PAGES PROLETARIENNES

mardi 28 mai 2019

DES ELECTIONS QUI N'ONT SERVI A RIEN


suivi du COMMUNISME au musée

Aucun bouleversement du paysage politique notable, rien pour inquiéter le pouvoir. Contrairement à nos minorités marxistes contrites je constate avec satisfaction l'énorme abstention qui confirme que le prolétariat n'est pas si démoralisé qu'on croit et qu'il est plus que sceptique sur le système politique qu'on lui chante. Résultat des courses ? Un fifty-fifty du « pari gouvernemental » avec le parti de la fille Le Pen. Une droite ringarde qui s'effondre toujours plus. Une gauche éclatée en morceaux qui s'effondre plus encore. Le PS qui fait un des scores les plus minables de son histoire à la remorque d'un fils à papa. Le parti de Mélenchon qui se dégonfle, non pas tant par les outrances de son caïd que par son alignement sur la bobocratie parisienne (cf. le Manifeste délirant pour l'accueil des migrants), le lilliputien PCF qui s'est un peu plus ridiculisé avec « les gens », Hamon bon pour se recycler dans une industrie quelconque, la secte LO de la « gauche bolchevique » est aussi nettoyée que les divers petits candidats au brexit ou à l'électoralix. Les électeurs gilets jaunes de la France larguée ont voté Le Pen ou se sont abstenus, quand les bobos des grandes villes ont revoté Macron « pour faire barrage au fascisme » ; la petite bourgeoisie des villes a voté « en masse ». Quand on connaît la dominante politique finale des Gilets Jaunes, aucune surprise, LaREM tient quelques villes mais le FN tient presque toutes les campagnes, LFI se fait bouffer sur ses fiefs de banlieue moyenne par la fraction bourgeoise écolo (elle même déplumée et fractionnée), qui sert de pis aller aux acharnés du vote de gauche. Les Gilets Jaunes retournés aux champs (ceux des prés) se sentent plus défendus par le FN que par les listes d'hurluberlus à la Lalanne qui se disaient être leurs représentants. Les gilets jaunes s'étaient étiolés dans la rue, ils se sont liquéfiés dans les urnes. Les deux listes issues du mouvement de contestation sociale, qui a provoqué la plus grande crise du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont recueilli moins 1% des suffrages aux élections européennes. La liste «Alliance jaune», menée par le farceur Francis Lalanne, a récolté environ 0,54% des suffrages, soit 122.332 voix, et la liste «Évolution citoyenne» 0,01%, soit 2117 voix, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Loin du seuil des 5% nécessaires pour envoyer des élus au Parlement européen ou de celui des 3%, nécessaires pour se voir rembourser ses frais de campagne ; heureusement l'ami milliardaire de Lalanne s'attendait à de grosses pertes.

De toute façon on s'en fout, les classes sociales disparaissent complètement en période électorale bourgeoise, c'est la messe démocratique et elle est dite. On exagère par contre le score des écolos-bobos qui avaient pourtant atteint les 19% en 2009. Pourquoi exagérer autant le succès de la secte des verts ?
La bande à Jadot c'est une énième secte de gauchistes recyclés dans le réchauffement climatique et principaux VRP de l'intox verte, dont le programme est très bien résumé par l'apparatchik Jadot, la perspective d'un comité Théodule, la création d'un "Comité citoyen de surveillance et d'initiative sur l'Europe" a été promise : "Nous réunirons les acteurs de la société civile, les syndicats, les scientifiques, les entreprises et les citoyens, afin qu'ensemble nous évaluions en permanence le travail des institutions européennes". C'est une sorte de RIC de consolation tout aussi chimérique.

Dans l'ensemble on notera que si la plupart des bandes politiques ont mis au premier plan leurs jeunes pousses politiciennes, ce fût un fiasco. Elles n'ont ni relevé le niveau ni réenchanté la politique. Leur immaturité et incompétence va avec ce même émiettement de tous les partis bourgeois en Europe et sans que soit confirmée la terrible vague populiste annoncée, ou plutôt grâce à cette menace que, malgré tout, le parlement européen sera ingouvernable et continuera d'être une passoire des grandes puissances. Ce que la presse officielle nomme les défis à relever - climatiques, commerciaux, sécuritaires, migratoires, etc. - resteront traités de manière fantasmatique et délirante. Ils pourront compter sur les verts pour passer leur temps à voter des décrets, à saluer l'arrivée des migrants et à faire croire que le réchauffement climatique est plus grave que l'exploitation de l'homme par l'homme. Le grand cinéma des sempiternels marchandages entre politiciens qui se fichent autant du peuple que du prolétariat va reprendre son cours normal, tout en nous assurant que les notions de gauche et de droite ont disparu ; et ce n'est pas vrai, l'électoralisme fonctionne toujours sur ce clivage simpliste : est de gauche celui qui veut plus d'Etat d'assistance, plus de migrants et des CDI généralisés, est de droite ou fasciste celui qui ne pense pas cela.

Une nouvelle intox planétaire : le possibilisme vert...

Le succès relatif des ailes vertes de la bourgeoisie confère aux autres fractions un supplément d'âme... bureaucratique. Cette fraction minoritaire et d'histoire récente1, très représentative des bobos bien nourris et des gauchistes aigris prétend discuter au Parlement d’un traité environnemental qui ferait de l’écologie «la norme juridique supérieure» et «tournerait le dos à la logique productiviste des anciens traités» ; donc forfanterie qui s'imagine «changer les règles du jeu face aux industries polluantes et leurs lobbies». Le possible est là pas crédible du tout, mais l'intox si, cette vieille coutume très stalinienne. Dans ce traité, plusieurs points sont aussi ridicules que les justices à la gilet jaune : instaurer une justice environnementale capable de «lutter contre les « écocrimes et les écocides» (hin hin!) ou encore mettre en place des décrets écologiques contraignants. Les pays qui ne respecteraient pas leur « empreinte écologique » (hi hi) «pourront faire l’objet de poursuites par la Commission», selon ces 13 nouveaux députés européens, qui siégeront parmi les «écologistes et régionalistes», grand pourfendeurs du grand capital injuste et productiviste ; comme Macron soi-même2.
Dans ce traité environnemental, le vieux projet ringard de renverser le capitalisme est supplanté par un admirable «protectionnisme vert contre la destruction de la planète». Les nouveaux élus (sic ! Que Jésus et Marx ne se formalisent pas) ambitionnent donc de mettre en place une taxe « socioenvironnementale » aux frontières (faudra vous faire aux vocables inventés par les bobos élus), «qui permettra de tenir compte du vrai coût des produits, tout en progressant vers une TVA à 0% sur le territoire européen pour les biens de première nécessité.»
Dans son programme bureaucratique, le groupe EELV estime ensuite que le «plan d’investissement massif pour le climat est « un bouclier tant écologique que social ». Il suffira de supprimer le nucléaire et le charbon... Ils sont cinglés, heureusement qu'ils resteront ultra-minoritaires ! Leur fonctionnement mental est le même que celui du stalinisme, dont ils sont tous plus ou moins directement issus de par leur expérience gauchiste de jeunesse. Ils fonctionnent aussi dans leurs petites têtes comme Macron avec des « il faut » sans concertation. Il fallait augmenter les taxes sur l'essence pour « sauver la planète » (ou régler la taxe carbone). On ne s'est pas demandé si cela allait appauvrir « les gens », comme dirait le petit Brossat car il fallait à tout prix « faire payer les pollueurs »... d'en bas. Le périph faut le supprimer, n'est-ce pas ? Hidalgo ne s'est pas demandé d'abord : « étudions comment les gens vont faire pour aller au travail », non elle a édicté : suppression du périphérique trop prisé par « les pollueurs ». Sur la même autoroute du crétinisme, nos irresponsables verts ont décrété qu'il faut «sortir du tout-voiture» alors que des millions de prolétaires n'ont pas encore fini d'en payer les crédits ; laissons-les rêver également d’«une Europe zéro plastique», sujet déjà ridicule à l’échelle européenne quand les bateaux algériens jettent leurs déchets allègrement à chaque traversée de la Méditerranée, sans parler de la manche envahie par les ordures internationales . L'utopie possibilliste croit qu'il suffira de lutter contre la pollution industrielle et sous-développée à la manière d'une auto-école et d'une agence d'assurance, avec un bonus-malus pour les produits jetables. Le plus comique du programme bourgeois clean des bobos élus reste la « lutte contre les paradis fiscaux » -«La présence de paradis fiscaux au cœur de l’Europe est un outil de démolition de l’Europe». Le constat est simpliste comme celui de ce charlatan qui vous promet de transformer le plomb en or, il suffira d'interdire «l’accès aux marchés publics et financiers européens aux opérateurs disposant d’activités dans les paradis fiscaux». Bande de petits rigolos plein de plumes ! Pour un peu ils se feraient passer pour de nouveaux bolcheviques avec leurs déclarations visant à promettre une réformette de la BCE et que l’Europe ne soit plus «l’otage de la finance», en encadrant (comment?) le secteur bancaire ; car, suivez le raisonnement ubuesque : «  les opérations bancaires nourrissant la destruction de la planète»... quoiqu'ils restent modestes sur les applications : ils tenteront aussi de «limiter la rémunération des actionnaires et des spéculateurs». Et tenter dans cette antre du compromis permanent et des coups fourrés qu'est le parlement européen ne veut pas dire vouloir, au risque de perdre sa place d'élu... de la bourgeoisie.
Le reste de la panoplie grotesque des bobos verts est encore plus consternante de bêtise et de démagogie : protéger la qualité de « notre » alimentation (celle des clients de Lidl et des migrants?) ; en finir vite avec les engrais et produire à la petite semaine avec des coûts élevés pour que les paysans puissent vivre... Un programme démagogique qui veut faire croire à la pérennité du capitalisme avec le beurre bio et l'argent du beurre écolo. Enfin un chiméRIC européen et une promesse d'éradiquer la corruption. Un capitalisme sain et comestible quoi.

LE COMMUNISME AU MUSEE

En tant qu'abstentionnistes nous nous sommes fait plaisir ce dimanche. Nous avions rendez-vous avec le communisme à deux étages : le bolchevique et le stalinien. Le grand palais me sembla tout à coup très architecture stalinienne, pompeux et froid. Ma foi elle est bien faite l'expo « ROUGE. Art et utopie aux pays des soviets ». Bien conçue elle nous fait passer du premier étage consacré à notre glorieuse révolution d'Octobre au deuxième pompier et ridicule culte de la personnalité et du corps musclé pour contribuer au développement sauvage d'un capitalisme primitif. Le résumé de la publicité est honnête et vérifiable :

« En 1917, la révolution d'Octobre fait naître l'espoir d'une société nouvelle, rapidement contrarié par l'exercice réel du pouvoir. En 1953, la mort de Staline clôt plus de vingt ans d'un totalitarisme exacerbé. L'exposition se déploie entre ces deux bornes chronologiques. Elle est articulée en deux séquences : dans les années 1920, caractérisées par une forme de pluralisme, les bolcheviks autorisent la cohabitation de différents groupes artistiques et n'imposent pas de dogme esthétique officiel. Les années 1930 et 1940 sont au contraire marquées par la prise en charge de plus en plus totale par des arts par l'Etat. Ces deux périodes sont dominées par deux utopies artistiques opposées que l'exposition présente grâce à un exceptionnel ensemble de plus de 400 œuvres dont la plupart jamais montrées en France ».

C'est vrai, et en particulier ces nombreux petits films projetés en permanence de façon aléatoire sur les hauts murs du Palais. On y voit pour la période bolchevique, les travaux et les jours, les moments de joie, l'arrangement d'un appartement communautaire (avec le même linge de corps partagé... beuark!). Les tableaux sont surtout au deuxième étage stalinien, la révolution elle a fait éclater tous
les cadres, ses créateurs les font voler en éclat et s'expriment avec d'autres matériaux, font jaillir les couleurs, préfèrent les compositions sculpturales. Il y a tout de même une dimension propagandiste à cet art qui peut gêner les nombreux jeunes bobos parisiens qui visitent l'expo et qui en sont restés à l'art pour l'art. Mais c'est tout de même flamboyant et toutes ces créations ont présidé à la naissance de la plupart des courants artistiques picturaux novateurs du début du vingtième.
Au deuxième étage c'est vraiment kitsch le réalisme socialiste. C'est pudibond, les nus n'ont pas de sexe. Le pâtissier Staline trône au milieu d'un groupe de femmes en fleurs. L'art est déjà « beaucoup plus orienté » : « Les ouvriers s'intéressent à nos artistes et réclament un art révolutionnaire réaliste » (Iskousstvo, L'art pour la lutte contre l'impérialisme, 1931) ; « Ecrivez la vérité, c'est cela qui fera les réalisme socialiste », Joseph Staline, 1932). Lénine est ridiculisé dans une Rolls Royce décapotable assis à l'arrière comme un pépé entouré de bambins. Le film qui nous est apparu le plus saisissant est celui où un clone de Lénine a eu un malaise. C'est Staline qui entre dans la pièce ramasse les papiers du grand homme qui semble être passé ad patres. Il reste debout un moment dans sa vareuse de militaire à observer le cadavre. Il s'assied maladroitement. On voit apparaître derrière lui une petite fille aux nattes blondes qui longe la bibliothèque puis, venant se placer face à Staline :
  • c'est toi le docteur ?
  • Je suis une connaissance, fait Staline avec une attitude penchée et bienveillante.
    La petite fille s'accroupit avec des feuilles de papier et dit familièrement :
  • alors assieds-toi ici et dessine.
    On ne sait pas si c'est la petite fille ou Staline qui dit ensuite « mais ne parle pas trop fort ».
Au même instant la caméra montre un Lénine goguenard se réveillant :
  • Qui donne des ordres dans ma chambre ?
Il se redresse et, sourire élargi, a la surprise heureuse :
- Staline !

Il se lève et l'enveloppe de son bras :
  • mon cher !

Staline est ravi. Lénine en rajoute :
  • mon ami !

Lénine se retourne vers la cuisine et hèle sa femme pour marquer son hospitalité :
  • Nadia ! Staline est là.
Il n'y a pas de réponse, tenant toujours Staline par l'épaule Lénine s'excuse :
  • Nadia est partie travailler.

Staline : elle est partie.
Lénine : Mon cher, Asseyez-vous donc. Asseyez-vous là.
Et comme Staline semble vouloir le repousser vers le fauteuil où il était assoupi, Lénine proteste :
  • J'en ai assez de ce fauteuil. Je serai très bien sur cette chaise.
Et Lénine fait asseoir Staline dans son fauteuil. Une fois assis (dans le fauteuil de Lénine, sic), sourire béat, Staline s'inquiète encore de la santé de Lénine :
  • comment vous sentez-vous ?
  • Bien, répond un Lénine jovial et qui se tient la barbiche en regardant amoureusement Staline. Et Lénine en rajoute : sincèrement très bien.
Il précise :
  • mais à un moment j'ai cru que vous arriveriez trop tard.
Staline (affectueux) : voyons...
Lénine : Sincèrement.

Lénine dit enfin : mais j'ai envoyé l'ange de la mort au diable. Vous vous avez envoyé Krasnov au diable.
Staline éclate de rire.

(Piotr Krasnov était un général et écrivain des armées blanches qui préconisait en 1941 la création d’unités de volontaires cosaques anti-soviétiques armés par la Wehrmacht, il est livré par l'armée anglaise à Staline qui le fait pendre à Moscou)

(extrait du film La défense de Tsaritsyne de Gueorgui Vassiliev et Serguei Vassieliev, 1942).

Des gadgets et une bibliographie concluent l'exposition. Ce n'est qu'une sélection très sélective...de l'histoire de la révolution russe et du stalinisme... il y a des milliers d'ouvrages qui y sont consacrés. Toutefois l'aspect manichéen de l'expo est confirmé aussi par la présence d'ouvrages de Trotsky, avec le défaut de Trotsky, il était lui aussi finalement un stalinien par son attachement viscéral à la Russie et limité par sa paranoïa de Staline. Le passage de la révolution à la contre révolution ce n'est pas tout blanc tout noir. Le trotskisme et les écrits de Trotsky ne permettent pas de comprendre l'ampleur du désastre. Bon on ne va pas demander aux officines de Poutine qui fournissent les documents et sont devenus au plan historique trotskistes de nous refiler les livres des maximalistes dits communistes de gauche ni les meilleures critiques anarchistes. Les 12 panneaux explicatifs à chaque étape de l'expo sont succincts mais relativement corrects et nettoyés de toute hystérie militante.
Il n'est pas fait allusion il me semble au fameux discours de Trotsky en 1932 sur l'insurrection comme un art, aimable discours d'esthète où il pontifie à la gloire du parti unique. Et comme je le concluais dans mon livre de 2009 – The end - « Le reste du discours au royaume du Danemark n'était qu'embonpoint rhétorique sur le « marteau de la révolution (qui) forge l'acier du caractère du peuple », sinistre image pour le parti qui se mit à taper à coups de marteau sur le peuple et le prolétariat... »

Le communisme déjà au musée ? Espérons que tous les visiteurs ne le verront pas comme un résidu d'un passé désenchanté.




NOTES


1La naissance de l'idéologie écologique, dite « âge civique », peut être située aux Etats-Unis, à partir de la publication de Silent Spring par Rachel Carson en 1962, pamphlet contre l'usage du DDT, interdit dix ans plus tard sur le territoire américain. La deuxième naissance, dite « âge économique de l'écologie » peut être située au début des années 1990, précisément lorsque les gouvernements des pays développés ont réalisé qu'ils pouvaient réorienter autrement la production industrielle avec cet argument qu'ils devraient réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour contrer la menace du changement climatique. A l'automne 2008, dans le contexte de la crise globale, ils en ont produit la nouvelle bible, la publication du rapport conjoint de l'UNEP et du BIT sur les emplois verts. L'industrie verte armée de cette solide morale de « sauver la planète » a ainsi inventé une manière de rajeunir le capitalisme en décadence en identifiant la décadence non pas au système d'exploitation mais à la... pollution. Par exemple, les « emplois verts » découlent surtout en majorité du programme de rénovation thermique des logements. Il s'agit de mesures de « relance » de la construction et de l'industrie dont la prétention à réduire les émissions de gaz à effet de serre ont autant d'effets comme on dit d'un emplâtre sur une jambe de bois vu que la Chine et les Etats-Unis s'en fichent. Il me faudra sans doute rédiger un pamphlet sur ce baratin de « croissance verte » et leurs nouveaux gourous du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Les nouvelles technologies de l'énergie et de l'environnement, dont beaucoup sont techniquement prêtes, ne verront le jour dans les années à venir qu'à la condition d'être rentables.
2Je lis ceci dans son ouvrage fondateur « Révolution » : « … à titre d'exemple, la Syrie a connu entre 2006 et 2011 la pire sécheresse jamais enregistrée de son histoire. Attribuée au changement climatique, elle est considérée comme l'un des facteurs de la guerre. N'oublions jamais que le défi climatique menace d'abord les plus fragiles, les plus pauvres, les plus jeunes et les générations à venir » (p.95). Comme quoi le discours électoraliste le plus plat vise surtout à excuser le capitalisme.

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