PAGES PROLETARIENNES

mardi 11 décembre 2018

UN PRESIDENT SOUDAIN DANS L'AFFOLEMENT SOCIAL...



« La Commune se débarrasse totalement de la hiérarchie politique et remplace les maîtres hautains du peuple par des serviteurs toujours révocables, remplace une responsabilité illusoire par une responsabilité véritable, puisque ces mandataires agissent constamment sous le contrôle du peuple. Il sont payés comme des ouvriers qualifiés » K. MARX

« Comment donc nos constituants (disent ces vertueux et incomparables Marseillais ), vos prédécesseurs, ont-ils pu établir que la royauté soit déléguée héréditairement à la race régnante, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture? Quelle peut-être cette race régnante dans un temps où tout doit être régénéré ? Qu'a t-elle fait cette race régnante pour être préférée à toute autre? Etait-il besoin de faire une loi pour l'inviolabilité de personne »?

Le présentation, l'éclairage, la tenue du corps du roi et le déroulé du discours avec prompteur, tout fût impeccable. Il avait commencé par morigéner ce peuple d'en bas qui s'est livré à des violences inadmissibles et qui a fait le jeu des opportunistes et des irresponsables politiques. Car « aucune colère ne justifie qu'on s'attaque à un policier ou à une boutique », comme d'ailleurs aucun coup de matraque d'un policier n'est justifié sur un manifestant à terre. « Quand la violence surgit, la liberté cesse » (voulait-il parler des arrestations brutales des premiers prolétaires qui n'avaient même pas eu le temps de manifester?).
Certes il y eût au début une indignation que beaucoup d'entre nous peuvent partager (pas lui?), contre une taxe qui a été annulée par le Premier ministre (lequel avait promis mordicus qu'elle serait maintenue). Mais il y a plus une profonde colère qui peut être particulièrement entendue (même par des sourds) : ce couple aux fins de mois difficiles, cette femme divorcée avec deux enfants (qu'avait-elle besoin de divorcer pour se retrouver bêtement avec un seul salaire?), toute cette détresse aux rond-points, ces retraités qui ne s'en sortent pas. Ce sont les plus fragiles qui sont atteints.
Puis il faut de l'aplomb pour ajouter : « C'est en pressentant cette crise que je me suis présenté ». Comme cette assassin les mains encore pleines de sang qui aurait dit : « c'est en pressentant ce crime que j'ai voulu y parer » ! Puis, faux modeste :
« Je décrète l'Etat d'urgence sociale ». Sur le coup on se dit qu'il aurait dû écouter le maire de Lyon plus que le serrer la ceinture aux plus pauvres par le maigre Hulot, et on oublie pourtant qu'il repique sa copie à Hollande qui, en 2016 nous avait déjà fait le coup de « L'état d'urgence économique et sociale ». Un état d'urgence « pour nos enfants », même s'il n'en a pas et se fiche des enfants actuels des couches paupérisées. L'argument des enfants par les batteleurs bourgeois dans les campagnes électorales faisait déjà rire Lénine en son temps. « Ne pas faire payer la facture énergétique à nos enfants », combien de fois ne l'a-t-on pas entendu pour justifier les taxes sur le gazole ? Mais, dans l'affolement pardon dans l'urgence sociale il faut marteler que le pays a besoin d'écoles, d'universités et surtout de formations, de formations encore et de formations toujours. Pour nos enfants. Surtout quand les parents ont besoin d'essence à un prix abordable pour conduire les enfants à l'école dans les lieux les plus reculés du pays.
Enfin on doit pouvoir vivre de son travail (et non pas travailler pour vivre ou vivre sans travailler ). Sur le prompteur il lit les mesures « chocs » pour laisser enfin la pédagogie au musée des farces et attrapes et et faire retentir le tiroir-caisse. Et que je te jette par là 100 euros de plus pour le SMIC alors que le Cap n'en voulait point. Et que je te promets des heures sup payées comme au temps de Sarko. Et que j'espère que le patrons gentils te refileront une prime en fin d'année. Et que je te jure que les retraites en-dessous de 2000 euros seront exonérées de la CSG en 2019 (seulement car je ne suis pas le père Noël). Et que je te promets de discuter avec les riches pour qu'ils donnent leur obole.
Puis il fait à nouveau le fier : « Nous devons maîtriser nos dépenses et pas faire des reculs. La réforme profonde de l'Etat est à continuer ». Or, il sait qu'il ment comme un dentiste à cet endroit et laisse deviner que ce qui sera donné de sa main gauche il le reprendra de sa main droite ; pas possible autrement puisque les caisses de l'Etat sont vides contrairement à ce que prétend Besancenot et la mafia CGT.

Encore une idée d'un prédécesseur, une nouvelle histoire de débat national. Avec Sarkozy le débat sur l'identité nationale avait déjà fini à la corbeille. Sous l'égide de la lapalissade « devoir de produire pour distribuer » et du comportement pieux envers la « dette climatique », il est proposé, dans tous les bars du pays, de causer :
  • d'une loi électorale plus juste, avec un codicille à faire rougir les sectes staliniennes « ultra-gauche » : le droit des citoyens n'appartenant pas à un parti politique de donner leur avis ;
  • de mettre la nation en accord avec son identité, que la question de l'immigration fasse l'objet d'un débat au niveau national (brève allusion à un sujet sulfureux qui aura mis en fureur Sopo de l'assoc gouvernementale SOS racisme)
  • de développer partout le débat avec ces hommes de terrain que sont les maires pour ce qui concerne le socle de la nation (les maires interlocuteurs du peuple, la fable avait été inventée par Hollande ; les maires sont vu généralement par le petit peuple comme des PDG ou des potentats locaux qui agissent à leur guise...).

« Moment historique nous ne reprenons pas le même chemin » (en effet il prend un sacré virage!)
« Mon seul souci c'est vous. Mon seul combat c'est vous ».

L'EFFET D'ANNONCE D'ABORD DESTABILISANT

Le secret du contenu du discours avait été bien gardé. Parmi les grosses surprises la hausse du SMIC et les exemptions d'impôts pour les couches les plus basses. Bien joué, le principal porte-parole de l'Etat posait un pansement d'urgence sur cette partie de la classe ouvrière à l'origine de la « jacquerie », et en même temps divisait les gilets jaunes, la couche « moyenne » étant oubliée une fois de plus, et qui était dans le mouvement celle qui donnait le plus la voix pour être reconnue, son aile petite bourgeoise la plus représentée sur les plateaux TV avec la station BFM créatrice d'une série de pseudo-représentants des gilets jaunes.

Les services de l'Etat, qui sont tout de même moins bêtes que des marxistes prétendus orthodoxes, avaient observé une très nette augmentation des retraités et des chômeurs aux barrages et l'éloignement de plus en plus des petits entrepreneurs qui caracolaient au début. Les chaînes d'infos montraient, à la fin du discours, quelques prolétaires hâves, les yeux mornes, la barbe longue et sale, dubitatifs mais rapidement pas pingres comme les gros bouseux CGT (ah que ouais vaut mieux 10 euros que rien du tout!) : c'est déjà ça... mais c'est pas beaucoup...faut voir. Mais peu à peu la colère monta à nouveau, pas des ouvriers mais d'un histrion chef d'entreprise1, invité plus souvent pour ses propos « compréhensifs », « mesurés », avec l'étoffe d'un futur délégué syndical ou d'un possible député poujadiste2 : « enfin... 18 mois d'incompréhension plus un mois de colère pour en arriver là ! Il répond trop peu ! Il va falloir qu'on se structure même si on voit qu'on a été écouté.

Les commentateurs économiques ne cessent de répéter que cette hausse du SMIC ne va pas profiter aux salaires qui commencent vers les 1400 euros, et le paiement des heures supplémentaires ne fait pas baisser le chômage. Les deux remarques sont justes n'en déplaise aux batteleurs de la gauche trotsko-bobo. De même que l'invention de l'ISF par le grand révolutionnaire Mauroy ne fût qu'un gadget de la démagogie de l'époque mitterrandienne, et que sa suppression n'est pas plus une recette miracle à la désindustrialisation française. Mais le plus gros n'est pas dit, cette hausse du SMIC était déjà programmée pour le milieu de l'année 2019 vers 1300 euros, c'est à dire plus encore que la mendicité de 100 euros !

PUIS LE DETRICOTAGE DU DISCOURS

Plus drôle, les sommes faramineuses pour embaumer pour la paix sociale ne sont pas encore trouvées ! Personne, parmi tant d'émérites spécialistes ne fut en mesure de nous dire si Pierre allait prendre dans la poche à Jacques (sic) afin de le remettre à Jacline (resic). Qui va payer cette augmentation du SMIC ? Un député mosellan de droite eût ce bon mot : « les cadeaux de ce soir sont les impôts de demain ». Bien vu pour le rétropédalage macronien.
Jupiter redevenu terre à terre avec un inévitable dépassement de la règle des 3% en Europe ne pourra plus se la jouer grand manitou de l'Europe « internationaliste » et « antiraciste ».

On a trouvé le moyen d'inviter une gilet jaune petite bourgeoise de l'Oise (jeu de mot involontaire) car les derniers arrivés dans le mouvement, surtout en région parisienne, sont généralement des bobos. Elle housppille, s'énerve bien plus que les gilets jaunes ouvriers : « hein ! Des mesures spectaculaires ? On nous parle du SMIC mais on touche pas à l'ISF ! Rien pour nos étudiants hein, rien sur les rendez-vous citoyens...  et la juste répartition des richesses hein !».
Les députés de droite sur plateau assurent qu'ils resteront vigilants pour veiller à l'application de mesures qu'ils avaient proposé depuis des mois. La présidente du groupe socialiste à l'assemblée sourit car « on avait bien prévenu le gouvernement ». Les journalistes n'ont pratiquement pas invité de syndicalistes, excepté un mémère de la CGT qui ne la ramène pas trop sauf pour défendre la mauvaise interprétation « historique » des sifflets contre Séguy en 68. La présence des corrompus du syndicalisme aurait encore avivé la haine des chaînes de l'info gouvernementée.

PUIS DE NOUVELLES EXPLOSIONS DE RAGES MAIS DES PROLETAIRES MARSEILLAIS

Après un discours tout le monde reste un peu sonné, pas évanoui mais interloqué. Il faut digérer. Cela n'a pas été forcément bon à avaler ni à déguster. Certains déglutissent quand d'autres se mettent soudainement à vomir. Les sondeurs manipulateurs connaissent bien cet effet. Un consultant immédiatement après le discours il y a plus de chances que le oui l'emporte. C'est ce qui est effectif avec le sondage du Figaro : le président vous a-t-il convaincu ? Le oui l'emporte sans mal. Je dois dire que si j'avais dû répondre sur le coup moi aussi, sans avoir eu le temps d'analyser la fausseté du montage économique aléatoire et peu fiable, je me serai prononcé positivement, enfin comme ça pour calmer le jeu, laisser passer les fêtes de Noël, souffler un peu avant de reprendre le combat. C'est d'ailleurs plutôt l'opinion des premiers gilets lambda consultés par les journalistes : « … peut-être, c'est une avancée, mais 100 euros c'est très peu... on n'a pas gagné grand chose.
Les experts tentent de relativiser, eux qui tournent entre six à dix mille euros par mois, considèrent que 100 euros « c'est pas si mal que ça ». Et puis... c'est toujours pareil ces français : « ils se tournent toujours vers l'Etat comme s'il était responsable de tout ! ». La grosse de la CGT ajoute que : « … en plus on oublie les grilles de classification dans nos métiers » (et nous on s'en branle de ses grilles de classification).
L'auguste Jérôme Jaffré, tel l'amant de la reine, Fersen, croit pouvoir en conclure que le roi « échappe à la guillotine » car le mouvement va s'effilocher mais « au prix d'un nouvel affaiblissement de la parole politique » ! Comment cela va-t-il être financé et la dette va se creuser. Le triste périscope de LCI pondère et pontifie : « les mesures sont insuffisantes mais les caisses publiques ont leur limite ».

Le temps que spés et politciens échangent la température est montée chez les camarades gilets jaunes : « on a faim et froid en France ». Mais c'est les marseillais qui sont les plus enragés, en voici un au premier rang :
  • je vais vous dire deux choses moi sur le bla-bla du président, la première, il nous jette des miettes et il nous dit mangez-les ; et la deuxième, pourquoi vous ne nous parlez jamais de la violence policière ?
Arrive un deuxième au milieu de l'agitation des autres à l'arrière, et qui ont allumé des fumigènes rouges :
  • Macron, t'as entendu parler de Louis XIV (il voulait dire Louis XVI), t'as vu ce qu'on lui a fait, eh bé nous on va faire pareil et on va renverser ton gouvernement. On veut plus de cette msière. Dehors. Les gens qui travaillent valent plus de mille euros ! Il se fout de notre gueule !

Au-delà de cette peinture anecdotique de la réception du discours de Macron, destiné à éteindre le feu, mais sans y parvenir, il nous faudra revenir sur le plus important, la plus grave crise politique de la bourgeoisie française depuis 1968, et qui annonce une extension, si je puis dire, de la crise politique de la bourgeoisie européenne, et par conséquent une extention de la lutte des classes, sans solutions nationales...

Le mouvement a jusqu'à présent un peu trop fantasmé sur l'imagerie de la révolution française, qui correspond assez à la vision simpliste du petit-bourgeois en colère et sert au pouvoir macronien à rendre l'évolution de la situation anxiogène pour l'opinion publique chérie, quoique les révolutions se fichent en général de l'opinion publique et des sondeurs ; en 68 c'était sondeurs-menteurs !

UN PEU D'HISTOIRE SUR UNE FORT ANCIENNE MARCHE SUR PARIS


La descente des Marseillais à Paris le 29 juillet 1792
(par Cadoudal)

Le 29 juillet, on annonce l’arrivée des Marseillais. C’était un bataillon de cinq cents hommes organisé à Marseille par les soins du maire de cette ville, Mouraille, ami intime de Barbaroux. Mais les vrais volontaires marseillais se trouvaient aux frontières, et les fédérés enrôlés par les clubs n’étaient, en réalité, qu’un ramassis de malfaiteurs étrangers, les uns échappés aux bagnes et aux prisons, les autres les mains rouges encore du sang de la Glacière.
Voici, sur cette bande cosmopolite, qui a joué un rôle prépondérant dans la journée du 10 août, le témoignage d’un contemporain (Laurent-Lautard) :
« Animé d’un beau zèle, et bien aise peut-être aussi, de soulager le pavé, le maire réunit, dans l’espace de quelques jours, cinq cents hommes sous le drapeau : Savoyards, Italiens, Espagnols chassés de leur pays, spadassins, suppôts de mauvais lieux, tout fut trouvé bon. La physionomie de cette troupe répondait de son esprit. Les véritables Marseillais y étaient en petit nombre ; mais il y en avait, et j’en pourrais citer, qui ne sortaient pas absolument de la classe prolétaire ; ceux-là furent accueillis, à leur retour, par la réprobation des honnêtes gens. La tache resta sur leurs fronts en caractères ineffaçables. Les hommes du 10 août, commandés par un ancien militaire, nommé Moisson, se mirent en route dans la soirée du 2 juillet, avec deux pièces de campagne, malgré la défense du ministère. On les avait, au préalable, solennellement rangés autour de l’arbre de la Liberté du Marché-aux-Fruits, pour y recevoir les adieux et les exhortations du club. »
Un député des Bouches-du-Rhône, Blanc-Gilli, s’exprime sur le compte des fédérés napolitains d’une manière plus significative. Il ne voit en eux qu’une «  horde de brigands sans patrie, » et « l’écume des prisons de Gênes, du Piémont, de la Sicile, de toute l’Italie… »
Tels étaient les dignes auxiliaires que les girondins allaient mettre aux mains du jacobinisme pour accomplir le crime de lèse-nation qui se préparait.
Le lundi 30 juillet, la colonne marseillaise fait son entrée à Charenton. Elle y est reçue par Barbaroux, Fournier l’Américain, Rebecqui, Pierre Bayle, Bourdon (de l’Oise) et Héron. Le plan des meneurs était de se porter immédiatement en force à l’Assemblée, pour enlever la déchéance ou la suspension du Roi. Ce plan manqua, dit-on, par la faute de Santerre, qui avait promis, pour l’exécuter, quarante mille hommes de Saint-Antoine et de Saint-Marceau, et qui, au moment décisif, ne parut point. En réalité, la population parisienne, même celle des faubourgs, n’éprouvait qu’un médiocre enthousiasme pour cette troupe de bandits dont les bonnets rouges, les vêtements déguenillés, les regards farouches, la peau bronzée, les propos sinistres, répandaient partout l’épouvante. Au lieu de l’armée des faubourgs qui leur avait été annoncée, les Marseillais ne trouvèrent que deux cents fédérés des départements et deux douzaines de Parisiens armés de piques et de coutelas ».


VERSION DE JEROME PETION DE VILLENEUVE


2 juillet : De Marseille, les premiers soldats fédérés de la région Midi dit les « Marseillais » (500 hommes) démarrent leur marche vers la capitale et pour 4 semaines de route.
30 juillet : A Paris, c’est l’arrivée des fédérés dit marseillais, en réalité le bataillon sera rejoint par divers corps volontaires et même de Bretagne, des 500 partis de Marseille, ils seront en tout 5.000 à prendre pied dans la capitale de différentes régions. Les citoyens actifs (ou électeurs) de la section du Théâtre-Français (section de Georges Danton) : « déclarent hautement leur répugnance pour leur ancien privilège, appellent à eux tous les hommes français qui ont un domicile quelconque dans l'étendue de la section, leur permettant de partager avec eux l'exercice de la portion de la souveraineté qui appartient à la section, de les regarder comme frères, concitoyens, co-intéressés à la même cause et co-défenseurs nécessaires de la Constitution, de la déclaration des droits, de la liberté, de l'égalité et de tous les droits imprescriptibles du peuple et de chaque individu en particulier ». A l’Assemblée, l’on décide que les citoyens passifs pourront rejoindre la garde nationale. Louis XVI cesse de rédiger son journal.

31 juillet : Emission de trois cents millions d'assignats. A Paris, la section de Mauconseil a décidé, que pour le 5 août, ne voulant reconnaître Louis XVI en tant que roi, elle se manifestera et appelle les sections du département à les rejoindre. Dans la soirée des heurts se produisent avec les fédérés Marseillais invités à dîner du côté de Champs Elysées avec des grenadiers royalistes



Détournement pré-situ des jacobins du roi buvant à la santé de la nation, mettre la tête de Macron.


C'est pourtant au cours de cette visite quelque peu patibulaire des Marseillais qu'est chanté le futur hymne des stades de football. Elle est chantée devant la foule aux Tuileries en juillet 1792, par les volontaires marseillais. Les Parisiens rebaptisent alors le chant de Rouget de Lisle «Hymne des Marseillais», puis «La Marseillaise».
Signé : un marseillais



NOTES



1Avec deux salariés, et disposant lui-même d'un revenu de 1367 euros par mois. Ce qui est assez courant pour les petits entrepreneurs au début...
2Libération a réalisé un bon décryptage de la sociologie des délégués jaunes les plus connus et de leur intronisation successive par BFM, sans souligner comme je l'ai fait que les jeunes à casquette étaient progressivement remplacés par de vieux poujadistes, plus faciles à flatter : https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/08/eric-drouet-benjamin-cauchy-et-christophe-chalencon-les-trois-gilets-jaunes-les-plus-vus-a-la-tv_1695414

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