PAGES PROLETARIENNES

mercredi 19 décembre 2018

POURQUOI IL FAUT LAISSER TOMBER LE GILET JAUNE ?


Dans la seconde moitié du XVI ème siècle, l'infanterie, qui avait été démoralisée par les guerres civiles, refusa d'endosser côte de mailles et casque. Au moyen âge, l’infanterie, qui était composée de gens pauvres et de basse condition, porta presque toujours des boucliers en bois, sans ornements et de petite dimension ; à l'époque on habillait les fous en jaune pour pouvoir les rattraper lorsqu'ils s'échappaient. A la mobilisation en 1914, l'uniforme français en vigueur est totalement dépassé pour la guerre moderne. Les soldats sont affublés d'un képi et d'un pantalon rouge garance qui fait d'eux des cibles idéales pour la mitraille allemande, et leurs équipements sont inconfortables, archaïques et inadaptés. Malgré une réforme le 9 juillet 1914 qui avait remplacé le pantalon rouge par un drap tricolore bleu, tout aussi voyant, les pioupious restèrent des cibles idéales face à une armée allamande déguisée déjà en kaki. Ce sera la même chose en 1940 où les soldats de l'armée française seront encore alourdis par les pesants uniformes des années 1920, quand les troupes allemandes fonçaient en short.

NOUS NE SOMMES PAS DES PETITS SOLDATS EN UNIFORME

L'habit ne fait pas le moine. Le gilet jaune ne fait pas un homme honnête. L'analogie avec les uniformes ridicules des temps passés, finalement rejetés, s'impose soudain après une longue série « d'actes manqués ». Tel queconque personnage a pu régulièrement se faire inviter sur les plateaux TV affublé de ce gilet des ouvriers sur les chantiers ou d'automobiliste en détresse1. On en a vu défiler de toutes les sortes. Si les premiers nous émurent par leur sincérité pour décrire souffrance et paupérisation, très rapidement d'autres s'intronisèrent spécialistes pour ne pas dire autoproclamés porte parole d'une indignation venue des couches les plus pauvres de la classe ouvrière mais emmêlée dans la grogne des bobos entrepreneurs. Ces personnages, toujours assis en coin comme balayeur de service, servirent à faire monter les audiences, quand ils ne jouaient pas en même temps les doublures des journalistes « commentateurs sportifs » lors du visionnage des manifestations.

Cette idée de se séparer du gilet jaune n'est pas de mon fait, elle a germé aujourd'hui dans la tête de plusieurs internautes, car je persiste à dire que le mouvement est intelligent. C'est une idée simple mais logique et plus intelligente que le godillot député Legendre : puique la police nous fouille sans arrêt sur les lieux de manifestations, à Paris ou ailleurs, et que jusqu'à présent on se faisait b^tement repérer au moins trois kilomètres avant de se rendre sur les lieux de manifestations, il suffit de ne plus l'arborer et même de ne plus en posséder dans son sac à dos. Aller manifester en civil et sans uniforme est d'ailleurs plutôt une méthode typique de la classe ouvrière et pas des couches moyennes fétichistes et adeptes du drapeau nationaliste. Les barrages finissent par gonfler tout le monde, mais les réunions en assemblée ne sont pas interdite par la loi et les manifestations non plus surtout en civil et sans besoin de se déguiser en jaune. Il n'est pas obligatoire de laisser défiler les slogans nationalistes comme le RIC et le drapeau chauvin, ni non plus d'afficher nos revendications de classe ouvrière et de mouvement social contre l'Etat.

L'idée apparaît alors que le gouvernement a cru, à cause de l'affaiblissement du nombre de manifestants à Paris, sonner l'heure de la retraite, qu'il reste persuadé que l'opinion comprend que de « gros sacrifices » financiers seraient en cours face à un certain irréalisme des « obstinés » ou dives « irréductibles ». Les ronds-points ne sont-ils pas dégagés plus rapidement qu'un vulgaire piquet de grève ou un barrage de fumier d'éleveurs en colère ?

Ce ne sont pas les plus obstinés mais certainement les plus limités qui crient à la catastrophe, et en appelent à reprendre les blocages quoi qu'il en coûte. Cette obstination n'est pas méprisable. Ce sont encore les plus pauvres qui avaient débuté le mouvement et qui se rendent compte qu'ils sont encore les dindons de la farce. Combien de milliers ont été salement blessés, estropiés, rendus aveugles par la violence policière, comment oublier « nos morts » ? D'ailleurs les actions violentes dans les manifestations, qui ont été systématiquement mises sur le dos des casseurs, étaient surtout le fait de ces prolétaires les plus pauvres, les plus abandonnés par la charité de l'élite. La grande majorité des personnes arrêtées qui défilent devant les tribunaux sont en majorité des ouvriers et des chômeurs. Idem pour les derniers incendies de péages, une majorité de sans revenus, de chômeurs, peu de marginaux.

Comme on les comprend quand la parole des plus démunis est muselée par la hiérarchie sociale, la difficulté à s'exprimer, quand tant de godillots parlementaires et de journalistes « pédagogues » font hurler chaque fois qu'ils étalent leur mépris dans le poste. Le pouvoir très craintif qui ne manie plus avec arrogance ses attaques, marche sur des œufs, revient sur ses pas, tâtonne et nomme ses propres représentants gilets jaunes en choisissant les Mouraud et Cauchy. Les sociétés privées d'autoroute sont priées de ne pas se goinfrer à nouveau en pourchassant les automobilistes opportunistes des péages béant. Non seulement les caisses de l'Etat sont vides mais il faut trouver l'argent quelque part, ce qui était le but des réformes à visée écologique...et qui le sera encore pour la dangereuse nouvelle réforme des retraites à venir.

Un malheur n'arrivant jamais seul, en déshabillant Paul pour habiller Jacques, c'est Pierre qui est lésé à son tour. Comme si le système était pris lui-même dans l'étroitesse de ses marges de manœuvres sociales et politiques. Le gouvernement se serait bien passé de la fronde des policiers, des syndicats policiers. Quoique. Là rien de spontané contrairement au gilet jaune. Une manœuvre en uniforme ! Ou l'utilisation par après et opportuniste d'un événement imprévu comme l'attentat de Strasbourg.

Soyons sérieux, il n'y a pas pires toutous de n'importe quel gouvernement capitaliste que les syndicats de policiers qui sont au syndicalisme ce que la CGT est à la police, un oxymore2. Leur colère et leurs menaces de « développer les actions » nous font sérieusement penser aux menaces de la CGT de durcir ltout mécontentement ou d'en appeler à la grève générale selon son bon plaisir, ce qu'elle a fait pendant un mois mais sans effets sur les gilets jaunes, tellement ils sont vaccinés contre la pourriture syndicale, sauf quelques neuneus qui ont cru trouver un vrai défenseur dans le comédien cégétiste Mathieu, voire même dans la girouette Lalanne.
La colère policière tente de jouer l'éteignoir, d'un côté en laissant croire qu'elle pourrait basculer du côté des gilets jaunes, de l'autre parce qu'elle implore l'opinion de la plaindre et de reconnaître sa place de gardienne des biens et de la propriété bourgeoise.
On me permettra un long intermède sur une figure d'aventurier assez comique ; que n'aura-t-on pas jeté dans les pattes du mouvement pour soit le ridiculiser soit le détruire...

La veille, Cnews avait invité un curieux gilet jaune, batteleur de foire pour jeu télévisé, ancien chanteur ruiné qui assurait venir apporter une forte somme pour lancer une liste « gilets jaunes » aux élections européennes. Sans gilet de base, un keffieh autour du coup et une longue barbe de pope, le personnage nommé Francis Lalanne, outre amis de tous les présidents et animateur du club de supporters du PSG, faisait le beau. Il lançait une citation par là ou un mot compliqué, sans doute pour se démarquer des gilets bouseux : « Pascal (Praud) vous changez de paradigme » clama-t-il avec ce geste noble du pervers narcisique enfin sous les sunlights. Il déplora les conditions de travail « terriblement pénibles de policiers ». Il se dit indigné par la violence et la dénonce avec forec, faisant mine d'oublier qu'au début de sa carrière il avait eu maille à partir avec ses futurs amis flics. Il avait été pris en flagrant délit de transport de barres de fer pour ses amis gauchistes lors des manifestations de l'époque.
Quelques vieilles groupies ou poufiasses des réseaux se sont presque évanouies de plaisir à la vue du matamore, pour lequel j'ai composé la chanson « Pirouette, girouette, cacahuètes ». Qu'il me suffise de vous recopier ici la carrière de ce cuistre.

Un pouet-pouet qui s'aventure en politique...

De même que le barde Macron fût l'auteur du livre intitulé « Révolution », le chanteur Lalanne est l'auteur de l'invendu et invendable « Révoltons-nous », voyons la description nunuche qui lui est réservée par un magazine people.

« Chanteur, homme politique, pourfendeur des « ronds de cuir », personnage de Fort Boyard, activiste, supporter de football "très engagé »… L’artiste est un habitué des grands gestes romanesques et des décisions radicales. Et c’est justement l'une de ces dernières qu’il a annoncée ce mardi 16 octobre sur Europe 1. Invité dans Plan B, l’émission de Laurence Boccolini, il a fait une grande annonce qui a grandement étonné l’animatrice et les auditeurs : «  Je vais rentrer au mois de janvier dans la réserve nationale de la gendarmerie, a révélé Francis Lalanne. Je vais rentrer dans la réserve nationale avec le grade de chef d'escadron, c’est-à-dire commandant dans la gendarmerie.  » Il s’agit-là d’un choix mûrement réfléchi, comme il l’a expliqué sur la station.
Francis Lalanne ressent aujourd’hui le besoin de servir son pays. «  Je réfléchissais à comment je pouvais faire une sorte de service national tardif  », a-t-il raconté à Laurence Boccolini. C’est à ce moment-là qu’un ami général lui a soufflé l’idée de rejoindre l’armée en intégrant la réserve de la gendarmerie nationale. « J’ai dit “D’accord, mais alors je veux le faire vraiment”, a-t-il expliqué sur Europe 1. Je vais faire une semaine par mois pour vraiment rendre au pays le service militaire, ou plutôt le service que je ne lui ai pas rendu.  » Avant de refermer le sujet, le chanteur a promis à Laurence Boccolini qu’il lui enverrait une photo de lui en uniforme. On a hâte de voir ça.
Le 18 mai 2007, il a annoncé sa candidature aux élections législatives de juin 2007, dans la deuxième circonscription du Bas-Rhin avec l'investiture du Mouvement écologiste indépendant d'Antoine Waechter. Il obtient 3,51 % des voix.
Le 27 août 2007, Antoine Waechter, président du MEI, Francis Lalanne, Stéphane Poli, membre du collège exécutif des Verts, Michel Villeneuve, porte-parole de Génération écologie, Georges Fandos, membre du Bureau national de Cap21 ont appelé à la création « d'une Alliance écologiste indépendante non politicienne mais éminemment politique ». Autrement dit l'aile imposable de la macronie et résolument hostile aux fumeurs, alcooliques et conducteurs de diesels puants.

Le 29 janvier 2008, il annonce son engagement sur une liste indépendante (sic) hors des logiques partisanes menée par Sylvie Soulié, ex-comédienne, pour les élections municipales de 2008 dans la ville de Montauban. La liste est nommée « Montauban autrement » et obtient [%] des voix.
En juin 2009, il est porte-parole de l'Alliance écologiste indépendante dans la circonscription Sud-Est lors des élections européennes. Cette alliance regroupe trois partis : le Mouvement écologiste indépendant, Génération écologie (écologistes de droite) et La France en action. Il est également tête de liste dans la région Sud-Est.
En 2015, en réaction à la crise migratoire en Europe, son producteur met en ligne sur YouTube sa chanson Ouvrir son cœur. Le chanteur est alors critiqué, moqué et taxé par des titres de presse comme L’Express ou Le Figaro d’opportuniste9. Il menace de porter plainte.
Il se déclare candidat aux élections législatives de 2017 avec le mouvement écocitoyen « 100 % », en tant que suppléant du candidat divers gauche Jacques Borie, dans la 1re circonscription de Essonne12, où Manuel Valls est le député sortant. La candidature recueille 1,08 % des suffrages.
En 2018, il est un des porte-parole du parti AEI chargé de contacter les autres partis écologistes français en vue des élections européennes 2019 .
Le 18 décembre 2018, se ralliant au mouvement des Gilets jaunes, il lance une liste « rassemblement gilets jaunes » pour les élections européennes de 2019, déclarant : « Il n'y aura pas de tête de liste, on s'en fiche ».
Il n'y en aura pas puisque la tête de liste c'est lui, enfin c'était lui parce que tous les projets de parti gilet jaune semblent tombés à l'eau sous une avalanche de dénonciations sur les réseaux des divers saltimbanques arrivistes et divers sous-marin du projet facho le RIC. Un type qui veut entrer en politique par la porte des pires taxeurs verts pour ensuite se faire parachuter, pas gendarme de base, mais commandant pour ensuite proposer ses services aux grouillots gilets jaunes qui n'ont pas son beau langage de poète, ne peut pas être totalement honnête. Ni complètement malhonnête pour son ego, car, comme le dit un de ses fans sur les réseaux « ce n'est pas la tune qui l'intéresse ».
L'âne Lalanne représente bien l'apolitisme prétendu, l'indépendance « écologique », c'ets à dire une des pires politiques de restriction budgétaire et d'attaque contre la classe ouvrière au nom de la « transition écologique » !


UNE JOURNEE DE SOUTIEN PITOYABLE DES MEDIAS A LA POLICE : UNE PRIME POUR LES FLICS, LA DEPRIME POUR LES MANIFESTANTS ?

Toute la journée du 18 le smédias furent inconsolables sur la fatigue et les sacrifices de la police, comme un écho à la courageuse déclaration du commandant Lalanne : « on s'en prenant à la police on s'en prend à un des quatre principes principaux des droits de l'homme » ! Diable. On mesure le drame des policiers droitdel'hommistes via le témoignage de leurs femmes à l'arrière :

« Cette crise «n'a pas de pareil», estime Perrine S. «Pendant les manifestations, dans les quelques messages qu'il arrivait à m'envoyer, il disait qu'on leur lançait de l'essence dessus alors qu'ils étaient près d'une voiture en flammes… J'ai déjà connu des situations de stress mais, là, c'était particulier.»
Comme elle, Nadine a été étonnée par le niveau de violence des rassemblements. Depuis le début de la crise, elle vit dans l'angoisse et attend lors de chaque manifestation le message qui lui dit que tout va bien. «J'évite de rester trop longtemps devant les chaînes d'information en continu car c'est une source supplémentaire de stress», explique-t-elle. Cette épouse de gendarme mobile a constaté une recrudescence de la «haine anti-flics» et a eu beaucoup de mal à gérer ses opinions: «Il fallait une révolution mais je ne peux pas accepter qu'on insulte et qu'on s'en prenne à mon mari de la sorte à cause de son métier».
Cette «haine anti-flics» a créé une réelle crainte au sein des familles. «J'ai été obligée d'enlever mes publications Facebook ‘touche pas à mon CRS' et ‘je soutiens les gilets bleus'», raconte Émilie, mère d'un jeune CRS de 25 ans. Au travail, «des collègues ont appris que mon fils est force de l'ordre et ils m'ont insultée. Ils m'ont dit que mon enfant est un bat**d et un fils de p**e».
Depuis le début de la crise des «gilets jaunes», le groupe Facebook de l'association Femmes de forces de l'ordre en colère «a dû prendre quatre modérateurs de plus pour gérer les messages de haine. Habituellement on se débrouille entre nous», relève Perrine Sallé. Les menaces, les insultes et les messages appelant à
Certains commentaires appellent même à «identifier et dénoncer [les] voisins CRS, gendarmes mobiles ou flics qui se comportent en traîtres». Sur Facebook, la capture d'écran d'une vidéo sur laquelle apparaissent des forces de l'ordre a été publiée. Le visage de l'un d'entre eux a été entouré de rouge. Il est surmonté d'un message appelant à le dénoncer. «Certains passent à l'acte. Nous avons trouvé une personne qui a publiquement écrit: ‘Je connais une famille de CRS, je peux vous donner son adresse'», déplore Perrine Sallé.
D'après la jeune femme, des enfants de forces de l'ordre auraient également été victimes de moqueries ou insultes. L'association a prévu d'adresser un courrier au ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, pour dénoncer des actes de harcèlement scolaire ».

Terrible misère et persécution des corps policiers ! Par contre pas un mot, pas un reportage sur les milliers de blessés pauvres ouvriers au SMIC ou au chômage, ces retraités brutalisés sans respect pour leur âge, jeunes mère sde famille ou étudiantes éborgnées parce que des salauds de robocop visaient systématiquement la tête. Les médias se sont confirmées comme les putains du système, et sont désormais traités avec le même mépris que les partis et les syndicats.


UNE LETTRE NUNUCHE AU PRESIDENT

Dernière notation pour aujourd'hui. MlLe Priscilla Ludosky continue à me faire parvenir ses notes, puisque j'étais parmi les premiers signataires de la pétition, voici ce que je lui ai répondu après avoir lu sa lettre au président, lue samedi sur les marches de l'Opéra :


C'est le terme de la pétition des bobos entrepreneurs surchargés de taxes qui rêvent d'un capitalisme équilibré, d'une économie capitaliste fonctionnant bien avec une juste rémunération du travail. Vous empruntez cette théorie du référendum à l'aile historique la plus réactionnaire de la bourgeoisie, et ce n'est pas un hasard si vous êtes soutenus par Le Pen et Soral. Mais vous êtes des tricheurs pas seulement parce que vous vous fichez de la classe ouvrière mais parce que vous n'avouez pas que vous fonctionnez en clan, une secte qui ne veut pas dire son nom et prêche la non-organisation pour la masse; ignares comme vous l'êtes en histoire tous les trois, vous en référez à 1789, révolution bourgeoise et petite bourgeoise qui accepta la loi Le Chapelier qui interdisait aux ouvriers de s'organiser! Non seulement vous posez aux représentants de la petite bourgeoisie commerçante et artisanale mais vous voulez pérenniser le système pourri du parlementarisme bourgeois. Vous n'êtes plus que des clowns ridicules de l'ordre existant et de son impossible amélioration.



NOTES

1On m'excusera de la référence historique, mais à l'époque de la domination stalinienne en milieu ouvrier dans les années d'après-guerre, il était notoire que les dirigeants du PCF arrivés en voiture aux meetings, se déshabillait pour revêtir un bleu de chauffe ou ôter leur cravate avant de venir parler au public. On imagine que tous ces petits personnages qui ont été invités pour porter la parole des gilets jaunes, revêtaient leur gilet dans le studio avant de venir faire face aux caméras.
2Je ne veux pas faire comme Lalanne l'âne parader avec des mots snobs, mais là c'est de source, oxymore = rappreochment de deux termes que le sens devrait éloigner !

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