PAGES PROLETARIENNES

mardi 4 juin 2013

MAGISTRATS ET PSYCHIATRES TOXIQUES



« J’ai plus peur de la justice que de mon ex-mari PN », une femme victime de la complicité  et corruption de la justice de classe (émission de France 5 du 4 juin)



 La propagandastaffel de France 5 s’est répandue sans vergogne sur le malheur psychologique des pauvres, des femmes et des sans défense. On avait l’impression de revivre la torture à Outreau. L’impartialité perverse de la justice de classe dégoulinait du plateau télé confirmant ma thèse « le fou légal » ne peut être ni incriminé ni condamné. Le droit de tuer l’autre en toute impunité est officiel, adoubé et salué.
Le terrain était soigneusement balisé par les reporters serviles, des avocates nulles (qui ne connaissent rien à la situation du PN : c’est lui l’escroc et le fauché exploiteur en général) et une spécialiste bête comme une féministe qui fait du blé avec ses à-peu-près. Reportage pipole filmé au ras des cuisses des plaignantes car visage caché, réunies dans des soirées tupperware où la conne de Nazaré-machin tenait un briefing moyen d’entreprise avec tableau papier et questions neuneus. Mieux, les enfants étaient exhibés comme singes de foire répondant aux questions qui contenaient les réponses « à la mode » : « tu as compris ce qu’était une manipulation », et le gosse heureux de répondre oui à la bourgeoise dans son cabinet pour femmes battues mais seulement égratignées… psychologiquement selon les guignols de l'intox.
Les victimes ne font alors que constater, les unes après les autres l’inconsistance, le mépris et l’autisme de la justice très masculine à leur encontre (et nous avec, spectateurs meurtris). Voici le barrage magistral des putains de la magistrature :
-          « un enfant a besoin d’un papa pour se structurer » (les mêmes édiles qui ont militées mordicus pour le mariage gays et lesbiennes…)
-          « l’époux demande encore légitimement de nouvelles attestations » (sans arrêt)
-          « le tribunal a accédé à la demande du mari (le PN) de fournir des preuves plus sérieuses »
-          « le tribunal n’a pas jugé recevable l’exagération  constante des allégations à l’égard du père »

Une des femmes qui a vu son logement entièrement dévalisé et dépouillé par son « fou privé »  doit accepter la vente en deux parties de son habitation, quand comme par hasard son persécuteur (victime en réalité selon les corbeaux noirs avec bavette autour du cou) qui contrôlait tout le pognon et qu’elle en était réduite à faire une dizaine de métiers (ménages, emplois ponctuels de bureau) pour subvenir à ses besoins ; elle pleure et lève les yeux au ciel pendant que son avocate range ses dossiers tranquillos après avoir encaissé son chèque.
Arrivent les deux spécialistes intronisés par la journaliste de Montrouge aux yeux de husky qui va les mettre en scène. Les deux, Frémot et Bensussan sont tous deux conseillers de la magistrature, c’est peu dire leur importance pour le pouvoir de noyer une deuxième fois les victimes. Sourire en coin méprisant, il leur est facile de démonter le charlatanisme de Nazaré-machine : le qualificatif de pervers narcissique est à la mode dans toutes les gazettes, n’est-ce pas ?  L’inventeur du terme, Racamier, il y a une trentaine d’années ne s’y retrouverait plus, n’est-ce pas ? (PUR BLA-BLA,  rien de nouveau, PN n'est que le nouveau terme pour psychopathe!).
Le cuistre poursuit: "... On voit là qu’on s’en prend essentiellement à l’individu et pas à un comportement. La série de définitions qui est fournie – « égocentrique » (je coche)… « menteur » (je coche) – mais tout le monde peut être porteur de ces caractéristiques !" (Et ta soeur elle bat le beurre?)
Evidemment ! car extraite de la liste du questionnaire des caractéristiques pour définir le « fou légal », telle ou telle notion ou qualificatif perd son sens, comme un tableau dont on définirait la représentation par la somme de ses couleurs détachées les unes des autres. Les collabos des magistrats, comme les « experts » du procès d’Outreau savent déguiser les vilenies de leurs maîtres et employeurs !
Et Bensussan le bien nommé, ajoute la cerise sur le plateau de la gourde qui les admire : « tout le monde peut être PN, ce qui caractérise ce « phénomène » c’est la destructivité ! ».
L’autre frémissant du pouvoir, Frémot, en rajoute une couche pour celles qui imagineraient encore une indépendance de la « justice », son autisme traditionnel des puissants impavides : « chez nous les magistrats la notion de pervers narcissique n’a pas court dans le code pénal »[1]. Et  Bensussan d’ajouter : « ce sont des relations pathologiques, fruits d’années de mésentente au sein des couples. Ces réunions tupperware manquent de rigueur.
Qu’est-ce que vous conseillez aux victimes demande Carole Husky ?
Fremot : Elles ont le tort de déposer plein de mains courantes au commissariat qui, comme chacun sait, ne servent à rien. On ne va tout de même pas mener une enquête pathologique dans le couple !
Carole Husky : oui c’est très complexe !
Bensussan : Vous l’avez vu, ce ne sont que des réunions de femmes qui posent la question qui contient la réponse pour les enfants. Vous ajoutez donc le traumatisme du divorce à la manipulation des enfants… Il faut que ces femmes cessent de s’emparer du statut de victimes, qu’elle ne se sentent plus réduites à être un simple objet. La victimisation à outrance les dessert. L’analyse sereine doit prévaloir au mieux même au-dessus du couple quelles que soient ses divagations.
Fremot ( amis des policiers et des magistrats) : faut qu’elles parlent.
Carole Husky : oui c’est bien çà il faut libérer la parole pour permettre un meilleur travail du magistrat et du psychiatre.
Les trois ânes sur le plateau comme la plupart de leurs spectateurs n'ont probablement jamais eu à faire à un véritable PN, alors ils restent forcément butés comme des baudets! Dans tous les cas présentés au cours du film d’enquête précédent, toutes les femmes avaient été déboutées de leurs demandes et leurs enfants, malgré leur protestation, leurs malaises et mutisme  étaient contraints à partir en vacances chaque année avec le « fou légal ». Banalisation de la notion de PN réussie, surtout après avoir évité de traiter le problème… en entreprise, qui relève bien sûr de la « perversion » du capitalisme lequel n’est qu’une simple mécanique anonyme, comme diraient mes amis marxistes orthodoxes démocrates - soyons indulgent avec n'importe quel individu ! - hostiles eux aussi à toute mise en cause de l’individu !
Tous les magistrats ne sont pas aveugles et soumis à des psychiatres débiles et réagissent, comme je l'ai raconté pour mon anecdote de la fête de LO, avec la trajectoire du zigoto Gaston. Le véritable danger de la banalisation pipole ne change pas la situation des victimes mais sert à certains et certaines à accuser à tout va de PN leur ex. Et celle ou celui qui possède des témoignages béton peut espérer gagner... après dix ans de procédure contre son PN, mais donnant aussi ainsi l'occasion à celui-ci (procédurier de nature le fou légal qui sert si bien les rouages de la justice de classe!) de continuer à torturer sciemment à travers le dédale judiciaro-financier longtemps encore, jusqu'à ce qu'il trouve une nouvelle proie.
                                                            (livre édité en 2010)
Le laxisme et la lenteur judiciaire me rappellent la tragédie de cette femme battue depuis des mois et estropiée par son mari et le père de celui-ci, pour lui extorquer ses allocations d’infirmité et pour laquelle j’étais intervenu au poste de  police et auprès du siège de la libération de la femme à Nanterre :
-          Les flics : on le sait mais on y peut rien.
-          Les féministes : elle a qu’à aller porter plainte elle-même.
Cette femme a été expulsée de son logement et est morte sous un pont de Paris. Magistrats, juges et psychiatres sont les complices des pervers narcissiques criminels, c'est le fonctionnement psychopathologique de leur système capitaliste qui veut çà, ce n'est pas leur statut d'individus protégés et arrogants qui est en cause...
Et on discute après.


[1] La psychiatrie policière ne reconnaît pas la notion  de PN, et la méprise comme terme à la mode. De même  que les prolétaires ne sont pas reconnus à la dignité de prolétaires ou d’humains, de même les victimes de « celui qui a le pouvoir » (jusqu'à tuer sans remord) doivent rester victimes et en plus incapables de vraiment nommer leur mal ou d’identifier leur persécuteur !
PS: l'enquête introductive prétendait doser les cas de figure en insérant l'exemple d'un mari victime d'une femme PN (une minorité en général) mais, comme par hasard, cet homme victime avait eu gain de cause et la mère tarée s'était vu retirer la garde des enfants. Victime ou criminelle la femme reste toujours soutraitée: égalité républicaine homme-femme quand tu nous tiens! L'exception de la méchante femelle ne confirmant pas la règle psychopathologique de la loi bourgeoise, seuls comptent: les coups et le meurtre final lequel seul a valeur "pénale" de prouver que le PN était un psychopathe en puissance (ce qu'il est TOUJOURS sauf s'il est freiné ou annihilé à temps). Mais sans meurtres "légaux" autorisés et laxisme procédural comment les magistrats et les avocats payeraient-ils leurs limousines et leurs hôtels particuliers? Sans songer que le peuple serait privé de "distractions".

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