de moustiques contre éléphant étatique. Comment éviter des émeutes qui n’auront pas lieu en septembre. La conjuration de Batz.

28 Voile sanitaire et voile musulman kif-kif bourricot ? (23 mai) Par qui remplacer la bourgeoisie mortellement infectée par le covid ? (25 mai) Une classe alternative à la gestion capitaliste de la société. Quelle identité de classe ? Coopératives ? 1871 et 1917 ?

29 Confirmation de la théorie de l’effondrement du capitalisme (11 juin). Hommage à Enryk Grossmann, lucide prévisionniste.

30 Comment allons-nous gérer l’insurrection au mois de septembre ? (16 juin). Le capitalisme propage plus le virus que le racisme. La pensée transformiste du CCI. Face au chaos la grève n’est plus la panacée et je ne crois toujours pas à cette fable d’ insurrection imaginaire en septembre. 

31 Critique du programme du ghetto médiatique. (21 juin) Poursuite de la catastrophe planétaire. Pleurnicheries anti-racistes et rédemption écologique. Un programme écolo-bobo.

32 En quoi la pandémie est-elle utile à l’Etat bourgeois ? (20 août) Toujours pas de guerre mondiale en vue. La domination bourgeoise est surtout psychologique. Quelle est la tactique réelle de l’Etat « sanitaire » ? Qui exerce vraiment la terreur ? Ne pas se laisser prendre au piège de la morale écologique.

 APPRECIATION PROVISOIRE

Au tout début, le 26 février, j'avais écrit mon premier article en utilisant la métaphore de la guerre mondiale, mais avec un humour grinçant, et en rappelant la destructivité inédite dont a été capable de capitalisme moderne avec en particulier le « virus » (inventé industriellement) des gaz pour tuer le maximum d'humains. J'y évoque aussi la fake new d'une possible fabrication perverse, qui n'est pas une idée complètement infondée si on sait quels types d'armes ont été utilisées pendant les guerres coloniales ou impérialistes actuelles; même si le Covid-19 apparaît surtout finalement comme un des nouveaux virus que l'humanité devra toujours affronter de par ses négligences, viols de la nature, ou pas, et qu'elle ne pourra jamais complètement éradiquer même, probablement au long terme, dans une société humaine débarrassée de l'exploitation, si cette perspective dépasse son caractère utopiste.

Début mars je me suis efforcé d'écarter un marxisme simpliste où le capitalisme serait responsable de tout et de rien, mais en estimant ses ressources dites « modernes », « progressistes » ou « scientifiques » comme presque aussi dérisoires que celles du Moyen âge face à la peste (le confinement comme seule bouée de sauvetage après dieu). Il n'est plus question syndicalement que de la banale histoire des retraites, mais c'est la mort à ma porte qui fait sa réapparition.

J'avais insisté sur les dommages irréparables qui seront causés à l'économie mondiale, et dont les experts minimisent encore l'impact. Il se confirme que, bien que la classe dominante ne semble pas débordée, mais continue à naviguer à vue et à s'affoler, sans parvenir à diminuer le nombre de morts un peu partout et en laissant croire, par dépit et servilité, que la Chine dictatoriale a vraiment trouvé la bonne solution.

Dès le mois de mars, j'avais souligné le durcissement autoritaire qui devait automatiquement succèder à la câlinothérapie macronienne avec le radotage des formules ringardes sur union et solidarité « nationales ».  

En filigrane j'ai abordé la question de la confrontation des classes malgré la pression exercée par le confinement idéologique étroit du « tous ensemble » gouvernemental et oecuménique. Les incriminations de l'Etat contre « l'individualisme » ont clairement pour but de culpabiliser, c'est à dire de soumettre à la doxa sécuritaire sanitaire une population rétive à se laisser confiner quand en même temps une partie est obligée de s'exposer au travail. On assiste au contraire à des failles dans la « mobilisation nationale » et même à des débuts de désertion (mise en retrait, arrêts maladie) qui valent analogie (modeste) avec les mutineries au front en 1917-1918.

Dans l'ensemble, en toute modestie, j'ai analysé les problèmes politiques et sociaux sous-jacents que pose et ne va pas tarder de poser ce Coronakrach. Tous les Etats capitalistes ont agi avec un retard coupable parce que la santé des masses ne peut passer avant le profit économique, vieille quadrature du cercle capitaliste néo-malthusien. Ils n'ont pensé à généraliser le confinement qu'à la mi-mars ! Et de s'étonner de l'hécatombe à l'heure présente pour la deuxième post-estivale qui a bel et bien lieu !

 

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