PAGES PROLETARIENNES

mercredi 26 décembre 2018

CHASSEZ LE NATUREL... IL REVIENT AU GALOP !



Suivi d'un POST D'ERIC DROUET ET D'UNE LETTRE DE FRANCIS COUSIN

Ce serait une erreur de rester le nez collé sur le mouvement des gilets jaunes pour se poser la question « ont-ils obtenu assez ou pas assez ? » comme si ce mouvement avait été le centre du monde et comme si sa satisfaction ou relative insatisfaction faisait dépendre l'avenir de la gouvernance en France, voire ne restait qu'un intermède avant de reprendre le « cours naturel des choses ». Les divers atermoiments puis reculades mineures du pouvoir lors des six actes passés n'ont en rien ébranlé la nécessité pour l'Etat bourgeois de continuer ou plutôt reprendre ses « réformes », c'est à dire ses attaques planifiées contre la classe ouvrière, en particulier la reprise et continuation du sabotage des retraites. Ce n'est pas le « Macron démission » de la mouvance Gilets Jaunes qui pourrait faire baisser casaque à l'appareil d'Etat poussé au cul par la crise, l'Europe et le grand-père capitalisme. L'hystérie des journalistes appointés pour soutenir les exactions de la police se justifie pour la défense de leurs hauts salaires mais aussi pour faire comprendre que l'Etat ne rigole pas. Paradoxalement c'est la fermeture de grosses boites qui peut servir à l'Etat à faire monter au créneau ses meilleures forces de défense in extremis de l'ordre social.
Le mouvement des gilets jaunes comme tel n'a aucun avenir, de plus drivé par d'ignares pétitionnaires. Sa seule porte de sortie n'est pas dans une continuelle occupation absurde des ronds points ou d'autres courses poursuites dans Paris avec la police, c'est de servir de brasier et de point de repère pour un réel début de confrontation de classe à l'Etat qui est obligé de revenir au galop avce les mêmes attaques/réformes. Freiner ce retour en force n'est plus dans les moyens du mouvement gilets jaunes, trop hétéroclite, même si de nombreux bobos se sont mis à retardement à enfiler ce vêtement hideux pour automobiliste accidenté.
En se focalisant désormais vers un secteur industriel menacé par un grand nombre de licenciements, le gouvernement tend habilement la parole aux syndicats, tant honnis par les gilets jaunes et avec raison, car les ouvriers des petites entreprises en ont marre depuis 40 ans des avantages maintenus par ces aristocraties ouvrières des grandes villes, garantes de la paix sociale et de la vie en CDD pour les millions dans la multitude des petites boites de peu tendres entrepreneurs. Ces aristocraties ouvrières, comme les cheminots, prétendues forteresses comme jadis Renault, se sont si bien fait démanteler au début du règne macronien avec l'aide de la pourriture syndicale, qu'elles ne peuvent guère prétendre à l'exemplarité. Sur ce plan le mouvement des gilets jaunes a mille fois plus apporté en leçons politiques et sociales aux classes exploitées que la grève en charentaises syndicales dite « perlée ».
Notre étonnement n'est par conséquent qu'un demi-étonnement, lorsque ce matin, sur LCI, la petite sœur de TF1, nous apercevons le, tenez vous bien, « délégué syndical central CGT du groupe PSA ». Non pas un auguste membre du résidu PCF ou moustache du barnum CGT, mais un petit personnage membre du comité central de la secte Lutte Ouvrière, le ci-devant Jean-Pierre Mercier. Enfin un gauchiste au premier plan après tant de gilets jaunes dérangeants ! Le bonhomme a du verbe et dénonce les attaques à venir sur les retraites, peut-être pas avec brio mais pour que sa secte répercute sur ses propres chaînes un tel défenseur des opprimés salariés prochainement licenciés. L'émission ne dura point longtemps mais nous mit puce à l'oreille, quand un certain Tafik ou Trafik, spé en communication, nous fit rire aux éclats : « Les français sont prêts à accepter les réformes, à condition qu'on leur explique ». Voyez ahahaha les bourgeois ne changeront jamais ! Ils sont pédagogiques ad eternam !

POURQUOI LUTTE OUVRIERE, ce vieux caméléon syndicaliste, a laissé tomber LES GILETS JAUNES ?

La secte bobo parisienne du NPA, d'un mépris initial en était venue à amalgamer ce monde étrange en jaune, pour « fédérer les colères » dans son cocktail guévariste ringard de luttes de la petite bourgeoisie , incluant en arrière train la protestation contre les taxes. Au contraire, LO plus prudent, avec son traditionnel fond de commerce populiste version « petites gens », avait pris en compte la protestation avec prudence mais sans mépris. Attendant son heure. Pendule arrière toute.
Son heure la voici : « Voilà pourquoi nous ne sommes pas (plus?) des gilets jaunes ». De mouvement de colère légitime, voici décrite une protestation « très limitée numériquement » qui n'a dans l'ensemble fait « entendre que des coups de klaxon », qui a été la belle courtisée par tant de partis politiciens qu'on craignit longtemps pour sa vertu. La belle a sans doute découché d'ailleurs certains soirs avec des phallocrates fachos, sans compter que de petits minus en gilets jaunes ont dénoncé, une fois dans un bled du Nord, des migrants à la police. Le drapeau tricolore était aussi celui du cloaque des anciens restaurateurs du PCF disparu des radars car il ne faut pas tout mettre non plus sur la pauvre tête de l'ultra droite. Si vous avez lu Christophe Guilluy vous verrez tout de suite le mépris trotskien pour cette vague de fond venue de « nos campagnes » où le « travailleur salarié » est un con inféodé à son patron, plutôt blanc en général et raciste en particulier, en gros la vision du bobo parisien qu'il soit macronien ou trotskiste :
« La plupart des gilets jaunes qui sont des travailleurs salariés ne se voient pas du tout se battre contre leur patron. Nombre d’entre eux estiment que leurs intérêts vont de pair et que le combat est à mener, non pas contre le grand capital, mais contre Macron et l’État. De fait, ils sont très éloignés des idées de lutte de classe, voire les rejettent… ».
Cela c'est ce qu'imaginent les rédacteurs enseignants du comité central de LO. Ils auraient pu nous expliquer pourquoi les Poutou et Mercier sont assis aux mêmes tables que le ministre Lemaire « estimant que leurs intérêts (français) vont de pair et que le combat est à mener, non pas contre la bourgeoisie française, mais contre Trump... ».
Chasser le naturel stalinien et il revient au galop celui-la aussi : « Nous visons à séparer les dynamiques de classe représentées d’un côté par les travailleurs exploités, et de l’autre par les petits patrons ». Cette séparation était jadis typique de l'ouvriérisme staliniste avec le grand exemple « soviétique » où les petits patrons avaient été liquidés ou envoyés dans les goulags. L'idée d'une classe ouvrière pure est d'ailleurs une vieille lubie stalinienne. Les classes sociales ne sont jamais étanches. Pourquoi nous, ouvriers et employés, rejetterions-nous les petits artisans floués des réformes révolutionnaires « écologiques » comme nous, pourquoi leur dirions-nous : dégagez vous puez ! C'est avec ce même argument que les futurs amis des nazis refusaient de laisser la parole à Rosa Luxemburg et à Liebknecht parce qu'ils étaient des « intellectuels », c'est avec ces mêmes arguments « puristes » que la CGT tenta systématiquement d'empêcher les étudiants de remettre de leurs mains fragiles aux ouvriers encasernés le drapeau de la révolution. Les syndicalistes débiles n'ont jamais rien compris aux premiers soviets en 1905 et en 1917, ni en Allemagne où ce furent souvent non pas des Conseils ouvriers mais des Conseils de soldats. Bien évidemment les nombreux petits entrepreneurs présents parmi les gilets jaunes ne se voient pas « tomber dans le prolétariat » et restent bien représentés par la petite Priscilla avec sa croyance en une discussion possible avec l'Etat vorace. Mais nous les acceptons dans notre combat général pour renverser le capitalisme et nous ne posons pas aux « pédagogues » comme les godillots à Macron.
Le trotskien stalinien revient encore au galop en disant qu'il ne se salit pas les mains avec ce mouvement, car, tel le grand Lénine restauré et empaillé, il est toujours question d'apporter de l'extérieur (le monde des petits profs de LO, souvent retraités) la conscience (« essayer de faire progresser leur conscience politique ») « au monde du travail de ces villes moyennes » ; Guilluy doit être content, les bobos du culte des forteresses ouvrières parisiennes s'intéressent désormais aux ploucs racistes des « villes moyennes » !
Et surtout par une opération mathématique que n'aurait point admise Einstein mais certainement Antoine la magicien fumiste : « Toute notre politique consiste à faire en sorte que le centre de gravité de la combativité se déplace et que le prolétariat en devienne le centre ». Essayons de traduire, j'essaie, « la combativité », c'est à dire ce jus jaune, qui, tel le lait renversé, irait abreuver un prolétariat devenant du coup la principale vache à lait « combative » ! Ouf. 
Nos chefs trotskistes retraités et masqués savent varier modestie et affabulations :
« Mais dans l’état actuel des choses où le gros du prolétariat ne se sent pas vraiment impliqué, nous n’avons ni la taille ni le crédit pour influer dans ce sens. Mais notre priorité reste le prolétariat concentré dans les grandes entreprises. Ces ouvriers sont attirés par les gilets jaunes, à l’exception peut-être des travailleurs immigrés, qui ont le sentiment de ne pas avoir leur place dans un mouvement majoritairement blanc, et dont ils craignent qu’il soit en partie raciste. On connaît dans bien des entreprises des ouvriers qui, après le boulot, foncent sur tel ou tel barrage, ne serait-ce que pour y passer un peu de temps. Autant ils se posent le problème de participer aux gilets jaunes, autant mener la bagarre dans leur entreprise, contre leur patron, leur semble encore impossible ».
Ces vieux filous de LO savent dire une chose et son contraire dans la même phrase presque comme un pédagogue macronien. La glue jaune attire quand même les travailleurs en général, sinon les sondages mentiraient grossièrement, mais... mais... pas vraiment les « travailleurs immigrés » ces potes des bobos des grandes villes antiracistes et antifas de salon. Pourtant on a vu de plus en plus de travailleurs ou petits entrepreneurs d'origine immigrée venir se faire porte parole au demeurant très brillants de la révolte en jaune ! Comme quoi l'on retrouve le curé trotskiste antiraciste au même niveau que son confrère neuneu du NPA, limite décolonialiste... pointant « un mouvement majoritairement blanc ». On évite aussi d'expliquer pourquoi tant de travailleurs « après le boulot fonçaient aux barrages » surtout que « mener la bagarre dans l'entreprise...semble impossible » ; si tant d'ouvriers se jetaient sur les barrages c'est bien parce que les trotskistes de toutes les sectes ne cessent de ridiculiser et tuer dans l'oeuf toute lutte de classe sérieuse dans l'entreprise !
LO, comme le lui répond Robert Paris, est bien plus soucieuse des élections syndicales que de ces quelques discussions de militants envoyés en estafettes sur les barrages, discussions faiblardes « avec un milieu qui n'est pas politisé d'ordinaire ». Le plus important, ce pour quoi LO passe à la TV et serre les mains des ministres est ainsi résumé : « Il y a un tas de choses à faire sur le terrain syndical et nous ne pouvons y échapper.». Est-il utile de reproduire ici le traditionnel discours faux-cul du trotskisme pour justifier sa bagarre pour glaner des postes de permanents syndicaux :
« Que l’on soit bien d’accord. Il ne s’agit absolument pas pour nous de demander aux confédérations syndicales de prendre la tête de ce mouvement. Nous sommes pour que les grévistes s’organisent eux-mêmes et dirigent eux-mêmes leurs grèves. Et ce n’est pas contradictoire avec le fait que nos camarades d’entreprise, militants ou responsables syndicaux, se bagarrent contre l’attitude timorée des confédérations, en discutent et prennent des initiatives en tant que militants de la lutte de classe… ». Bagerre « contre l'attitude timorée des fédérations », on l'a vue cette bagarre à la SNCF et sur les retaites, les ballons de LO voisinaient avec ceux de la CGT, et les militants de LO baisaient les mains des pires traîtres de la classe ouvrière. C'est assez bien résumé par Robert Paris :
« Conclusion : Lutte Ouvrière va faire de… la politique, c’est-à-dire se mobiliser pour les élections bourgeoises en plein mouvement social et insurrectionnel de masse qu’elle affirme ne pas intégrer sous prétexte qu’il ne serait pas pur et contiendrait aussi des patrons ou qu’une partie des travailleurs n’y adhère pas encore !!!Tout en affirmant que l’essentiel serait que les gros bataillons de la classe ouvrière entrent en lutte, ils ne les y appellent absolument pas en restant eux-mêmes en dehors du combat !!! On remarquera que, si ces opportunistes se prémunissent d’un développement du mouvement dans les entreprises en disant tout et son contraire, jamais, au grand jamais, la perspective révolutionnaire de classe, celle consistant à former des comités de travailleurs n’est même évoquée par l’organisation Lutte Ouvrière !!! Drôles de révolutionnaires qui se placent en dehors de la révolution sociale dès ses premiers balbutiements !!! ».
LO a ses flics déguisés pour s'introduire tant chez les gilets jaunes que dans les cercles où une pensée libre s'exprime. Alors, sur facebook il en surgi un nommé GrdC, disons Grand con. IL vient prendre Robert Paris par l'épaule. Il vient faire acte de copulation fraternelle avec un raisonnement très pervers narcissique qui vise à déstabiliser l'autre à la culpabiliser, technique habituelle de tout syndicaliste trotskiste :(vous pouvez sauter tout ce passage mielleux de tordu trotskien, sans doute un flic)
« Tu t’en doutes, nous avons de grands désaccords sur ces questions.
Mais il faut être clair , la polémique ne sert à rien si elle n’est ni honnête ni fraternelle.
Alors en guise d’introduction je dirai que je ne suis pas à LO mais que je considère les militants de LO comme des camarades. Je me sens, sans ambiguïté, du même camp. Sans ce préalable la discussion est inutile. En présupposant qu’on part sur cette base là, revenons sur des éléments qui relèvent du procès d’intention et je suis persuadé que tu sais que c’est faux.
1/
« en se plaignant des syndicats après les avoir cautionnés » . Tu lis assez la prose de LO pour savoir que cette organisation ne « cautionne » pas les syndicats. C’est quand même pas très honnête de confondre la volonté de l’orga d’avoir des militants qui se syndiquent (là où les travailleurs sont organisés, c’est quand même la base) avec l’idée de « caution ».
« [LO] se situe en dehors du mouvement des gilets jaunes » . C’est assez juste.
Pour aller jusqu’au bout il faudrait quand même dire que LO participe aux rassemblement, défilés etc. des « Gilets Jaunes ». C’est donc un « en dehors » actif et solidaire pour le moins. C’est avec plaisir que je te montrerai ça sur place ;-)b) « place ses efforts pour que la classe ouvrière des grandes entreprises reste aussi en dehors » ça c’est clairement une connerie. Il te suffit de reprendre la chronologie des interventions & actions de JP Mercier chez PSA. Rappelle toi les préavis pour participer aux manifs etc.De plus, si tu as lu entièrement la LDC que tu cites, tu sais bien que le but de l’orga est clairement de faire que les travailleurs se servent de cet élan des GJ, de ce contexte de relative combativité, pour entrer en scène et donc en lutte. Le tout sur des mots d’ordres clairs, sans ambiguïté. Sur la question des salaires par exemple (échelle mobile etc. tu connais cela aussi bien que moi).c) Quel lien peux-tu bien faire entre la volonté des orgas réformistes et du gouvernement et la politique de LO ? Tu peux quand même avouer que les nerfs t’ont emporté et qu’il n’y a aucun lien à trouver !!! là c’est la confusion entretenue. Et tu le sais c’est pas génial pour polémiquer avec sérieux et fraternité. Un peu comme quand tu dis « sa revue mensuelle, fâcheusement intitulée « Lutte de classe » » . C’est le fâcheusement qui est en trop. Mais j’imagine que tu le sais ».

LO reste une pourriture clandestine stalinienne prête à tout pour aider la bourgeoisie. Cette secte tient un langage typiquement pervers narcissique. C'est le langage du petit intermédiaire, autrement plus dangereux que nos compagnons petits entrepreneurs apolitiques, petit intermédiaire qui veut faire de la politique pas pipole mais en se chargeant de saboter la spontanéité de la classe ouvrière, en prétendant en prendre la tête pour mieux l'enfermer dans ses catégories. Nous n'enfermons pas les gilets jaunes ni dans une « interclasse » ou nouvelle classe introuvable (dixit Morin en 68) mais nous le considérons comme une étape, souvent joyeuse, vers un mouvement de révolte croissante et historique qui est en train de bouleverser toutes les classes en abordant des questions cruciales qui fichent en l'air les ornières politicardes du plus petit politicien trotskien au taré ultra droite :
  • mouvement de lutte indépendant et incontrôlable
  • délégués simples porte voix révocables à tout moment
  • refus des partis politiques et de syndicats
  • transparence de toutes les négociations avec l'Etat
  • (plus lointain) destruction de l'Etat bourgeois avant la mise en place d'une véritable démocratie directe.

ECHANGE AVEC ERIC DROUET

En fait ce ne fut pas un véritable échange. Drouet avait posté ce message ce matin sur face book et, malgré l'expression faible et une goujaterie à laisser tant de fautes, je lui réponds par après, en ne soulignant pas assez que cette défense d'un bizarre droit démocratique «  à commettre des fautes d'orthographes », est à mettre sur le compte de l'INDIVIDUALISME qu'autorisent les réseaux sociaux : j'écris ce que je veux, comme je veux, j'insulte comme il me plaira à défaut d'argumenter etc. ». J'imagine que s'il tombe sur les féministes trotskistes commerciales de l'écriture inclusive il se fera sermonner plus fort que moi, et avec une fessée au derrière.

POST D'ERIC DROUET

Des fois, les gens m'attriste !!
Dans un mouvement aussi grand que le notre des personnes cherche encore la petite erreur de Français, la faute commise en postant un article ( oui, ça, c'est moi ) , le moindre truc pour montrer qu'il existe et son peu être un peu mieux éduquer ou doué en grammaire ? Je ne sais pas !
Aujourd'hui, je pense qu'on doit arrêter de s'attarder sur des choses qui ne nous font pas avancer ! Nous venons de tous d'horizon différent ! Certains diplômer, certains pas , certains ouvrier , certains cadre , certains noir , certains blanc etc etc etc
Ici, nous sommes tous citoyens tous gilets jaunes !! Et c'est la seule chose a prendre en compte !!!
Celui qui n'avance pas dans ce sens n'a pas ça place ici, je pense !!
Je vois beaucoup de personne qui donnerais beaucoup pour leur ami gilet jaune alors qu'il ne se connaissait pas y a encore deux mois et c'est ça notre force !! Une famille voilà ce que nous somme !!!
Si des gens doutent encore de mes intentions c est qu'il ne me connaît pas au quotidien !!
Si je j'ai commencé tout ça, c'est en pensant aux autres avant de penser a moi !! Et je continuerais tant qu'il le faudra !!!
Je vous souhaite a tous une très bon état soirée

L'apologie de l'orthographe déglinguée, ou le culte de l'individualisme ?

si c'est toi Eric, tu m'attristes, je ne tolère pas le culte de l'ignorance, en plus à ton niveau pondre un tel texte, alors que tu sais si bien te servir des réseaux, avec autant de fautes, confine au pédagogue ridicule qui écrit au tableau noir en conseillant à ses élèves de faire des fautes pour mieux exprimer leur liberté! Je fais partie de ceux qui sont outrés par les avalanches d'insultes pipi caca qui salissent ce site, et des gens qui font de grands placards avec d'immenses fautes qui décrédibilisent aussitôt leur propos même s'il est sensé. Dans le débat accéléré je me fiche en général des fautes de frappe ou de français, mais lorsque l'on prétend s'adresser au plus grand nombre il faut se donner les moyens de ne pas faire rire de soi; pour un tract, une affiche on se met à plusieurs pour sortir une copie propre! Nos ennemis esthètes bourgeois sont trop contents de nous faire passer ensuite pour des sous-développés. L'expression de la colère ou du désaccord est aussi une question de forme et de respect de l'autre. Ton exaltation démagogique d'une orthographe massacrée n'est pas à ton honneur, tu peux alors aussi dire bravo au chapelet d'insultes pathologiques qui sont certes l'expression d'une haine contre le pouvoir capitaliste mais n'indiquent pas une propension à la réflexion. Pour l'instant vous êtes tous au cul des épiciers petits bourgeois ou du chiméRIC facho, nuls en histoire au point de vous modeler sur la révolution bourgeoise de 1789, mais nous dans le mouvement ouvrier antisyndical et antiparlementaire nous avons toujours su qu'il ne faut pas négliger la forme et la manière. Nous ne sommes plus au siècle des ouvriers illettrés, mais par ex le premier conseil ouvrier en Russie avait délégué un avocat Kroustalev Nossar, et j'ai remarqué que nombre de prolétaires en GJ souhaitaient des porte parole qui parlent bien! Ceci dit cela n'empêche pas même ceux qui nous massacrent la langue française de s'exprimer, mais aussi de savoir qu'il y a de très bons correcteurs d'orthographe gratis. Un dernier mot je te félicite pour avoir détruit le train-train des réunions secrètes en filmant le ministre. Mais je t'avais précédé comme délégué de classe en 68 en enregistrant clandestinement le conseil des profs pour le bac et en diffusant le contenu à ma classe. Et tu n'as rien inventé car les ouvriers polonais en 1981 avaient imposé micros dans la salle de négociations et répercussion par hauts parleurs dans les usines. Enfin bravo pour ton courage et ta pugnacité, il faut constituer un comité de soutien pour ton procès en juin, les avocats ne suffisent pas et je demanderai à en faire partie.

PS : Comme vous l'avez sans doute remarqué, Eric adopte une attitude pontifiante, au-dessus de la mêlée des fauteurs d'orthographe et de leurs éventuels rectificateurs ; il ne m'a évidemment pas répondu. La notorité gonfle les chevilles et vous interdit de descendre dans l'arène. Il reste cependant cet honneur inoubliable à Eric d'avoir dès le début refusé de cautionner des réunions avec le gouvernement des pourris, il avait finalement refusé, arguant qu’«aucune délégation n’a encore le rôle de représenter les gilets jaunes». Et appelant à «continuer le combat». Depuis, il n’a rien lâché, participant à toutes les manifestations, quitte à incarner en partie la «radicalisation» du mouvement. Soupçonné d’antiparlementarisme après avoir déclaré dans une vidéo «je ne crois plus en cette République», et appelé au «renouveau» ; on l'accusa de faire des concessions au complotisme. Comme dans une vidéo où il évoque le «pacte de Marrakech», signé par Emmanuel Macron «pour faire venir 480 millions d’immigrés en Europe» et «qui vend la France», ce en quoi il montre à sa manière le faux internationalisme de la bourgeoisie financière qui méprise les ouvriers « blancs » et les remise en province. Ou dans cet autre message où il évoque l’influence des médias sur la dernière présidentielle : «Les candidats n’ont pas les mêmes moyens financiers car les banques achètent les médias pour faire monter les candidats»… Pas de quoi prouver pour autant un quelconque lien avec l’extrême-droite.

ENCORE UNE PRISE DE POSITION DE MA PART SUR LA FABLE DU REFERENDUM POPULAIRE

La fable du référendum citoyen est une entourloupe de première comme de croire que les pétitions seraient désormais le nec plus ultra de la radicalité. A mon avis on n'est pas prêt de revoir une pétition aussi efficace que celle de Priscilla, pas parce que c'est une belle femme noire ni parce que, elle, elle écrit sans fautes (et respecte ses lecteurs) mais parce qu'elle est tombée à point nommé de la révolte latente contre le prétexte écologique pour faire payer la classe ouvrière et accessoirement épiciers et flics. La pétition "extraordinaire" pour "punir" le gouvernement pour non assistance à écologie en danger m'a fait éclater de rire, conçue pour "effacer" celle de Priscilla, elle revient à faire croire que le capitalisme pourrait se soucier de pollution et pas de profit! ahahahaha! Elle a fait trop plaisir au petit Rugy. Mais ce pétitionisme dans lequel vous baignez tous n'est que la queue du citoyennisme petit bourgeois. Comme disait mon cher Lénine, dont je n'ai pas retrouvé la citation exacte: "je veux bien d'élections, mais en terrain neutre, sans financements disproportionnés des uns et des autres, sans grandes messes électorales. Tous les candidats sur le même pied d'égalité propagandiste, avec présentation d'un programme clair, sans trucages". Si vous croyez que RIP, RIC et chiméRIC peuvent être mis en place sous le contrôle de l'Etat bourgeois, hors des circuits financiers et de la manipulation totale des médias, je vous dis: banco! sinon vous pouvez toujours vous gratter!

Sur la proposition d'une godillot macronienne pour une manif néo-gaulliste en défense du soldat Maron en perdition

J'ai assez vite démoli le projet : faire venir la bobologie macronienne en masse place de la République le 20 janvier 19 ? assez modeste! Place de la Ripoublique, c'est donc qu'elle n'espère pas grand monde la dame. le 30 juin 68, après hésitation et peur de l'échec les godillots gaullistes avaient misé sur les Champs!

FRANCIS COUSIN M'ECRIT SOUS UN PSEUDONYME


Je ne juge pas utile de répondre à ce courrier écrit par une belle plume de faussaire, mais je la livre au milieu maximaliste, qu'on nommait naguère ultra-gauche. On se souvient de certains brulôts ou petits cercles et il est intéressant de voir la trajectoire vers le modernisme, en particulier de « guerre de classe ». Je ne savais pas que Cousin s'était formé à travers tous ces petits cénacles, mais je me souviens avoir bataillé contre tous ces « modernistes » anti-marxistes dans le CCI déjà contre l'aile anarchiste du CCI qui croyait que c'étaient des "frères de classe ". Cousin un frère de classe, pfuit ! Je ne suis pas étonné que tout cela grenouille aux marges de l'ultra doite, qui ne dit pas d'ailleurs que des bêtises, mais comme je l'ai répondu aux staliniens de LO et au CCI, les classes ne sont pas étanches, les milieux politiques non plus.

Bonsoir Monsieur Roche,
Georges picot

22 déc. 2018 20:01 (Il y a 4 jours)

Bonsoir Monsieur Roche,

Je viens là humblement vous aider à mettre à jour votre système de fichage de ceux qui sont là, ailleurs ou totalement autre part ou bien encore beaucoup plus loin.
Je le fais d'ailleurs en un curieux moment où vous crachouillez sur Cousin en ce temps où vos textes sur les Gilets jaunes bien que moins maximalistes, recoupent cependant les textes et les vidéos de ce dernier sur le sujet...
Cousin vient de l'anarchisme ouvrier anti-syndicaliste, pas des bobos hallucinogènes de l'actuelle mouvance libertaire à écriture servile inclusive. Il a été notamment membre du groupe Commune de Kronstadt de la FA avant de rejoindre le PIC - Jeune Taupe. Il s'est toujours inscrit dans la perspective communiste de l'abolition de l'argent et de l'État et a notamment appartenu au groupe Guerre de Classe. Je l'ai rencontré dans les années 80 à une Fête de LO alors que j'étais moi-même sympathisant du FOR. Nous nous étions perdus de vue et je l'ai retrouvé au printemps dernier lors d'une de ses conférences à Nantes où il était invité par Egalité et Réconciliation (horresco referens !). Cette conférence sur la radicalité ouvrière de 68 où il y avait affluence était particulièrement intéressante. On la trouve d'ailleurs sur internet. Cousin l'a d'ailleurs commencé en se démarquant de ses hôtes tout en les remerciant de l'accueil et en précisant qu'il acceptait par principe le débat avec tout le monde, même ses antipodes, puisqu'il récuse tous les interdits du système idéologique contemporain.
Il vous a fallu beaucoup de temps pour quitter physiquement le sectarisme de RI mais visiblement vous n'êtes pas encore totalement sorti des pesanteurs du sectarisme mental qui vous a structuré durant de longues décennies de pathologie missionnaire. Vous bricolez sur Cousin à partir de 3 ou 4 bouts d'intox méchamment rafistolés, une bien mauvaise fiche qui parle de lui, non point à partir de qu'il dit ou fait mais à partir de ce qu'en disent quelques officines de l'extrême gauche de la mythologie démocratique contemporaine qui ne l'ont au surplus jamais lu. Visiblement, une partie importante de vous-même n'est pas encore sortie de cette crânerie lourdaude qui caractérisait si bien les messes psychotiques du samedi après midi de l'avenue de Choisy.
Quand Sabatier produisait un article dans la revue social-démocratique Spartacus, il ne sombrait point dans une dérive néo-pivertiste. Il utilisait sans illusion une tribune afin d'ouvrir des portes radicales. Quand Cousin accorde sans illusion des entretiens à la revue nationale-proudhoniste Rébellion, il ne sombre point dans le corporatisme social, il ouvre explicitement un chemin vers l'abolition du salariat et de l'État. Et en quoi Rébellion serait plus moche ou crapoteux que Spartacus, si l'on comprend et notamment à la suite de Bilan que du point de vue de la lutte des classes, aucune fraction du Capital n'est pire que les autres puisque le communisme les éradiquera toutes.
Cousin est pour la fraternisation révolutionnaire universelle. Il n'a jamais eu d'œillères névrotiques contrairement à nombre de militants totalement dévorés par la schizophrénie mégapolitaine de leur impuissance infinie en la misère contemporaine. Il a toujours accepté de parler à tous et à chacun. Il a fréquenté Camoin même quand celui-ci sombrait dans une phase lénino-bordiguiste particulièrement excitée alors que, lui-même, a toujours été foncièrement anti-bolchévique. Il a été copain de Ratier, méchant droitiste extrême, alors que, lui-même, a toujours opposé aux travaux réactionnaires de Dumézil sur les indo-européens, les recherches révolutionnaires d'Engels sur la marche germanique.

Je dois là d'ailleurs ajouter pour être honnête que dans la nauséabonde librairie facho de Ratier, on trouvait quand même à côté de Maurras et Mussolini ; Luxemburg, Bordiga, Marx et Malatesta alors que lorsque je me suis l'année dernière rendu à Publico, l'on n'y trouvait même pas le Munis-Perret sur les syndicats et le brave camarade vendeur vaguement LGBTiste ne savait même pas de quoi il s'agissait.

Bref, au lieu d'épingler Cousin débilement sur des morceaux amputés et d'ailleurs sortis de leur contexte global, il aurait été intelligent de mettre en ligne, non pas la courte introduction du début de sa contribution sur le communisme publié par Rébellion...mais surtout les longues lignes qui suivent qui démontrent immédiatement le côté ridicule, prétentieux et inculte de votre dialectique tchékiste du ciseau manipulateur qui écarte ainsi toute la réflexion sur la communisation, la crise du Capital, l'autonomie ouvrière et la fin de la politique...
Si on lit les bouquins de Cousin, si on écoute ses conférences et que l'on analyse ses textes sans les estropier, tous disent, redisent et insistent toujours sur la nécessité radicale de détruire le monde de la marchandise, du salariat et de l'État...Mais surtout et c'est là que le bât blesse, Cousin qui n'a pas changé d'un iota depuis le PIC, refuse de gober les obligations religieuses des modes actuelles du mensonge obligatoire sur le chaos migratoire et le chaos terroriste d'État. Il ne veut pas les analyser du point de vue humanitaire du fétichisme de la marchandise émotionnelle mais au strict regard de la lutte des classes. Dès lors, la mouvance bobo-libertaire de la gauche du Capital qui est totalement intoxiquée par le mythe anti-fasciste est incapable de lui répondre. Elle est donc contrainte de sombrer dans le grotesque crétinisme du point Godwin...Quand on ne peut se confronter publiquement et sereinement par l'analyse à quelqu'un, il ne reste plus que le postillonner acide et fiévreux en chambre close et venimeuse.
Radio Courtoisie est une radio réac où tout est assez souvent très chiant mais parfois il s'y passait quelque chose et d'ailleurs Ratier avait eu, malgré tous leurs désaccords, la finesse d'inviter plusieurs fois Cousin... Radio libertaire est une radio progressiste où tout est tout le temps chiant et où il ne se passe jamais autre chose qu'un long soliloque pluriel d'acceptation maladive de tous les dogmes de l'humanitarisme de la marchandise...C'est normal, le camp capitaliste des vainqueurs de 45 a construit une hystérie totalitaire qui ne peut accepter qu'un seul cheveu dépasse...Le camp capitaliste des vaincus de 45 est beaucoup plus désordonné et bien moins paranoïaque. C'est pourquoi finalement une radio comme Méridien zéro est capable d'inviter Cousin pour s'entendre dire que le fascisme est une illusion capitaliste parmi d'autres alors que la pauvre Radio Libertaire est incapable d'organiser le moindre débat contradictoire au sujet des ministres de la CNT.
Rubel est passé chez Pivot à Antenne 2 pour parler de Marx...Était-il un suppôt de l'État et de ses publicités ?
Cousin est passé Sur TV Libertés pour parler de Marx...Est-il un suppôt du droitisme conservateur et de ses publicités ?
La vraie vie est plus complexe que ces fausses questions qui finalement enferment toujours le questionneur dans un salmigondis illusionniste destiné à faire oublier que la lutte contre l'État et le Capital se joue partout et qu'il ne saurait exister de lieu social chimiquement pur.

Vieil ami de Marine...C'est idiot et faux...La Marine en question a un jour dans un bouquin cité Cousin pour en dire à la fois du bien et du mal...Comme son père d'ailleurs qui a commis un mémoire universitaire sur le mouvement anarchiste...Et où cela nous amène-t-il ? Nulle part, un peu comme avec Trotsky qui voyait des gardes blancs partout à Kronstadt...

Donc, mon Cher Roche si vous ne voulez pas mourir idiot et raconter simplement les lieux communs de la mystification généralisée du penser asservi, lisez un peu plus, creusez, allez voir les vidéos de ceux que vous critiquez avant d'en parler abruptement et dernière info, le blog Aufheben n'existe pas...c'est le site aufhebung qui contrairement aux autolâtres modernistes de la survie spectaculaire webisée exprime, lui, une œuvre collective de critique effective de l'économie politique...Ce qui en dit long sur votre capacité de vérification des âneries de la boboïtude libertaire du réformisme parisien extrême.
Au regard de votre histoire personnelle, je vous conseille de relire les pages 24 et 25 du Jeune Taupe N ° 8 de Décembre 1975 ( R.I. : La chasse au PIC !). Ce texte explique finalement beaucoup de choses sur la capacité et l'incapacité, les maladies narcissiques du Capital et toutes les falsifications et frustrations qui en résultent.
Bien à vous, Cher Monsieur Roche 

mardi 25 décembre 2018

QUAND LES FLICS SE COMPORTENT COMME DES VOYOUS

LE GOUVERNEMENT LEUR A DEMANDE DE "TAPER FORT" pas encore de tuer
Pierre Hempel dubitatif sur la vanité policière
Interview de notre grand spécialiste des mouvements sociaux, syndicaux et radicaux, des apaches de la presse et des médias en général, de l'anarchisme et du gauchisme, du capitalisme et du communisme, de la connerie et de son arrogance, etc. Pierre Hempel.

Jean-Louis Roche : Je tenais à avoir ton analyse de l'étape actuelle de la grande représentation théâtrale du mouvement des Gilets Jaunes à un moment où l'hystérie sécuritaire et la moralisation par l'élite d'une France menacée soudain par un prétendu regain d'antisémitisme, ou plutôt une insistance générale des médias aux ordres pour instiller que les gilets jaunes ne seraient finalement manipulés que par l'ultra droite. C'est d'ailleurs pourquoi, hier lundi, j'ai laissé ma TV éteinte parce que dès le matin ils passaient en boucle la " terrible agression de trois malheureux flics à moto" au coin du Fouquet's ainsi qu'une brave dame importunée dans le métro par une paire de tarés antisémites. Cette énième tentative autoritaire et « pédagogique » de réduire l'incendie social me sembla tellement navrante de mauvaise foi que je ne pus supporter plus longtemps la servilité de la plupart des journalistes à un despote pourtant complètement discrédité. Sur LCI, sur France infos, on pouvait lire dans la bande discontinue et subliminale : « Trop de dérives pour durer ? » ou « Est-ce la dérive de trop ? ». J'ai trouvé aussi que la victimologie réservée par tous ces plumitifs en cravate aux seuls flics blessés ou en danger était un peu fort le café compte tenu des nombreuses exactions des flics toutes catégories confondues contre ceux qu'ils n'appellent même pas citoyens mais « gilets jaunes », comme hier on les nommait « sans culotte » ou « bolcheviques ».

Pierre Hempel : Je comprends parfaitement ton indignation mais tu ne vas pas me faire croire que tu es surpris par cette nouvelle hystérie des obligés de la corruption étatique ? Ils avaient tenté le coup lors de l'acte II à l'Arc de triomphe, si je me souviens bien, où on attendait un Macron dans la pose du sauveur gaullien contre le chaos, mais qui s'était traduit en fuite éperdue au milieu des sifflets en plein quartier bourgeois pourtant. Les deux gourdins utilisés par les médias serviles depuis dimanche, la Shoah punitive comme la victimologie pour trois flics provocateurs n'ont pas abusé la grande masse des spectateurs ni ceux que l'on traite avec mépris de « gilets jaunes »; traite-t-on journaleux et godillots macroniens de « costard-cravate » ?

JLR : l'image la plus passée en boucle ne pouvait être l'épisode pricrocholin d'une petite mémé dans je ne sais quelle station de métro se dressant vigoureusement contre trois crétins, dont la version fût si multiple et variée qu'on peut tout aussi bien l'avoir inventée, mais cette « grande violence » (dixit E. Philippe) de trois flics à moto pris en chasse par une « horde » de sauvages gilets jaunes. Désolé mais on a vu bien pire, des centaines de brutalisations physiques par les flics contre des manfestants sans armes que leurs mains ! J'avoue que je suis très fluctuant sur la police, je peux être indigné qu'on assassine un policier, heureux qu'ils abattent un taré terroriste, mais mon jugement a complètement basculé depuis ce que je les vois faire depuis plus d'un mois, quelle bande de salopards ! Et cette utilisation hors de proportion d'un antisémitisme supposé généralisé à cause des gilets jaunes dont s'est ému le premier ministre, « [de] gestes antisémites » et d’« un simulacre de décapitation du chef de l’Etat ». « Il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales ».

PH : Attention, nous fluctuons tous suivant que les flics sont bons pompiers ou incendiaires cyniques. Nous savons tous que le recrutement prioritaire, du point de vue efficacité dans la répression – et ce n'est pas nouveau en histoire – consiste à embaucher dans la racaille en banlieue. Vois les tronches de la plupart des CRS jeunes. Ils n'attendent que ça cogner ; ils se sont formé naturellement par eux-mêmes, cela allège les coûts des stages de formation de la CRS nationale. Par contre les CRS plus vieux, pères de famille, qui ont peut-être un de leurs enfants parmi les protestataires ou un beau-frère, on ne les voit pas s'acharner sur des femmes à terre (ce qu'un CRS islamiste peut pratiquer sans remords). Les planqués de la BAC sont très zélés en civil et avec un casque, sans même le brassard police de leur pote Benalla, pour alpaguer par derrière les manifestants les moins épais. Mais attention de ne pas généraliser, je te signale que je suis en train de lire un ouvrage - « Désobéir » des flics sous l'occupation (de Limore Yagil, ed nouveau monde ) - qui décrit comment nombre de flics ont été assez dignes pour ne pas collaborer avec les nazis.
Je t'ai déjà démontré dans un entretien précédent que je ne crois pas à une révolution khmer rouge ni à la nécessité de nouveaux goulags. Pourquoi ? Parce que les masses de citoyens, y compris en uniforme, ne veulent plus de bain de sang ou de guillotine ; cette dernière est d'ailleurs le symbole le plus crétin du mouvement par des incultes en histoire . Quoique la référence à la révolution française ne soit pas dûe aux quelques ignares qui s'en prétendent les successeurs. Il est évident que l'école ultra-réactionnaire des Courtois et Boulouque (hyper invité à la TV) sert de contre-feu pour évite de s'inspirer de la révolution russe de 1917. La chute de l'Union soviétique est la toile de fond évidemment de cet évitement pour en revenir à une véritable révolution moderne et autrement plus dangereuse pour le capitalisme ; une révolution qui a arrêté la Première Guerre mondiale et qui s'en est pris avant tout aux institutions et pas aux individus. Le « gilet jaune » moyen en se référant à 1789 est par conséquent comme un sans-culotte moyen, il ne fait pas référence à des classes sociales, ni même à la classe ouvrière qui à l'époque était quasi inexistante. Comme de plus on nous a seriné depuis une quarantaine d'années que la classe ouvrière n'existait plus, ou en tout cas qu'elle ne recouvrait plus qu'une minorité, une couche de six millions de personnes, alors banco roulons pour cet euphémisme « couche moyenne » !
Une porte-parole gilet jaune a très bien détruit l'hypocrisie des journaleux de télé concernant la prétendue arme de Eric Drouet ainsi que le racisme et la violence éperdue prêtés aux manifestants1, ce qui fait que le lendemain, ce jour, les rodomontades du premier commis avaient fondu comme neige au soleil. A chaque fois le mouvement gagne encore la bataille des images malgré les pires, ou les plus grossières roueries du système et de ses médias.

Mais, après cet aparté, permets moi de revenir à la question de la répression policière. Sur les réseaux, nos internautes sans mémoire et plein de haine ont recours finalement aux mêmes stupides amalgames que ceux du gouvernement : ce serait une dictature nazie ou en passe de le devenir! Ce n'est pas vrai, ni de près ni de loin, faut pas déconner. Le gouvernement a autorisé bien sûr des tabassages inqualifiables à ses cognes contre des manifestants pacifiques et désarmés. Mais en couvrant autant de centaines mutilations et dommages irréversibles sur les têtes, s'il peut arguer sans honte « défendre les manifestants » et éviter les morts, il n'échappe pas à la vindicte, pour le coup populaire, face à la réalité des photos et vidéos des nombreux tabassages, qu'on ne voit surtout pas sur les « chaînes » mais que la population entière peut visionner sur les réseaux. L'innovation technique se retourne contre le système. Nul doute que si nous avions eu de telles preuves formelles en 1968 nous eussions pris les armes. Il faut par conséquent le noter, jamais on n'aurait osé faire appel aux armes à l'époque autant qu'aujourd'hui ; les appels sont surtout le fait d'excités, d'enragés, mais expriment tout de même un point de non retour, une haine sur la personne de Macron et qui ne s'éteindra qu'avec son départ. L'appel aux armes a été particulièrement réitéré au moment de l'arrestation du jeune routier Eric Drouet, avec pléthore de déclarations d'amour sur facebook. Il ne faut pas toucher aux symboles considérés comme purs. L'arrestation subite de Eric a d'ailleurs été considérée comme une connerie dans les cercles du pouvoir. Il a d'alleurs été relâché le lendemain avec un motif d'inculpation minable. Par contre, de très dures sanctions tombent sur les anonymes et cela passe à l'as ; deux jeteurs de pierres sur les CRS dans l'Est ont été condamnés à un an de prison ferme ! Quand Benalla court toujours ou que les tueurs de femmes sont laissés en liberté.
L'élite bourgeoise a eu une sacrée trouille, il paraît que lors de l'acte II, (le projet d'envahir l'Elysée), un hélicoptère avait été afretté au cas où il aurait fallu exfiltrer le petit marquis de la finance en vitesse. Mais la plus grande peur, peut-être est-ce que j'exagère, a été selon moi la trouille que les masses de policiers mettent casques à bas et crosse en l'air !
JLR : non tu n'exagères pas, je le pense aussi, c'est pourquoi il a lâché aussi rapidement la prime. Mais est-ce que tu ne crois pas plutôt parce que les conseillers de Macro avaient peur que les flics « se laissent aller » à tirer dans le tas et à violer comme ils l'ont fait en 1848 ?

PH : Pas du tout, tu es un peu cinglé ! On n'est plus au dix-neuvième siècle ! Et je ne crois pas que c'était pour ménager la « fatigue » et atténuer le ras le bol des heures sup non payées, qu'ils ont allégé le nombre du troupeau pour le sixième acte. Ils pens aient sérieusement que le mouvement était sur son déclin et qu'il serait facile de ridiculiser un nombre réduit de manifestants face aux caméras du monde entier. Or, pas de pot, au pas de course les quelques centaines de gilets en jaune ont ridiculisé le nombre pourtant encore légèrement supérieurs de policiers. Cette humiliation, ils ont tenté de s'en venger avec l'utilisation de la riposte contre trois motards provocateurs. J'y viendrai par après. Ce qu'il importe de souligner est que la police « démocratique » dans un pays « parlementaire » ne peut pas se permettre de tirer dans le tas comme la police tsariste jadis ou les escouades de nazis. Pas simplement parce que cela ne s'est jamais produit ainsi, ou de façon limitée sous le gouvernement Blum ou en 1947 face aux mineurs mais massivement dans les colonies à Madagascar et en Algérie, mais parce que les « fonctionaires » policiers ne sont plus majoritairement des fils de ploucs sans foi ni loi comme les képis du dix neuvième siècle. Ils viennent pour la plupart de la classe ouvrière et ont gardé des liens familiaux étroits avec la population qu'ils fréquentent plus que les ghettos des riches. D'une certaine façon, peut-être plus que la fonction de préservation des intérêts bourgeois, leurs fonctions de protection de la population contre le lumpen prolétariat, des femmes battues (mais c'est relatif), de surveillance des écoles, de tempérance des conflits de voisinage, de surveillance de la circulation automobile, ils sont sans tous s'en rendre compte une filière de « fonctionnaires » de la classe ouvrière, avec des syndicats pour les augmentations de salaire, pour les mutations, concernant les abus de la hiérarchie. Ce n'est plus l'armée Barbare de Napoléon ou de Thiers. Par conséquent si la minorité gouvernante, au profit de la minorité enrichie par l'exploitation des prolétaires producteurs, leur demande de tirer dans le tas, malgré la capacité servile et cynique d'une minorité, il y a tous les risques que les fusils se retournent rapidement contre les commandiatires. Ne parlons pas de la composition de l'armée où les fils de prolétaires sont en majorité écrasante et totalement impropres à une guerre civile, comme l'a reconnu un député bourgeois.

JLR : Tout cela me fait marrer quand je pense au NPA qui ne cesse par avec les bobos parisiens à chaque défilé pour la sœur d'Adama Traoré de crier « dissolution de la police ». En ce moment ils ne crient plus ce slogan idiot, ils sont si silencieux aux côtés de leur concurrents ouvriéristes de LO finalement, si compréhensifs envers cet ordre « antiraciste » et « immigrationniste » contre les méchants fachos qui contrôlent les gilets jaunes. Mais je voudrais aborder les interprétations de cette images des flics à moto assaillis soudainement par es manifestants qu'on dirait venus d'on ne sait où, et qui, d'abord, m'avait choqué aussi.

PH : Oh il y a sur le web tant d'exactions bien plus choquantes des flics ! Ce qui m'importe de surligner c'est ça : On n'a pas le droit de se défendre face à la violence des flics en république « démocratique », tant qu'ils ne tuent pas massivement ? Il faut prendre les coups, se laisser crever un œil par des armes « légalement autorisées » par les gentils démocrates qui nous exploitent et se moquent de nous. J'ai bien ri quand j'ai appris que des députés godillots avaient eu la vitrine de leurs permanences pétées ! L'un surtout parce qu'il s'appelle « Chiche », ce qui est un appel à la casse, non ?
Concernant cet épisode qui a été traité au niveau d'un attentat terroriste par les médias, qui a motivé
de longues séquences d 'éducation au pacifisme par tous les journalistes, qui ne vont pas risquer de perdre leur place et fonction pour de vulgaires « gilets jaunes », le trucage a consisté en boucle à faire défiler le simple assault des flics, sans montrer aucunement comment ces mêmes flics avaient provoqué.
Le journal Libération a fort bien décrypté l'épisode qui n'est pas à l'honneur de la police, qui prouve que certains sont prêts à « tirer dans le tas » avec leur revolver « démocratique ». Ce sont ces zélés motards qui ont jetés leur petites bombes en direction de lointains manifestants, plutôt clairsemés et qui marchaient tranquillement. Interrogation : ne doit-on pas y voir d'abord une manifestation d'incompétence ? La fonction des motards n'est pas de lancer grenades lacrymogènes ni bombes assourissantes, ou alors ils font double emploi avec les CRS et gendarmes mobiles ? Deux, voire trois motos pour barrer une partie d'un long cortège ne peuvent prétendre imressionner les manifestants. Pour cela il faut une rangée de CRS, protégés par des camions et une autre rangée de CRS, et ces mêmes CRS se mettent à canarder sur ordre seulement si un danger immédiat est manifeste. Or pour qui se sont pris les trois clowns qui ont été contraints de s'enfuir à bride abattue ? Pour des braves qui se verraient bien récompensés d'une médaille par le pâtelin Castaner ? Je dois dire que Castaner s'en sort plutôt bien avec son long pardessus gris, col relevé ; un ministre de l'Intérieur doit faire au moins un mètre quatre vingt cinq et sans embonpoint ; on aurait eu du mal à imaginer le petit vieux ratatiné de Lyon venir prêcher le « rétablissement de l'ordre » ; le mignon Griveaux s'en sort bien aussi dans l'humilité ; le premier commis de droite fait sérieux mais n'incline ni à l'empathie ni à l'antipathie, il est quelconque. Ce sont tous de bons commis d'Etat bourgeois mais le problème c'est leur caïd, complètement démonétisé.
La scène donc des « violences volontaires commises contre des agents de police » a été sérieusement caviardée en boucle au point que l'image de victimologie policière a été sérieusement ébranlée pour le public. Le bourgeois Le Monde s'en est ému, je te lis :

« Plus que les faits eux-mêmes, vos questions concernent la diffusion de ces images: «Pourquoi le début de la vidéo des motards agressés sur les Champs-Elysées a été diffusé tronquée au début (et à la fin)?», nous demande ainsi Nicolas. «Les chaînes d’information ont-elles menti en raccourcissant cette séquence?», questionne Thierry. «Comment se fait-il que l’ensemble de la presse TV et papier ne montre qu’une partie de la vidéo d’hier soir sur les violences des manifestants à Paris envers quelques policiers en moto?», nous interroge Niko.
« Pour mieux comprendre cette affaire, il faut reconstituer la chronologie de la diffusion de ces images. Deux journalistes différents ont tourné les vidéos qui ont été le plus partagées, à la fois sur les réseaux sociaux et dans les médias: Stéphanie Roy et Clément Lanot. Tous deux publient une première vidéo de quelques secondes à 17h29. Dans un cas comme dans l’autre, on ne voit que le passage le plus violent de l’affrontement entre les quatre motards de la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) de Paris, et les manifestants. Dont les images du policier qui sort son arme à feu. Ainsi, comme CheckNews a pu le vérifier, BFM TV a par exemple diffusé des images de la scène dès 18h45, où l’on ne voit que les policiers être attaqués. Mais à partir de 22h33, la chaîne diffuse un reportage avec une séquence plus longue qui comprend le moment où les policiers jettent des projectiles (des images qui semblent correspondre à celles tournées par Stéphanie Roy) avant d’être chargés par la foule ».
Ce sont les détonations des grenades explosives des deux zélés flics qui ont attiré la foule, c'est classique dans toute manifestation, sauf que les trois idiots se sont trouvés cons. Je te lis le passage de Libération :
« Un déroulé qui colle avec celui donné par l’autre journaliste, Clément Lanot, au Parisien. Selon lui, la situation était déjà «très tendue» à ce croisement avant l’affrontement. «Il y avait eu des tirs de lacrymos juste avant, c’est pour ça que je me suis dirigé dans cette direction. J’ai alors vu ces motards prendre position au bout de l’avenue Georges-V, comme pour bloquer d’éventuels manifestants qui désireraient sortir du cortège. C’était un peu ridicule vu leur nombre. J’ai senti que ça allait mal se passer. Ça ne se voit pas à l’image, mais il n’y avait pas que des gilets jaunes, derrière moi, il y avait des individus cagoulés, vêtus de noir».
Les images de policiers à moto pris à partie par des «gilets jaunes» à Paris, samedi, ont choqué et soulevé de nombreuses questions sur les raisons et le déroulé de cette scène. Mensonge garanti avec le sous-ministre Nunez sur BFM-Flic le soir même : «Un policier sort effectivement son arme en protection de ses collègues, il n'en fait pas usage, il protège ses collègues pour faire reculer les assaillants». Non le zélé flic veut protéger sa peau. La risquait-il ? Il la faisait risquer aux manifestants oui ! Et si un lynchage avait débuté, je ne doute pas que des gilets jaunes, comme à l'arc de triomphe, auraient empêché le massacre. Et je lis ce que tu n'as entendu sur BFM ni chez ses concurrents en servilité étatique, l'avis des pigistes de terrain :


Une provocation inutile, selon plusieurs commentaires 2.


JLR : Enfin pour terminer, car je ne veux pas abuser de ton temps de libre prolétaire qui se fiche de jouer au citoyen libre, peux-tu nous dire ce que tu penses de « L'affaire du siècle » ?

PH : Ah oui. Très drôle ! En moins d'une semaine, plus d'1,6 million de personnes ont signé en ligne un texte pour soutenir un recours en justice contre l'État français. Un moyen de dénoncer "l'inaction climatique du gouvernement"."L'affaire du siècle", relayée par des célébrités, est désormais la pétition la plus signée de l'histoire de France. Le texte a recueilli plus d'1,6 million de signatures en moins d'une semaine. Selon l'une de ses initiatrices, Marie Toussaint, son succès n'est pas surprenant. "Pendant longtemps ça a été théorique le changement climatique, on le savait, on le voyait sur d'autres territoires très lointains et tout d'un coup ça rentre dans notre vie personnelle ». Je lis une compréhension très immédiate immédiatement qui a « fait réagir le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. "Je partage cette impatience, je comprends cette impatience qui est exprimée (...) nous ne pouvons plus nous contenter de signer des accords internationaux, il faut agir ici et maintenant", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur Twitter jeudi 20 décembre. Les ONG attendent désormais un engagement fort de l'État avant d'enclencher leur action en justice. En France, depuis 2016, les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d'augmenter ». J'ai beaucoup ri en prenant connaissance de ce remake de la pétition de Priscilla contre les taxes. J'ai pensé à la manif gaulliste de 68 sur les Champs. Voilà un autre petit complot minable du gouvernement dans la guerre des images. Il commandite une pétition tordue, qui semble le culpabiliser comme responsable (ce qui fait que autant de gilets jaunes ont pu signer) de la négligence du changement climatique (pitié ne plus utiliser « taxe carbone »), laquelle recueille bien plus de signatures nunuches écolos que la pétition qui a lancé les gilets jaunes... et le tour est joué. On prépare le retour du prétexte à payer des taxes « climatiques » ! Bof, ils auraient pu avoir un million de signatures que nous ririons plus encore.

JLR : merci de tes réponses. Elles me conviennent et je les partage.



NOTES

laeticia dewalle

2Selon la version la plus grossière d'une syndicaliste policière, cela donne : « le policier aurait pu utiliser son arme puisqu'il se trouvait en position de légitime défense. Selon Linda Kebbab, les motards ont été aperçus par la foule qui poursuivait les CRS. Les fonctionnaires ont alors fait usage de leurs grenades de désencerclement pour tenter de se ménager une possibilité de fuite. "En vain", déplore-t-elle. "Ils sont agressés. Quand on sait que des lynchages à mort de 10 contre 1 font régulièrement la Une, aisé de comprendre ce qui serait arrivé aux policiers s'il n'étaient pas parvenus à fuir." Pauvre tartuffe !
Seul LE HUFFPOST est honnête : « En effet, après que les images de l'agression ont été diffusées, de nombreux manifestants avaient rétorqué que les membres des forces de l'ordre avaient auparavant fait usage de leurs grenades, et ce en direction d'une foule pacifique. Les images dévoilées ce jour n'en dévoilent guère plus quant à la réalité de la menace subie par les fonctionnaires ».