PAGES PROLETARIENNES

mercredi 28 octobre 2020

Mélenchon 5ème colonne de Erdogan ?


Cette étrange amnésie de la gauche islamo-gauchiste

« Bismarck a fait plus pour notre mouvement que n'importe quel autre homme d'Etat parce qu'il a poussé les choses à l'extrême » (Interview de Marx au Chicago Tribune)

« Un acte terroriste a fait éclore des milliers de fascistes », perle d'un certain Alexis Dayon sur médiapart



Un acquis de la gauche bourgeoise 

la culture stalinienne de l'oubli. On a pu lire un édito sur RTL qui résume à peu près la honte qui a saisi le politicien Mélenchon :

«Le leader de La France Insoumise ne supporte pas le procès en islamo-gauchisme que lui intente le gouvernement. Un procès qui était plutôt lancé jusque-là par Marine Le Pen. Et c’est vrai aussi que l’accusation d’islamo-gauchisme est portée sans aucune nuance par les ministres Gérald Darmanin et Jean-Michel Blanquer. La France Insoumise serait quasiment devenue co-responsable de l’attentat immonde de Conflans-Sainte-Honorine. Mais la réaction de Jean-Luc Mélenchon montre que ces membres du gouvernement ont touché un point sensible. Est-ce qu'il y aurait une ambiguïté de la France Insoumise avec l’islamisme ? Oui… Jean-Luc Mélenchon demande des preuves. Il y en a une. Même s'il s'en défend : sa participation à la manifestation du 10 novembre 2019. Une manifestation co-organisée par des infréquentables et notamment par le Collectif contre l’islamophobie, proche des Frères musulmans et cheval de Troie de l’islamisme politique.l y a aussi dans les rangs de la France Insoumise des communautaristes et autres indigénistes que Jean-Luc Mélenchon accepte sans problème ».

Le journaliste ne sait pas qu'il n'y en a pas une mais plusieurs séquences de collusion avec les milieux islamistes ou islamiques. Deux moments clés ont été pointés du doigt par la fraction de droite et ses journalistes qui se sont mis à annexer, mais depuis peu, la notion d'islamo-gauchisme. D’une part, la manifestation « Nous sommes Charlie » du 11 janvier 2015. Une fraction du milieu des dits insoumis qui avait refusé de s’y associer. C’est en particulier le cas d’une minorité du mouvement «Ensemble », dont à l’époque Danièle Obono, actuelle députée de La France insoumise. D’autre part, la manifestation du 10 novembre 2019 pour dire « Stop à l’islamophobie ». Celle-ci avait été initiée entre autres par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), aux côtés de l’Unef et du NPA. Au-delà de la dénonciation d’une « stigmatisation » des musulmans, l’appel dénonçait en France des « lois liberticides » à l'encontre des sectes islamistes ou apparentées. Parmi les signataires, une grande partie de la gauche marmelade : Philippe Martinez (CGT), Jean-Luc Mélenchon (LFI), André Chassaigne (PCF), Yannick Jadot (EELV) et Benoît Hamon (Génération-s, ex-PS).

Or ces soutiens islamophiles sont bien plus scandaleux sachant le contenu et le contenant de ce genre de défilés. Depuis des années les vedettes du NPA comme aussi Mélenchon n'ont pas cessé de participer à des manifs ou des portions du défilé criaient « mort aux juifs », « Palestine vaincra », ont assisté à des réunions communes avec les Ramadan&frères et autres chefaillons de diverses (fausses) organisations humanitaires que le gouvernement fait bien de dissoudre ; s'il le peut pour ce CCIF qui faisait la morale antiraciste depuis des années en France, et servait de référence et de caution morale culturaliste, et pas internationaliste, à toute cette Xtrem gauche hypocrite, au parti écologique, à Mélenchon et sa bande. Le parti écologiste et le mouvement de Jean-Luc Mélenchon avaient été tous deux invités aux côtés de plusieurs têtes d'affiche de la mouvance racialiste pour s'exprimer sur les sujets liés aux discriminations.

Tout récemment Jean-Luc Mélenchon et sa clique, réunis à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme) du jeudi 20 au dimanche 23 août 2020, avec des gens du parti écologiste, dont les journées d'été se tenaient à Pantin (Seine-Saint-Denis), avaient accepté ce genre d'invités particculiers, pour animer les ateliers consacrés aux questions d'antiracisme, des tenants du courant décolonial, le plus souvent sans contradicteur défendant une vision racaialiste de la lutte contre les discriminations1.

Plus certainement pour se faire remarquer, que pour soutenir Erdogan, lundi dernier, à la suite des attaques du président turc contre le « malade mental Macron » et « l'islamophobie française », le politicien de cabaret Mélenchon a estimé qu’Emmanuel Macron avait « totalement perdu le contrôle de la situation », ce qui est une autre façon de « psychiatriser » le président ; il n'est pas loin non plus de caractériser la politique de l'Etat français de racisme culturel, comme les Wiewiorka et un sous-fifre de Erdogan2. Pour les experts américanophiles et européens, la situation globale traduit effectivement un malaise dans les relations que la France entretient avec différents pays musulmans... Mélenchon nous a habitué à saluer tel ou tel dictateur tiers-mondiste naguère, mais c'est la première fois depuis Marchais qu'un opposant français soutient aussi implicitement un pays étranger, pourtant principal financier de daesch.

NPA, LFI et Marlène Schiappa se sont portés au secours du parti stalinien décrépi bien que crépi du terme collabo (de tellement de gouvernements pourris...), qui s'est senti visé le premier par le tag « collabo » et le qualificatif d'islamo-gauchiste.

Où le judéo-bolchevisme si lointain sert à faire oublier le très criminel « hitléro-trotskisme »

Toute l'extrême gauche islamo-compatible s'est donnée le mot pour répliquer à l'offense contre leur « islamo-gauchisme »3 - qui efface d'un coup des années de mystification avec le vocable « islamophobie » - comme équivalence odieuse du triste (et antisémite) « judéo-bolchevisme », accusation de toute la réaction bourgeoise mondiale contre la révolution russe « dirigée par des juifs apatrides ». Merci pour la comparaison allégorique de complot juif bolchevique, mais le qualificatif « islamo-gauchisme » ne vise pourtant pas à qualifier les musulmans de juifs ni les gauchistes de révolutionnaires. Mélenchon a donné le la, mais avec la nuance piano, une « erreur monstrueuse du gouvernement », avec un brin d'histoire partielle lambertiste-stalinienne :

« C'est l'extension de l'accusation de judéo-bolchevisme à toute la scène politique. C'est une erreur monstrueuse d'avoir laissé faire ça. (...) C'est pas bon pour le pays. C'est pas pour nous: nous on a le cuir comme ça, on encaisse les coups ». Ses petits soldats ont ensuite attaqué le ministre de l'Eduque naze Blanquer, dénonçant une rhétorique d’extrême droite. «Avant vous dans l’Histoire, je me souviens de l’utilisation de ce type de formulation. Ce sont les fascistes qui qualifiaient leurs opposants politiques de judéo-bolchéviques. Vous êtes d’inconscients pyromanes», a déclaré le député LFI Loïc Prud’homme, vite épaulé par la mère Obono, qui ne cache pas sa proximité avec l'extrême droite islamiste : «C’est l’extrême droite qui a des liens avérés avec des islamistes intégristes et terroristes mais c’est La France insoumise, principale opposition et alternative à Macron, qui est diffamée par cet incompétent sinistre macroniste.» L'autre député, Eric Coquerel, fît enfin tomber la terrible menace d'une plainte au tribunal : «A Macron les discours républicains et unitaires, à ses ministres la diffamation envers LFI.» Que justice s'efface !

MARINE LE PEN aurait tué SAMUEL PATY...

Le 26 octobre les inconnus du bureau politique du NPA, faisant fi du meurtre du prof, ciblent non pas l'islamisme mais... l'extrême-droite, prennent la défense des musulmanes (fraction féministe du BP), et des organismes inféodés à la propagande islamiste sous couverture humanitaire :

« Depuis l’horrible assassinat de Samuel Paty, pas un jour ne se passe sans de nouvelles violences, symboliques ou très concrètes, contre des individus, des collectifs ou des lieux de culte musulmans : dégradation de mosquées (à Montélimar, Bordeaux, Béziers…), agression armée à caractère raciste contre des femmes voilées près de la Tour Eiffel, appels au meurtre contre des militants de diverses organisations musulmanes – ou supposées telles, etc. (…) Les thèses des extrêmes droites sont ainsi banalisées et légitimées, et l’on n’est dès lors guère surpris que de plus en plus d’individus se sentent autorisés à injurier et menacer publiquement, voire à passer à l’acte. Les musulmans, particulièrement les musulmanes, sont de loin les premierEs viséEs, et les autorités, plutôt que de condamner ces agressions, préfèrent s’en prendre au CCIF dont le rôle est précisément de venir en aide (sic) aux victimes de l’islamophobie. (...) il n’est pas trop tard : face à ce déchainement de haine, une riposte unitaire, alliant organisations syndicales et politiques, associations antiracistes et collectifs musulmans, est plus que jamais à l’ordre du jour, pour combattre l’islamophobie, d’où qu’elle vienne, des sommets de l’État ou de l’extrême droite la plus rance ».

On croit nager dans un univers de bêtise politique : un prof vient d'être décapité au nom de l'islamisme hélas diffamé. Tous les jours des milliers de menaces de l'islamosphère terrorisent des gens qui rejettent ou combattent cette idéologie bourgeoise décomposée et arriérée, des journalistes, des lycéennes... Et la secte NPA ne trouve pas mieux que de noyer le poisson en solidarité avec le terreau du terrorisme politique islamique : la bienveillance émerveillée de la croyance islamique et de son expansion dans l'exhibition vestimentaire. Même la robe Niemeyer du dinosaure stalinien a été souillée.


La musique infernale de l'islamo-gauchisme (édito de l'Huma)

Il n'y a pas que LFI à être gênée par le qualificatif « abject » et un tag « monstrueux » (COLLABOS), la secte PCF invoque le soutien de ces même comparses sans remembrance et d'une extrême-gauche extrêmement oublieuse:

« Cette abjecte provocation a suscité une vague d’émotion et d’indignation à gauche, de très nombreuses personnalités dénonçant ce tag ignoble (« L'empreinte de l'extrême droite »). « Les digues sautent et l’immonde se déverse. Nous sombrons dans la folie orwellienne : “la guerre, c’est la paix” et “les communistes sont des collabos”. Total soutien au PCF et à son esprit de résistance », a ainsi déclaré la députée FI Clémentine Autain. « Soutien au PCF et à tous ses militants face à ceux qui souillent leur histoire de résistance », abonde la présidente du groupe PS à l’Assemblée, Valérie Rabault, quand l’élu de Génération.s Régis Juanico se joint au nécessaire rappel des faits historiques (oh oh) : « C’est le parti des fusillés, celui qui a payé par le prix du sang son engagement pour la liberté pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous devons tous condamner unanimement et avec force ces propos odieux ». Le PCF a bien évidemment porté plainte (sic), et la police examine les images issues des caméras de vidéosurveillance dans le cadre de son enquête. «Il faut retrouver les coupables. Ces insultes portent l’empreinte de l’extrême droite. Depuis 2018, plus d’une dizaine de nos locaux, dont de nombreuses sections départementales, ont été vandalisés, tagués de croix gammées et des messages “Mort aux rouges !”. Cela révèle bien le climat nauséabond qui se répand en France et qu’il faut combattre », pointe Fabien Roussel ». Et nous on s'en fout.

Sur merdiapart un petit professeur haineux est venu compléter cette hystérie islamophile, et si amnésique sur l'histoire des combinaisons allégoriques, par une longue diatribe à la manière d'un procès de Moscou avec tutoiement de rigueur et pose sévère de curé : « Toi qui m'appelles islamo-gauchiste, laisse-moi te dire pourquoi le lâche, c'est toi ». La gorgée de haine ne s'adresse pas tant en vérité aux méprisables beaufs « islamophobes » qu'à l'exilé espagnol Valls qui avait accusé Mélenchon de lâcheté sur le sujet de l'islam ; haussement de ton doctoral mais c'est la même antienne que la bouillie égrénée ci-dessus :

«  On t'a dit et redit que la formule appartenait à l'extrême-droite, qu'elle était le décalque exact du "judéo-bolchévique" brandi naguère par les pires gens pensables. Ça ne t'a pas arrêté. Combien moins cela t'arrêtera, maintenant que l'expression saute de bouche en bouche sur toutes les lèvres de la République, de Bernard Cazeneuve à Marine Le Pen en passant par Jean-Michel Blanquer ou Manuel Valls ! Ça y est, c'est entériné : le mot porte le sceau de l'officialité – et c'est que ce doit exiger de s'armer d'une bravoure immense, que de parler comme toutes les bouches sur tous les canaux où des bouches parlent ! ».

Il ressort de ce long pensum les pires affirmations, ne perdons pas de temps à les réfuter toutes.

  • La femme voilée n'est pas soumise à l'homme (ignore-t-il que le mot islam = soumission, et à un dieu inexistant).

  • Etre musulman n'est pas un signe de radicalisation (mais cela y contribue).

  • Tu dois tolérer que la liberté des autres m'offusque (c'est plutôt la non liberté des musulmans qui m'offusque!)

  • Tu prépares le terrain de l'extrême droite (radotage)

  • le racisme et le lepénisme dominent le discours public (on sait que c'est Marine qui porte la culotte en plein conseil des ministres)

  • il y a un tournant raciste décomplexé de la société française (les nazis considéraient aussi que les français étaient d'une saleté décomplexée)

  • un acte terroriste a fait éclore des milliers de fascistes (l'acte non qualifié d'islamiste est donc à mettre sur le dos des (présumés) fascistes?), perle citée en exergue de cet article.

Au final, le frère Dalton de merdiapart ne trouve pas de mots pour qualifier de simple escalade « la rhétorique raciste », au point d'en oublier la décapitation scandaleuse de Paty et tant de menaces de mort de l'islamosphère. Il ajoute un commentaire sommaire, très sommaire, niveau fait divers qui se suffit en lui-même, en conclusion de sa diatribe stalinienne, trotsko-stalinienne dirais-je : « Dimanche 18 octobre au soir, près de la Tour Eiffel, un groupe de jeunes femmes portant le voile et se promenant en famille sont prises à parti, subissent des injures racistes puis, pour deux d'entre elles, sont poignardées à l'arme blanche à plusieurs reprises. Il renvoie au témoignage d'une des jeunes femmes agressées, interviewée par le présumé journaliste antiflic Taha Bouhafs, qui veut se servir du malheur des autres pour sa carrière et qui ne prend généralement que la défense des opprimés plutôt musulmans. L'avocat algérien des femmes poignardées à la tour Eiffel va dans le même sens que les divers islamo-compatibles précédents : « les terroristes commettent des attentats afin que les musulmanes soient stigmatisés et que cela entraine encore plus de terrorisme et de radicalisation. C'est exactement dans ces pas que le gouvernement et beaucoup de forces politiques se mettent et effectivement nous avons déjà constaté un certain nombre d'actes contre des personnes musulmanes ou des lieux de culte. Et des menaces de mort à Béziers, Bordeaux et là vous voyez les conséquences de ce climat délétère ». C'est se ficher du monde. Pour ces cuistres professionnels, l'intention terroriste islamique n'est que la conséquence des salauds de fachos français, forcément fils des blancs colonialistes, et l'islamophobie est excusée d'exercer par lâcheté sur internet des menaces de mort répétées et des insultes crasses...

Un commentaire sur cette agression au pied de la Tour Eiffel. Je ne cautionnerai jamais qu'on attaque des personnes au couteau pour telle ou telle raison. Les deux femmes enivrées sont inexcusables et seront condamnées. Dans le pas de charge pour dissoudre un peu plus dans l'islamophilie le meutre de Paty, nos islamo-machins, en mettant ce fait divers sur le même plan que l'assassinat de Paty, oublient de remarquer que cette agression a lieu deux jours après la décapitation du professeur de Conflans. Ambiance, jointe à la parano du Covid ! Que les braves mères de famille se baladent avec le drapeau islamique number one, le voile ostensible, qu'on l'aime ou ne l'aime pas, sans se faire remarquer, n'est pas interdit par la loi. En général les femmes voilées se font discrètes, baissent la tête et n'adressent la parole à personne, surtout pas à un mec comme nos nonnes « radicales ». Ces femmes voilées ont eu raison de s'offusquer que les deux ivrognes ne tiennent pas en laisse leur chien, protégeant leurs enfants. Mais je répète qu'on était à deux jours de la décapitation, phénomène qui n'est pas anodin en pays civilisé. De plus est-ce qu'une femme voilée peut se permettre de sermonner quelqu'un qu'elle considère comme un étranger à sa doctrine et dont on sait qu'elle méprise le pays ? De plus, dans les parages, il y a nombre de voilées milliardaires, et il ne faut pas qu'elle croient qu'elles peuvent nous traiter comme des fellahs...

Le parti des fusillés... mais pour hitléro-trotskisme ?

Car en effet si, comme un seul homme, les particules de gauche se sont précipités sur l'amalgame déplacé et incongru avec « judéo-bolchevique », c'était pour sauter rapidement la plus sinistre comparaison allégorique contemporaine « hitléro-trotskisme » ! Qui fait référence à la mort, double mort des partis PCF et PS pour la classe ouvrière, et que confirment leurs bâtards par un oubli mémoriel peu sûr de lui. Au tribunal de l'Histoire ces puces politiques sont déjà condamnées4. La vérité est dans l'invective ; pour combattre leur collusion avec l'idéologie islamiste, ces cuistres taxent tout contradicteur de « facho ». Les simplismes de la gauche philo-islamique atteignent les sommets de la bêtise faite députée, et qui se croit intelligente en désignant un « Emmanuel Le Pen » (blague d'Obono). La blague alterne avec le mensonge culotté.

Sur cette ignominie d'accusation de complicité du trotskisme avec l'hitlérisme, tu peux cher lecteur lire la vérité dans la presse maximaliste et celle du CCI, avec rappels du combat courageux et internationaliste des trotskistes d'avant-guerre et d'une minorité en France pendant la guerre , ces hommes et ces femmes, souvent martyrisés, trahis et déshonorés, qui n'eurent rien à voir avec les collabos du stalinisme, avec ce faux parti des fusillés pour tentatives de raternisation, qui s'est permis de favoriser des vengeances indignes à la Libération, exécutions sommaires, tonte et viols des femmes (ohé les féministes des BP du NPA et de LFI!). Pour changer et conforter la vérité portée seulement pas quelques minorités révolutionnaires, j'aime appuyer avec d'autres sources même bourgeoises.

Prenons cette polémique de 2017 entre trois intellectuels célèbres et la progéniture d'un célèbre psychiatre 5: Sous le titre le bal de lepénotrotskistes, dans la revue ultra-bourgeoise de BHL, un certain Jacques Allain Miller ressortait deux mensonges plus odieux que déconcertants :

  • « C’est parce qu’il a été formé au « lepéno-trotskysme » que Jean-Luc Mélenchon n’a pas appelé à voter Macron au lendemain de premier tour. Or le « lepéno-trotskysme » est la résurgence contemporaine (donc sous forme de farce) de l’« hitléro-trotskysme », logiciel formateur de Pierre Lambert, le maitre de Mélenchon.

  • « Le Parti communiste avait forgé l’expression de hitléro-trotskystes pour désigner les militants de la mouvance trotskyste ayant nui à la Résistance et collaboré avec l’Occupant et les nazis français»  

Ces célèbres intellos répondent partiellement en évitant d'incriminer le vieux PCF perclus de rhumatismes totalitaires, qui n'a toujours pas honte de la pratique terroriste nationaliste et stupide de ses papys qui avaient osé demander à Pétain le droit de publier leur torchon, et dont ce qualificatif fût une des plus longues et persistantes calomnies à tout bout de champ jusque pendant les années Marchais ; le qualificatif fût intensément employés pendant les premières années des oppositions au stalinisme triomphant (pourquoi ne pas avoir commencé par cette période?) :

« ... le qualificatif « hitléro-trotskyste » a été utilisé pendant la guerre d’Espagne contre les militants du POUM, torturés et assassinés par les staliniens ;  en Algérie, les partisans de Messali Hadj (longtemps lié à Lambert) ont eux aussi été traités d’hitléro-trotskystes pour justifier les massacres de Sétif et Guelma en mai 1945. (…) Face à l’occupation nazie, fidèles à leur idéal internationaliste, les trotskystes se posent d’emblée le problème de la fraternisation avec les soldats allemands (« Il faut gagner l’Armée allemande à la lutte contre l’hitlérisme; derrière un soldat il y a un prolétaire »). Le premier numéro du journal en allemand destiné à ce travail sort en juillet 1943. Presque entièrement rédigé par Widelin, un militant trotskyste allemand abattu par la Gestapo en juillet 1944 après 4 ans de traque, Arbeiter und Soldat est publié jusqu’à cette date. Il permet par exemple de regrouper à Brest une quinzaine de soldats allemands, à l’origine eux-mêmes d’une feuille ronéotypée, Zeitung für Soldat und Arbeiter im Westen. Cette entreprise héroïque, sans aucun doute vouée à l’échec étant donné le rapport des forces, se termine dans le drame : en octobre 1943 le groupe de Brest est arrêté, le principal protagoniste de ce travail, Robert Cruau, jeune postier originaire de Nantes, meurt sous la torture, des soldats allemands sont suppliciés et fusillés. Les nazis remontent jusqu’à la direction nationale de l’organisation. Sont arrêtés le dirigeant Marcel Hic, qui meurt en déportation...). (…) Les staliniens ont aussi pourchassé les trotskystes dans la résistance, comme ils l’avaient fait auparavant en Espagne contre les membres du POUM, les anarchistes et les socialistes de gauche (« caballeristes »). Ainsi Pietro Tresso, dit Blasco, fondateur du PC italien, représentant de la Quatrième Internationale au sein de la section française : assassiné avec trois de ses compagnons, Abram Sadek, Pierre Salini et Jean Reboul, et très probablement le jeune communiste Paul Maraval qui « discutait » trop avec eux, en octobre 1943, sur ordre des dirigeants staliniens après avoir été libéré par le maquis de la prison du Puy avec d’autres prisonniers politiques ». 

Revenons au présent gauchiste en marmelade et à la gauche déconfite, xtrem ou molle. Leur éternel soutien « critique » (au nom de la réal politique) et leur bienveillance en direction de tout dictateur tiers-mondiste provient bien de ce trotskisme dégénéré de l'après-guerre, qui s'est recomposé avec les élites de Mitterrand qui ont décidé la disparition de la classe ouvrière6 et propulsé comme catéchisme politique simpliste deux mamelles de l'idéologie de la gauche bourgeoise : l'antifascisme de salon et l'antiracisme de pacotille, qui servent toujours de sommets indépassables à la pensée politique de Mélenchon et de n'importe quel crétin anarchiste ou trotskien.

« La Croix » catho produit souvent des articles intelligents, pas révolutionnaires ni miraculeux mais intelligents, qui savent se distancier du moment : « Par le passé, l’Iran de Khomeiny ou la Libye de Kadhafi ont fasciné une fraction de l’extrême gauche tiers-mondiste et anti-impérialiste. De même que le combat pour l’existence d’un État palestinien viable et souverain est commun à des personnes de tendances politiques multiples et antagonistes, y compris bien entendu des islamistes. Il ne s’agit cependant plus de cela : il s’agit dorénavant d’accuser une partie de la gauche d’être complice d’une montée actuelle de l’islamisme en France ».

D'accuser ou de constater ?

Du manichéisme idéologique

Chacun est libre d'innover, de produire une combinaison allégorique. J'étais persuadé d'avoir inventé la combinaison « islamo-gauchiste » car j'en ai inventé d'autres depuis plus de vingt ans (les trotskiens, les syndicrates, etc.). Taguieff et Goldnagel se vantent de l'avoir utilisé il y a deux décennies. Peu importe il ne faut pas en abuser. Rien ne remplace le raisonnement. La mouvance de la gauche bourgeoise, dite à tort extrême, a fait succéder, à son anti-impérialisme de carnaval un anti-occidentalisme fait pour séduire islamophiles et islamistes, mais pas tant que cela au niveau électoral bourgeois7. Il y a un type, Joseph Gabel, marxiste proche de Lukacs, qui a bien décrypté par avance l'ignominie de la repentance post-colonialiste, qui avait parmi ses admirateurs Guy Debord et moi, déjà la fin des années 1960. Vers 1988 il expliquait ceci :

« L'anti-occidentalisme est une idéologie dangereuse dans la mesure où il implique la contestation de valeurs aussi indiscutables du modèle occidental que l'égalité des sexes ou le pluralisme politique ou religieux. La révolution khoméiniste a été perçue à ses débuts, par un large secteur de l'intelligentsia de gauche, comme une révolte des déshérités. Il est désormais clair que sa signification historique véritable est celle d'un mouvement anti-occidental ; les déshérités ne sont guère plus heureux sous les ayatollahs que sous le shah. C'était une contre-révolution plutôt qu'une révolution. L'idéologie anti- occidentaliste peut enfin, sous sa forme extrême, alimenter une nostalgie du nazisme ; sur le plan idéologique l'hitlérisme aura été lui aussi une forme d'anti-occidentalisme. Idi Amine Dada, admirateur de Hitler et ami des crocodiles du Nil (une sorte d'écologiste sauvage en somme), n'était ni un accident de l'Histoire ni une invention de la propagande colonialiste ».

Gabel continue sur la combinaison allégorique:

«.. le rôle de l'abus du raisonnement analogique (de la « fausse identification ») dans le processus de distorsion idéologique. La fausse identification est à la fois l'expression d'une vision idéologico-manichéenne du monde politique (« bons contre méchants ») et d'une perception homogénéisante (réifiée) de l'adversaire : tout ce qui vient du camp adverse est mauvais par définition. Maxime Rodinson a parlé de « diabolisation de l'adversaire » dans l'idéologie. La fréquence de ces fausses identités mesure le degré d'idéologisation du discours politique. Structure logique dominante dans les idéologies totalitaires (« hitléro-trotskisme » et « judéo-bolchevisme ») elle est rarement tout à fait absente dans l'expression théorique d'une pensée politique engagée qu'elle soit de gauche ou de droite.

Je regrette de le constater mais c'est aussi le cas de l'article intéressant et bien documenté de notre collègue Bernard Hours. Mettre en évidence la signification occulte des comportements politiques (leur « Dokumentarsinn » selon l'expression de Mannheim, reprise par l'ethnométhodologie) relève d'une technique de démystification dont nul ne songe à contester la légitimité. Mettre dans le même sac — et implicitement sous le coup de la même condamnation morale — l'action du colonialiste d'hier qui exploitait les populations coloniales et celle du « néo-colonialiste » qui met sa compétence médicale à leur service, est une démarche idéologique »8.

Un autre oubli majeur de la gauche complaisante avec l'islam en général : ce prof qui aurait dû être assassiné à la place de Paty mais que la gauche islamo-gauchiste a assassiné professionnellement...

Le plus glaçant dans toute cette agitation n'est pas le déni islamo-gauchiste et l'opportunisme gouvernemental en matière de tolérance islamophile. Le plus glaçant le voici : les gamins qui ont vendu l'enseignant au tueur sont de la même espèce que ceux qui rêvent encore de tuer Mila9.

Plus glaçant aussi est qu'il s'agit d'un RECOMMENCEMENT.

En 2006 à Toulouse, le journal provincial et craintif La Dépêche » rendait compte fielleusement de la menace de mort concernant un professeur.

«Sans doute pas très adroit. Ni très juste sur le fond. Et même scandaleux sur certains points. Mais l'expression personnelle et discutable de ce prof sur l'Islam ne justifie en rien les terribles menaces qui pleuvent contre lui ». Tel est le sentiment général, à la fois outré par le propos et appelant aussi à l'apaisement, qui prévalait, hier, chez les enseignants de Toulouse. Ils ont en effet appris « avec stupeur », que leur collègue du lycée Riquet de Saint-Orens était désormais obligé de se cacher pour échapper aux agressions promises par quelque(s) trop zélé(s) croyant(s) au motif qu'il aurait « insulté l'Islam ».

« Tout a débuté la semaine dernière lorsque Robert Redeker, en sa qualité de professeur de philosophie au lycée Saint-Orens, signe une tribune libre dans « Le Figaro ». Le ton est vif, acéré, voire combatif, à l'image de cet intellectuel dont on sait, pour avoir souvent défrayé la chronique, qu'il a toujours eu soin de conserver sa liberté de parole. Quitte, parfois, à créer le scandale : il y a quelques années, l'Éducation nationale le mettait sur la touche pour les examens après qu'il ait vertement dénoncé « l'imbécillité du bac ». Mais cette fois, il ne s'agit plus d'une querelle avec l'administration. En écrivant que « le Coran est un livre d'inouïe violence », en citant le Prophète lui-même « chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame », Robert Redeker va bien plus loin. Et plonge dans une polémique qui, terriblement d'actualité, dépasse de loin toutes les controverses philosophiques desquelles il est coutumier

« Comme on pouvait s'y attendre la réaction d'une « certaine partie » de la communauté musulmane n'a pas traîné. Dès le jour de la parution de cet article (le 19 septembre), les messages vengeurs, assortis parfois de menaces de mort, ont retenti sur son téléphone et envahi son courrier électronique. À tel point que l'enseignant a dû cesser ses cours au lycée. Tandis que la police, craignant « le passage à l'acte d'un élément isolé et illuminé », a pris la décision d'assurer une protection rapprochée. En fait, nul ne sait aujourd'hui où se cache Robert Redeker, hormis les agents de la DST (Défense et sécurité du territoire), qui sont chargés de sa sécurité.

Du côté de l'Éducation nationale, le rectorat et le ministère s'affairent à une préoccupation essentielle : tenir à l'écart de toute agitation la communauté éducative et les élèves en particulier. Une tâche d'autant plus urgente que, contrairement à toutes les règles, l'article incriminé cite nommément le lycée. Comme pour l'entraîner dans des analyses que bien évidemment, l'institution publique et laïque est en devoir de réfuter ».


Mais la menace de punition islamique dépasse les frontières françaises et c'est moi qui continue à défendre Redeker en 201510:

« La menace planétaire depuis la chaîne Al-Jazeera contre Robert Redeker, s'inscrivait déjà dans l'expansion du terrorisme musulman comme révolte légitime face au manque de respect des pratiques religieuses arriérées. De l'OBS au vulgaire Canard Enchaîné, la curée fut universelle, le prof couvert d'opprobre – pensez-vous!  un texte « d'injure islamophobe digne de l'extrême droite ». Les accusateurs publics étaient les mêmes, l'Olivier Roy et compagnie.

 C'est l'aboutissement du travail de sape mitterrandien depuis 1983 : « l'abandon des classes populaires autochtones au profit d'un nouveau socle électoral constitué des cadres, des jeunes, des femmes et du nouveau peuple immigré » (p.560). L'histoire de France doit être intégralement refondue, ce à quoi s'attache l'hebdo de la gauche milliardaire avec son petit serviteur François Reynaert pour qui Charles Martel était un minus fasciste. Le musée de Vounneuil sur Seine édicte avec lyrisme que les vrais vainqueurs furent les arabes : « Les arabes s'imposent par leurs qualités exceptionnelles : extrême mobilité, enthousiasme religieux, désir de butins (hi hi), généraux valeureux et audacieux (…) Les conquêtes arabes sont un des événements majeurs de l'histoire mondiale » (p.600). On aimerait connaître le nom de l'imam qui a rédigé ces âneries... avec cet esprit flic où croire c'est « craindre dieu » !

Le reste de l'ouvrage (de Reynaert) contient bien des détails sur l'imposture islamiste dominante qu'il ne faut pas oublier, le financement du CCIF par le milliardaire Georges Soros (sic), comme les déjections des tarés Ramadan et la folle Bouteldja, de ce misérable Askolovitch, de l'illusionniste Boucheron, du stalinien Wieviorka pour qui « critiquer l'islam est raciste ». De même que la gauche bourgeoise a tout fait, même à plat vendre pour recueillir les désormais nombreux électeurs musulmans, de même sociologues, docteurs et journalistes rampent par clientélisme en faveur d'une révision totale de l'histoire au profit des délires islamiques, pour un lectorat arc-bouté à un essentialisme musulman, plus apolitique qu'il n'y paraît mais totalement aliéné au capitalisme.

La complicité des apparatchiks de l'Eduque naze, souvent formés en trotskisme, est totale sous les auspices de Jospin: « en mars 2003, les enseignants du lycée La Martinière de Lyon, en grève parce que le rectorat refusait leur demande d'exclusion d'une élève voilée insupportable, ont été invités à venir en discuter au rectorat avec Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon ». (p.463)

Dans un autre article j'ai l'honneur de répercuter l'intelligente analyse de Redeker sur l'utilisation constante, répétitive et abrutissante de l'antifascisme12, mais qui n'est plus que le misérable bouclier de l'islamo-gauchisme en 2020 quand 80% des électeurs déclarent ne pas vouloir aller voter en 2022 ni pour Mélenchon, ni pour Macron, ni pour Le Pen, ni pour le ridicule Hamon ni Tartempion !


« Note sur Robert Redeker : dont je n'ai pu lire tout l'article qui est payant sur Le Figaro et qui m'a agréablement surpris : « L'antifascisme de confort est de retour. Il l'est dans les médias, il l'est sur les réseaux sociaux, il ne l'est pas au café du coin. Il l'est dans des groupes humains bien intégrés,bien protégés. Il ne l'est pas dans les classes populaires qui fournirent jadis l'essentiel des troupes de l'antifascisme, quand la chose était dangereuse. Il l'est du côté des éternels donneurs de leçons à la vie facile, il ne l'est pas du côté de ceux qui souffrent. La force du FN tient à avoir réussi à se faire passer pour la voix de ceux qui souffrent, la voix vivante du peuple. Un post revient de façon récurrente sur Facebook et Twitter insistant sur le faible niveau de diplôme des électeurs du FN. Ce courrier, présenté sous la forme d'un tableau statistique, complète cette information par la ventilation des électeurs selon les catégories socio-professionnelle (les CSP).C'est la gauche désormais ... ».


UN CHARIVARI GEOPOLITIQUE QUI DEPASSE LES SORNETTES SUR RACISME ET FASCISME

L'Xtrem gauche et la gauche marmelade plastronnent en affirmant refuser l'union nationale, laquelle ne peut plus exister et n'attend aucune consigne de partis ridicules Elle ne peut plus exister en premier à cause de cette maudite pandémie, qui se répand à nouveau, qui est presque aussi utile que Bismarck à pousser les choses à l'extrême. On vivait jusque là dans un libéralisme radieux, sans fin, la chute finale persiste à montrer son nez. On persiste à tenter de vendre sur les écrans TV et toutes les heures, des voitures à crédit éternel, mais on peut de moins en moins rouler loin. Les meilleurs médecins sont infoutus d'arrêter la progression du virus. Des centaines de personnes meurent tous les soirs, toutes les nuits, étouffées. Nous attendons plus ou moins notre tour. Tous les partis d'opposition dénoncent l'incompétence du gouvernement mais reconnaissent en catimini qu'ils ne feraient pas mieux ou moins pire.

La tragi-comédie à deux balles (fictives) entre Macron et Erdogan, en surface sur le conflit islam/laïcité, cache de réelles menaces militaires.  Ce scandale sert à éviter de parler au quotidien en France et de la catastrophe qui vient partout. En Turquie comme en Algérie ou en Tunisie, c'est un moyen de faire diversion sur bon nombre de sujets ; en Algérie des mouvements de contestations sociales avaient repris de plus belle, en Turquie des grèves ont été écrasées férocement, l'armée ne se remet pas d'avoir été humiliée, des milliers sont encore en prison.

Il existe de nombreuses tensions au plan international, dont le conflit en mer Egée, où la bourgeoisie française s'est seule présentée pour aider la Grèce face aux prétentions turques. Dans 20 minutes, Myriam Benraad, autrice du livre Géopolitique de la colère : "De la globalisation heureuse au grand courroux », explique qu'il y a « des enjeux stratégiques qui n’ont rien à voir avec le religieux et cela profite aux régimes qui dans le fond, n’ont que faire de ces histoires de caricatures ».

Des motivations aux accents géopolitiques donc, mais également de politique intérieure. Dénoncer les propos du chef de l’Etat qui se dédie ou se réoriente ne peut pas vraiment profiter en pleine crise sanitaire aux dits populistes (Le Pen et Mélenchon), mais il faut comprendre l'obsession religieuse d’une frange de la population tenue par les bergers de l'islam. La religion jouait un rôle de protection sociale jadis, on l'a oublié. Le passage aux formes modernes de protection a correspondu à la sécularisation de la fonction protectrice de l'Etat, qui est passé progressivement à l’État laïc, dépossédant ainsi le religieux d’une de ses fonctions essentielles, accompagnant et peut-être expliquant en partie une relative déchristianisation de l’Europe moderne. On peut comprendre le maintien d'un fort sentiments religieux dans les pays d'Afrique du nord où la protection sociale est moins développée... comme aux Etats-Unis. Les problèmes nationaux et internationaux s'interpénètrent avec une pandémie dont personne ne voit la fin.

Mélenchon fait le malin avec son soutien à géométrie variable à un islam mouvant, terreau d'une propagande « anti-nationale », qui ne peut se prétendre internationaliste ni supérieure à ce dernier concept , qui reprend la promesse d'un force hégémonique musulmane antique dominant le monde. Aucun dictateur de l'humanité connue n'a jamais pu être le dominateur de la terre entière. Erdogan n'a ni les moyens d'être Tamerlan, Alexandre le grand et encore moins Napoléon. Quand on dit en français « il se prend pour Napoléon » , cela veut dire « il y a toujours un fou qui se prend pour Napoléon ». Il faut laisser de côté les caricatures et les polémiques creuses pour analyser les tensions impérialistes, en particulier les moyens pour les petits impérialismes comme la Turquie de n'en faire qu'à leur tête, parce qu'ils ont au centre du jeu et au bord du gouffre.

La guerre n'est pas possible encore, même en dimension limitée en Europe, car le covid est notre ami. Il désorganise toutes les armées du monde. Même Allah n'y peut rien. Et Mélenchon peut tenir le même langage que Erdogan et cela ne dérange personne, ni ne met en cause l'union nationale ni le chaos politique, sanitaire, social et militaire. Macron général de Erdogan, ce n'est pas pour demain. Livreur de pizza oui.


ANNEXE


REDEKER lâché par tous... mais au moins n'a-t-il pas été décapité lui !

Combien de personnes restent encore menacées de mort par les défenseurs du « gentil prophète » de l'individualisme musulman ?


Le 19 septembre 2006, Robert Redeker avait publié un texte intitulé « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? » dans Le Figaro. Robert Redeker y écrit :


    « L'islam essaie d'imposer à l'Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d'un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l'école, accusation d'islamophobie contre les esprits libres. Comment expliquer l'interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? » ;

  • « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran » ;

  • « Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. ».

  • « Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine ».

La rédaction du Figaro se désolidarise de Redeker et présente des excuses sur Al JazeeraPierre Rousselin, directeur adjoint de la rédaction du Figaro, estimera que cette publication a été « une erreur ». L'article est enlevé du site web du Figaro, mais il y est remis par la suite.

La Tunisie et l'Égypte ont protesté en interdisant la diffusion du Figaro comportant sa tribune. À la suite de cette publication, Robert Redeker a fait l'objet de menaces diffusées par un site web d'extrémistes identifié comme proche d'Al-Qaïda par la Direction de la surveillance du territoire (DST) et les Renseignements généraux.

Selon Le Monde, la DST a repéré des pages de forums islamistes jihadistes, en anglais, sur lesquelles se trouvent sa photo, son adresse et un plan de rue pour se rendre à son domicile. Redeker est placé sous protection policière. Il a dû quitter son domicile et n'enseigne plus depuis le 20 septembre 2006. Sa situation est, selon ses propres mots, « catastrophique ».

Revenant sur l'absence de solidarité professionnelle, Robert Redeker dit regretter l'attitude des syndicats d'enseignants durant cette affaire et juge qu'« intolérante vis-à-vis du catholicisme, la gauche française est souvent complaisante avec l’islam ». Dans son verdict du 19 juin, rendu après le procès du 22 mai 2008, le tribunal correctionnel d'Orléans a condamné Mustapha Dian, l'auteur des menaces de mort envers Robert Redeker, à 6 mois de prison avec sursis, 750 euros d'amende et 150 euros de dommages et intérêts. Le procès en appel devait avoir lieu le 19 janvier 2009. Entre les deux procès, Mustapha Dian a étendu ses menaces à toute la famille de Robert Redeker13. Juste un détail encore. Reecker est devenu obèse, preuve de la mauvaise vie que lui fait vivre, comme à toutes les personnes menacées d'assassinat, la situation perpétuelle de menace de meurtre « islamique », sachant que la gauche islamo-gauche s'en fout sauf si leur propre famille est touchée.



NOTES

1Pour rappel, le courant décolonial, initialement popularisé dans les universités américaines mais importé en France au tournant des années 2000 (notamment par l'entremise du Parti des indigènes de la République), se propose d'interpréter les rapports de domination sociaux comme les conséquences de la colonisation menée jadis par les pays occidentaux. Les décoloniaux développent également une très forte appétence pour la réhabilitation de la notion de race, au point, d'après leurs détracteurs qui les qualifient "d'indigénistes", de s'enfermer dans une vision dogmatique et haineuse finissant par racialiser les rapports sociaux.

2« Nous condamnons cet effort tout à fait méprisable de la part de cette publication (Charlie Hebdo) pour répandre son racisme culturel et sa haine », a déclaré le principal conseiller pour la presse du président turc, Fahrettin Altun, sur Twitter. Il a présenté cette publication comme le résultat du « programme anti-musulman du président Macron ».

3Un petit prof de Bordeaux, Alexis Dyaton ou Dalton, a simplement ramené le maudit amalgame à une tautologie : «  Quand ils (les braves musulmans) entendent la quasi-totalité de la sphère politique utiliser le nom de leur religion comme insulte servant à disqualifier l'opposition de gauche radicale ? ». Radicale oui comme les radis ou l'intérieur en soie de la tunique de Monseigneur Dupanloup. Cela me rappelle un proverbe turc : « quand les fidèles virent arriver la hache, ils se dirent : le manche est des nôtres ».

4La Croix relève le revirement subit du ministre de l'Eduque naze, qui ne semblait pas se soucier juste auparavant de ce qui se déroulait au vu et au su de tous dans l'université, l'exclusion de conférenciers pas dans la ligne islamophile. Blanquer avait perturbé la fourmilière d’une « complicité intellectuelle du terrorisme » : « Ce qu’on appelle communément l’islamo-gauchisme fait des ravages à l’université quand l’Unef y cède, fait des ravages quand dans les rangs de La France insoumise vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels ». Ce qui est parfaitement vrai, parallèle à la même tartuferie aux USA, et confirme la gestion girouette par le gouvernement Macron de la crise politique et de sa surprise face à chaque attentat. La Croix, qui ne connaît pas plus l'Histoire que Obono et ses potes, essaie de décrypter ce qu'ils appellent une notion ambiguë : « Sur la forme, une expression problématique Le mot « islamo-gauchisme » relie une religion, l’islam, et une attitude politique, le « gauchisme ». Phonétiquement, il en rappelle un autre : « judéo-bolchevisme ». Après la révolution bolchevique d’octobre 1917, l’extrême droite antisémite avait forgé le concept de « judéo-bolcheviques » ou de « judéo-marxistes » afin d’attaquer d’un même front deux ennemis à leurs yeux : les juifs et les marxistes. Il en était alors de même avec l’expression « judéo-capitalistes ». Dans tous les cas, il s’agissait de dénoncer un prétendu complot juif derrière une idéologie. Il en est différemment du concept d’« islamo-gauchistes », qui renverse les termes de l’accusation ». Rien non plus sur l'hitléro-trotskisme. Lequel qualificatif me faisait bien rire avec les ouvriers non embrigadés au PCGT au début des années 1970, et des « trotskiens » qui eux n'ont jamais osé user des termes « hitléro-stalinisme » pour des frères en destruction de la lutte ouvrière.

5Pour une fois que je me sers positivement du site merdique merdiapart : https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/010617/hitlero-trotskyste


6Ce qui était alors de l'ordre du pronostic. Aujourd'hui en France en tout cas la classe ouvrière industrielle c'est fini, 77% des emplois sont dans les services !

7C'est aussi rigolo que lorsque Zemmour défend Hitler comme un libéral en économie (Cnews le 25 octobre).

10L'anti-fascisme de confort accouche d'une souris: https://www.blogger.com/blog/post/edit/8698696750816731979/4227266892722850115

12 En 2010, en l'occurence, la faction de droite bourgeoise entonnait comme nos islamo-mélanchoniens aujourd'hui la dénonciation « antifa » : Méthodes fascistes” pour Xavier Bertrand, “collaborationnistes” pour Eric Raoult, “hitléro-trotskisme” pour Nadine Morano ...

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