PAGES PROLETARIENNES

mardi 8 octobre 2019

CE PRINCIPAL TERRORISME qui est mis de côté..

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« Ce n'est pas le ciel qui tranche prématurément le fil de la vie des hommes ; ce sont les hommes qui, par leurs égarements, s'attirent eux-mêmes la mort au milieu de leur vie ».
Proverbe antique chinois

Chaque fois que je vais pisser je ne me demande pas si cet acte va nuire à l'empreinte carbone ni si un jeune excité d'Extinction Rebellion s'occupera de tirer la chasse d'eau. Par contre j'ai envie de dégueuler sur les trotskiens de LO et du NPA qui, comme à chaque attentat islaminguant (disons le mot), à chaque tuerie perpétrée par des assassins envoyés d'Allah, bottent en touche en se fichant du crime et des litres de sang, pour dénoncer l'utilisation des actes terroristes par le gouvernement ce salaud afin de mieux diviser les travailleurs entre autochtones et immigrés1.
Du point de vue de la gouvernance à vue, les gouvernements bourgeois ne se gênent jamais depuis toujours pour tirer profit des attentats et s'en servir historiquement contre le prolétariat. Mais ces marxistes bègues n'ont pas encore compris qu'on vit dans un autre temps, celui d'un monde en décadence. Jadis la bourgeoisie gouvernante tirait totalement profit des attentats anarchistes par exemple et faisait l'unanimité parmi la population moutonnière. Aujourd'hui, non seulement l'attentat islamiste (nommons-le) – comme idéologie de guerre sœur du nazisme – révèle les failles de l'Etat de droit et son impuissance à protéger la population civile. On compte près de 300 morts civiles depuis l'accumulation d'une série de tueries à motivation islamique en France. Les islamo-gauchistes ont déjà oublié comme leur ami Harpon (créole colonisé)2 la tuerie de la rédaction de Charlie hebdo, le massacre à Nice, à Strasbourg, etc. A chaque fois ils dénoncent les pleurnicheries post-massacre de l'Etat, pour nous resservir le même discours abstrait, angélique et mythologique d'une union des travailleurs français et immigrés qui sauvera le monde. Après le soutien critique au stalinisme ils sont passés au soutien critique à l'islamisme. Cette fois-ci leur silence sur le sort des massacrés vaut approbation de l'hommage au tueur par le violeur Tariq Ramadan, remis en liberté et avec lequel ils ont souvent joué les bateleurs d'estrade, et la clique Traoré de « démocratie participative » qui appelle à une manif jeudi en hommage au tueur Harpon devant la mairie de Gonesse car avec « son handicap auditif, il n'est pas un terroriste mais il a craqué sous la pression de conditions de travail et surtout d’une vie difficile ». Vous allez voir... moi demain si je craque je bute quatre voisins de palier, et j'espère que vous tiendrez compte de mon handicap auditif à moi aussi ! Peut-être crierai-je « Marx est grand ».

Gonflé le Traoré ! Personne n'avait osé agir de manière aussi indécente ainsi après la tuerie de Charlie Hebdo3, gageons que les flics auront pour consigne de laisser manifester cet petit aventurier de banlieue médiocre pour l'apologie du tueur « victime » ! Pour la paix des banlieues tourmentées car, comme Hadama (nouvel Eric Drouet?) l'a proclamé : « On a le bras long. Toutes les communautés persécutées on va faire la guerre ensemble, aux politiques et aux médias. Et on commence ce jeudi ». Ce zozo s'était présenté comme le candidat des banlieues aux européennes, sans programme (car ce n'est pas ça qui compte) mais des valeurs... racistes communautaristes. Ce clan de clowns communautaristes a toujours une place réservée et respectueuse au sein des processions islamo-gauchistes et une tribune d'honneur à Médiapart4.

Les islamogauchistes participent d'ailleurs du même dénislamisme, cette traditionnelle omerta qui habite les fonctionnaires de la Préfecture concernant un collègue mal dans sa peau et aigri par manque de promotion. En général, dans la fonction publique comme dans l'armée, même s'il se produit une grave agression physique, motus bouche cousue, rien de doit sortir au dehors. Paix des tombes. Le même dénislamisme qui conduisit le premier flic de France a dénier tout «signe de  radicalisation » et à taire pendant une journée et demi la prétention islamiste du tueur sourd. Le Figaro, qui est le journal qui se vend le mieux (on ne le trouvait plus dans les kiosques dès la mi-journée du lundi 7), qui a inventé fort justement ce terme, est lui-même emberlificoté par sa défense des miasmes néo-religieux du capitalisme, il souhaite la « totale transparence » sur cette cécité volontaire, le « dénislamisme ». Mais au moins s'indigne-t-il des morts injustes, certes abstraites pour l'embrigadé islamo-gauchiste. Les tarés tueurs restent des tarés, ils ne croient pas plus que moi aux fables religieuses islamistes, ils perpètrent simplement une vulgaire vengeance contre une société où ils se sentent étrangers mais dont ils se rêvent conquérants5. Probablement leur dernière jouissance perverse. Allons bon, plus personne ne se fait respecter désormais. Faut surtout éviter d'être enseignant, policier ou pompier. A part ça, circulez y aurait rien de nouveau !

MENACE ISLAMISTE OU MENACE CAPITALISTE ?

Les deux ! L'islamisme n'est qu'une aile conquérante de l'impérialisme capitaliste ; comme le nazisme il n'est pas étranger au capitalisme. Il rallie peu à peu de plus en plus d'adeptes, certes mécontents de la société capitaliste française, plutôt arabes et noirs, mais pas pour des raisons sociales et de classe, au profit de l'abstraction et des charlatans de telle religion communautariste excluante et barbare. Ces aigris sont évidemment produits à la pelle par les conditions de vie excluantes et barbares qui nous sont imposées par la compétition capitaliste sans âme ; victimes renouvelées d'un racisme toujours omniprésent et qui ne passe pas parce qu'il ne risque pas de trépasser dans la société des classes sous le capitalisme, sinon comment expliquer, hors du vertueux antiracisme ministériel, qu'il y ait autant de noirs en prison aux Etats Unis et en France ?
On oublie trop que c'est la politique bourgeoise qui, en niant systématiquement tout droit à une existence politique de la classe ouvrière depuis un demi-siècle et en ouvrant grandes les portes aux curés de toute obédience, et aux recruteurs islamistes, a empêché et empêche encore aux masses de croyants attardés, post-colonisés ou néo-colonisés de se considérer comme autre chose que des frères en religion et non plus des frères de classe indépendamment des croyances de celle-là ou de celui-ci.
Les réponses de l'Etat bourgeois de France sont à chaque fois... dérisoires et n'ont aucune solution pérenne pour empêcher le renouvellement des tueries ; même ses propres gardes armés, les flics, sont aussi exposés que nous les civils sans armes. La conjoncture n'est pas si favorable à l'Etat moralisateur que le croient les gauchistes mais la conjecture islamiste a mis du temps à être mise sur la table. Par pudeur dénislamiste on se perdit en conjonctures et conjectures, pour les uns on a affaire à des fous obstinés, pour les autres à des exécutants barbares manipulés par les Etats pétroliers. Pour couronner la parade pantelante de l'Etat, humilié en son sein, il ne manquait plus que l'appel à la délation de Macron qui fît cucul la praline. Contrairement à ce qu'en disent les islamophiles du NPA, cela ne servira à rien qu'à aviver le dégoût de la pollution visuelle des uniformes de l'armée intérieure islamique, peut-être à calmer un temps la chasse au Zemmour.

Plus grave que Zemmour est cette politique autiste qui est conduite par les médias et leurs artistes parasites, avec l'assommante complainte carbone et les radotages anti-Le Pen ; il faut subir ce crétinisme néo-chrétien du microcosme médiatique qui, comme le décrit un journaliste sur Atlantico : « est acquis au culte de l’immigration radieuse. Les mêmes étaient jadis marxistes. Aujourd’hui, le migrant a remplacé le prolétaire dans l’idéologie progressiste et la grande migration s’est substituée à la lutte des classes comme moteur de l’histoire ». On voit même apparaître, via le principal bastion de la nouvelle domination idéologique, Médiapart, des marxistes généralisateurs de poncifs éculés et si simplistes :

« Car le capitalisme tend toujours vers l'utilisation d'une main-d’œuvre bon marché quelque soit sa nationalité, sa religion etc. D'autant plus que les travailleurs immigrés, notamment la frange la plus vulnérable («clandestins», sans papiers, réfugiés etc.), n'ont pour ainsi dire aucun droit, alors qu'une partie des ouvriers « nationaux » sont plus ou moins corrompus par des salaires plus élevés. Les analyses de Marx non seulement restent d'une étonnante actualité, mais surtout permettent de mieux comprendre pourquoi la main-d’œuvre immigrée reste une nécessité vitale pour le capitalisme mondialisé.(...) Le développement du capitalisme accentuera davantage encore cette tendance en effaçant progressivement les frontières, en brisant les préjugés nationaux créant ainsi une sorte de classe ouvrière planétaire à l'instar de la bourgeoisie. Les migrations de la main-d’œuvre vont s'amplifier et se généraliser. Les rideaux de fer, les nouveaux murs et les polices des frontières ne pourront jamais empêcher de nouveaux migrants, chassés par la misère et les guerres provoquées par le système lui-même, de venir frapper à la porte des pays riches.
(…) Pour s’emparer du pouvoir politique indispensable à leur émancipation, les prolétaires doivent s’organiser au niveau planétaire, même si la classe ouvrière doit d’abord lutter contre sa propre bourgeoisie, car l’internationalisation du capital conduit nécessairement à l’internalisation du travail. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’appel de Marx à l’union de tous les travailleurs : « PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! ».

Ce Mohamed Belaali, qui a les honneurs du magma moralisateur Médiapart, est un marxiste de pacotille, du genre de la génération spontanée avant Pasteur. Ce gentil progressisme par le nombre croissant de migrants débarquant sur la planète bobo imaginaire de l'islamo-gauchisme aboutissant à on ne sait quelle émancipation radieuse grâce à l'internationalisation du capital et « l'internalisation du travail », tient plutôt de la farce moderniste que d'une unification mondiale et certaine du prolétariat. Quoique si Greta Thunderg reprend le rôle de Bernadette Soubirous avec le soutien de l'écologie décoloniale6 et le grand con végan qui défend les insectes, Bernstein risque de se retourner dans sa tombe et d'ahaner : « merci d'être venus avec l'extincteur Rebellion7 ».
Le dénuement du prolétariat mondial est ce qui fait son universalité, mais ce dénuement sans conscience politique n'est rien que la proie des religions infantiles. La révolution prolétarienne n'est pas le renversement de tel mode d'existence mais de tout mode d'existence particulier pour rétablir l'humain dans sa plénitude. La révolution vise à la suppression de toutes les classes et, dans le temps long, de toutes les croyances aliénées. C'est une originalité du prolétariat – qu'on a cru récente dans le milieu maximaliste – d'être constamment nié comme classe, ce qui, disons-le ironiquement, est un hommage rendu au fait qu'il est voué à disparaître comme classe après sa révolution mondiale, si Greta Thunderg lui en laisse le temps. Immigration ou pas, le prolétariat est toujours plus nombreux si on le conçoit comme « bras nu » et non pas comme catégorie sociologique ou syndiquée. Il tend même à absorber la totalité des hommes dans une conscience de classe qui n'est pas déterminée par les partis politiques ni des conseillers intellos. Et dans une dynamique où il n'y a plus d'acquis à préserver ou de forteresse professionnelle à défendre, la classe bourgeoise tend de plus en plus à le démunir de tout, à le priver même de ses moyens d'existence (c'est pourquoi le migrant nu est le prototype du prolétariat réduit à néant et sans défense). La bourgeoisie, malgré son machiavélisme antiraciste et antifa et ses ultimes manigances impérialistes se coupe l'herbe sous les pieds : « Elle produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont inévitables » (Manifeste communiste... en 1848).

La période que nous vivons n'est pas encore du tout une période d'affirmation du prolétariat ou de fin de ses divisions. Il est au contraire plus parqué que jamais, plus abstrait que jamais de son rôle historique d'émancipateur de l'humanité. Des villes, des quartiers périphériques entiers n'ont plus rien à voir avec les anciennes banlieues ouvrières mais sont des « territoires conquis par l'islamisme », zones étrangères où il y a un supermarché islamique, des mosquées et une piscine avec séparation hommes/femmes. Le gouvernement bourgeois n'a même pas besoin de montrer du doigt les immigrés ou ex-immigrés non intégrés qui vomissent la « France blanche », qui conchient l'école républicaine, ils s'exhibent eux-mêmes. Je peux dire comme Hadama Traoré que, dans ce magma moyenâgeux mais avec portable, les gens sont victimes du chômage mais aussi du rejet qu'ils recherchent par leur accoutrement et leur repli communautariste. Cette situation déplorable autorise-t-elle à exercer sa vengeance en tuant des civils innocents au nom d'une invention religieuse du lointain jadis ? Que vient faire cette sornette de dite « radicalisation » et pour quelle perte d'identité ? Bigots d'un autre temps ou prolétaires aujourd'hui, il faut choisir !

L'autre déni des réactionnaires islamo-gauchistes est bien sûr le refus de lier immigration et terrorisme, au nom du fait que le « gouvernement s'en sert pour diviser les travailleurs », mais c'est tout de même le lien impérialisme et immigration qui transparaît. C'est non seulement le raisonnement borné de la « petite bourgeoisie blanche » (ceux du comité invisible comme le remarque de Lagasnerie, pote à Traoré bis) mais celui de l'élite qui ne voisine pas avec les campements sauvages et malodorants des portes d'Aubervilliers et de la Chapelle, et de tous ces militeux gauchistes qui n'y changeront rien ni n'apportent nourriture et vêtements8. Parce que aussi c'est risqué, ils finissent par devenir méchants, et là on les comprend.
La France reçoit la plus lourde quote-part et sert d'hôpital universel n'en déplaise aux bonnes sœurs gauchistes aux yeux bandés. On atteint la saturation, pas partout mais dans les lieux spécifiques des grandes villes, gares, bordures de périphériques. La misère n'a jamais été belle à voir ni à envier. Ni à partager.

Ce n'est évidemment pas l'immigration comme telle, historique et nécessaire dans des proportions raisonnables, qui est responsable du terrorisme, mais elle est le vivier où peuvent puiser naturellement les instructeurs de guerre pour les grandes puissances rivales. Il y a de l'argent pour cela. Les corps francs en Allemagne ont abondamment recruté eux aussi parmi les chômeurs et les exclus. Les terroristes sont les soldats d'une nouvelle guerre mondiale qui ne parvient pas à accoucher. Le pire est encore à venir.

LA VIREVOLTE REVELATRICE DE TRUMP CONCERNANT LES KURDES

L'annonce que l'Etat américain avait l'intention de lâcher les kurdes a provoqué une émotion universelle, puis Trump a fait marche arrière dans une déclaration assez illogique... de peur de perdre même des soutiens dans son propre camp aux prochaines élections. La volonté de trahison des kurdes n'est pas passée inaperçue. La superpuissance a l'habitude, on n'a pas oublié 1975 et la soit disante défaite au Vietnam et le massacre qui s'en suivit au Cambodge, fermant même définitivement le bec aux gauchistes néo-staliniens et cramant le mythe des « libérations nationales ».
On était parti pour un remake, quoique le plus sûr ne soit pas certain avec Trump l'isolationniste9. L'assassin Erdogan voulant réexpédier en Syrie deux à quatre millions de réfugiés, quoique en massacrant au passage les kurdes. Un tel lâchage permettrait aussi la reconstitution de Daech ou équivalent, et permettrait aux petits caïds comme Hadama de célébrer nombre de nouvelles vocations à tuer « le mécréant, blanc et européen de souche ». Le terrorisme impérialiste voilà bien le père de tous les terrorismes. Celui qui fait affluer vers l'Europe des populations terrifiées par le carnage local entre les Etats tueurs professionnels10.



NOTES


1LO : « Profitant de l’attentat à la préfecture de police de Paris et du débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale, le Rassemblement National est reparti dans sa surenchère sécuritaire et ses amalgames contre les musulmans et les immigrés ». NPA : « « au lendemain d’un nième débat nauséabond sur l’immigration, dont l’objectif est une fois de plus de stigmatiser les immigrés pour détourner l'attention de la guerre sociale menée par ce gouvernement, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner qui sera l’objet de la « vigilance » : ceux dont la barbe est un peu longue et celles qui portent le voile ».
2Je m'attendais à ce qu'ils portent plainte contre le policier stagiaire qui a eu le bon réflexe de l'abattre, avec une potentielle chance d'être entendus par la magistrature, dominée désormais par l'islamo-gauchisme et un laxisme antiraciste et tout et tout. Même un coupable ou demi-coupable peut porter plainte. Les pires assassins des tueries précédentes sont bien logés, ont droit à échanger du courrier avec leurs admiratrices. Ils sont en quelque sorte victimes d'être coupables. Plusieurs témoignages de fonctionnaires sous anonymat ont souligné que tel fonctionnaire abusivement ou pas suspecté soit qu'il peut porter plainte et obtiendra toujours gain de cause auprès du tribunal administratif. Tel voyou chauffard invoque la loi, ou comme cette folle en province qui est venue insulter et frapper l'institutrice de son fils, ne cessant pas sur la vidéo de hurler : « je vais porter plainte contre toi ». Il n'y a pas qu'en ce qui concerne les flics que la population travailleuse n'a plus confiance... sans oublier les lâches de la hiérarchie de l'Eduque naze. Sans oublier qu'il y a aussi de sacrés tarés parmi la … population travailleuse.
3Il faut lire l'excellent témoignage du dessinateur Riss, rescapé profondément blessé et marqué à vie : « Une minute quarante-neuf secondes », chaque chapitre est émouvant. Il rappelle plein de détails qui « tuent » ; au dernier jour de sa vie Bernard Maris portait un tee-shirt avec écrit dessus « Dieu est amour ».
4On trouve toute une armada d'intellos délirants à la logique traître bien plus dangereuse que les à peu près simplistes de Zemmour. Cf. un certain Geoffroy de Lagasnerie – La conscience politique, chez Fayard – qui collabore avec l'autre clan Traoré (la sœur d'Adama assassiné par la police) où il n'est plus question que de concepts néo-coloniaux, où c'est la police qui occupe les quartiers, où les sectes antifascistes ont raison d'empêcher la liberté d'expression, des délires post et néo-maoïstes finalement qui visent à héroïser la clientèle intello-bobo-immigré.
5Les cours coraniques des frères Kouachi sont doublés d'une instruction militaire et ils ont reconnu travailler pour l'organisation djihadiste opaque. Mieux vaut une vie courte mais glorieuse ont-ils pensé sachant que dans certaines banlieues ils finiraient en poster... Tous les analystes et soit disant spécialistes négligent toujours cet aspect militaire de l'engagement des jeunes djihadistes.
6« L’ambition de l’écologie décoloniale, ce n’est pas seulement de changer de récit, de protéger l’environnement, ni seulement de reconnaître les luttes anti-racistes ou anti-esclavagistes, mais bien plutôt d’instaurer un monde. De réparer la double fracture qui sépare les luttes décoloniales des luttes environnementales, pour retrouver la force nécessaire et enfin briser la cale du monde ».
7Extinction Rebellion est né au Royaume-Uni fin 2018 à l'initiative d'intellos et de milliardaires, inspiré par la stratégie de lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis dans les années 1960. Ce mouvement de rigolos naturiens s’est étendu grâce aux réseaux sociaux et revendique aujourd’hui 500 groupes dans 72 pays. Il est considéré comme violent et à abattre par une mère écolo, Ségo Royal. Pourtant il faut bien des extrêmes dans chaque secte bourgeoise, surtout quand il s'agit d'entraîner la « jeunesse » exaltée et malléable.


9L’annonce par Donald Trump du retrait des forces américaines du nord-est de la Syrie a suscité une bronca au sein du Parti républicain. De façon très inhabituelle, les critiques les plus virulentes sont venues de son propre camp. Certains sont même allés jusqu’à comparer Trump avec son prédécesseur honni, Barack Obama.«Un retrait précipité des forces américaines de Syrie ne bénéficierait qu’à la Russie, à l’Iran et au régime Assad, et augmenterait le risque de voir l’État islamique ou d’autres groupes terroristes se réorganiser», a dit Mitch McConnell, le chef de la majorité au Sénat, d’ordinaire l’un des fidèles partisans de Trump.
Le sénateur Lindsey Graham, pourtant d’habitude l’un des fervents laudateurs de Trump sur les plateaux de télévision, a qualifié de «gaffe majeure» la décision de laisser les mains libres à la Turquie au Rojava, la qualifiant de «décision impulsive qui a des conséquences à long terme, et va à l’encontre de toute saine réflexion militaire et géopolitique». «Peu importe ce que dit le président Trump de sa décision» a ajouté Graham, «c’est exactement ce qu’Obama a fait en Irak avec des conséquences encore plus désastreuses pour notre sécurité. En abandonnant les Kurdes, nous avons envoyé le signal le plus dangereux qui soit: l’Amérique est un allié peu fiable et il n’est qu’une question de temps avant que la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord agissent de façon menaçante.»
10Sur le sujet l'essentiel est dit dans un vieil article du CCI de 2005 : Le terrorisme au service de la guerre impérialiste : https://fr.internationalism.org/ri360/terrorisme.htm

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