PAGES PROLETARIENNES

mercredi 19 février 2020

LA SEXTAPE DE RACHIDA DATI


« Le clientélisme est plus efficace que la loi, le vote étant devenu un rituel spectaculaire ».
Spinoza (17 ème siècle)
« Je l'ai entendue parler au téléphone avec le noir. Tu veux être une autre, tu veux t'approprier la souffrance des autres pour être différente de ce que tu es. Tu crois que personne ne souffre plus que les Noirs. Quand vas-tu comprendre, conne, que la souffrance est universelle, qu'elle touche aussi les Blancs ? (…) Elle voulait répondre à l'oppression par autre chose que la politique, à laquelle elle n'entendait rien. Elle croyait que la sexualité et le romantisme serait son rapport à un monde qui justement n'en avait que trop ». Carlos Fuentes (Diane ou la chasseresse solitaire, Gallimard 1994)1

« Le pouvoir ne continue pas seulement à intoxiquer, il exalte encore ».
Clifford Geertz


Enfin un nouveau scandale sexuel en politique en France pour ranimer une vie politique si morose après une post grève corporativo-syndicale chiante et inutile ! Il fallait bien que les viols de mineures dans le milieu « sportif » chauvin de la danse « artistique » viennent relayer les menaces de viol (aussi) et de menace de meurtre de la jeune lycéenne Mila - qui a fort justement conchié l'islam terroriste – pour que le fait divers soit élevé au rang de scandale d'Etat avec la dénonciation lâche de la simple branlette exhib d'un élu de la République, simple compétiteur macroniste de l'enviable sinécure de chef de ville parisien (ouf!). Vidéo masturbatoire pas fière que pourtant personne n'a vu !
Décomposition, m'objecte un ego militant du CCI ! Non américanisation-etnicisation du mode de vie politique du capitalisme décadent, triomphe de la morale féministe et de la bienséance multiculturaliste. A quoi vient s'ajouter un prétendu freinage du séparatisme islamiste, qui permet d'esquiver les termes de communautarisme musulman.

La capitale politique de la France n'étant plus qu'une cité bobo-pédalo-trottinette, il faudrait plutôt en faire dépendre la gestion d'un scrutin national que la laisser se dévergonder en cité de pâturages et de covoiturages qui se moque des transports diesel-décadents d'une classe ouvrière ringarde et polluante, au nom de « Paris m'habite ». La branlette en question qui mit fin à la trajectoire d'un énième carriériste n'est pourtant qu'une bluette comparée à l'obscénité de l'électorat des banlieues et arrondissements bourgeois qui n'élisent que des gangsters professionnels impunis, les Balkany, Sarkozy et Dati, pour ne citer que les plus proéminents. Et les bœufs électeurs complices friqués en redemandent à chaque échéance.

Emoi unanime de la « classe politique » donc face à un onanisme privé si slavophilement exhibé ! Pourtant si mal résumé par le pudibond Le Monde : «  A terme, la menace la plus grave est bien celle-là : un dramatique assèchement des vocations politiques, qui provoquerait un funeste affaissement de la vie démocratique ».
Elle est bien bonne celle-là ! Les vocations politiques bourgeoises de la gauche niqab, de la droite bling bling et du centre macronien ne sont pas prêtes de s'éteindre tant les places sont bonnes pour les multiples népotismes autochtones et arabophones(cf. excellent numéro du Point sur « Ces élus qui ont vendu leur âme »).

Les élections municipales étant de peu d'intérêt généralement (les maires sont des petits cons de plus en plus culpabilisés pour laisser place à de petites connes bourgeoises), n'avaient pas vocation à enthousiasmer les masses abstentionnistes. Voilà-t-il pas du grain à moudre pour que le brave peuple moutonnier, soumis et consumériste se mue en voyeur salace ? Et pour que ce prolétariat alzheimer qui s'est laissé berner par des promenades pour des retraites fictives ne bande plus comme classe virilement révolutionnaire ?
Bon sang mais... c'est immédiatement le thème de la « rue arabe » qui reprend le dessus à la veille des élections, comme si ce n'était qu'un vulgaire enjeu électoral pour damer le pion à la secte Le Pen, où une petite histoire de cul aurait balayé l'essentiel. Le séparatisme nationaliste agité par Macron contre l'invasion, il faut bien le dire, islamiste, sans se soucier de la déconfiture masturbatoire de son colistier, est peu crédible et arrive trop tard pour régler le chaos de la propagande scolaire djihadiste ou même tarabuster le déni de la gauche niqab ; gauche et extrême-gauche me font penser aux collabos pétainistes, au temps où nazisme et islam procédaient de la même religiosité barbare ; ils nommaient cela la naziphobie.

Les religions n'ont jamais vraiment disparu des divers pouvoirs dans le monde. Toutes sont restées associées au pouvoir des Etats bourgeois, version dictature ou version démocratie, avec une implication variable. Le fascisme a été la confirmation de la sacralisation de la politique moderne expliquait en 1993 Emilio Gentille, et en même temps une limitation à l'optimisme du projet marxiste2 ; c'est assez vrai lorsque l'on revisite les prétendues « libérations nationales » en Afrique où l'islam est resté en embuscade ; en Iran les staliniens qui conduisirent la révolte contre le Shah furent très vite supplantés et éliminés par les corbeaux de la révolution chiite. Le monde vit toujours dans le paradoxe incompréhensible que ce sont les peuples les plus opprimés par les religions qui ont le plus envie de se débarrasser de leurs contraintes et oripeaux les plus ridicules, quand dans les nations les plus rationnelles se répand un obscurantisme hypocrite où pourtant le casque audio recouvre la tête de la femme voilée. Monde dans lequel parler encore de classe ouvrière est un blasphème.

Plus sordide qu'une exhibition sexuelle anodine est l'élimination de la classe ouvrière comme acteur principal de tout changement social et politique dans une querelle perverse et très nationale : intégration ou désintégration non pas à une société dénuée d'obscurantisme mais aux valeurs « nationales » françaises. A rebours du politiquement correct de la gauche bourgeoise, un journaliste de l'OBS, isolé et décrié, Hervé Algalarrondo avait sauté la nuance et sonné l'alerte en 2002, bien avant nos bébés gilets jaunes3 et le petit lycéen Zemmour:

« L'intelligentsia a « changé de prolétariat » selon l'heureuse formule de Jacques Julliard, remplaçant l'ouvrier par l'immigré. Là, croyons-nous, réside le secret de cette nouvelle trahison des clercs. Mai 68 a totalement modifié le regard des intellectuels de gauche sur le peuple. Avant, la classe ouvrière était réputée détenir la clef de la révolution. Aujourd'hui elle est suspectée d'être la matrice de tous les fascismes. Le « prolo » s'est métamorphosé en « beauf ». L'ouvriérisme a cédé la place à la dénonciation récurrente du populisme. Toute demande émanant de « la France d'en bas » est désormais tenue pour suspecte ».4

Sauf que le pouvoir, pour les besoins d'une énième et banale compétition municipale finit par sembler prendre en compte des lanceurs d'alerte aussi diabolisés que Zemmour5, petite pioche à côté des nombreux ouvrages autrement sérieux qui dénoncent depuis longtemps, statistiques à l'appui et constats sur le terrain, l'envahissement de l'aliénation religieuse, à prépondérance musulmane, dans les entreprises et, qui plus est dans des écoles patronnées par le Qatar et Cie, subventionnées même par le gouvernement français et les municipalités de la gauche niqab. Heureusement Le Monde veille pour toute la bourgeoisie de gauche bien-pensante et « inter-nationaliste » (surtout face à la porosité de l'idéologie US) et dénonce une fixation anti-musulmane, au profit de cette idéologie religieuse belliciste et mortifère  :

«Restent une impression : le président de la République s’y perd ; une certitude : les Français aussi ; et un goût amer : celui, pour les citoyens de confession musulmane, d’avoir le sentiment d’être sans cesse « instrumentalisés » au nom d’un « jeu politicien qui nous dépasse », déplore Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Et pour les quartiers populaires, d’être en permanence montrés du doigt ».

Quoique les quartiers populaires ne se montrassent pas du doigt eux-mêmes avec un meurtre par jour ou des menaces de meurtre d'une gamine athée, et que les centaines d'assassinés par les tueurs islamistes doivent être irrémédiablement oubliés... Pourtant cette chasse au vote musulman par les élites bourgeoises n'a rien d'étonnant. Elle participe du chantage à l'intégration « républicaine ». Les édiles staliniens avaient le plus souvent donné l'exemple naguère face aux ouvriers français dubitatifs et abstentionnistes : « si vous n'êtes pas inscrits sur les listes électorales, si vous ne votez pas au jour dit, pas de logement, pas de travail, pas d'allocs, circulez » !
Ouvrier immigré ! Sache que si tu te vois refuser un crédit par la banque, elle, elle se couche devant ton député ou ton maire. Pourquoi des banques privées acceptent-elles de rendre service aux élus dans une économie de marché avec un faible niveau de corruption comme la France, contrairement à l'Algérie ou au Mexique ? Parce qu’elles bénéficient d’un retour d’ascenseur. Les banques qui ont aidé un candidat en place à être réélu gagnent des parts sur le marché des prêts aux collectivités locales et aux entités publiques les années suivantes.
Mais revenons au sexe de l'Etat.

Une féminisation de la vie politique bourgeoise

Le sexe bcbg serait-il prédominant désormais dans le spectacle politique de la bourgeoisie démocratique sous le signe du vagin démocratique et du goupillon théocratique ? Avec la trinité idéologique écolo-anti-racismo-anti-fascismo, la féministerie-fumisterie d'une idéologie dominante défaillante serait-elle en passe de remplacer le défunt socialisme électoral ? L'éditorialiste du NPA Julien Malingre y perd même son latin dans sa novlangue bobo « inclusive » contre les « bourgeois hétéros catholiques blancs de droite »6. Si l'amante présumée du petit Grivaux avait révélé une vidéo la représentant en train de s'exciter la foufoune avait été diffusée en lieu et place publique, le scandale aurait-il été le triple avec les enragées bourgeoises de #MeToo ? Auraient-elles exigé que l'on châtre l'impétrant député ?

Plus trouble donc, un complot poutinien s'est-il glissé dans la politicaillerie française comme lors de la bouffonnerie juridique impuissante face ce vilain Trump ? Une cloche d'artiste russe porno moraliste a-t-il été utilisé par le propre camp de gris veau pour annuler le plan macronien panthéonesque sur Paris ? Le gang de Rachida Dati ou les glands de Hidalgo ont-ils mûri le forfait ? Le fantasque branleur Grivaux, et du fait de sa démesure pharaonique n’était qu’à 15% dans les sondages soit 10 points derrière la mère Hidalgo. La parvenue Rachida Dati l’avait même doublé au seul titre de sa candidature en tant que femme, cette nouvelle catégorie reine qui va même jusqu'à surclasser le migrant sacré. Bref, comme aucun journaleux ne consent à le noter, Grivaux était suspendu dans le vide depuis qu'il était devenu impopulaire comme simple toutou de Macron, lors qu'il avait pissé dans son froc assailli à demeure par ces vestes jaunes en insurrection d'opérette dans le quartier des riches l'an passé. Les gros plans des journaleux de BFM faussement compatissant sur son visage marqué par la petite vérole en disaient long. L'arriviste était « vérolé » depuis le début de son plan pour ravir Paris à la reine des bobos. Même le Huffpost américanophile ne fût pas tendre avec lui.
Mais voilà le CV idéal réuni dans le political-tape de la mère Dati : femme et fille d'immigré !
La classe éligible et qui plaît tant à Neuilly. Grivaux n'était en réalité pas assez « femme », l'occasion a été belle de le remplacer par une ministre de la santé (mais pas une ministre de la sexualité). Il avait senti le vent du boulet le pauvre avec ses faibles stats7. Les bobos parisiens n'élisent plus que des femmes à vélo parce qu'elles ne représentent aucun risque pour la couche d'ozone.

L'obscénité des parvenus issus de l'immigration

« Lorsque les arbres virent arriver la hache, ils se dirent « le manche est des nôtres » (proverbe turc)

Les « personnalités issues de l'immigration » constituent un personnel utile à l'Etat bourgeois pour « émanciper » une population travailleuse non autochtone et lui faire croire que la République bourgeoise va leur donner gratuitement le coucher et le manger. Les rabatteurs islamiques ne font après tout que le boulot de n'importe quel militant gaulliste ou trotskiste : votez pour un gars de chez nous ! Sauf que le « gars » de chez nous il va plaider pour plus de lieux de prière, plus de versets du coran dans la vie civile. Erreur de casting au pays de Voltaire.
Une élue de LREM a cru bon de dénoncer Rachida Dati et Samia Ghali, en lice pour Marseille, en des termes qui tombent sous le coup de la loi morale et son censeur Castaner, as des yeux crevés en manifestation : « Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des Maghrébines de confession musulmane, c’est trahir la France, son identité et son histoire ». Elle aurait mieux fait de réfléchir avant d'éructer. Gratifiée de l'étiquette infamante d'islamophobie, elle s'est pris 4000 euros d'amende et du sursis. Elle est tombée formellement « sous le coup de la loi », pourtant, quoique formulé à la façon d'un banal élu du RN, elle exprimait un souci largement répandu que certains qualifient de perte d'identité, d'autres d'insécurité, d'autres encore de luttes des places entre politiciens de toute origine.
Sauf que Dati, une fois obtenu ses galons de femme du pouvoir, a pris ses distances avec ses origines et que Samia Ghali est certainement bien plus française qu'algérienne, mais bien plus près de ses intérêts (immobiliers) que des divers électeurs qu'elle prétend défendre. Le problème dépasse ces deux femmes, et peu importe leur origine. C'est le pouvoir qui, par son clientélisme, a favorisé le développement des communautarismes et même y a vu un intérêt anti-prolétariat, par un fractionnement de la société qui dissout tout esprit rationnel et convivial enfin surtout toute conscience de classe. Et qui généralise tristement une dissidence religieuse marquée par un rejet des règles de la société française de l'enfance à l'âge adulte, l'imposition de normes culturelles d'un autre temps et une aliénation indubitable de la perception du monde capitaliste.

La parvenue corrompue Rachida Dati (wikipédia dit tout et pis que pendre sur son compte) s'est contentée (hourra hourra...) de « prendre acte » de cette démission. « Les Parisiens méritent une campagne apaisée et digne, à la hauteur des enjeux majeurs pour l'avenir de Paris », a déclaré la faux-derche. On oublie tout dans la presse pipole. Ancienne star du clan du président des riches, la mère Dati s'est grillée pour sa passion du luxe ostentatoire. On peut être issue des quartiers dits populaires mais adorer les magouilles politiciennes, les bagues en diamant de chez Chaumet : « La gauche caviar et la droite bling bling se noient dans les mêmes bulles de Champagne. Elles ont les mêmes goûts du luxe et de l'argent (…) En pratique, au sommet du pouvoir, les caviar et les bling-bling se retrouvent dans les mêmes gouvernements, les mêmes ministères, aux tables des mêmes industriels »8.
L'ancienne star ministre d'Etat possède un beau carnet d'adresse d'huiles patronales et politiques. Elle est rompue aux pire magouilles, donc digne de ses fréquentations de haut niveau et de ses accointances même avec sa principale concurrente. En 2014, selon L'Express, Anne Hidalgo et Rachida Dati auraient notamment eu des contacts réguliers pendant la campagne municipale. Rachida Dati n’aurait pas hésité à donner à Anne Hidalgo « des informations précises sur l’agenda » de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Loin d’être une alliance politique politicienne, comme le sous-entend Benjamin Griveaux, Anne Hidalgo et Rachida Dati – toutes les deux issues de la diversité et aux origines sociales modestes – évolueraient davantage dans un affrontement bienveillant. De quoi énerver une vieille (ou une vieille récente) classe politique. Quand Rachida Dati dézingue, il y a rarement d’attaque personnelle visant Anne Hidalgo. En réalité la mère Dati n'a aucune chance, la droite est désunie et diminuée. Pécresse ne peut pas souffrir baby Sarkozy. Elle se pavane pour l'heure mais ne va servir que de sparring-partner. Son cynisme est parfaitement décrit par une de ses concurrentes moins amène que Hidalgo :
« Entre indifférence, approximation et amateurisme, elle ne poursuit que son propre intérêt. Le 7ème arrondissement ne suffisant pas à ses besoins, elle brigue la Mairie de Paris où si d’aventure elle était élue, elle pourrait se révéler dangereuse. La méthode Dati est faite d’un mélange d’impréparation et d’incapacité à anticiper les dossiers qu’elle tente ensuite de récupérer par une communication agressive qui mêle le culot et l’emberlificotage, tout ceci avec aplomb et dédain. C’est ainsi qu’elle gouverne »9.

Une femme de pouvoir peut d'avérer aussi au fond « très virile » contre son meilleur ennemi dans le clan Sarkozy. Ainsi qu'elle le raconte elle-même :
« Pendant la dernière campagne présidentielle, parce qu’il fallait se réconcilier, je montais dans l’avion avec lui, mais je le saluais en disant "Bonjour le guignol" puis je disais : "Vous ne trou­vez pas que ça sent le nazi ici ?", raconte l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Le grand facho se cachait derrière son jour­nal et les hôtesses étaient mortes de rire ! » L’autre confrontation a eu lieu en attendant un ascenseur. « Je lui dis : "Alors le facho ça va ?", ajoute Rachida Dati, sourire aux lèvres. Il me répond : "Ça va, intrigante. " Là, je me retourne et lui mets un coup de poing dans la gueule, et il se mange le miroir ! »10.


RECRUTEMENT ELECTORAL VIA VOYOUS ET RELIGIEUX SALAFISTES

La gauche bourgeoise n'a pas le monopole de la flatterie islamique

Le clientélisme à Bobigny du politicien Jean-Christophe Lagarde, soutenu par LREM : « il a fait un triomphe lors d'un meeting à Bobigny, en flattant le désir de reconnaissance des enfants d'immigrés et en jouant sur le registre de l'émancipation et de la décolonisation d'un pouvoir blanc, identifié à la gauche laïque ».
« Pour trouver quelques centaines de voix, certains candidats n'hésitent pas à prendre la direction de la mosquée, de l'église évangélique ou du local de l'association portugaise du coin, bref de « tout vivier électoral » déjà un peu organisé. Cette facilité est rendue possible par les niveaux inégalés d'abstention qui touchent les quartiers populaires » ; décisions municipales appelant à la reconnaissance d'un Etat palestinien où les bretteurs et menteurs du NPA sont rois, point de convergence avec les élus islamiques...
Pourtant nombreux sont ceux qui commencent à tiquer à l'extrême gauche et dans le milieu maximaliste. Les anciens cryptos moralistes rageurs d'une immigration débridée, Daeninckx et Moix ont viré leur cuti... : « J'ai interrogé un dirigeant communiste pour lui demander comment un dealer notoire de cocaïne était devenu le principal agent électoral de son parti... Il m'a opposé un silence poli, signifiant qu'il était au courant ». « La démocratie a disparu à cause d'une politique de ghettoïsation, de désindustrialisation et de gestion de la pauvreté qui transforme les citoyens en clients, qui les réduit parfois à la seule identité de croyants ». La municipalité socialiste de Anne-Lise Dufour-Tonini s'est entourée des carriéristes salafistes. A Grenoble les activistes religieux prospèrent en particulier dans les clubs sportifs sous égide de la municipalité écolo.

C'est sûr, à comparée pour comparer, la prestation électorale de Rachida Dati serait presque rassurante.

L'extrait ci-dessus de Propaganda n'est hélas pas pris en compte sur ce blog (trop peu de mémoire?). Il montre la population allemande sous le régime nazi défilant pour voter où l'officier nazi conseille de voter pour le "bon candidat" et termine en disant: "et surtout arrivez à l'heure". Peu de différence avec le bourrage de crâne de la démocratie bourgeoise, sauf que, sans uniforme, les candidats "républicains" sont tous corrompus ou de toute façon corruptibles. Le chantage et le clientélisme qui vise actuellement les jeunes (qui s'en foutent) essaie de les appâter avec l'antifascisme de salon; par contre les mêmes procédés ont plus de chance de "faire marcher" les derniers arrivés sur le territoire français, surtout en leur promettant des salles de prière et des emplois de pizzaïolos pour leurs enfants. A condition d'être à l'heure devant les urnes!

NOTES

1L'ouvrage de Fuentes est un décryptage ancien de l'idéologie gauchiste bobo, et même de l'idéologie bourgeoise moderniste post-coloniale tout court. Il décrit en réalité la décadence de l'actrice Jean Seberg (un temps son amante), icône de la nouvelle vague de cinéma, qui, suite à une éducation très chrétienne, plonge dans l'irénisme tiers-mondiste des sixties, couche avec les chefaillons black panthers et surtout se couche devant l'idéologie révisionniste anti-blanc par esprit de culpabilité post-coloniale, bien avant que soient nés les tarés indigénistes. Elle a la particularité de se mettre très en colère lorsque l'on combat son idéologie gauchiste de soumission à une variante de post-stalinisme. Ce roman est très intéressant au sens où il met en évidence ce que j'ai constaté depuis une quarantaine d'années : le petit bourgeois gauchiste ne supporte pas qu'on lui démontre qu'il n'est pas révolutionnaire du tout. L'aile marchante dominante du gauchisme, le féminisme bourgeois ne voit pas non plus l'aspect révolutionnaire de la pornographie, qui ne permet pas la tricherie et se fiche du sexuellement correct. La pornographie est, avec la prostitution, l’industrie qui fait le moins consensus parmi les défenseuses du droit des femmes. D’un côté, des féministes hard s’opposent à la pornographie même privée, qu’elles considèrent comme une exploitation de la femme. De l’autre, des néoféministes pensent, au contraire, que le bizness du X est constitutif de la révolution sexuelle et qu’il émancipe les femmes.
2« Le déclin de la suprématie des religions traditionnelles et la laïcisation de la société et de l'Etat n'ont pas conduit, comme le prévoyait et le souhaitait le rationalisme laïc et scientiste, à une disparition progressive du «sacré » dans la vie collective. Il y a eu, tout au contraire, ainsi que le montrent les nombreuses expériences historiques situées en tous lieux du monde, une transfusion fréquente du « sacré » des religions aux mouvements politiques de masse, aussi bien de droite que de gauche, qui a donné naissance à de nouvelles religions séculières. Depuis l'époque de la révolution américaine, mais surtout avec la révolution française et la naissance de la politique de masse, les frontières entre la politique et la religion, qui n'ont jamais été réellement instituées, se sont souvent confondues : mais c'est la politique qui a assumé une dimension religieuse autonome, devenant l'un des lieux principaux où s'est réalisée la métamorphose du sacré dans le monde contemporain ». (…) Et parmi les différentes manifestations de la sacralisation de la politique dans le monde moderne, le nationalisme constitue très certainement la plus productive et la plus universelle d'entre elles, une religion dotée d'un puissant attrait, d'un extraordinaire pouvoir syncrétique d'assimilation et de métamorphose, et d'une formidable force de construction et de destruction ».Gentille n'a fait en réalité que recopier Gustave Le Bon.
3Je l'ai signalé dans mon livre « immigration et religion ».
4« Sécurité, la gauche contre le peuple », ed Robert Laffont. L'étranger a remplacé l'ouvrier et il s'affirmait déjà un « racisme anti-policier » (cf. chap 3) qui sert de propagande islamique basique au navet « les misérables » qu'Hollywood a bien fait de conchier.
5 Intronisé « représentant de la liberté de penser autrement » sur la chaîne concurrente de BFM, il n'est pourtant qu'une starlette des médias et un historien de comptoir qui combine une étroite vision gaulliste à une pleutrerie consternante sur la question de la violence, et de ce qu'il ignore surtout, la violence infrangible entre les classes.
6Illustration de la misère de l'antiracisme, il vaut de lire comment le vieux courant caméléon trotskien se bat contre le racisme contre les chinois, ce fantasme délirant du fait de l'expansion du coronavirus ; la solution pour cette queue de l'idéologie dominante est la solidarité planétaire, plus nunuche y a pas :   « Loin de ces délires racistes et protectionnistes, l’article publié le 28 janvier sur notre site (« Santé : le retour des épidémies ») se conclut par un appel à la solidarité : « Sida, coronavirus, ebola, zika, dengue hémorragique. Entre mondialisation capitaliste, réchauffement climatique, mégapoles et systèmes de santé inégalitaires, nous vivons le retour des épidémies. Rien qu’en 2019, l’Asie aura connu plus de d’1,3 million de cas de dengue, saturant les hôpitaux, ponctionnant les ressources des plus modestes. Un nouveau virus est né. Dans un monde global où tout circule plus vite, il sonne comme un rappel pour une solidarité globale, car les virus se rient des frontières, et se développent grâce aux inégalités, aux injustices, à l’absence de pouvoir sur nos vies» J'avais contré naguère un de leurs gourous (M .Lequenne) qui véhiculait depuis des lustres ces insanité bourgeoises. Mais contre une analyse marxiste les trotskiens ni Zemmour ne font le poids.
7« Rachida Dati et Anne Hidalgo sont manifestement complices. Toutes deux veulent préserver le statu quo. Elles ont besoin l’une de l’autre pour enfermer les Parisiens dans l’affrontement gauche-droite qui les a tant servies. Or, ça, les Parisiens n’en veulent plus », se plaignait le blaireau (genre d'expression dont Dati est friante) Grivaux bien avant sa destitution masturbatoire.
8cf. L'argent des politiques, de Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet (albin Michel, 2009).
Valérie Lecasble Tête de liste "Parisiennes, Parisiens" dans le 7ème arrondissement de Paris aux municipales, Directrice Générale de Hill&Knowlton . Hélas le même genre de personnage existe dans le milieu maximaliste !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire