PAGES PROLETARIENNES

mercredi 30 septembre 2015

NOVLANGUE ET INQUISITION ANTIRACISTE EN FRANCE


« L’Eglise dit que la terre est plate, mais j’ai vu l’ombre sur la lune et j’ai plus foi en l’ombre qu’en l’Eglise ».Magellan, navigateur portugais.


Le racisme se nourrit de l'antiracisme et l'antiracisme se nourrit du racisme, voilà à quoi se résument deux anecdotes qui ont effrayées et défrayées la chronique de l'idéologie dominante en France en cette morne rentrée où l'intérêt pour les joutes entre professionnels du journalisme gouvernemental et oukases de la CGT n'intéressent plus personne. Difficile d'intéresser à l'actualité de l'idéologie dominante quand un gouvernement de gauche gouverne comme un gouvernement de droite et mène une guerre impérialiste obscure mieux qu'un gouvernement de droite.

LA CHUTE DE L'EMPIRE DU COOL

Nous eûmes deux os à ronger. L'un, lancé par la remplaçante de De Caunes sur le journal pipole de Canal +, parabole perverse d'un info ludique dirigée vers les banlieues. La dame, au nom à coucher dehors Maïtena Biraben (prononcez « maintenant mirabelle », pour mémoriser) a choqué le politiquement correct (= l'hystérie à toute occasion contre le « Fhaine ») en osant remarquer que le parti de la fille du père tenait «souvent, des propos de vérité » - remarquez qu'elle n'a pas formulé sa question au célèbre avocat E.Dupond-Moretti, en disant que le FN « tenait un discours de vérité »1. On va voir que la nuance a comme involontairement échappé aux hurlements tweettés immédiatement sur la planète web. France INFO, organe complètement indépendant du pouvoir comme vous le devinez, lance l'alerte (à l'atterrissage des hordes nazies) avec un tweet « certifié » du « journaliste indépendant », ce défroqué trotskien, chevalier blanc de toutes les barbouzeries policières, Edwy Plenel
« Plus dure sera la chute : @MaitenaBiraben, protégée de Bolloré, vante le "discours de vérité" du #FN ».
France INFO (infaux) prend à témoin - après son lanceur d'alerte à la moustache de Saddam Hussein - les internautes qui jasent avant d'avoir jasé : « Avant, Canal + était la girouette du cool, la chaîne qui disait qui était in ou qui était out. Mais si l'Esprit Canal est mort depuis longtemps, la polémique lancée hier par Maitena Biraben marque le crépuscule d'une époque et d'un modèle ». Dans la foulée, l'organe rock pour abrutissement de la jeunesse – les inrocks – s'indignent que malgré la semonce de tous les cire-pompes de l'odieux-visuel, même papy Gildas sort de sa maison gériatrique, que : « Maïtena Biraben refuse de s'excuser après ses propos sur le FN ». Cette sorcière, rétribuée pour ce virage facho par le richissime Bolloré, aurait donc été envoyée en mission pour dégauchiser Canal +, après la fin des lamentables guignols de l'info, soupe sous-politique personnalisée pour décerveler toute réelle réflexion sur la pourriture des institutions bourgeoises et leurs infrastructures politiques et syndicales.
Le lynchage médiatique de la bien pensance gauchiste et des médias dévolus au gouvernement PS, se donne libre cours. Les « tribunes libres » vont se succéder : de la matière grasse pour les intellos inoccupés de Libération, le Hunfington Post, principal canal de la pensée multiculturaliste US qui donne le la au Monde, à la gauche caviar et aux islamogauchistes ; mais aussi le préposé bureaucrate de l'antiracisme officiel D.Soppo2.

UNE GROUPIE DE SARKOZY CHOQUE

Députée LR (Les Ripoux), Martine Morano a l'habitude d'être traitée de conne ; l'humoriste sénile Bedos a d'ailleurs été adoubé par les juges, sur recommandation de l'actuel hôte de l'Elysée, pour l'avoir ainsi insultée publiquement... bof... quand deux cons s'insultent... La dame suscita à son tour l'ire de la bien pensance (cet egregregore qui veille en permanence sur le risque d'atterrissage nuitamment des hordes nazies) après sa déclaration-choc sur le plateau de l'émission On n'est pas couché, diffusée sur la télé indépendante d'Etat (et objective) France 2 le samedi soir. « Il faut garder un équilibre dans le pays, c'est-à-dire sa majorité culturelle. Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. (...) Je n'ai pas envie que la France devienne musulmane », a dénoncé l'eurodéputée face au chroniqueur Yann Moix. Moi non plus je n'ai pas envie que la France ni le monde ne finissent par être régentés par une croyance moyennâgeuse, le culte du meurtre et l'oppression des femmes !
La déclaration comporte deux remarques qui ne sont pas forcément complémentaires ni critiquables, malgré les cris d'orfraie des procureurs caviar et gauchiste. Historiquement la France, fait partie d'une zone au nord de l'Europe où ont existé jusque là une immense majorité de peuples blancs de peau ; dans deux mille ans si la planète terre n'a pas implosé, des historiens examineraont des aires avec des races blanches, noires, jaunes, etc. quoique les couleurs ne corresponsdent jamais à l'idée qu'on s'en fait. Beaucoup de noirs ne sont pas vraiment noirs, les dits jaunes sont plutôt blancs, les blancs plutôt roses, voire rouge alcoolique... Ou couleur muraille.
Qu'on devienne tous café au lait demain n'est même pas dit par la dame députée, ce qui est possible ou non, mais c'est son subconscient qui a fonctionné comme le mien en voyant arriver une masse de réfugiés noirs subsahariens ; mais que mon subconscient ose se poser la question est la preuve que je suis pathologiquement raciste comme la dame livrée à la vindicte public et honteuse aussi dans son parti Les Ripoux. Un autre fantasme apparaît, quoique contradictoire – les arabes étant en majorité de race blanche, et nombre d'entre eux plutôt ...hum hum... vis à vis des noirs3 – elle « n'a pas envie que la France devienne musulmane ». C'est pas bien d'avoir dit ça ? Pourquoi ? L'islam est reconnu par les moins aveugles ou les plus honnêtes des observateurs de plume comme en expansion plus rapide que n'importe quelle autre religion. Le principal fanal de cette idéologie arriérée est le voile féminin, qui est un drapeau de guerre à la civilisation qu'on croyait débarrassée des superstitions religieuses ; drapeau belliciste qui se moque de toutes les interdictions « républicaines » sous des airs pacifiques et conviviaux (la démocratie permet de s'habiller comme les hippies et l'habit... fait le moine); se riant des gendarmes, de plus en plus, certaines passent outre aux règles d'un pays, certes blanc et catholique en majorité, en arborant une espèce de croisement de bandages qui masque tout le visage, comme si elles venaient de subir une opération, mais qui leur permet un burqa de remplacement4. L'islam, depuis l'affaire Salman Rushdie est la seule idéologie à prétendre zigouiller n'importe qui dans le monde qui blasphème le prophète, depuis au moins Staline qui a fait assassiner le prophète Trotsky loin de la Russie ; le massacre des dessinateurs de Charlie hebdo n'a servi qu'à faire bêler des foules sans mémoire et inconséquentes ; les dessins de cet hebdo sont de plus en plus débiles comme finissait par être ridicule leur focalisation sur l'islam. L'islam a mis à mort le féminisme bourgeois comme il a mis sous sa coupe tous les anciens tiers-mondistes gauchistes. En ce sens l'islam a déjà gagné, toutes confréries confondues. Comme le fascisme a gagné en 1945, le système occidental et oriental russe reprenant sans honte ses méthodes de propagande totalitaire.
L'islam c'est le grand remplacement- non pas des cathos ou des blancs européens – mais du stalinisme ! Morano n'est qu'une députée de la bourgeoisie superficielle, d'une droite qui n'a plus de programme pour combattre la gauche puisque celle-ci l'applique à sa place ; pas très futée cette pauvre groupie esseulée fonctionne à l'instinct, et quelques fois tout à fait honorablement comme lorsqu'elle s'est choquée qu'une femme musulmane grille au soleil sur la plage couverte de la tête au pied de la bâche religieuse quand monsieur bronze en slip de bain. Elle ne se place pas du point de vue du prolétariat qui n'a ni couleur, ni sexe, ni nationalité, ni religion, mais elle sert à alimenter l'inquisition antiraciste qui, au nom du peuple « démocratique », divise encore plus le prolétariat que le « Fhaine », « Les Ripoux », « l'élite rose » et leurs balayeurs islamo-gauchistes, s'il n'y a pas un mot de trop à ramasser dans le caniveau ou une déclaration bête à se mettre sous la dent.
Grand prêtre de la bien pensance pipolesque, faiseur de star du samedi soir, L.Ruquier s'est dit choqué, riant bêtement comme à son habitude pour voiler sa propre ambiguïté, faisant aboyer le successeur du procureur Caron et du scandaleux Zemmour, un bien sage plumitif qui répond au nom de Yann Moix, lequel rabroue culturellement l'eurodéputée : « Si vous voulez être présidente de la République un jour, n'utilisez plus jamais le mot race, parce que c'est indécent. » Et Nadine Morano de lui répondre : « C'est un mot qui est dans le dictionnaire, je ne vois pas en quoi il est choquant... ».
Mais sous le règne de l'idéologie américaine multiculturaliste et négatrice des classes, les mots sont très policés. Attention, certains sont désormais interdits, vous ne risquez pas encore la cour martiale décapitation et crucifixion comme ce pauvre jeune chiite en Arabie Saoudite, mais le pénal ou la mise au pilori par Plenel & Coleman. Le mot race n'a pas disparu, mais son usage est réglementé. Des Inrocks pour la jeunesse débile au Monde pour les éternels adulescents gauchistes, il faut rappeler l'action des législateurs en 2013. Voici leurs précisions après l'horrible prestation de la méchante Morano :
« Mme Morano a, en parallèle, vanté la France comme un « Etat laïc ». Elle a ensuite défendu l’idée de quotas d’immigration « en fonction des compétences dont le pays a besoin et du continent de provenance ». Feignant la surprise devant l’indignation suscitée sur le plateau par ses déclarations, l’élue a argumenté : « Je suis désolée, c’est un mot [race] qui est dans le dictionnaire, je ne vois pas en quoi il est choquant. » Si « race » se trouve en effet dans les dictionnaires – le Larousse signale d’ailleurs dans sa définition que le mot « est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques »il a été supprimé en 2013 de la législation française par l’Assemblée nationale.
  • Population animale résultant, par sélection, de la subdivision d'une même espèce et possédant un certain nombre de caractères communs transmissibles d'une génération à la suivante.
  • Catégorie de classement de l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels, sans aucune base scientifique et dont l'emploi est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques. (Face à la diversité humaine, une classification sur les critères les plus immédiatement apparents [couleur de la peau surtout] a été mise en place et a prévalu tout au long du XIXe siècle. Les progrès de la génétique conduisent aujourd'hui à rejeter toute tentative de classification raciale chez les êtres humains.)
  • Littéraire. Lignée familiale considérée dans sa continuité ; ensemble des ascendants ou des descendants d'un personnage ou d'un groupe humain : La race de David.
  • Ensemble de personnes présentant des caractères communs (profession, comportement, etc.), et que l'on réunit dans une même catégorie : La race des gens honnêtes.



Qu'est-ce qu'on se marre en lisant le Larousse ! Mais c'est encore pire lorsque vous allez voir du côté des législateurs, si néantissimes qu'on n'avait même pas prêté attention à l'époque à leur curetage antiraciste incrédible d'un terme du vocabulaire, et un des principaux titres de gloire hollandais  le « président propre » qui nettoie la sarkozie du sol au plafond, et surtout de ses meilleurs ennemis du Front de gauche, si petit électoralement mais majeur dans la révolution sémantique des colifichets républicains inutiles:
« L'Assemblée nationale a adopté, jeudi 16 mai (2013), une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française. La majorité PS s'est ralliée à cette proposition, soulignant qu'il s'agissait d'"une première étape". François Hollande s'était en effet engagé pendant la campagne présidentielle à supprimer ce terme de la Constitution.
Le texte, débattu dans le cadre d'une "niche" parlementaire réservée aux propositions du Front de gauche, se propose donc de supprimer le mot "race" du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot "race", "ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n'a pas sa place dans notre ordre juridique".
Pour ne pas risquer de faire tomber l'incrimination de racisme, les députés socialistes ont fait adopter un amendement affirmant explicitement, dans l'article premier, que "la République combat le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race". Pour le député PS Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois, la suppression du mot dans la législation "n'est qu'une première étape".
A l'Elysée, on a récemment assuré que la promesse de François Hollande n'était "pas enterrée", mais qu'elle ne pouvait être insérée dans la première révision constitutionnelle, prévue pour le 22 juillet ».
Comme on est ravi d'une telle révolution... dans le vocabulaire. Au point que n'importe quel petit con de province, électeur du PS, vous assure qu'il n'y a plus qu'une « race humaine », mais pas des races, ce qui serait... raciste !
L'ordre bien pensant et ses exécutants nous renvoie souvent aux colères des teweetters acquis à leurs billevesées gouvernementeuses, mais nous avons aussi plein d'internautes qui en sont pas dupes de la bêtise multiracialiste confusionniste et anti-ouvrière. Je laisse certains, bourrés d'humour et d'intelligence répondre à ma place à l'époque de ce stupide vote parlementaire5, car s'il y a une espèce humaine, il y a bien entendu des races différentes mais ce n'est ni un handicap ni un péché, mais une heureuse diversité darwinienne :
« Jamais d'invitation pour les représentants de la race des gallinacés, de la race chevaline, et de la race bovine, ces "mondes" qui sont mis à rude épreuve par ces représentants de cette race humaine les utilisant et finissant de manière peu glorieuse, dans les assiettes pour les moins chanceux, et pour une d'entre elles ; a recevoir les postérieurs des bipèdes de la race humaine ! Il paraît si je ne fais pas d'erreur qu'on emploierait l'expression désormais"groupe biologique". Me voilà rassuré : j'adhère à un groupe biologique. Bref on avance ».
"A mal nommer les choses , on ajoute aux malheurs du Monde" ( A.Camus) . Encore bravo à nos brillants législateurs » .
« Hypocrisie que cette proposition législative. Qui peut affirmer qu supprimer le mot "race" de la législation française fera disparaître le racisme et le rejet de l'autre. Lutter contre le racisme, ce n'est pas faire disparaître un mot. C'est un travail quotidien sur soi-même, c'est une attention à l'autre. Ce n'est pas la disparition d'un mot qui résoudra quoique que ce soit. Mais pourquoi les socialistes nous construisent-ils une telle "novlangue". Pourquoi cette police de la pensée?
« Le racisme n'existe plus par décision de l'assemblée nationale.... On a vraiment des crétins comme législateurs! »
« On y est : Contrôle minutieux des pensées, propagande, destruction de la langue par la réduction continuelle du nombre de mots tout comme Georges Orwell l'avait prévu (1984) ... ».
« Pourquoi race est inapproprié ? "Chez les animaux domestiques, la race est un rang taxinomique inférieur à l'espèce. Les races sont distinguées à des fins d'élevage et de sélection. On parle ainsi de races bovines, canines ou caprines. Le terme est à coloration davantage commerciale que scientifique : un animal « de race » se vend tout simplement plus cher, en arguant des qualités de son sous-groupe : bœuf charolais, poule leghorn, cheval percheron, chat persan, chien dalmatien,"(Wikipédia) ».

LES AIDES DE CAMP DE L'INQUISITION ANTI-RACISTE

« Maintenant mirabelle » était postérieure à la « conne Morano », aussi n'est-elle pas encore référencée « fâchiste sous-Marine » sur le site du NPA, mais Morano a droit à un traitement de faveur vichinsko-trotskien.
Avec les trotskiens dégénérés du NPA, tous les chemins mènent au « fâchisme ». Le complot raciste est savamment mis en place au cours de l'été, à l'insu des électeurs 100% à gauche.
Il faut absolument défendre la tolérance des femmes voilées. L'islamo-gauchisme est totalement au service de l'islam démocratique, de la diversité religieuse qui remplit les caisses de la Tour Eiffel et qui protège, grâce au voile coupe-vent, nos enfants du froid avant de monter dans les bus scolaires.
« Depuis trop longtemps, nous assistons à une banalisation du racisme, en particulier de l’islamophobie. Cet été a vu une nouvelle accélération. Mais pourquoi les Morano et autres Bourdouleix se gêneraient-ils ? Encouragés comme d’habitude par la surenchère de l’extrême droite, ils le sont aussi par la faiblesse de l’opposition de toute une partie de la gauche, quand ce ne sont pas de véritables capitulations.
Au début de l’été, le maire UMP de Wissous dans l’Essonne, Richard Trinquier, lors de l’opération Wissous Plage, a interdit en personne (!) l’accès au plan d’eau municipal à trois femmes portant le foulard islamique. Malgré la suspension de ce règlement « anti-voile » par le tribunal administratif de Versailles, le maire a récidivé un mois plus tard avec un nouveau règlement et de nouvelles exclusions.
Fin août, c’est au tour de Nadine Morano, ancienne ministre de Sarkozy, d’en remettre une couche en postant sur sa page Facebook la photo d’une femme voilée sur une plage, en déclarant qu’elle était heurtée par cette « atteinte à notre culture » et à la « liberté des femmes ». Rien de nouveau sous le soleil concernant cette femme connue pour ses opinions réactionnaires, mais la réaction de Harlem Désir, fondateur de SOS Racisme – et pourtant on commence à être habitué aux renoncements des membres du PS – a été proprement honteuse ! « Je peux comprendre sa réaction », a-t-il dit, avant de développer sur la question de la libération des femmes. Pourtant ni Morano ni Trinquier n’en sont à leurs premiers faits d’armes et Désir le sait bien.

Récidivistes
Lors des législatives de 2012, dans une tentative désespérée de garder son siège de députée, Morano avait accordé une interview au torchon raciste Minute pour draguer les électeurs du FN au second tour. À la même époque, piégée par l’humoriste Gérald Dahan qui se faisait passer au téléphone pour Louis Aliot du FN, Morano avait déclaré toute son admiration pour Marine Le Pen, ainsi que sa disponibilité pour trouver des accords électoraux avec le FN avec qui elle « partageait des valeurs »...
Quant à Trinquier, le maire de Wissous, c’est un fou furieux. Se prenant pour un cow-boy du Far West, il s’était déjà donné le droit, par arrêté municipal, de circuler avec une arme, avait voulu baptiser une rue de sa ville du nom d’un général de l’OAS et a déclaré sur sa page Facebook : « L’islam va nous avaler ! », « J’ai tant de rage contre ceux qui (…) nous imposent des centaines de milliers de Rachida et de Mohamed » « Ras-le-bol ! Vive le christianisme, vive le patrimoine laissé par Hugues Capet »...

Écran de fumée
Les discours hypocrites de Morano et de Trinquier sur la laïcité et la libération des femmes, tout comme ceux de Marine Le Pen, ne sont qu’un écran de fumée pour cacher leur haine des musulmans et des Arabes et devraient être dénoncés en tant que tels.
Encouragés par l’ambiance nauséabonde dans ce pays, les racistes se montrent toujours plus arrogants. Ainsi, Gilles Bourdouleix, député ex-UDI, qui en juillet 2013 avait été condamné à une amende de 3 000 euros (avec sursis !) pour avoir dit que « Hitler n’a peut-être pas tué assez » de gens du voyage, persiste à se dire « innocent » ! Malgré la confirmation cet été de la peine en appel, ce raciste se pourvoie en cassation, se sentant sans doute conforté par le soutien de l’UMP et de l’UDI, qui, en ne présentant pas de candidat dans sa circonscription aux dernières élections municipales, ont permis sa réélection en tant que maire.
Que ce soit par rapport aux Roms ou aux musulmans, les racistes se lâchent et osent exprimer de plus en plus à haute voix leurs préjugés haineux. Révoltés par cette banalisation, nous devons plus que jamais chercher à nous retrouver et à nous organiser contre le racisme sous toutes ses formes. »

Ross Harrold

LES ANECDOTES DE L'AMI DU PEUPLE

Revenons à l'ami du peuple Edwy Plenel, qui, comme tous les trotskiens défroqués, adore ce qu'il conchiait hier, sauf qu'il y a une incontestable ligne de continuité chez cet idéologue entre son anti-américanisme d'hier et son pro-américanisme multiculturaliste d'aujourd'hui : il a toujours travaillé avec les flics. Mitterrand a dit un jour que c'était un bon employé de la CIA. Sa mise au premier plan par les médias gouvernementaux à chaque événement raciste ou assimilé, ou approchant, en fait une homme si « indépendant » qu'il est indispensable au... pouvoir bourgeois. Je ne vais même pas faire de commentaire de texte, je vous laisse le soin de décrypter l'ignominie du personnage comme journaliste-putain et défenseur de l'ordre bourgeois.

« Le FN est un parti xénophobe qui propose de hiérarchiser entre les humanités. Nous avons tous ce climat intellectuel, faussement intellectuel, occupé par des gens qui disent au peuple que pour se protéger il faut avoir peur de l'étranger, et puis tout un climat qui au fond s'attaque à nos principes. Je voudrais rappeler qu'au delà des anecdotes nous avons une constitution qui dès son préambule déclare que l'on ne fait pas de distinction dans ce pays sur ceux qui y habitent selon l'origine, la croyance, selon l'apparence.
Ce pays a une constitution qui revendique la déclaration des droits de l'homme, qui dit qu'il n'y a pas de hiérarchie entre les êtres humains, c'est toute notre histoire. C'est un parti inégalitaire qui pense qu'il y a des religions supérieures aux autres, des croisades supérieures à d'autres. C'est au fond s'en prendre à ce qui est le cœur de notre histoire républicaine, l'égalité, nous sommes un pays qui se construit au milieu des droits sociaux, au niveau de la liberté d'expression. Au niveau de notre métier nous journalistes d'un pays construit sur l'égalité, il y a une vraie responsabilité de notre profession. On laisse entrer l'habitude à l'inégalité, à se dire que quand quelqu'un n'a pas la même couleur la même croyance, la même apparence que moi, je peux penser être supérieur à lui.
Or, nous savons sur ce continent d'expériences vécues, dramatiques, deux guerres mondiales, une catastrophe, que s'habituer à ça, c'est s'habituer à des mots potentiellement meurtriers, non pas où chacun deviendrait le meurtrier de l'autre, mais par indifférence. C'est offrir à Daesch et aux idéologies totalitaires ce qu'elles veulent.

(Concernant la présentatrice Maïtena) Que le FN dise des choses vraies ? Pour un journaliste ce n'est pas la vérité des opinions, nous notre métier c'est des vérités de fait qui vont déranger, chômage, corruption, crise de la démocratie... Ce n'est pas une vérité de dire que l'immigration serait responsable des maux de la France, de dire que si on met des gens dehors parce qu'ils sont musulmans on reconstruira la France. On peut pas créditer une vérité mensongère,
intellectuels complices ? Dire aux ouvriers que l'important serait la différence d'origine et de religion alors qu'ils ont une même cause d'emploi commune, c'est faire diversion devant le peuple pour ceux qui exploitent, pour les amis de Macron. C'est nier ce peuple multiculturel dans les usines qui est le peuple de la France. Nous sommes un pays démocratique où on ne peut pas faire de distinction d'origine. A Canal +, un actionnaire contrôle tout. Nous les journalistes, nous sommes au service du public. Ce n'est pas l'Etat qui nous gouverne ».

LES CONCEPTIONS DEPASSES D'UN MARXISME BIEN PENSANT
(ou un héritage galvaudé par des orthodoxes peu orthodoxes)

Des dizaines de blogs, marxistes-léninistes, léninistes-marxistes, radotent les réflexions prudentes ou parfois virulentes de Marx et Engels sur la religion en général. Il faut être tolérant, ne pas légiférer, etc. Or notre époque est totalement différente. Ce sont les Etats complices de confréries religieuses qui légifèrent, condamnent systématiquement les critiques de la religion, prouvant que la bourgeoisie n'a jamais vraiment combattu pour la laïcité, mais que pour assurer la pérennité de son pouvoir elle avait besoin de choyer toutes les superstitions. Certes Engels s'était moqué des blanquistes pendant la Commune de Paris, qui voulaient abolir la religion, mais en tout cas sous leur pression avaité été inaugurée, provisoirement la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Certes Engels avait souligné le danger de proclamer l'athéisme comme un symbole de foi coercitif. Certes le brave Marx avait édicté : « Chacun doit pouvoir satisfaire ses besoins religieux et corporels, sans que la police y fourre son nez ». Mais il n'avait pas prévu que la police islamique allait y foutre son nez, et la police démocratique aussi ! Ni Engels ni Marx n'avaient envisagé que des gens se réclamant d'eux, les troskiens, soutiendraient le port du voile pour les femmes soumises, qu'ils proclameraient que cette religion « est défavorisée », qu'il faut « combattre l'oppression raciste et religieuse » (trotskiens belges). Imaginez la gueule à Marx et Engels, peut-être même de Lénine, s'ils avaient lu ce texte toujours défendu de la Ivème internationale foireuse, belge et trotskienne : « Les intégristes islamiques peuvent être des alliés objectifs et circonstanciels dans un combat déterminé mené par des marxistes.

Est-ce le grand combat laïc, conjoint de la bourgeoisie et du prolétariat, qui a échoué avec la reviviscence de l'idéologie islamiste ? Ou la bourgeoisie qui a toujours gardé diverses cordes à son arc quand le prolétariat est resté reconnaissant à la lutte laïque qui lui a permis de ne plus dépendre des curés, et de s'émanciper des intellectuels calotins par la lecture et l'écriture ?
Le grand remplacement du stalinisme a commencé par la vague islamiste, mais celle-ci est fragile contrairement à ce qu'avancent les philosophes du Figaro (cf. Etat faible contre religion forte d'un disciple d'Aron). La guerre comme la crise économique jette les prolétaires de toute nation et de toute croyance dans la misère ou l'horreur. La religion comme la politique des Etats capitalistes, avec son argument secouriste et misérabiliste, ne pourra durer éternellement. Le règne de l'illusion est fini historiquement. Mais le combat laïc, du point de vue de classe n'est pas fini, il ne fait que recommencer, contrairement aux effaceurs gauchistes et ultra-gauche comme le CCI6 ; ce résidu de groupe international publie une série opportuniste : « la laïcité, une arme idéologique contre la classe ouvrière », à faire saliver tous les curés du monde. Ils ont beau citer à tour de bras Marx, comme cela : « S’émanciper politiquement de la religion, ce n’est pas s’émanciper d’une façon absolue et totale de la religion, parce que l’émancipation politique n’est pas le mode absolu et total de l’émancipation humaine” - heureusement car il y a autre chose que la politique et la religion dans la vie – l'amour, la marche à pied, un bon vin, les multiples échanges humains... - mais ils s'alignent sur les islamo-gauchistes avec le commentaire suivant :
« Le combat n’était pas orienté contre la religion en soi mais contre la polarisation sur les pouvoirs religieux. Le développement des forces productives avait déjà permis un net recul de l’esprit religieux au sein de la classe ouvrière. Les marxistes considéraient qu’une propagande antireligieuse s’avérait stérile et laissait courir un risque de division au sein de la classe. C’est pourquoi ils se sont opposés aux blanquistes et aux anarchistes qui voulaient faire apparaître le principe d’athéisme dans le programme des organisations révolutionnaires. Dans une période de pleine expansion du capitalisme, les marxistes tracèrent donc une trajectoire claire en ce qui concernait la question religieuse : la séparation de l’Église et de l’État et la conception de la religion comme une affaire privée non seulement n’étaient pas au centre du combat mais elles étaient utilisées contre la classe ouvrière ».

Passons sur la clarté des marxistes de l'époque, et ils n'ont pas été lespremiers à revendiquer la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il existait un marxisme religieux, qui sourd toujours de ce genre de micro-secte. La lutte laïque n'a pas été initialement dirigée contre la classe ouvrière, stupidité révisionniste, mais a participé d'une lutte « progressiste » dont avaient besoin et le prolétariat et l'industrie capitaliste. Quel est l'intérêt unitaire pour le prolétariat de lieux de prière musulmane dans les usines aujourd'hui ? En quoi la loi de 1905 aurait-elle été une défaite du prolétariat ?

Plus imbécile est la négation du combat laïc de la part de la classe ouvrière qui conduit ces intellos d'une ultra-gauche décomposée à remettre en cause les premiers décrets de la Commune de Paris comme « confus » :
«Cependant, le discours anticlérical était présent dans les luttes ouvrières à la fin des années 1860 et encore davantage dans toute la période qui suivit l’écrasement de la Commune, exprimant les difficultés et les confusions du moment. Dès lors, lorsqu’elle prit le pouvoir pour la première fois de son histoire, la classe ouvrière mit en pratique des principes qui exprimaient l’héritage des confusions du passé. En effet, la Commune de Paris, par le décret du 3 avril 1871 énonce :
Art 1er. – L’Église est séparée de l’État.
Art 2. – Le budget des cultes est supprimé. »

« Le discours anticlérical bourgeois avait vocation de faire de la laïcité une fin en soi, autrement dit, il s’agissait de détourner la classe ouvrière de son véritable objectif : la lutte contre le capitalisme », sans contredit ? Mais ce n'est pas parce que Rosa Luxemburg, la maximaliste, l'a décrété que ce combat ne faisait pas partie de la lutte réformiste d'une grande partie du mouvement ouvrier !
D'ailleurs ces minables ne comprennent même pas le fond de l'argumentation de Rosa puisque pour eux 1905 est un piège : « Contrairement à l’hypothèse de Rosa, la séparation de l’Église et de l’État fut établie par la loi de 1905. Cette mesure a surtout marqué une étape supplémentaire dans l’affirmation de l’État bourgeois démocratique contre le mouvement ouvrier ».

A suivre donc une secte complètement anti-marxiste et aveugle au grand remplacement du stalinisme par l'islam, et une absence de toute critique d'une des pires religions d'oppression des masses pauvres et du prolétariat immigré.





1Il lui est reproché d'avoir surenchéri en pressant de questions l'avocat : « Pourtant les Français se reconnaissent dans ce discours de vérité qui est tenu par le Front national", a renchéri l'animatrice » ; en effet elle aurait dû ajouter l'adjectif « prétendu » ou « présumé » discours de vérité ; en général le FN est aussi menteur que ses concurrents politiques des partis officiels, et s'il a pu dire quelques vérités, comme l'a rappelé justement l'avocat, c'est relatif comme l'avait remarqué Fabius jadis : « le FN pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses ». Mais l'animatrice avait certainement en tête les notions d'envahissement et de facteur régressif de l'islam, décriées depuis longtemps par ce parti étroit et cacochyme, qui trouvent une étrange résonance à l'heure actuelle, mettant mal à l'aise même ses principaux détracteurs de la bien-pensance multiculturaliste...La question était peut-être maladroite, mais au lieu d'essayer d'en comprendre le fond, on hurle contre une sorcière « complice de l'extrême-droite », comme si elle devait se prosterner de honte, demander pardon à la bien-pensance antifa, sans pouvoir démontrer d'ailleurs que le FN serait fâchiste ou d'extrême droite, surtout depuis sa réorientation avec le mignon de Marine, Philippot. C'est franchement un spectacle ridicule, et si la clientèle caillera et bobo de C+ veut boycotter la nouvelle animatrice, peu nous chaut, nous ne cotisons pas pour notre part à une chaîne aussi débile que « Touche pas à mon poste ».
2« Je me suis parfois surpris à vouloir considérer Nadine Morano comme une sympathique idiote. Encore eut-il fallu qu'elle fût sympathique. Et manifestement, elle ne l'est pas. Un constat à nouveau confirmé par l'énième "fulgurance intellectuelle" dont l'ancienne ministre nous a gratifiés lors de l'émission "On n'est pas couché" diffusée ce 26 septembre.Grotesque et incompétente, Nadine Morano a livré une prestation qui aurait pu être d'un odieux presque comique si elle n'était pas révélatrice de l'air du temps. » (Le racialisme tranquille)
3Nos anciens colonisés, les antillais, français à part entière et même plus français que certains blancs de souche, mais pas tous, se sentent plus proches des blancs que des noirs africains, c'est bien connu, mais volontairement oublié des antiracistes officiels. En Afrique, il y a au moins autant de racismes que d'ethnies et de nations. Le racisme n'est pas une maladie honteuse, mais une incompréhension, c'est la peur de l'étranger, mais lorsque l'on connaît mieux l'étranger, le racisme s'évapore.
4J'en ai croisé au quartier latin et à Bagneux, je n'ai pas pris de photo pour ne pas me faire casser la gueule, et je plains les flics qui ne peuvent pas prendre de risque non plus.
5La garde des sceaux, Christiane Taubira, a salué "un acte nécessaire, noble, fort, dans une période où l'on voit une résurgence, une désinhibition du rejet de l'autre". "Le message est bienvenu", a-t-elle dit. Jean-Frédéric Poisson (UMP), avant d'annoncer que "personnellement" il s'abstiendrait, a pour sa part déclaré : "Evidemment, votre proposition a du sens (...), mais supprimer ce mot dans la législation sans l'éliminer dans le bloc constitutionnel pose un problème juridique." Il a aussi soulevé la question sémantique du remplacement du mot. "Vous proposez 'origine' ou 'ethnie', mais je ne suis pas sûr que ce soit satisfaisant."
Lionel Tardy (UMP), qui s'est prononcé contre, a pour sa part dénoncé "une démarche qui aboutit aux idéologies totalitaires". "On ouvre une boîte de Pandore, (...) les juges ont assez de travail comme ça !" "On ne change pas la réalité en changeant les mots", a-t-il ajouté, avant de lancer : "Vous gaspillez beaucoup de temps et d'énergie pour des chimères." Philippe Gomes (UDI) a voté pour le texte, même s'il a émis des doutes : "Pensez-vous que supprimer un mot fera s'envoler la peste brune de la haine ordinaire ?" D'autres députés UDI se sont abstenus, jugeant que le texte risquait d'affaiblir l'appareil juridique existant pour lutter contre le racisme.
6Lequel n'est même plus une secte, puisqu'il n'existe plus sur Paris, et n'est composé que d'une poignée de vieux retraités de la fonction publique, gériatrie garantie comme chez la plupart des micro-organismes se réclamant du gauchisme et de l'anarchisme.

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