PAGES PROLETARIENNES

vendredi 9 novembre 2012

L’islamisme baudruche nationale




Le titre veule de Libération ce matin « Face aux croisés anti-islam », appelle deux remarques. D’abord cela faisait un moment que les médias ne nous bassinaient plus avec les frasques islamiques because ramdan de l’élection féodalo-capitaliste US et inondations à NY. Deuxio la gauche merdeuse au pouvoir ne demande qu’à enrichir son enfumage idéologique (avec celui sur le mariage homo, et l’adoption d’enfants par  cette catégorie sexuelle, avec en permanence le battage antiraciste bcbg) pour minorer son attaque anti-ouvrière sur les retraites, afin de faire passer au second plan la responsabilité gouvernementale dans les licenciements. Après la lutte contre l’homophobie voici la lutte contre l’islamophobie !
Le mégaphone du principal journal de la gauche caviar hurle : « Confrontés à l'islamophobie rampante, les musulmans de France (quels « musulmans de France » ?) ont demandé, hier, à Hollande une «déclaration solennelle» condamnant cette dérive ». Quelle dérive et qui dérive vraiment ?
L’éditorialiste y va de sa dramatisation : « La demande «d’une déclaration solennelle» du chef de l’Etat contre l’islamophobie atteste tout d’abord de la profonde exaspération de l’immense majorité des musulmans. Le pain au chocolat de Copé puis l’invasion de la mosquée de Poitiers par une poignée de fanatiques sont autant de meurtrissures pour une communauté qui a vu une augmentation considérable, l’année dernière, des actes islamophobes. Le gouvernement ne doit pas négliger cette tension. Comme il ne doit pas être sourd au souhait, formulé en creux hier par le CFCM, de voir la deuxième religion française être traitée avec les mêmes égards que la communauté juive, dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ». Libé-gouvernement ressert la soupe propagandiste alors que les deux faits divers - l’occupation des abrutis identitaires et le petit mitron hargneux – étaient déjà oubliés, mais pas le crime de Merah ni des faits divers où c’est tendanciellement une même population qui est à l’origine de violences contre les personnes, et  avec un comportement qui n’est pas lié à la religion musulmane. Les propagandistes gouvernementaux de Libération, et tout le reste de la presse qui a emboité le pas, précisent « anti-islam » et non pas « anti-arabe », nuance importante car, en effet, la majorité de la population en France se fiche des origines en soi des uns et des autres dans la mesure où ils travaillent et vivent leur train-train, et c’est ma misère croissante provoquée par le capitalisme qui explique d’abord dérapages et violences. L’orchestration de la religion par l’Etat capitaliste vient pour neutraliser cette conscience. C’est de respect de la religion qu’il s’agit, pas de respect des immigrés, respect donc de la soumission imposée à une partie de la classe ouvrière. La campagne de la gauche religieuse, œcuménique et laïque sait que l’affirmation de la régression islamique sert à diviser et affaiblir le prolétariat. Et pas seulement le prolétariat, cette question de la tolérance d’un islam envahissant dans les rues et les quartiers ouvriers – liée étroitement à la question de l’immigration – fait sauter les clivages politiques classiques à droite comme à gauche, chez les gauchistes comme chez les « fachos » (ce que ne sont pas tous les « identitaires »). Comme au moment de l’affaire Dreyfus, la dispute fait rage jusque dans les familles ou les clans d’amis…
Pendant ce temps l’Etat et ses idéologues se marrent…
La désignation de « croisés anti-islam », soudain stigmatisés comme s’il était interdit de lutter contre les signes d’arriération religieuse – c’est aussi la fonction des identitaires marqués au coin du chauvinisme de réduire à néant un  nécessaire combat du point de vue de classe contre une religion rampante avec l’appui des pires pétromonarchies et du géant US - serait à pisser de rire tellement c’est une invention de plus pour appauvrir le cervelet du lecteur gauchiste moyen et susciter l’ire du facho lambda, si cela ne revenait qu’à se ficher un peu plus de la majorité des prolétaires musulmans, en confondant la racaille à la Merah avec l’immense majorité de travailleurs croyants qui ne considèrent pas non plus que cette secte religieuse le CFCM (rétribuée par le gouvernement) s’autorise à parler en leur nom ; c’est aussi ridicule que les assocs politico-religieuses sionistes  qui s’octroient de parler au nom de tous les juifs.
La flambée de commentaires contre l’hypocrisie des journaleux de Libération est-elle si méprisable, justifie-t-elle que les sergents recruteurs et moralistes fielleux se jettent sur les « réactifs » à la provoc de l’instrument médiatique du pouvoir ?
Jugez par vous-même ma sélection !
« La gauche, sans doute pour des raisons de clientélisme électoral, fait des courbettes à l'islam et se plie plus ou moins à ses désiratas ».
« Pour que son interpellation ait qq crédit, il faudrait que le CFCM ait au préalable satisfait à une exigence essentielle.  En effet, outre que cet organisme ne puisse affirmer représenter tous les musulmans de France, ce qu'on ne peut lui reprocher, il semble bien qu'il n'ait pas encore dit clairement qu'il dénonçait les dérives de l'islam radical.  Le CFCM reste un organisme aux positions floues. La réaffirmation de la laïcité, ce n'est pas du chef de l’État qu'elle doit venir. Personne n'ignore que le chef de l’État est attaché aux valeurs de la laïcité. C'est le CFCM qui doit en faire son crédo et rompre avec son ambiguïté et ses étranges silences.
Lorsqu'il aura satisfait à cette exigence, alors son interpellation aurait qq raison d'être entendue ».
Sweetalix écrit : « "une communauté qui a vu une augmentation considérable, l’année dernière, des actes islamophobes". Alors la vous y allez pas avec le dos de la petite cuillère cher monsieur !!!!!!!!  On recense plus de 100 actes anti-juifs en France depuis que Mohamed Merah a rejoint ses 77 vierges.....des classes entières ont refusé de faire une minute de silence pour ses victimes..une salope d’enseignante elle par contre a exigé un recueillement pour la mémoire cette ordure....des écoles juives sont tous les jours objet de lettres anonymes et d’ injures … sont caillassées par des sauvageons … dans les rues les juifs croyants n’osent plus porter la kippa et des familles installées en france depuis 1700 ans se voient conseiller par des hyènes en rut de retourner en Israël...pays que ces mêmes hyènes veulent d ailleurs détruire !!
On a assez vu les vidéos de ces raclures et chacaux hurler leurs cris de guerre "allah akbar mort aux juifs égorgeons les juifs" en plein champs Elysées !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et qui il faut plaindre ?????? la communauté musulmane !! on croit rêver ».
Poissongelive répond : « Entièrement d'accord. Et il faut rajouter à ces actes anti-juifs, les actes anti-chrétiens. Eglises vandalisées, messe interrompue par des jets de pierres, fidèles insultés etc etc...Et cela pour la France, ne parlons pas des coptes du Moyen-Orient obligés de fuir leur pays ou bien souvent leur communauté était antérieure à celle des musulmans.
Malheureusement nous ne rêvons pas c'est la réalité et la faculté incroyable qu' a cette religion musulmane de toujours passer pour victime ».
Cet autre s’indigne de la phrase: "la gauche peine aujourd'hui à accompagner un islam moderne". A quoi bon chercher à accompagner un islam (moderne) qui n'existe pas? L'Islam est incompatible avec la démocratie modèle occidentale et avec la laïcité dans la mesure où il place Dieu au-dessus de tout et prétend que la charia est supérieure à toute constitution. Parler de l'Islam de France est une ânerie pour endormir les gogos. Parlons plutôt d'Islam en France, religion qui a pour objectif avoué de s'imposer au monde, et les choses seront plus claires ».
Et celui-là : « Le CFM ferait mieux d'accepter le fait qu'aujourd'hui plus de 80% des musulmans ou nés musulmans de France ne sont pas ou peu pratiquants et d'arrêter de sans cesse faire du prosélytisme à la con parce qu'un verset du Coran parle "d'êtres égarés" vis à vis de la religion ce qui globalement est une ENORME CONNERIE en plus d'être un appel clair à l'opposition des diverses communautés religieuses et à la mise à pied de l'athéisme.Il ne s'agit pas seulement de croyance et de pratiques religieuses, il s'agit également d'un sentiment communautariste qui ne fait que croître. Et surtout d'une peur viscérale de critiquer l’islam. Cette critique fait de vous un "raciste" et un "islamophobe". Même phénomène pour le judaïsme ».
Xavier 44 écrit  :"Le CFCM devrait baisser la tête"...: 
1: Il est demandé aux musulmans dans le coran que ces derniers s'adaptent à la culture du pays qui les accueille, ce qui n'est visiblement pas le cas aujourd'hui ou l'islam politique a de plus en plus de poids en France. Ce sont d'ailleurs, les plus revendicatifs qui se font les portes paroles de la communauté musulmane. C'est ainsi que Liès Hebbadj était l'interlocuteur entre la mairie de Rezé et la "communauté musulmane" concernant la construction d'une mosquée.

2: Vous ne trouverez aucune trace dans le coran d'une demande explicite faite aux femmes de se voiler et pire, de mettre une Burqa. Il est simplement demandé de s'habiller simplement et de ne pas chercher à attirer les regards. Un voile, et pire une Burqa (création iranienne des années 70) est tout sauf discret en France...
3: Aujourd'hui, l'islam politique a détruit l'héritage des grands penseurs musulmans et n'est utilisé que comme outil de domination des masses.
4: La pratique dogmatique et généralisée du ramadan (il faut le rappeler, le coran permet énormément de dérogations quant à sa pratique) est un véritable problème sociétal, influant grandement et de façon négative le comportement des individus le pratiquant, comme l’a démontré une importante étude algérienne à ce sujet (institut Abassa ). Cette étude a montré, une forte hausse des incivilités, de l'agressivité, des accidents et une baisse de la productivité des entreprises et de la qualité des services publiques pendant le ramadan au sein de la société algérienne. Une autre étude faite dans les pays du Moyen Orient est arrivée aux mêmes conclusions...

5:Le numéro 4 du conseil français du culte musulman n'est autre que le fils de Mohammed Hammami, Imam qui vient d'être expulsé par Valls pour les propos haineux en arabe qu'il tenait pendant ses prêches. Cet imam était à la tête d'un organisme dirigeant 7 mosquées en région parisienne et en province dont la plus célèbre est la mosquée Omar. La mosquée Omar est réputée pour avoir abrité des terroristes...
6: Il y a 10 fois plus d'atteintes et de dégradations envers les églises et cimetières catholiques sans que personne ne s'en émeuve...
Suite à ces différents constats, je ne vois pas en quoi je devrais en tant que français, accepter les revendications d'une minorité de religieux politisés qui vont en contradiction avec les lois de la république et même de leur religion qu'ils prétendent représenter ».
 Pour Djouk : « L'immense majorité des français quand la question leur est posée disent : oui, on a peur de l'islam. C'est politiquement incorrect de le dire mais c'est une réalité et la peur va en augmentant dans toutes les couches de la société. Que les arabes fassent le nettoyage chez eux et cela ira mieux. Entre les femmes voilées, les meurtres de toutes sortes, les attentats contre les juifs etc...les trafics de stupéfiants, ce n'est qu'une faible partie de ce qu'on peut entendre comme griefs. Pourquoi par exemple la plus grande communauté qui est en prison est elle arabe ? ( bien avant les noirs). Ce n'est pas du racisme que de le demander car c'est publié partout. Il y a un certain culot à interpeller l'Etat français ».
La pagaille bat son plein ainsi à la suite d’une simple une d’un journal, certes en voie de faillite rapide, mais qui jusqu’au bout aura diffusé son venin provocateur.
Finies donc les méchants caprices de la météo à New York et le cirque obamesque, à l’international l’hydre islamique reprend aussi du service, mais pour masquer la confrontation mondiale des grandes puissances autour des champs pétroliers et en préparation de la guerre contre l’Iran…

L’islamisme à l’international

Lisons d’abord l’article du Figaro qui parle avec raison des « parrains internationaux » et font état d’un revirement partiel de la diplomatie US quant à leur carte politique principale depuis le discours d’Obama, le feu vert donné aux « frères musulmans » pour renverser "les dictateurs" :

Syrie : Les États-Unis soutiennent la création d'une instance dirigeante plus laïque.
http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gifLeurs parrains arabes et internationaux vont-ils enfin parvenir à convaincre les opposants syriens de s'entendre pour renforcer leurs chances de faire tomber Bachar el-Assad? Rien n'est moins sûr. Les tractations, engagées à Doha depuis dimanche autour de cette priorité, ont surtout mis en évidence les divisions de cette opposition en exil, tiraillée entre un puissant pôle islamiste, qui ne veut rien lâcher, et des laïcs soutenus notamment par les États-Unis.
«Il faut que l'opposition surmonte ses divisions et arrive à s'entendre sur une instance dirigeante, qui aurait de la crédibilité aux yeux des Syriens de l'intérieur et de la communauté internationale», a insisté le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Ben Hilli, présent à Doha aux côtés du chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, des secrétaires généraux de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe, mais aussi de Beth Jones, secrétaire d'État adjoint américaine pour le Proche-Orient, et d'Éric Chevallier, en charge de la «task force» Syrie au Quai d'Orsay.
La mainmise des Frères musulmans
Il s'agissait, initialement, de se mettre d'accord sur une nouvelle instance dirigeante pour unifier tous les opposants. Elle serait présidée par Riad Seif, ancien député et industriel sunnite damascène, activement soutenu par l'Allemagne et surtout par les États-Unis, qui en ont assez de la mainmise des Frères musulmans sur le Conseil national syrien (CNS), enterré la semaine dernière par la secrétaire d'État, Hillary Clinton, pour son incompétence. À la place, M. Seif propose la création d'un «Comité d'initiative nationale», rassemblant cinquante personnes qui désigneraient un gouvernement en exil. La France, après avoir porté le CNS sur les fonts baptismaux l'an dernier, soutient également M. Seif, personnalité modérée, qui jouit d'une réelle légitimité. Son initiative devait être examinée jeudi par les participants à la réunion de Doha.
Mais la veille, ses rivaux du CNS ont pris les devants pour verrouiller la situation. En deux temps. Ils ont d'abord élu de nouvelles instances dirigeantes - comité central et secrétariat général. Deux cents nouveaux membres ont rejoint le comité central (le portant à 400 membres), dont un tiers proches des rebelles. Mais un tiers des quarante membres du secrétariat général, qui désigne ce vendredi son nouveau président, sont en fait liés aux Frères musulmans, qui vont donc garder la haute main sur les décisions. Pour eux, pas question que le CNS soit dilué dans le «Comité d'initiative nationale», sauf à le contrôler. «Le CNS a prouvé qu'il était la force principale de l'opposition», fait valoir son président démissionnaire, Abdel Bassit Sida. Le deuxième volet de la «manip» est intervenu mercredi soir lorsque le CNS a finalement présenté sa propre initiative pour fédérer l'opposition. Elle repose sur la tenue, dans «les territoires libérés, d'un congrès national de 300 membres». Un gouvernement de transition serait ensuite proclamé, «à condition de recevoir des garanties d'une reconnaissance internationale». Qui l'emportera? La réponse appartient aux parrains internationaux: face aux États-Unis, qui entendent revenir dans le jeu syrien, le Qatar et la Turquie continueront-ils à soutenir le CNS, bien que décrié de toutes parts? Au risque de donner à Assad des arguments sur «l'opposition marionnette de l'étranger» (cf. Le Figaro).
Après leur avancée en Libye, les puissances du bloc occidentalo-américain ont tout fait pour semer le chaos en Syrie. Car tout le monde sait que l'opposition syrienne a toujours été un panier de crabes que personne n'a jamais su fédérer. Assad-père ayant été un virtuose pour jouer sur leurs divisions. La bourgeoisie US feint de s’inquiéter de la main mise des Frères musulmans sur le CNS, alors que tout le monde le savait depuis le début et que Ghalioun était clairement mis sur le devant pour donner une façade laïque acceptable à ce groupuscule de « frères » en quête du pouvoir, téléguidés par les services anglais et saoudiens. Par ailleurs, l'hypocrisie américaine n'a pas de limites: ils réclament à l'opposition syrienne de se laïciser alors qu'ils font tout pour mettre au pouvoir partout dans la région des affidés des Saoudiens et n'ont de cesse de casser la Syrie, seul Etat laïc en Orient. Tout ça n'est que de la comm à destination des opinions publiques occidentales pour justifier dans un second temps un soutien plus appuyé aux opposants, qui débouchera de toute façon sur une prise de pouvoir des islamistes, comme partout ailleurs, lesquels sont prêts à se vendre au plus offrant des impérialismes.

Au Mali: Ansar Dine, un groupe islamiste touareg, se dit prêt à négocier et à rejeter le terrorisme.

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif
«Nous n'avons pas changé de position. Le trafic d'armes et les prises d'otages n'ont jamais été dans nos pratiques. Mais nous voulons convaincre l'opinion internationale que nous sommes fréquentables.» Mohammed ag Aharib, porte-parole d'Ansar Dine, joint par téléphone à Ouagadougou, où son mouvement a rejeté mardi «toute forme d'extrémisme et de terrorisme», et s'est engagé à «lutter contre la criminalité transfrontalière organisée», refuse toutefois de cibler al-Qaida au Maghreb islamique et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest. «Combattre d'autres musulmans est contraire à notre éthique», précise-t-il.
Ansar Dine, après un entretien avec le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, a aussi «réaffirmé» sa disponibilité «à s'engager dans un processus de dialogue politique avec les autorités de transition du Mali». «Là encore, nos efforts pour la paix ne datent pas d'hier, souligne le porte-parole du groupe armé. En février dernier, nous avions déjà envoyé une délégation à Alger pour trouver une issue à la guerre.»  Alors que Paris demande que «la rupture avec les organisations terroristes et l'arrêt des violations des droits de l'homme dans les zones contrôlées par Ansar Dine» soient «effectifs», Bamako accueille le discours d'Ansar Dine avec encore plus de scepticisme. Certains hauts responsables maliens reprochent au mouvement de les marginaliser pour aller chercher des solutions à Alger et à Ouagadougou.
«Jusqu'au dernier sacrifice» 
Mossa ag Attaher, porte-parole du Mouvement national de libération de l'Azawad, la composante laïque de la rébellion touareg garde aussi ses distances: «Nous sommes prêts à discuter avec Ansar Dine comme nous l'avions fait en mai dernier. À l'époque, la communauté internationale nous l'avait d'ailleurs reproché! À condition qu'ils se démarquent des terroristes et qu'ils renoncent à l'application de la charia par la force. Pour l'instant, leur position n'est pas très claire.»
Quant au plan d'intervention militaire, qui doit être adopté dimanche par les chefs d'État de la Cédéao à Abuja, au ­Nigeria, avant d'être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies via l'Union africaine, le porte-parole d'Ansar Dine le qualifie de «coalition internationale contre les populations arabes et touaregs du nord du Mali». «On ne peut pas s'en prendre à Aqmi ou au Mujao sans toucher les populations: comment peut-on distinguer un terroriste d'un simple citoyen? Il serait extrêmement grave d'exterminer ainsi un peuple. S'il fallait combattre, comme nous l'avons dit, nous le ferons jusqu'au dernier sacrifice», insiste-t-il.
Pendant ce temps à Alger le rythme des rencontres s'accélère. Après la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et la Haute Représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, Romano Prodi, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région du Sahel, a été reçu jeudi par le président Bouteflika » (ibid).
Pendant les travaux diplomatiques en Afrique et au Moyen Orient, sous couvert de dosage de l’islamisme, les massacres de population continuent. C’est toujours une bonne préparation à une guerre à une autre échelle, qui pourrait faire avaler que demain 100.000 morts en Iran ce ne serait pas éloigné et tangible comparé aux actuels 37.000 victimes en Syrie… Non pour contrôler le pétrole mais pour lutter vraiment contre … l’islamisme chiite !
Demain les croisés de la démocratie pétrolière main dans la main avec les nationalistes islamistes ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire