PAGES PROLETARIENNES

samedi 14 novembre 2015

CARNAGE A PARIS : sérénade pour un massacre annoncé

Les pleureuses de janvier sont de retour. Pump the volume ! Le pacifisme bêlant et impuissant à la mode « je suis Charlie » a fait sa réapparition biblique sur tous les smartphones de France et de Barbès : "Prayer for Paris" et  « allumez une bougie sur votre balcon ». Après l'auto-collant débile, un cierge neuneu. Certainement pas de ma part, les bougies c'est bon pour la curaille, ça fait pas revivre les morts et ça ne permet pas de combattre la guerre capitaliste !

La date était bien choisie par les porcs1 criminels de civils sans armes, ces « jeunes hommes » éduqués à la « mixité sociale » occidentale, certes à la veille de la réunion à Vienne du concert inter-impérialiste sur la Syrie mais aussi: journée mondiale de la gentillesse et vendredi 13 ! Plus gore, la masse des jeunes prolétaires et bobos qui se détendent dans les quartiers animés et conviviaux de la capitale après la semaine de travail, ils pouvaient pas imaginer... Les porcs suicidaires des armées secrètes d'une fraction bourgeoise US, du Qatar et de l'Arabie Saoudite ont tiré dans le tas, avec plus ou moins de succès létal en au moins sept endroits de Paris, au nom du récipiendaire Allah, gentil masque de la guerre inter-impérialiste en Syrie et accessoirement comme vengeance face à la collaboration armée du gouvernement « socialiste » français à la curée d'une population destinée à se réfugier où elle le peut. Les principaux criminels de guerre ne sont pas ceux dont on désigne les morceaux éparpillés... Le plan Vigipirate c'est pour les gogos...2

Pourtant la propagande est plus « engagée » qu'en janvier, sans l'appel primordial qui avait sermonné non à protester d'emblée contre l'assassinat crapuleux des dessinateurs mais à protéger les croyants musulmans. Le chef rondouillard des armées françaises, jacobines et vaccinées a certes proclamé l'état d'urgence, donc une urgence de l'Etat de guerre (considérée et appréciée comme lointaine), quand la gauche vassale s'est démenée pour invoquer la confraternité nationale, quand la fille Le Pen a appelé à fermer « nos » frontières et à se rendre compte que la police ne nous protégeait pas assez du « terrorisme », sous-entendu : si vous voulez vraiment vous protéger, engagez-vous sous l'uniforme pour défendre la patrie aux ordres des Hollande, Sarkozy ou Duchnoque.

La multiculturalité conviviale a été quand même à nouveau réaffirmée par les sous-fifres de la gauche bourgeoise au pouvoir. D'abord par les supplétifs du pôle Rue89/Noubel Obs : « La « coexistence Occident-islam c'est ce qui est visé » : « Pourquoi la France ? Pourquoi Paris ? Pourquoi des quartiers plutôt populaires et joyeux ? Peut-être parce qu’ici on cohabite pas si mal finalement » (sous-fifre de Rue 89)3.

Imprenable la réaction dite « islamophobe », elle, elle a remontré le bout de son nez pegidesque. Rien de bien compromettant. Cette réaction, plus épidermique et aléatoire que fondée, fait partie des conséquences probables des diverses réactions des couches de « l'opinion », même de celles qui en tiennent « une couche »4. Ce n'est pas pour la prévenir ni la combattre que la gentille cohabitation imaginaire des peuples multiculturés (depuis la crèche) est évoquée par les édiles de la gauche radicale radis, mais pour mieux la mépriser et la soumettre à l'union nationale raciste/antiraciste/gauche-droite/extrême colère-extrême compassion. Parce qu'au fond, il n'y aura pas une véritable « mosquéisation » de la France même si le voile tient chaud l'hiver, et que la majorité des prolétaires respectent ou se foutent des croyances des uns et des autres. Les idéologies de la bourgeoisie fonctionnent plutôt comme une compilation que comme une fusion ; l'hétérogénéité assumée, méchants racistes de base contre gentils antiracistes classieux, assure le pouvoir de la confusion chauvine ou démocratoc planétaire et les unifient dans la grand messe d'un discours présidentiel et des vêpres télévisées. Et, ces attentats répétés un peu partout dans le monde finissent par décrédibiliser leur exploitation médiatique par tous les chiens de guerre étatiques : personne ne croit plus à cette fable de guerres de religions !

UN ATTENTAT CONTRE LA CLASSE OUVRIERE ?

Difficile d'assurer que les 10ème et 11ème arrondissement de Paris sont peuplés majoritairement de prolétaires. En tout cas, très mixtes ils sont le lieu où vraisemblablement une majorité de prolétaires de toutes races et origines viennent se distraire de la semaine de labeur comme dans le quartier de Beaubourg. Y semer la terreur et imposer de plus en plus une atmosphère de mobilisation en vue d'une guerre plus « ouverte » n'est pas fait pour déplaire aux deux (ou trois) camps impérialistes y compris not' propre gouvernement bourgeois militariste.

C'est beau Beaubourg... la nuit. C'est là que j'étais alors que ça pétait un peu plus loin, en charmante compagnie, sans me douter malgré le nombre croissant de pin-pongs de la police et des ambulances du drame qui se jouait à une chiure de moineau. Je me préparais plutôt à faire un compte-rendu pour ce blog de mon odyssée de la nuit à Paris sur le thème « Misères et Mystère de Paris ». La misère absolue y côtoie une insouciance avinée. Comment se promener voire se détendre quand dans la plupart des rues avoisinantes Beaubourg, sans compter les bouches puantes du Métro, vous apercevez des corps allongés ivres morts baignant dans leur pisse, et que, sur le même trottoir les cafés regorgent d'une population jeune, pomponnées et catogans de chauves sirotant bières et fumant new look ? Quand , au sortir du parking, dans ses longs couloirs sinusoïdals, vous apercevez des rangées poussiéreuses de tentes avec cartons comme isolant de fortune d'où dépassent des pieds qui doivent être ceux de jeunes humains délaissés par la société conviviale et multiraciale ?
Harassé je n'avais même pas consulté les infaux sur mon smarphone, mais j'avais fait un cauchemar terroriste !

Au petit matin, gueule de bois et j'ai chialé comme tout le monde devant tant de barbarie, assez naïvement je dois l'avouer car comme l'objectait la gamine d'une ex : « ...mais en Syrie, en Afghanistan c'est tous les jours qu'il y a des attentats qui font autant de morts et personne ne s'en émeut ! Qui se souvient de l'attentat contre l'avion russe au-dessus du Sinaï, des attentats en Turquie et de celui de jeudi dernier au Liban ? ».

Oui mais là, on n'avait pas frappé  une poignée d'artistes un tantinet provocateurs mais des jeunes prolétaires dont on n'avait pu vérifier s'ils avaient la carte du coran ou du Vatican....

Relais de la franc-maçonnerie gouvernementale, l'inénarrable JP Filiu avait bégayé Hidalgo et Cie  à la radio d'Etat dès mon réveil: « ce que souhaitent avant tout les groupes terroristes de Daesh ou d’Al Qaïda, c’est de créer le chaos, la division entre les gens et entre les peuples ». En substance pour ce nullard autorisé, c’est cette même idéologie islamophobe proclamée par l’extrême droite et une partie de la droite où « l’autre » est toujours l’ennemi et l’explication à tous les problèmes. Archi faux ! D'abord la dite extrême droite se positionne en parfaite suiviste de l'union nationale blindée. Ensuite la capacité à diviser le peuple adverse en guerre est une vieille ficelle ; les nazis passaient leur temps à dénoncer les résistants « terroristes » comme valets de l'Angleterre. L'argument du Filiu de service n'est pas entièrement faux, sauf qu'il le met au service de l'union nationale minable.

Il y a une stratégie évidente, perverse et calculée de la part des commanditaires des petits porcs suicidaires, des commanditaires américano-qatari-arabie séou dites... Non pas unifier la nation impérialiste française mais de diviser les prolétaires de toute origine dans une guerre opaque qui ne dit pas son vrai nom, tout comme les démocrates impérialistes et leurs gauchistes veulent fondre le prolétariat dans le peuple multiracial qu'on embrigade dans la fumée antiterroriste. Dans les arrondissements de Paris et au Bataclan5ce sont bien des prolétaires français de souche ou de conviction qui ont été visés (même s'il y a des prolétaires arabes) et au Stade de France de Saint Denis l'attentat raté des petits porcs islamophiles aurait pu faire des dégâts monstrueux.

M'éloignant des égouts de la misère du ventre beaubourien de Paris, je vins à traverser le 16ème arrondissement nullement dérangé par le massacre qui se déroulait dans l'Est ouvrier parisien. J'aurais pu me demander pourquoi il n'y avait jamais aucun attentat chez « les riches ». Parce les pétromonarques y ont leurs demeures secondaires, me direz-vous. Certes, et puis parce que la haute bourgeoisie française, avec son laquais Villepin (en service commandé « diplo » pour les intérêts qatari et donc le Sarko nouveau) reste ultra-protégée dans ses fiefs historiques. J'aurais honte à la place des petits porcs terroristes de salement zigouiller autant de prolétaires innocents, et de me sacrifier pour les riches banksters du capitalisme financier et de l'or noir.
L'exploitation nauséeuse des images des crimes des petits porcs du capital financier par les médias alignés sur la même propagande sert à empêcher tote réflexion sur les dessous des bagarres impérialistes en cours qui dépassent le simple cas de la Syrie. Les clans pétroliers opaques américains et leurs amis qataris et saoudiens se préparent à l'après-pétrole et tentent de préserver leur domination géopolitique6 ; quitte à offrir de luxueux achats d'armement pour rallier les « indépendants » faux-culs comme la bourgeoisie française.

LES MESURES OPPORTUNISTES DE LA BOURGEOISIE FRANCAISE

On peut poser la question, comme Philippe Mabille, d'une provocation du gang américano-djihadiste : « « Les Français vont-ils faire pression sur François Hollande pour que la France se retire de la coalition en Syrie et de la « guerre contre le terrorisme » ? C'est ce que voudraient à l'évidence les terroristes. La population va-t-elle au contraire soutenir une guerre qui devient chaque jour plus inévitable, avec une intervention si besoin terrestre contre Daesh ? Comment cependant « gagner » une guerre sans champ de bataille, dont l'ennemi est partout et nulle part, insaisissable et masqué, jusque dans nos villes ? » (in La Tribune). Mais « les français » ou « la population » cela n'existe pas chez les élites bourgeoises et militaristes. L'arrière a toujours plus ou moins écopé par la grosse Bertha ou l'aviation ennemie, tant que « l'arrière » (et surtout le prolétariat) reste persuadé qu'il faut se calfeutrer dans ses pénates, allumer des bougies ou défiler avec des pancartes stupides, la bourgeoisie peut tranquillement accroître ses visées expansionnistes militaires. Ce n'est pas pour rien que l'armement français est au top des vitrines des meilleures ventes aux assassins royaumes pétrolifères. Ceci explique cela, même si celui qui commande un Rafale commandite aussi l'assassinat de civils de son meilleur vendeur... Rien de choquant. L'industrie alimentaire ne pense-t-elle pas qu'il est crucial de vous nourrir même si elle vous refile ses produits cancérigènes ?

Comme toute bourgeoisie qui préserve ses intérêts, pas sa population civile, la bourgeoisie française va opérer comme sa consoeur libanaise à un accroissement des dépenses pour la « sécurité intérieure », mais pas tant que cela car le principal dangers intérieur, le prolétariat, est plus tétanisé et paralysé par les attentats aveugles des pions de l'impérialisme opaque que si on lui envoyait deux millions de CRS pour l'empêcher de déclencher une grève de masse.
La bourgeoisie française, via son gouvernement antiraciste et multiracial ,va mettre à profit le sang pas encore séché des victimes parisiennes pour accroître ses bombardement en Syrie et nous refaire le coup, en miniature, du 11 septembre en se proposant de coaguler la faction US (non pro Daesch) et les amis de l'Arabie Saoudite qui veut son pipeline en travers de la gorge de Assad. Les compétiteurs de droite en appellent tous à une vraie guerre "musclée" à l'intérieur comme à l'extérieur.

La généreuse ouverture à tous les immigrants du monde par l'irresponsable Merkel a pris du plomb dans l'aile – avec l'incapacité des oligarchies européennes à « intégrer » la misère du monde et lâchée par son ministre hard Wolfgang Schäuble :« Notre capacité d'accueil n'est pas illimitée » (sic).

Une partie de la presse bourgeoise ne se gêne pas pour laisser supposer que c'est cela qui a permis (pas seulement la Belgique) l'entrée de bandes de tueurs fous d'Allah et surtout de pétrodollars. C'est du pipeau comme la mise en accusation de la religion musulmane. Les migrants en général pas plus que les croyants ne sont les instruments des gangs bourgeois opaques. Et je persiste à penser que Daesch et Cie n'ont pas pu être inventé par quelqu'un d'autre qu'un cerveau malade occidental.





1Ils sont ainsi qualifiés par les partisans du Hezbollah au Liban, après le massacre de jeudi. Porc est évidemment la pire insulte en pays d'islam. Cochon en français est faible en regard. De toute façon on ne trouve jamais le mot adéquat pour qualifier ces lâches assassins, ni pitié pour ces bipèdes embrigadés qui s'explosent eux-mêmes hors de l'espèce humaine, comme simple main d'oeuvre de la barbarie capitaliste.
2Mabille dans La Tribune dit aussi ceci : « Deux mois et demi après la tentative, heureusement stoppée, du Thalys fin août, qui aurait pu faire un carnage déjà, un peu plus de 10 mois après l'attentat du 7 janvier contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes (17 morts), c'est une terreur aveugle, brutale, sans pitié, qui s'est abattue sur la Ville Lumière, faisant 128 morts et près de 200 blessés dont beaucoup en "urgence absolue", abattus par balle ou victimes de bombes kamikazes. Du jamais vu en France. Ce qui est terrible, alors que les autorités ont dit avoir empêché déjà de nombreux attentats depuis le début de la guerre contre l'Etat islamique, c'est que cette fois, elles n'ont pas pu anticiper et donc agir contre celui d'hier soir, qui dénote pourtant une organisation quasi-militaire prévue de longue date. A l'évidence, la police, la gendarmerie et l'armée déployés sur les points sensibles du territoire ne peuvent pas protéger tous les Français à toutes les terrasses de restaurant et dans toutes les salles de concert. Ni surveiller tous les présumés terroristes, quel que soit le renforcement des dispositifs de contrôle ». Mais, comme je le dis pour Marine le Pen, c'est un argument, finalement, pour mieux mobiliser la population (surtout des basses classes non protégées) à se rallier aux mensonges « d'unification nationale » de l'Etat bourgeois.
3Anne Hidalgo, mairette de Paris : « Les quartiers qui ont été frappés, les lieux qui ont été visés, sont des lieux qu'on aime, de ce Paris qu'on aime, ce Paris populaire, ce Paris très ouvert, ce Paris heureux de partager les cultures du monde, parce que c'est un Paris qui est fort de sa diversité, de la diversité d'origine de ses habitants », a déclaré le maire de la capitale. Selon la mal élue de la gauche bobo « c'est ce Paris-là qui a été atteint, sans doute parce que ce modèle, ce modèle du vivre ensemble, qui est si présent dans notre ville, est insupportable pour des fanatiques, est insupportable pour ceux qui voudraient réduire l'humanité tout entière au silence. ». Une autre version médiatique de la description d'une classe ouvrière diluée dans la multiracialité nationale donne ceci : « « Si la France est visée, c’est donc pour l’intervention en Syrie certes, mais c’est aussi parce qu’elle est un lieu où – malgré tout et surtout malgré ce que veulent nous faire croire les droites dure et extrême – cette coexistence fonctionne. Elle n’est pas parfaite, évidemment, mais elle existe. Et les quartiers visés hier soir, l’ont peut-être été pour ça. Ni vraiment populaires, mais pas les plus riches non plus. Des quartiers où les populations se croisent ». Du Rue 89 pur, voire du Médiapart gerbant.
4Je suis sidéré, mais pas étonné, de voir sur mon compte face book, d'anciens collègues et mes diverses familles s'apitoyer en affichant drapeau français et interjections , wesh ou déjections chauvines. C'est le but recherché par des médias au ras des bouts de cervelle éclatée, et c'est pas du tout subversif.
5 Par le passé, la salle avait déjà été visée par des menaces d’islamistes radicaux dans la mesure « où ses propriétaires sont juifs », comme le disait un autre islamiste en 2011 dans les bureaux de la DCRI. Depuis septembre, la salle a été rachetée par le groupe Lagardère. Au milieu des années 2000, elle était également un lieu de conférence d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël, ce qui lui aurait valu de nombreuses menaces.
6L'attentat contre le quartier chiite à Beyrouth obéit aux mêmes nécessités géopolitiques, en divisant comme ici les prolétaires entre chiites et sunnites ; mais chaque attentat est aussi une étape dans la stratégie guerrière, attentats qui ne signifient pas cependant une position de force pour le clan opaque américano-qatari qui finance Daesch ; voici ce que décrit un journal algérien : « En visant le quartier chiite, où domine le Hezbollah à Beyrouth, l’organisation autoproclamée État islamique (EI/Daech) veut aussi desserrer l’étau sur elle en Syrie et en Irak.
Le Liban a été violemment touché, jeudi, par le pire des attentats terroristes depuis la fin de la guerre civile en 1990, et qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes, dans un quartier du sud de la capitale Beyrouth, bastion du Hezbollah. Revendiquée par la nouvelle nébuleuse terroriste autoproclamée État islamique (EI/Daech), cette attaque a été perpétrée en représailles contre le Hezbollah libanais qui soutient militairement le régime de Damas contre elle et l’opposition armée syrienne. Mais loin d’être une simple riposte du mouvement d’Aboubakr al-Baghdadi, le double attentat-suicide de jeudi, dans un quartier commercial à Beyrouth, est le signe de la vulnérabilité sécuritaire du Liban face à Daech, dont l’objectif, jusque-là, était celui de renforcer ses positions dans le nord-ouest de l’Irak et le nord-est de la Syrie, où il a autoproclamé la création d’un califat dès le début de sa guerre en juin 2014. “Dans le fond, les mobiles du double attentat kamikaze restent les mêmes et s'expliquent par l'engagement du Hezbollah en Syrie qui devait nécessairement entraîner des représailles s'exprimant par des coups portés au talon d'Achille de la formation chiite, soit sa base populaire”, a souligné le quotidien libanais en langue française L’Orient, Le Jour. Des experts militaires voient, quant à eux, que l’attaque de jeudi sert plutôt à desserrer l’étau sur les hommes d’Al-Baghdadi qui ont subi de nombreuses pertes ces derniers temps, notamment depuis le début des frappes russes en Syrie. L’État islamique a perdu le contrôle de nombreuses localités stratégiques en Syrie, comme c’est le cas dans le nord du pays, majoritairement peuplé de Kurdes. “Je pense qu'il existe une corrélation entre ce déchaînement de violence et le fait que le groupe se trouve dans une position inconfortable”, a déclaré Charlie Winter, un expert interrogé par l’AFP ».



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