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jeudi 28 octobre 2021

COMMENT TENTER de réinventer la fable de L'OPPOSITION DROITE/GAUCHE

 


Le cas Z est bien plus utile au système d'endoctrinement bourgeois qu'il (le système) ne veut le laisser paraître. Ce qu'on appelle sans souci d'honnêteté ni de période historique la gauche – ces divers particules en compétition pour le pompon écolo-bobo - qui pourraient très bien mettre une dose de limitation de l'immigration islamique et la promesse d'embaucher plus de flics dans leurs programmes pour remonter leurs minables scores sondagiers, mais il faut bien reconnaître qu'ils n'y tiennent pas parce qu'ils comptent bien rester dans l'opposition1, et que le système dominant a besoin de cette opposition pour encadrer l'électorat bobo minoritaire et l'électorat d'origine immigrée2. J'ai rappelé que, par exemple, à Trappes des cars entiers ont amené des musulmans pratiquant pour s'inscrire sur les listes électorales, avec l'appui du nommé « Bilal Hamon », depuis retiré de la vie politique par faillite idéologique. La secte de Mélenchon se flatte de représenter la Seine Saint Denis, car ce petit parti bourgeois sait à qui il doit ses suffrages et mise pour son avenir, en particulier en promettant mosquées sur place et encouragement à l'ouverture de boucheries halal au nom de la diversité... commerciale et religieuse. Rester dans l'opposition d'une part parce que personne ne peut plus proposer monde et merveilles économiquement, sauf le minuscule PCF qui promet une retraite à 60 ans avec « une bonne pension » et « des jours heureux ».... Il ira « jusqu'au bout » quand Mélenchon « ne plaisante pas », il « va être élu » (déclaration à l'OBS).

La reine des bobos, la mère Hidalgo propose elle de doubler le salaire des enseignants mais pas celui des maçons ainsi que d'accorder le vote aux jeunes dès seize ans car c'est un âge où on peut les manipuler le plus facilement. Les écolos n'apparaissent plus que comme les représentants de la petite bourgeoisie parisienne gravement incompétente pour solutionner et la pollution mondiale et gouverner la classe ouvrière. Vu de province c'est encore plus flagrant.

Cette gauche bourgeoise, diversifiée et métissée (cf. Hidalgo) reste enfermée dans une « culture d'opposition » qui rêve de retrouver un jour un barde façon Tonton Mitterrand, et ne veut surtout pas d'un pouvoir déshabillant et incrédible au vu des « jours heureux » promis dans le bordel généralisé qui ridiculise toute ambition politique idyllique et écolobobo certifiée. Un bon point cependant jamais la petite bourgeoise n'est apparu nue à ce point face au prolétariat. Cette nudité est créditée à la méchante extrême droite qui se répand en fake new (la gauche bourgeoise n'a-t-elle pas toujours été le meilleur défenseur des ouvriers?) et à une France « majoritairement à droite » et sous le développement du fascisme rampant (cf. toutes les sectes islamo-gauchistes).

Les ouvriers (plutôt blancs) étaient jusqu'ici (de notoriété publique) notoirement « racistes », et les voilà électeurs de « la droite » ! Comment leur rappeler que c'est la gauche bourgeoise qui défend vraiment les salariés donc les ouvriers parmi ceux-ci ?

Tous ces compétiteurs aux bonnes places gouvernementales payent leur réorientation négationniste du début des années 1980 avec la secte socialomescouilles Terra Nova décidant de gommer la classe ouvrière de l'enjeu de la lutte des classes, et son remplacement par les fameuses « couches moyennes » (dans lesquelles certains opportunistes essaient à nouveau de faire entrer une partie de la classe ouvrière, même blanche quoique moyennement raciste, comme le déclara Mélenchon à l'OBS3. D'aucuns l'ont remplacée par le peuple (chose indistincte) comme le résidu du PCF et le NPA, les soumis in de Mélenchon par « classes populaires », et les journalistes aux ordres par le concept flouté et inconsistant de « couches moyennes » où on peut apporter son vin et son fromage.

Cette déliquescence, voire, pour être gentil, perte de la réalité sociale et mépris de la classe ouvrière ne concerne pas que les divers partis bourgeois, on verra par après que cela touche aussi mes minorités maximalistes qui, aussi hautains que les partis du capital, blablatent avec de beaux slogans mais qui ne servent que d'incantation et ne permettent pas d'analyser les réelles filouteries et la complexité de l'idéologie dominante.

ET ON INVENTA MONSIEUR Z

Z a dévoilé son jeu dès son ambiguë entrée en pré-campagne électorale : recréer une droite bourgeoise hélas aussi mal en point que sa consoeur de gauche. Il s'est même présenté à la TV comme assumant sa nature bourgeoise. Or la gauche bourgeoise ne lui a aucunement reproché cette appartenance au camp capitaliste, laissant cette tâche à la mère Le Pen, dénoncée d'ailleurs comme « femme de gauche » par le bourgeois Z. Les sondeurs estiment que l'électorat de Le Pen est plus ouvrier alors que Z caracole avec les bobos de droite ; mais Z s'en fout puisque les ouvriers en vérité sont la classe qui vote le moins après avoir subi vingt années du collabo de Pétain, Mitterrand.

Or, et personne ne l'a noté, monsieur Z affiche le même mépris des ouvriers que celui qu'il reproche aux élites, dont il fait partie. En effet, affichant un programme économique dans la lignée des Balladur, Fillon et les résidus gaullistes actuels, non seulement il veut d'abord faire payer la crise aux prolétaires. Et si ceux-ci renâclent, il leur répondra : ce n'est pas vrai et j'ai toujours raison, on vous dédommagera aussi en prenant les allocations destinées aux immigrés pour vous les refiler. Et voilà c'est simple, on déshabille Mohammed pour habiller Jean Dupont. Beau spectacle qui n'a pas pour but de casser le RN et faire réélire Macron, mais de reconstituer une droite qui fait cruellement défaut à la bourgeoisie, pour les mêmes raisons que la gauche d'ailleurs. De ce point de vue, même si je déplore qu'on qualifie tout contradicteur de la gauche caviar et de ses progénitures islamo-gauchistes, Z s'inspire d'une sorte d'indigestion d'un néo-fascisme, comme je l'ai démontré dans l'article précédent, en jetant des miettes aux prolétaires et en pointant les immigrés simplement à l'encan, en espérant que ses origines juives puissent le disculper de pareille assertion. Etre juif ne garantit pas de ne pas être un salaud ni d'être nationaliste ; mille deux cent juifs ont pourtant servi dans la Wehrmacht4. Kamaraden  Z sert ainsi en tout cas, par devers lui et sa « nature bourgeoise » à diaboliser la droite, toujours dénoncée par sa rivale (surtout stalinienne et gauchiste) d'être le fourrier immémorial du nazisme !

Ou est le véritable nouveau fascisme ? La nuovoSinistra fascista !

Zemmour n'est qu'un clown, un histrion, plus petit que Hitler dit petite bite (1M75), et s'il est traité par simplisme de fasciste il est dénoncé hystériquement par de plus virulents nouveaux néo-fascistes ; si l'on se contente de cette caractérisation décalée historiquement. Le terme Gauche fasciste a été utilisé sous le régime de Mussolini pour définir un groupe d'intellectuels italiens de gauche qui s'étaient rapprochés du fascisme et qui avaient pour certains adhéré à son parti unique. Cette frange racialiste et islamo-gauchiste dont je vais parler n'adhèrera pas au futur parti zemmourien puisqu'elle dispose du sien. On notera que Zemmour est décrié partout comme « attisant la haine », ce qui est exagéré car ladite haine, sans compter qu'elle est multiple, est généralisée, en particulier avec la mode islamique (arabe?) de menacer de mort quiconque ose critiquer l'islam, le coran ou les racailles de banlieue.

La presse du CCI a défini assez bien la mouvance qui a précédé voire inspiré ceux qu'on nomme aujourd'hui intersectionnaliste (sic) ou wokistes, en analysant plus leur côté totalitaire que simplement fasciste :

« En fin de compte, tout le fiel déversé dans les propos haineux des racialistes traduit le no future généré par le capitalisme dans sa phase ultime de décomposition5. Une véritable putréfaction idéologique qui ne fait que l'apologie de la destruction et de la violence. Aux yeux des racialistes, il ne subsiste que la « haine ». Une haine viscérale du prolétariat, en particulier des ouvriers « blancs » qui se seraient, selon les racialistes, « compromis » avec leurs maîtres colonisateurs. (…) Né au début de ce siècle, le racialisme n'est, encore une fois, qu'un avatar décomposé d'idéologies gauchistes directement positionnées contre la classe ouvrière. Ainsi, dans la plus pure tradition des gauchistes, les racialistes rabattent sans vergogne les ouvriers vers les urnes et le terrain pourri des élections. Le programme du PIR le concrétise par l'appel à aller voter pour « faire entendre la voix des indigènes » et entretiennent ainsi l'illusion démocratique que les élections pourraient servir « à exercer une pression sur les institutions représentatives et exécutives », ce qui est évidemment un mensonge »6.

Constat indéniable pour tout honnête révolutionnaire, mais pour en venir au sujet qui fâche l'immigration, le discours complémentaire ne se différencie pas vraiment du discours oecuménique et lénifiant des islamo-gauchistes avec une espérance messianique dans le prolétariat (européen) pour qu'il développe sa solidarité avec les migrants, on ne sait quand ou si c'est avec les assocs caritatives financées par les gouvernements ou l'OMS7 :

« Il est important de comprendre que le prolétariat est seul à pouvoir développer une véritable solidarité avec ceux qui sont en réalité ses frères de classe et non des « ennemis » ou des « menaces ». Ce ne sont pas les migrants qui portent les attaques contre nos conditions de vie, mais bien le capital. Les « droits de l'homme » et le « droit d'asile » ne sont que des mensonges éhontés provenant de la bouche de ceux qui sont responsables de ces mouvements migratoires massifs. Les prolétaires n'ont pas de patrie... etc. »

Malheureusement la réalité est plus complexe, et plutôt que de vouloir expliquer, comme n'importe quel prof gauchiste, qu'il « faut comprendre » qu'ils sont nos « frères de classe », il aurait fallu au moins « comprendre » les phénomènes de rejet de la part de parties importantes de la classe ouvrière sans laisser supposer que ce serait du racisme. Les médias ne peuvent être contredit sur le constat que des assocs se démènent pour sauver des migrants même en complicité avec la mafia des passeurs et, face à cela, allee 'expliquer' que le prolétariat « est seul à pouvoir être solidaire »... va faire pouffer votre interlocuteur bobo. Les accueillants pour le patronat français avides d'une main d'oeuvre introuvable en France ne sont pas les responsables des migrations massives (nota bene) – lesquels sont les guerres, l'islamo-fascisme, la misère, etc., mais les bénéficiaires et le prolétariat reste spectateur.

Le fond du rejet peut être multiple, mélangeant d'ailleurs migrants et immigrés même pas immigrés mais français depuis deux ou trois générations. C'est l'accueil « humanitaire » qui est le plus hypocrite car une masse de migrants restent en réalité livrés à eux-mêmes, et n'ont pour ressources que mendicité, chapardage ou même viol. En même temps de plus en plus de femmes apparaissent voilées dans l'espace public, le métro, etc. quand se dressent de nouvelles mosquées et que des jeunes « désespérés », sans autre alternative au chômage que le deal se livrent à l'émeute et à la chasse aux flics. Il faudrait « les comprendre »,  « rajouter encore des flics ne sert à rien... c'est la faute aux profs depuis trente ans qui ont renoncé à faire cesser les inégalités »... non c'est l'administration dit cet autre... Un prof a été égorgé... c'est un fait divers ! L'approbation du bain de sang par des mômes dans plusieurs classes, c'est une forme de révolte contre le système... Des parents d'élèves arabes qui viennent tabasser un prof parce qu'il n'a pas attribué de meilleures notes à leur progéniture... c'est un souci pour favoriser leur intégration...

Les dites gauches bourgeoises répondent tranquillement : « pas de vague », « c'est des simples faits divers ». Ils prennent vraiment les ouvriers pour des cons, comme eux ! Par exemple, la plupart des ouvriers qui vivent en province, assez informés, qui savent la flatterie démagogique en faveur des arabes immigrés ou pas du maire bobo de Grenoble – ville où prospère le trafic de drogue et où l'édile écolo refuse l'installation de caméras de surveillance – en sont venus à mépriser cette politique de favoritisme d'un communautarisme arabe arrogant, et à ne plus avoir envie de voter du tout pour cette gauche arriviste à n'importe quel prix et qui se prétend anti-nationaliste (et antifa) car mondialiste en affaires et oecuménique en chiffon religieux. Comment ne pas « comprendre » plutôt qu'ils soient enclins à voter en fin de compte pour n'importe quel parti pourvu qu'il dénonce cette infamie des petits arrangements entre mafieux et religieux.

Dans certaines banlieues à Paris, à Lyon, à Marseille – bien que les statistiques ethniques soient interdites – on sait, et on voit à l'oeil nu que près de 70% des élèves sont d'origine immigrée et pas du genre à se fondre dans le paysage ; la moyenne générale tournerait sur le territoire à 50% ! Si ce n'est pas encore le grand remplacement c'est un grand déplacement surtout sur le plan culturel où les profs sont chargés de laisser faire et de faire fonctionner le système d'apprentissage de manière de plus en plus farfelue au point qu'il vaut mieux se payer une école privée, et ne pas habiter dans des banlieues de relégation sociale, culturelle et apolitique.

Espérant renouveler sa théorie de la décomposition du capitalisme, le CCI a sorti de sa boite une nouvelle notion : le pogromisme ! On constate « une dislocation croissante du corps social » avec une classe ouvrière amorphe et ces « tendances irrationnelles au repli sur soi ». S'intéresse-t-on au sort des juifs ? Car les progroms étaient avant guerre des actions criminelles contre les juifs. Non, c'est une dynamique :

« Cette dynamique alimente les peurs, les incompréhensions, les préjugés xénophobes et raciaux, voire la haine aveugle et obsessionnelle d'une partie des « autochtones » (entre guillemets car ça fait réac de dire « français ») envers les étrangers, et inversement » (ouf!).

Tout cela est bien connu c'est le discours des islamo-gauchistes, du parti des couches « moyennes » et des médias. Les victimes de cette « dislocation » ont toujours tort et sont racistes ou douées d'une imbécillité congénitale !

L'antienne du CCI dans chaque article en conclusion : « Les travailleurs peuvent développer une véritable solidarité qui transcende toutes les frontières de race, de religion ou de nationalité : la solidarité de classe prolétarienne ! ».

De la solidarité de classe prolétarienne mon grand-père en a donné à ses poules, elles en sont toutes crevées. En France il n'y a pas de « propagande enragée contre les migrants », au contraire on les plaint sans cesse très catholiquement et on montre du doigt les méchants populistes ; or cette façon de défendre avec ce genre de casuistique l'immigration de masse ou pas, est devenue la meilleure façon de mettre en porte à faux l'immigration - sachant qu'elle est un problème pour la population de tous les pays qui ne veut pas accueillir toute la misère du monde (même au nom d'une solidarité de classe utopique) – bien plus efficace que les anciennes propagandes hystériques. Ce genre de casuistique gouvernementale a pour propriété de paralyser, de nous rendre impuissant : d'un côté je ne peux que comprendre les besoins de ces pauvres migrants, je ne peux leur en vouloir, mais de l'autre il me font chier, ils se ramènent avec leurs femmes voilées, on a assez de chômeurs, quand un français est à la rue il n'y a pas une seule assoc gauchiste pour l'aider ou faire scandale, etc. ne suis-je donc pas moi aussi un peu raciste ou indifférent au sort de ces pauvres gens ? Vérité masquée par les sondages : ceux d'en bas en viennent à ne pas faire primer niveau de vie, mais questionnements prioritaires contre la délinquance et l'immigration sans que les deux soient forcément liés.

Nul questionnement aussi primaire, voire pogromiste, selon le CCI, tout est si simple :

« L'immigration est également (sic) une caractéristique de la classe ouvrière. L'ouvrier au sein du capitalisme est « obligé de se déplacer sans cesse, toujours à la recherche d'une occasion, d'un endroit pour vendre sa force de travail. Etre un salarié implique d'être obligé de se déplacer sur de longues et de courtes distances, et même de se déplacer dans d'autres pays ou continents, partout où un ouvrier peut vendre sa force de travail... En d'autres termes : la classe ouvrière, de par la nature des conditions du capitalisme, est une classe de migrants »8.

Mais la bourgeoisie aussi peut être considérée comme une classe de migrants. Combien de prolétaires migrants sont devenus de grands capitalistes en migrant aux Etats-Unis ? L'article a précisé « également », ce qui sous-entendait pour son auteur que ce n'est pas forcément sa nature essentielle qui est d'être exploitée et pas spécialement nationale, mais aussi nationale dans sa constitution, disons locale.

Toute l'histoire du mouvement ouvrier montre en tout cas que cette classe, face à l'arrivée de paysans paupérisés et de migrants de toute origine, était une absorbeuse d'énergies pour utiliser cet affreux néologisme, en tout cas qu'elle intégrait dans ses modes de lutte et de fraternité n'importe quel humain du bout de la terre. Or la bourgeoisie décadente a été capable désormais de vicier à la racine ce développement normal et traditionnel de la classe ouvrière mondiale. Je ne veux pas répéter tout ce que j'ai souligné dans mes articles précédents, mais c'est clair pour tout ouvrier un tant soit peu conscient, même sans regarder la TV : il n'y a plus que des races, des blancs, des noirs, des femmes qui doivent haïr leurs collègues masculins, on doit embaucher un travailleur sans papier, sans être apte à parler la langue du pays, à condition qu'il ne fasse jamais grève, et ainsi en le coupant de tout lien avec les « autochtones » comme dit pudiquement le CCI. Vu les milliers de noirs en particulier qui travaillent dans les arrière-boutiques ou les services, surexploités et tenu en laisse par leur milieu familial ou leur communauté, il y a autant de chances qu'il fasse grève avec les ouvriers français de l'usine Tartempion qu'un vendeur de chez Darty avec des techniciens d'EDF.

Le migrant est taillable et corvéable à merci, et malgré sa sanctification médiatique reste seul dans sa merde et son malheur. La bourgeoisie en jouant au donneur de leçon de morale semble inattaquable et ridiculise le prolétariat amorphe « qui veut qu'on les rejette à la mer ». Pourtant c'est comme avec le traité fielleux de Lisbonne, on ne lui demande pas son avis au prolétariat, on s'en passe. Le prolétariat ne peut pas résoudre le merdier de l'immigration d'une part parce que le capitalisme ni localement ni comme un tout ne peut être transformable, et d'autre part par que la solution « communiste » ne peut être ni nationale ni communautariste, mais exige d'abord un renversement du pouvoir d'Etat. Nous ne devons pas promettre la lune aux migrants ni tolérer les racismes primaires, mais rester modestes au niveau de notre tâche infime mais essentielle, dénoncer les manipulations perverses et pas facilement décryptables de la classe dominante, et surtout (comme le titre très bien un article de Belgique) insister sur l'impuissance de la bourgeoisie à apporte une solution.

La « solidarité inclusive totale » dont rêve le CCI n'est pas encore pour demain, elle passe et passera de plus en plus par le désillusionnement politique doublé d'un désir d'alternative réelle, pas en période électorale bourgeoise, faut-il le rappeler ? Il y a quand même de quoi se réjouir, ils ne parviennent plus à nous rejouer le tango gauche/droite, droite/gauche. Tralalalalère !

Les polémiques hystériques servent toujours à noyer la réalité et le fond des problèmes. Continuez à nous amuser messieurs les bourgeois avec votre politiquement correct, notre tour arrivera !


PS: Comme la galaxie anti-islamo-gauchiste, dont moi, a parfaitement défendu que le danger de revival du fascisme faisait partie de l'imaginaire démocratique bourgeois, le pouvoir dominant et ses médias nous mettent en une un petit groupe de minables néo-fachos qui, à une dizaine (!?) auraient mis en péril l'Elysée. Ce qui rendra service à leurs cires-pompes les islamo-gauchistes qui assureront que le fascisme est toujours d'actualité: "Depuis la Malaisie, le complotiste Rémy Daillet a monté un projet de coup d'État, baptisé "Opération Azur", pour tenter de renverser le gouvernement français et s'emparer du palais de l'Élysée. Mis en examen vendredi dernier, l'ex-cadre du MoDem prévoyait de frapper fort". Grotesque! Donc Bayrou était un prototype d'Hilter, par conséquent Macron se servant de la droite n'est qu'un passeur de l'extrême droite. Aux rames citoyens!.



NOTES


1Contrairement à ce qu'imagine le sondeur Dominique Reynié :«La gauche s’est clairement privée d’un ressort essentiel, en refusant de prendre en charge des thématiques dont la prise en compte est jugée non négociable par une très large partie des Français»

2Car c'est celui qui vote le plus, encouragé par le PS, les imams et les islamistes dits radicaux.

3« (les couches populaires) vivent dans les lieux les plus mélangés : ils ne sont pas les plus racistes », l'OBS du 20 octobre).

4https://www.liberation.fr/planete/1996/12/03/le-dilemme-des-juifs-de-la-wehrmacht-un-historien-americain-estime-qu-ils-etaient-1200-dans-l-armee-_192076/ et

https://www.lepoint.fr/histoire/francois-mitterrand-fidele-a-ses-collabos-09-10-2016-2074610_1615.php

5C'est le gimmick, le truc astucieux radoté par le CCI pour expliquer la faillite du capitalisme mais qui lui évite de creuser les questions sociétales difficiles, j'y reviens plus loin.

6Https://fr.internationalism.orga

7Qui vient de publier un rapport prétendant que les immigrés ne coûtent rien socialement et qu'au contraire ils participent de l'enrichissement national, vieux débat discutable et fixation antinomique du bourgeois Zemmour qui les considère comme des voleurs de la « richesse nationale ». La bourgeoise régnante n'attribuerait pas autant de logements et de garanties sociales aux nouveaux venus s'ils pesaient vraiment sur son économie ; sans oublier que le coût de l'élevage jusqu'à l'âge adulte a été supporté par le pays d'origine ; pour l'éducation c'est un autre problème. Le problème est là majeur et relève plus de l'étrangeté et du sentiment d'exclusion que de la haine, il est cultuel et sociétal; l'immigré moderne, arabe et africain, ne vient pas neutre mais neutralisé par une religion dont il est le porteur et le propagateur, et qui clive la classe ouvrière.

8CCI on line – décembre 20 ; la migration économique et les réfugiés de guerre dans l'histoire du capitalisme.

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