Bon, essayons d'être constructif, même s'il n'y a guère matière à l'être...
C'est déjà une vieille histoire entre nous : en matière d'emploi des termes "prolétaire", "prolétariat", "lutte des classes", "conscience de classe" pour les appliquer à notre époque, ta conviction profonde de la pertinence de ces termes pour comprendre notre temps n'est pas partagé par moi. Contrairement à ce que tu affirmes, je ne méprise pas le "prolétariat" : je ne sais pas où il est au juste aujourd'hui, c'est tout, sachant que de toute façon je ne suis pas marxiste. Je me rends d'ailleurs bien compte que le fait de ne pas être marxiste m'exclut, à tes yeux, de la catégorie - la classe ? - privilégié à laquelle appartient ce que tu appelles le "prolétaire conscient". En gros, je suis plus ou moins donc un "inconscient" - un "aberré", diraient les scientologues - qui n'a pas encore bénéficié de la lumière de la vérité révélée dans la littérature marxiste. On va tâcher de faire avec. Toujours est-il que des salariés, des chômeurs, des laissés pour compte, des gens vivant dans la rue, j'en vois tous les jours, mais que je ne vois pas de "prolétaires" comme on pouvait peut-être plus facilement en identifier dans les sociétés occidentales au XIXe siècle à la lumière des écrits de Marx et Engels. Tu écris : "Le prolétariat, avec ses innombrables métiers modernes, fait tourner la société. Le prolétariat ce n’est pas simplement des bras qui obéiraient à des crânes d’oeuf, c’est une conscience universelle." Soit, mais à part expliquer le titre de ton blog - "Le Prolétariat Universel" -, je ne suis guère plus avancé, même si je note ta volonté d'essayer de donner une définition moderne du "prolétariat". Tu écris : "L’existence du prolétariat est un fait qu’aucun bourgeois ne se permet d’ignorer dans la terrible crise systémique qui n’en est qu’à ses débuts." C'est peut-être vrai, mais pourquoi le terme "prolétariat" n'est-il alors jamais employé par les "bourgeois" dont tu parles ? Parce qu'ils sont hypocrites ? Peut-être, je n'en sais rien. Mais si ce terme de "prolétariat" n'est pas employé par tout le monde alors qu'il te parait si adéquat pour expliquer le monde comme il va, c'est peut-être aussi, tout simplement, parce que ce terme est spécifique à une théorie, devenue idéologie, doctrine pour certains : la théorie du marxisme. Selon cette théorie, l'histoire de l'humanité est une histoire de lutte de classes sociales, lutte au sein de laquelle s'illustre particulièrement, au XIXe siècle, selon Karl Marx, le prolétariat opposé à la classe capitaliste. Tu as tout à fait le droit, Jean-Louis - comme tant d'autres avant toi, en même temps que toi, et même après toi -, d'adhérer à la théorie marxiste et donc de la trouver pertinente non seulement pour expliquer le monde mais aussi pour espérer un monde meilleur voire pour se battre afin que ce monde meilleur puisse naître un jour. Mais tu ne peux pas dire que cette théorie est la Vérité révélée sous prétexte que tu y adhères et que tu crois profondément. Aussi pertinente que la théorie marxiste te paraisse, elle n'est qu'une théorie, sociale et politique. Je me souviens avoir lu un jour, dans un de tes anciens articles, que tu considérais qu'il y avait quelque-chose de "presque scientifique" dans la théorie marxiste, avec une conviction digne des discours messianiques des tribuns révolutionnaires des siècles passés. Or, encore une fois, il ne s'agit là que d'une histoire de théorie. Marxisme, "prolétaire", "prolétariat", "lutte des classes", "conscience de classe" : tout cela, je te l'ai déjà dit, n'est que théorie et concepts. Sur un plan politique et/ou social, aucune théorie ne peut prétendre "sérieusement" expliquer tout et apporter des solutions à tout. Voila pourquoi je persiste à ne pas comprendre pourquoi il y a chez toi si peu de place pour le doute, et autant de place pour des certitudes marxistes qui, sincèrement, me dépassent... Tu pourras faire, je pense, toutes les démonstrations que tu veux sur la possibilité de mener une lutte "de classe" à notre époque, je risque fort de rester sceptique, non pas par rapport à la sincérité de tes convictions, mais par rapport au fait que je reste incrédule face au schéma de pensée et à la grille de lecture systémique proposés par le marxisme, lequel, n'en déplaise peut-être à Paul Lafargue, ne saurait prétendre au statut de science, et encore moins de science exacte. Je n'ignore pas, en tout cas, ce que signifie pour toi le marxisme. En décembre dernier, tu as été très clair : "Je défends l'activité politique révolutionnaire consciente comme dénonciation et identification des dominants et de leur politique criminelle de destruction de l'humanité. Je dénonce les palabres mondaines des politicards gauchistes comme celles des intellectuels ultra-gauches hors des réalités et qui posent aux héritiers nobles. Bien sûr [...] je défends des solutions et qui passent par une principale: la révolution sous la responsabilité du prolétariat moderne. Je n'attends aucun miracle des bandits qui nous gouvernent et j'attends tout de la révolte des masses au niveau N de la crise systémique. Je ne conçois la transformation du monde (et pas sa sauvegarde) que comme un combat entre classes, au moment et au terme duquel seront précisées les solutions. Pour l'instant nous n'avons pas d'autre solution que de proposer à la bourgeoisie de s'auto-détruire avant qu'on ne s'en charge. Après on pourra discuter."
Voila ton opinion. Voila ta grille de lecture. Ma conception des choses est différente, sans être capitaliste, ni marxiste. Un point, c'est tout.
Venons-en maintenant toutefois à cette histoire de "masses"... Voila ce que tu as écris dans ton article intitulé "COMMENTAIRES SARCASTIQUES SUR UNE CARTE POSTALE", et daté du 13 mai dernier :
"Faisons confiance aux masses, qui, même sans langue commune, sauront trouver les moyens d’imposer leur force face aux Etats aux abois et même pour leurs gentils conseillers révolutionnaires amateurs. [...] Cette affirmation du prolétariat comme colonne vertébrale de la révolution, et non comme masse diluée dans ce crétin de peuple, est l’étape indispensable qui doit se nourrir de réflexion politique, [...] par la capacité, dans les affrontements politiques et sociaux, des masses à imaginer et solutionner la nécessaire refondation d’un autre monde, libéré du capitalisme."
J'ai exprimé en commentaire, et j'exprime toujours maintenant mon doute profond sur la capacité de ce que tu appelles les "masses" - même si tu prétends ne pas aimer le terme, c'est tout de même avant tout toi qui l'a employé ici le premier - à "imaginer" quoi que ce soit. Je ne vois pas en quoi des "masses" seraient douées d'intelligence. Une "masse" n'est pas intelligente, elle peut être passive ou soumise aux pulsions émotionnelles qui donnent au mieux les hystéries de certains concerts populaires et au pire les émeutes et les foules en panique les plus imbéciles. Une "masse" ne réfléchit pas. On peut essayer de la manipuler, et parfois ça marche. Mais que les "masses" soient capables de penser, et donc d'"imaginer" quoi que ce soit, désolé, mais je n'y crois pas. Si tu avais, par exemple, employé le terme d'intelligence collective, de réflexion commune, mon scepticisme aurait été moins grand. Pour moi, les "masses", c'est l'anti-réflexion par excellence, alors que parler d'individus qui réfléchissent ensemble, de façon collective, voila quelque-chose qui, à mes yeux, fait davantage sens. Et en vérité, je vois bien que tu ne nies pas l'importance de l'individu lorsque tu évoques la part de rêve à laquelle chacun a droit. Seulement comme tu emploies le terme, à mon sens inapproprié, de "masses" pour évoquer un ensemble d'hommes, de femmes et d'enfants, tous capables en théorie de penser et donc d'imaginer et de rêver, la perception que l'on peut avoir de tes propos est ambiguë, dans la mesure où tu sembles laisser penser qu'une "masse" serait capable de réflexion en elle-même alors que ce sont les individus qui réfléchissent (éventuellement collectivement), et non pas la "masse". S'il ne s'agit donc que d'un problème de vocabulaire, alors évidemment, il y a une méprise totale de ta part lorsque tu fais un parallèle hasardeux entre les propos que je tiens et ceux d'un contre-révolutionnaire français comme Louis de Bonald, dont les idées politiques, conservatrices et même réactionnaires, sont aux antipodes des miennes, tout comme évidemment celles de Charles Maurras à qui tu fais également référence, à mon grand regret du reste, car si ces deux penseurs royalistes n'étaient pas des imbéciles, le fait que je puisse être comparé politiquement à eux a, pour moi, quelque-chose à la fois de caricatural et d'insultant. J'en profite d'ailleurs, au passage, pour te répéter, une fois de plus, que le terme "anarcho-monarchiste" utilisé pour le titre de mon blog, est un doigt d'honneur idéologique contre toutes les étiquettes politiques (ou "de classe") convenues, rien de plus, et qu'il serait bon que tu cesses de faire une fixation sur ledit titre de mon blog, ainsi que sur son contenu iconographique : tout cela n'a pas beaucoup d'importance et tu sais bien que sur ce sujet comme sur tant d'autres, il faut aller au-delà de la tyrannie des apparences si caractéristique de notre époque.
Pour en revenir à cette histoire de "masses", après ce que je viens d'expliquer, il me semble qu'il n'y a pas lieu de m'accuser, comme tu l'as fait, d'avoir commis un "grave dérapage", alors que le problème vient, en amont, d'un emploi du terme "masses" que j'ai peut-être mal interprété mais qui n'était peut-être pas non plus le mot juste pour désigner des êtres humains réfléchissant ensemble à un monde meilleur, chose que je conçois aussi bien que toi. Inutile donc de ressortir de ta besace tes chers "communisateurs" "voyeurs de la bourgeoisie" pour prétendre montrer combien je leur ressemblerais et combien je serais censé mériter d'être mis dans le même sac qu'eux. Je ne crois pas faire partie de ces "intellectuels" méprisant les "masses" dont tu me dresses succinctement le panorama chronologique. C'est du reste me faire un curieux honneur que de m'accorder une importance "intellectuelle" que je ne prétend pas avoir, de même qu'il est aussi curieux que tu veuilles m'attribuer des costumes historiques qui ne sauraient être a priori les miens, car nous ne sommes tous les enfants que de la seule époque qui nous a vu naitre. Ainsi donc, je ne sais pas si j'aurai été un "incroyable" sous le Directoire français ou un "menchevik" dans la Russie de 1917, comme tu sembles le suggérer, alors que toi, apparemment, tu t'es déjà rêvé en martyr de la révolution sociale aux côtés des communeux ou communards parisiens de 1871. Les voyages dans le temps semblant a priori hautement improbables, il est impossible de vérifier si tel ou tel costume du passé nous irait ou non, sur le fond comme sur la forme. Toujours est-il que lorsque tu m'accuses d'une sorte de négationnisme en matière d’"initiative des masses", j'en viens à penser que tu joues sur les mots, afin de noircir au mieux le vilain portrait que tu entends faire du pauvre "égaré" que je suis. Tu dis qu'"en 1789, en 1830, en 1848, en 1871, en 1905, en 1917, en 1918-19, en 1920, pour ne citer que de grandes dates, nous avons sous les yeux, sans être prof d’histoire ou prof d’athéologie ou curé de secte, de multiples exemples de l’initiative des masses", en précisant que lesdites masses à ces moments-là, "se soulèvent contre la faim, contre la guerre, contre l’oppression". Certes, tout cela renvoie à des évènements historiques incontestables, mais pour autant, je ne comprends pas très bien le rapport qu'il y a entre le fait de se soulever comme ces "masses" l'ont fait et le fait qu'elles soient capables d'"imaginer" un monde meilleur. Les soulèvements n'ont jamais lieu sans cause, mais peut-on pour autant dire que les masses ont réfléchies, rêvées, avant de se décider à la révolte ? Non, à mon sens, parce que la réflexion, les rêves, l'imagination ne peuvent sortir que de la tête des individus, et non pas des "masses". Dire qu'il y avait des pensées, des rêves, des souhaits de monde meilleur dans la tête des individus qui ont participé aux grandes journées révolutionnaires de 1789, de 1830 ou de 1848, oui, c'est évident, mais de là à dire que c'est la "masse" qui pense dans tous ces évènements, il ne faut pas exagérer. Tu écris : "Lorsque les méchants marxistes Marx, Engels, Lénine, Rosa Luxemburg, Trotsky, Pannekoek ont le culot de relever « l’initiative des masses », nous sommes totalement en phase avec ces théoriciens". Déjà, je croyais que Karl Marx ne se considérait pas lui-même comme marxiste, mais bon, passons... Ensuite, libre à toi de te sentir en phase non seulement avec Marx, Engels, Rosa Luxemburg et Pannekoek, mais aussi avec Lénine et Trotski. Si cela t'aide à te sentir bien et à croire à "l’initiative des masses", tant mieux pour toi. Pour ma part, je persiste à être sceptique quant à considérer que les "masses" sont capables de prendre consciemment l'initiative de quoi que ce soit, faute de capacité de réflexion de la "masse" en elle-même. Les individus peuvent se révolter consciemment, et cela peut entraîner un phénomène collectif de "masse", mais ce n'est pas la "masse" qui décide un jour de dire "moi, la masse, j'imagine un monde meilleur et je décide de me soulever". Tout le problème, en fait, vient du terme employé. A la limite, je préfèrerais presque que tu emploies l'expression "initiative des prolétaires", car même si le terme "prolétaire" me pose aussi problème, il y aurait au moins dans cette expression la volonté de ne pas forcément noyer les individus, seuls capables d'"imaginer", dans une improbable "masse" pensante ou rêveuse.
Enfin, venons-en à mon engagement au sein du Parti Socialiste et à la perception que j'ai de ce parti de gouvernement, le PS donc, que tu méprises et que tu rêves d'interdire en cas de succès d'une révolution qui viendra peut-être... ou qui ne viendra peut-être pas. Ta charge anti-PS ne me choque pas. Je la trouve même justifiée, au moins en partie, dans la mesure où, de toute façon, dans tes articles qui abordent le sujet, tu ne manques jamais de critiquer à égalité tous les partis politiques présentant des candidats aux élections en France, y compris l'extrême-gauche (ou prétendue "vraie gauche") plus ou moins institutionnalisée allant de ce crétin de Mélenchon à cet escroc de Besancenot, en passant par LO, ce qui n'est que justice. Concernant le PS, tu dénonces la structure et le fonctionnement profondément oligarchique de ce parti, et tu cites certains de mes propos allant dans ce sens. Que veux-tu que je te dise ? Que le Parti Socialiste est un parti oligarchique ? Oui, il l'est, sans doute au moins en grande partie, dans la mesure où, dans le meilleur des cas, la démocratie interne ne s'applique peut-être vraiment que lorsque les scrutins internes ne comportent pas de véritable enjeux. Que dire de plus ? Qu'il y a des magouilles au PS ? Bien-sûr qu'il y a des magouilles, comme dans tous les grands partis politiques, et notamment du fait de leur fonctionnement oligarchique, d'ailleurs. Du reste, dis-toi bien une chose, Jean-Louis : ce que je raconte sur mon blog, c’est seulement ce que je veux bien raconter. Si je voulais aller plus loin, crois-moi, il y aurait matière à balancer. Ne me rêvant pas en alternative du Canard Enchaîné pour révéler des scandales que beaucoup de gens connaissent mais dont personne ne parle publiquement, je n'en ferais donc rien. Mais dis-toi bien en tout cas que je ne suis pas dupe de ce qui se passe année après année dans ce parti dont je suis adhérent.
Tu écris : "Je t’ai déjà dit que mon rêve était que tu fiches le camp au plus vite de cette merde de parti bourgeois oligarchique où ils ne parlent pas politique ni social. Dans vos réunions avec les papys soc-dém çà cause d’élections bidons, des petits personnages des particules concurrents."
C'est vrai. A la dernière réunion locale socialiste où je suis allé, à la fin du mois dernier, j'ai été impressionné par le nombre de personnes âgées dans l'assistance. Je vais très rarement à ce genre de réunion où je ne connais presque personne. Je me suis senti assez isolé, et, à vrai dire, à la marge de l'ensemble des participants, même si j'ai tout de même trouvé quelques personnes avec qui discuter un peu. Que dire des gens que j'ai rencontrés lors de ce dernier rendez-vous ? Pas grand-chose, sinon qu'ils apprécient surtout ce genre de réunion parce qu'elle leur donne l'occasion de se retrouver, bien plus que pour écouter et applaudir des discours. En fait, il s'agit de gens ordinaires, qui ne se distinguent des autres que par l'intérêt qu'ils portent à l'action politique, et aux problèmes actuels de notre société que ladite action politique doit s'efforcer de résoudre dans la mesure du possible. C'est une grande erreur de penser que les militants d'un gros parti comme le PS seraient dupes des défauts de l'organisation interne dudit parti. Ce serait aussi une erreur de penser que les militants ne se sentent pas eux-mêmes en décalage par rapport à un certain nombre d'élus et de dirigeants du PS. Ce serait encore une erreur de penser que les adhérents du PS ignoreraient, par exemple, la désinvolture avec laquelle beaucoup d'élus jouent avec l'argent des autres pour satisfaire leurs petits caprices et leurs égoïstes ambitions personnelles, à droite comme à gauche. Les membres anonymes constituant la base de partis politiques comme le PS ne sont pas forcément des naïfs, des imbéciles qui ne se rendraient pas compte de tous les défauts du système politique actuel. Ils croient juste sincèrement que leur engagement au sein d'un parti de gouvernement comme le PS peut être utile à l'évolution de la société. Personnellement, je suis plus sceptique qu'eux quand au rôle que des militants politiques peuvent jouer dans le monde comme il va, et de facto je suis beaucoup moins engagés qu'eux, sans doute évidemment donc à cause de mon scepticisme, mais je respecte néanmoins le positionnement qui est le leur, parce qu'il me parait, a minima, honnête et sans arrière-pensées pour ce qui est de la plupart d'entre eux. Pour ma part, cela dit, comme je l'ai écrit plus haut, je me suis donc senti quelque peu isolé. Je ne suis sans doute pas à ma place dans un parti politique, quel qu'il soit. Je réfléchis trop, et n'aime ni donner des ordres, ni en recevoir. Alors pourquoi rester ? Par ambition ? Que nenni ! Je ne recherche absolument pas les honneurs, ni les places, ni les titres. Cela ne m'intéresse pas. Pour essayer de peser d'une façon ou d'une autre afin de modestement contribuer au départ de l'Elysée, dans deux ans, de celui que tu appelles maintenant "M. Sarkozy" et à qui tu écris des lettres ? Oui, même si c'est là une entreprise dérisoire et pathétique à tes yeux, Jean-Louis. En tout cas, je quitterai un jour le PS, n'ayant jamais eu l'intention d'y faire carrière, contrairement à ce que tu ne cesses de déclarer, sans savoir. Et pour ta gouverne, Jean-Louis, je n'ai PAS de "maîtres à penser", contrairement à ce que tu affirmes sans pourtant avoir cependant la moindre idée de ce dont tu parles : les noms de politiciens que tu cites, Rocard, l'escroc Bayrou, Frêche ou Fabius, ne sont certainement pas pour moi des noms de "maîtres à penser", et c'est franchement ne s'arrêter sottement qu'aux apparences - toujours cette tyrannie des apparences à laquelle toi-même décidément tu ne peux pas résister ! -, que de me suspecter de rechercher je-ne-sais quel "grand homme" à vénérer dans une perspective politique. Oublie donc ton idée des "maîtres à penser" : je n'ai besoin d'aucun politicien français actuel - ou même passé - pour réfléchir par moi-même.
Pour conclure, puisque tu proposes de changer le titre de mon blog en "BLOG DU SOCIALO-OLIGARQUE", je propose pour ma part de baptiser le tien "CERTITUDES PROLETARIENNES", ou bien "VERITE UNIVERSELLE", ou bien encore "MAXIMALISME ET MODERNITE", en hommage à Giscard.
Amicalement,
Hyarion.
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