PAGES PROLETARIENNES

jeudi 16 mai 2013

LES RETRAITES VONT REMONTER C’EST SÛR !




 
Et la comédie de boulevard syndical aussi! Le gouvernement réfléchit aux moyens de résorber le déficit des retraites... Vous avez déjà vu un gouvernement bourgeois réfléchir? Le candidat François Hollande avait promis, revêtu de son petit costume gris anthracite et d’une cravate bleue turquoise « le rêve » et autant que possible la retraite à 60 ans pour au moins 70.000 personnes. Il n’a pas menti pour les 70.000 personnes repêchées, par contre il n’avait fait rêver personne, tout le monde avait bien vu que c’était du bla-bla, et qu’il s’agissait de virer le nul Sarko et sa bande de malfrats, personnellement incapables tous autant qu’ils étaient, pour parodier l’idiot de service, Copé, dont la sale gueule nous est imposée à nouveau par l’ensemble de la presse médiocre et servile au petit déj tous les matins. Si on vous sert pas le débile Copé, d’autres objecteront qu’on est en plein régime stalinien, et qu’il faut laisser l’opposition respirer, même si elle a mauvaise haleine et qu’elle est chauve.
C’est une réforme explosive à laquelle va s’attaquer l’exécutif, disent-ils tous comme les autres fois avant  de nous la mettre grosse comme çà leur réforme ininterrompue. Songez que selon les dernières prévisions, le déficit du régime général des retraites devrait atteindre plus de 20 milliards d’euros à l’horizon 2020 ! Continuant sur la lancée de la réforme Fillon (un personnage important ce zigue, un franc-mac de premier plan vu ses états de service à deux reprises pour faire passer la pilule des retraites inégales et diversifiées) en 2010. Pour préparer le terrain (c a d le scénario), Jean-Marc Ayrault a reçu ce lundi à Matignon les organisations syndicales et patronales, chacune séparément, avant la conférence sociale des 20 et 21 juin qui doit mettre sur les rails la réforme discontinue des retraites.

« Personne ne sera épargné » (comprenez, chaque patriote versera son obole au secours national)

Au début du mois, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine a confirmé dans un entretien au Figaro, qu’«un effort sera nécessaire, auquel devront participer tous les Français». Au lieu de jouer sur l’âge légal de départ, qui sera de 62 ans en 2017, le gouvernement devrait toucher à l'allongement de la durée de cotisation, aujourd’hui fixée à 41,5 ans pour le régime général. Selon les informations d’Europe 1 (comme BFM, radio de Neuilly-Trocadéro), elle pourrait atteindre 44 ans à l’horizon 2035. En clair, puisque le premier CDI étant signé en moyenne à 26 ans, pour avoir une retraite à taux plein, tout prolétaire devra travailler jusqu’à 70 ans! Autant crever avant si c’est pour jouir du farniente sur chaise roulante. Le Medef de son côté préconise d’allonger la durée de cotisation à 43 ans d'ici 2020 et de repousser l'âge légal de la retraite à au moins 65 ans à l'horizon 2040. Qui dit mieux ? Le prochain président de la république dans quatre ans ?

Mobilisation syndicale et mon cul

Dans tous les cas, le gouvernement préside déjà comme lors des enterrements précédents, à la mobilisation des syndicats. La CGT prédit déjà des manifestations d’ampleur et on peut lui faire confiance pour rameuter tous ses vieillards privilégiés déjà rangés des autoroutes corporatives. Son de cloche similaire du côté de Force Ouvrière. Son patron, Jean-Claude Mailly a estimé ce lundi matin sur Canal + qu’il «n'y a aucune raison qu'on augmente encore la durée de cotisations. Elle est déjà en hausse et elle est trop forte selon nous», mais en clair pas de raison qu’on fasse pisser le sang au populo pour empêcher les ajustements impondérables. De son côté, la CFDT prône esthétiquement «une réforme de fond, c'est-à-dire plus juste, un système plus lisible». «Est-ce que vous trouvez normal qu'aujourd'hui la retraite des femmes soit en moyenne autour de 900 euros, et celle des hommes autour de 1.600 euros?» a demandé Laurent Berger en suggérant de «remettre à plat et regarder où sont les inégalités» : ledit bonze ment sur la moyenne des retraites qui est bien inférieure pour les deux sexes, et où nombre de femmes de l’encadrement ou qui on sût coucher au moment où il fallait disposent de pensions confortables. Mais la comédie de la lutte pour l’égalité de traitement hommes/femmes n’est-elle pas un pitoyable enfumage à ranger au niveau des augmentations égales pour tous du gauchisme décati ?
Les retraités actuels ne seront pas non plus épargnés, mais pas massacrés non plus, on ne pourra pas arracher plus d’un dentier par retraité de base. François Hollande pourrait être tenté de revaloriser un panachage  des pensions à un niveau inférieur à l’inflation, comme viennent de le décider les « partenaires sociaux » (cf. les putes syndicales) pour les retraites complémentaires soit une perte moyenne de 150 euros par an dans le cas d’une revalorisation d’un point inférieur à la hausse des prix actuelle proche de 1,5%, mais faut pas dramatiser le retraité de base sans dentier ne se fera pas arracher sa moumoute.
Clairement, les retraités sont les victimes de M. Hollande», dénonce déjà l’ancien tueur de retraités Xavier Bertrand. Monsieur « resto du cœur » de l’UMP a cité «un monsieur qui vient me voir à ma permanence et me dit: ‘Complémentaire santé, cuve de fuel: tout augmente, mais si ma pension de retraite n'augmente pas, je m'en sors comment?» Avec «un impact sur la consommation beaucoup plus important qu'on ne pense», c'est «une erreur économique sans pareille», a résumé l'ex-ministre du gouvernement Fillon sur Europe 1 qui a toujours défendu la retraite le plus tard possible et le mépris des vieux à l’embauche.
Toujours d’après la station de Passy/Neuilly/Trocadéro, l’Elysée réfléchirait aussi en parallèle à aligner la CSG des retraités sur celle des actifs passant ainsi de 6.6% à 7.5% soit 140 euros de moins par an sauf pour les petites retraites inférieurs à 900 euros.
Les syndicats non représentatifs de la classe ouvrière dans son ensemble ne parlent pas d'une même voix sur ce sujet, contrairement aux mafias patronales, et heureusement parce que quand ils parlent d’une même voix c’est encore pire. Il y a d'abord ceux qui rejettent l'utilité d'une évolution des paramètres. À l'instar de la CGT qui, en guise de «réforme structurelle», exige une hausse des salaires et le retour de la croissance. «Si on allait vers un salaire minimum à 1700 euros, on n'aurait pas de problème de retraite», justifie Thierry Lepaon, encore plus con que Playmobil. Jean-Claude Mailly, contractuel chef de FO, a quant à lui «planté les banderilles» des lignes rouges à ne pas franchir, ce qui a émoustillé toute la racaille lambertiste dans ses rangs. À savoir une désindexation des pensions, un allongement de la durée de cotisation ou un nouveau recul de l'âge légal de départ.
Avant même le début des discussions, un consensus semble déjà impossible. Mais le gouvernement est lui-même sous une double pression qui lui interdit toute demi-réforme : celle du déficit des retraites, mais également celle des Bruxelles. Car ce n'est qu'à condition de profondes réformes structurelles que la Commission européenne a donné à la France un répit de deux ans pour ramener son déficit à moins de 3%. 
Rester uniquement sur le principe des retraites par répartition n'est pas tenable compte tenu du vieillissement de la population et des carrières du privé qui de plus en plus comprennent et comprendront un retard au premier emploi et des périodes de chômage. En alternative à la retraite par capitation, il serait possible d'étudier une retraite complétée par les impôts exactement comme pour les fonctionnaires qui en fait sont payées par les impôts de tous. Ne jouer que sur la durée des cotisations ou l'âge légal de départ ne serait qu'un exercice temporaire et injuste étant donné la précarité dans le privé et la grande difficulté des seniors à rester employés par les entreprises après 50 ans). Le financement des retraites devrait s'inscrire dans le cadre d'une grande réforme fiscale.  Bien sûr, ceux qui choisiront de travailler plus longtemps, par goût et car leurs entreprises les maintiennent pourraient avoir des bonus. Bref inciter, plutôt que sanctionner, pour travailler plus longtemps quand c'est possible. La bourgeoisie a le droit de rêver même si c’est un cauchemar pour ses élites lorsqu’il leur vient à l’esprit que çà va leur péter à la gueule.
METRO BOULOT TOMBEAU
LA QUESTION DES RETRAITES est au cœur de la crise du système capitaliste. Grave question qui aura révélé tout au long de l’année 2010, mieux que quantité de grèves « trahies », la collusion du syndicalisme et de l’Etat. La « résignation » du salariat véhicule autant la vérité dérangeante sur les limites du capitalisme que la « résignation » des foules syndicales. Entité multiforme la retraite est le serpent de mer de tous les égoïsmes de castes, promesse de havre de paix dans le turbulent capitalisme tout autant que terre d’ennui et chaise longue avant le cimetière. Les capitalistes au sommet des hiérarchies managériales sont sur le sujet plus émancipés que nos révolutionnaires amateurs modernes : ils la méprisent. Un Lagardère est mort à 75 ans en pleine fonction managériale. Journalistes, personnel politique bourgeois et aristocrates syndicalistes ne cessent jamais leurs activités. En face, la retraite est légitime au plus tôt pour en finir avec des boulots de merde, pour en finir avec le mépris hiérarchique et la théorie fasciste de la jeunesse éternelle. Mais qu’on ne dise pas qu’elle est le but de l’existence ! Ou le but de la société ! (cf. Chapitre VI de mon livre L’aristocratie syndicale)
ET MA CONCLUSION DU DERNIER AVATAR DU MERDIER DES RETRAITES EN 2010 (puisque la bourgeoisie peut se poiler que la population ouvrière ait autant de mémoire qu’un piaf)
UNE ANNEE DE RESIGNATION PLANIFIEE
La réforme 2010 des retraites, présentée par le ministre du travail Eric Woerth relève de 60 à 62 ans l'âge de départ et de 65 à 67 ans l'âge de la retraite à taux plein. Elle est suivie aussitôt de l’ordonnancement d’une série de Journées d’Action  soigneusement planifiées par les aristocraties syndicales régulièrement réunies dans une intersyndicale secrète – auto-intronisée - connue du public seulement par ses communiqués. En mars, une grève est bradée dans les raffineries de pétrole TOTAL : « Après les menaces, la CGT siffle la fin de la grève » (20 minutes, plus réac en général, se contentait de : « Les syndicats ont-ils lâchés les salariés de Dunkerque? »). La presse note aussi que  la plupart des grèves font l’objet d’un traitement direct depuis l’Elysée avec le conseiller social du président, Raymond Soubie. « Au septième jour de grève dans les six raffineries du groupe Total, la CGT a appelé hier soir à la suspension du mouvement. Eloignant le spectre d’une pénurie d’essence qui aurait bloqué la France entière à la veille d’élections régionales déjà périlleuses pour la majorité. A condition que les salariés sur le terrain, ce matin, ne désavouent pas la consigne nationale. Que s’est-il donc passé pour que le syndicat passe si vite d’un appel enflammé à la population, lundi, exhortant celle-ci «à créer la pénurie» de carburant dans le pays, à cette quasi-reddition décidée en raison des «avancées significatives» obtenues après une journée de négociations avec la direction du groupe ? A-t-il obtenu la réouverture de la raffinerie des Flandres (près de Dunkerque) à l’origine du conflit ? Eh bien non. A l’issue d’une journée entière à négocier avec le directeur des ressources humaines au siège de Total, à Paris, les syndicats n’ont obtenu que la confirmation de ce qui était grosso modo sur la table depuis deux jours : l’engagement du pétrolier qu’«au-delà du projet d’évolution de l’établissement des Flandres, il n’y aura ni fermeture, ni cession de ses raffineries françaises au cours des cinq prochaines années» ; la garantie que chaque salarié de Dunkerque aura un emploi chez Total correspondant à ses compétences ; l’organisation, avant fin mars, d’une table ronde portant sur les perspectives économiques du bassin dunkerquois (avenir de la raffinerie des Flandres, impact sur l’emploi…) et, au deuxième trimestre, d’une table ronde sous l’égide du ministre de l’Industrie consacrée à l’avenir du raffinage ».
Long fleuve tranquille, jamais impétueux, le « courant social » de protestation de centaines de milliers de « salariés », fluidifié par d’épisodiques journées… d’inaction - à moins que les marches syndicales soient pour les pieds une façon de voter sans offusquer le gouvernement - aura innové avec ces « JA » interminables (sans fin), dont aucun manifestant ne s’est demandé pourquoi il n’y eût aucun bilan. Pas besoin, me direz-vous, puisque la « fin » du gouvernement était atteinte : l’adoption de la réforme dans les Chambres bourgeoises !
14 janvier 2010 : vœux à la presse de Fillon et présentation de la réforme des retraites.
25 janvier : gaffe de Sarkozy qui annonce que la réforme passera à l’été mais se reprend «avant la fin de l’année ».
16 février : les aristocrates syndicaux annoncent que la riposte sera importante
12 avril : ouverture de la concertation gouvernement/syndicats
23 mars : première JA sur les retraites. François Chérèque : « La réforme est mal comprise par les salariés ».
23 mai : JA. Titre de Libération : « Le gouvernement échappe à une mobilisation massive »
26 mai : Titre de Libération  « Les ouvriers paieront l’addition ».
Bernard Thibault : « Nous jouons une grosse partie ». SONDAGES : 57% des français restent attachés à la retraite à 60 ans, contre 41% prêt à aller au-delà.
27 mai : Titre de Libération  « Le gouvernement rassuré, les syndicats aussi ».
16 juin : Eric Woerth annonce que la retraite sera repoussée dans un premier temps de deux ans.
24 juin : 2ème JA, deux millions de manifestants revendiqués par les syndicats.
20 juillet : discussion du projet au parlement. Le gouvernement se fiche du scandale Bettencourt.
7 septembre : 3ème JA, près de trois millions de manifestants selon les syndicats.
23 septembre : Le Monde titre : « Fillon inflexible, les syndicats offensifs ».
13-15 septembre : adoption en première lecture du projet par les députés. Tous les médias témoignent que l’opinion publique trouve injuste la réforme des retraites.
24 septembre : Georges Frêche déclare : « La retraite ça me fait peur » (Il meurt le 24 octobre).
2 octobre : deuxième procession du samedi sensée réunir public et privé, toujours près de trois millions de manifestants.
5 octobre : titres de la presse : « appel aux grèves reconductibles ».
Bernard Thibault : « L’unité des syndicats doit survivre à tous les événements ». François Chérèque : « Si les salariés veulent aller plus loin, ce n’est pas moi qui les retiens ».
7 octobre : Selon Le Monde, la fédération CGT des cheminots fait preuve d’une grande prudence ; Bernard Thibault : « La CGT ne souhaite pas jouer le jeu de la radicalisation ».
8 octobre : toujours en proue pour le larbinage gouvernemental, Le Figaro croit bon de titrer (ce qui est une gaffe !) : « Les propositions de l’Elysée divisent les syndicats ».
10 octobre : François Chérèque (essoufflé) : « Le 12 sera le dernier moment pour protester ».
11 octobre (le même) : « Je déplore que le gouvernement (ait) besoin de l’affrontement »
12 octobre : 4ème JA, près de quatre millions de manifestants.
15 octobre : Bernard Thibault : « L’objectif en soi des mouvements de grève (…) n’est pas de stopper l’activité économique (…) Il va bien falloir que le gouvernement aborde le fond du problème ».
16 octobre : procession syndicale du samedi, encore beaucoup de manifestants.
19 octobre : 5ème JA. Beaucoup de manifestants.
21 octobre : Sarkozy : « On n’a pas le droit de prendre en otage des gens qui n’y sont pour rien ».
23 octobre : 2ème sondage truqué du Figaro (après celui de Juin), 53% des sondés pour se coucher devant vote du parlement. Sondage Libé ; 79% des sondés pour que le gouvernement négocie. Sarkozy passe sous la barre des 30% de sondés satisfaits.
24 octobre : Borloo a bluffé Fillon dans la gestion de la fermeture des raffineries.
25 octobre : Eric Woerth : «Une fois la loi votée, elle doit s’appliquer. C’est la démocratie».
26 octobre : Bernard Thibault : « On aura montré qu’on s’est battu jusqu’au bout ».La version dite définitive du projet de loi sur les retraites est adoptée au Sénat. Eric Woerth « saisit au bond la perche que lui a tendu le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque qui a dit souhaiter l’ouverture de négociations sur l’emploi des seniors et des jeunes ». Le ministre a salué cette ouverture d’esprit comme la veille la présidente du Medef, Laurence Parisot ainsi que la ministre Lagarde.
27 octobre : Bernard Thibault : « Le mouvement n’est pas fini ». Il dénonce les policiers déguisés en manifestants. Pinçon-Charlot : « On va incontestablement vers une guerre de classes » (au pluriel classes). Le directeur du Point déclare que la réforme est passée.
28 octobre : 6ème JA. Les médias annoncent deux fois moins de manifestants.
29 octobre : Devant une centaine de salariés de la raffinerie Total de Feyzin (Rhône), près de Lyon, les délégués syndicaux du site ont annoncé, vendredi 29 octobre à 14 heures, la reprise du travail après 17 jours de grève. "On les a appelés à quitter leurs postes pour se mobiliser, et maintenant, on leur dit que tout est fini. Ce n'est pas évident", avoue Michel Lavastrou, délégué CGT, la voix lasse et le regard triste. "On y a cru jusqu'au bout", déclare Paul. Ce technicien de 54 ans a d'autant plus de mal à digérer l'échec de la mobilisation qu'il fera partie des premiers concernés par la réforme : il ne partira pas à la retraite dans six mois mais dans deux ans et demi, à 57 au lieu de 55 ans.
30 octobre : Jean-Claude Mailly (FO): « on ne va pas continuer à manifester 6 mois comme ça »
Conclusion (provisoire et anticipée) par le journal Le Monde : « Malgré une longue et forte mobilisation citoyenne et syndicale, l'Elysée n'a pas cédé et la réforme des retraites a été adoptée par le Parlement. De cet échec, plusieurs syndicalistes disent néanmoins sortir renforcés. La CGT, la CFDT, FO, la FSU, l'UNSA, la CFE-CGC, la CFTC et Solidaires ont appelé à une nouvelle journée de manifestation, samedi 6 novembre, comme un ultime baroud d'honneur avant un remaniement ministériel et d'autres batailles ».
2 novembre : SUD-RATP accuse la direction de « financement occulte » des syndicats. La CGT accuse SUD de « jeter le discrédit sur l’ensemble du syndicalisme ».
13 novembre : Les syndicats CGT du groupe Total ont annoncé vendredi que les fonds récoltés en solidarité avec les salariés des raffineries qui ont cessé le travail durant 18 jours contre la réforme des retraites seront reversés à tous les grévistes. La CFDT a quant à elle prévu d'indemniser ses seuls adhérents grévistes, à hauteur de 18 euros par jour non travaillé, et avec ses propres fonds.
14 novembre : Fin du long suspense sur le remaniement gouvernemental : Fillon est reconduit comme Premier ministre. Woerth est remplacé par Xavier Bertrand au ministère du travail.
18 novembre : le président Sarkozy remercie encore les syndicats lors de sa prestation télévisée..
Chérèque (CFDT) : « Il faut faire confiance à l’imagination des syndicats plus qu’à celle du gouvernement ».
LA SUITE AU PROCHAIN NUMERO SYNDICAL, MEDIATIQUE ET GOUVERNEMENTAL .







 

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