PAGES PROLETARIENNES

samedi 2 juin 2018

LE POUVOIR EST DANS LA RUE, LE BENCHTROTSKISME AUSSI

Bateleur noir & rouge
(vieillerie 68tarde , du pouvoir à la ramasse) "Le pouvoir ne se prend pas il se ramasse" (sentence attribuée au général De Gaulle)


O. Besancenot : “Pour gagner, il faut que le pouvoir de la rue prenne le dessus sur le pouoir de Macron.”1
« Je tiens à ce qu'elle soit élevée… comme une philosophe, voire comme une cynique. »
Le père de Mary Shelley

Une opposition Frankenstein

Le mot est à la mode pour le gouvernement bancal d'Italie et celui girouette d'Espagne. C'est bizarre, suggère le nom célèbre du monstre de Mary Shelley, créature impossible à inventer normale, comme pour mieux flouter les divers partis « anti-système » parvenus au pouvoir, croyance journalistique ; sauf qu'ils sont aussi « Frankenstein » en opposition où avec leur « pouvoir dans la rue ». Oui ce sont bien les mêmes faux derches qui sont dans la rue en train de vous promettre la régularisation de l'immigration massive et qui, demain, occupant éventuellement des strapontins gouvernementaux, laisseront à d'autres collègues de l'arc « anti-système » se salir les mains avec l'impossible solution migratoire au plan national.
Dans sa décadence le capitalisme dévoile aussi son économie Frankenstein. Le trafic de drogue est illicite officiellement, mais pas vraiment. Le trafic de drogue en France génère une activité économique évaluée à près de 2,7 milliards d'euros par an, ce qui équivaut à un peu plus de 0,1 point de produit intérieur brut (PIB), a annoncé mercredi l'Insee. L'organisme intègre désormais l'activité générée par le trafic de stupéfiants au calcul du PIB, et donc de la croissance en française.

Je n'aime pas Machiavel, cet intellectuel de gouvernement est cynique, superstitieux. Cet arriviste obséquieux avec les princes croit que les hommes sont fondamentalement méchants et véhicule les derniers relents de la philosophie antique, mais il nous transmet le meilleur des règles de domination des princes de la Renaissance, et ce qui n'a pas changé au niveau du pouvoir : l'extrême scélératesse est le secret même de l'art de gouverner !
Machiavel observe que la religion chrétienne couronne plutôt les vertus humbles et contemplatives que les vertus actives. Il se déclare opposé à l'idée chrétienne de progrès. Sous couvert du terme « progressiste » nos gauchistes restent très religieux et très apostoliques et apolitiques finalement. La religion n'est guère qu'un instrument politique :

« Malheur à l'Etat où la crainte de l'Etre suprême n'existe pas ! Il doit périr s'il n'est maintenu par la crainte même du prince, qui supplée au défaut de religion ; et comme les princes ne règnent que le temps de leur vie, il faut également que l'Etat, dont l'existence ne tient qu'à la vertu de celui qui règne, périsse promptement ».

L'Etat depuis des siècles a perfectionné sa capacité à encadrer « la multitude », et la seule opposition sérieuse et fondamentale à son « pouvoir » a toujours été constituée par des minorités au « parti pris ». Machiavel avait anticipé Lénine : « Car le vulgaire se prend toujours aux apparences, et ne juge que par l'événement. Or, le vulgaire, c'est presque tout le monde, et le petit nombre ne peut compter que lorsque la multitude ne sait sur quoi s'appuyer ». L'ami de Machiavel, Guichardin, lui aussi intellectuel de gouvernement voyait parfois plus clairement le risque qui pendait au nez des oppositionnels, d'être de faux oppositionnels cachant de simples compétiteurs.2

C'est marrant mais on ne m'invite jamais sur les plateaux de télévision; pourtant je ne ferais qu'une bouchée des divers Besancenot, Mélenchon, Plenel et autres Benbassa, écolos bobos, trotskos robots et pédalos syndicaux. Tous ces saltimbanques sont chargés d'aboyer sur scène et de râler pour ne rien changer, tout en prônant liberté, égalité et fraternité sans frontières.
La misère est croissante dans nos rues. Tous les cinquante mètres on trouvait jusqu'ici des mendiants et mendiantes français, alternant avec des réfugiés de couleur. Le gouvernement a décidé de l'exporter en banlieue, ce qui fait que lorsque vous partez à pied depuis Bagneux et Montrouge, de Saint-Denis ou de Vincennes vous avez affaire aux quêteurs de rue jusqu'à Paris intra-muros, assis à même le sol dans la crasse ou debout avec panonceau, ou accrochés aux feux rouges avec bambin dans les bras ou occupé avec son portable.

Besancenot leur donne-t-il un euro au passage ? Ces pauvres à la rue ne sont que la crête d'un magma invisible, au « vulgaire qui s'en tient aux apparences », de 6 millions de chômeurs et de 9 millions de pauvres. Ni l'Etat droit dans ses bottes et ni ses opposants bavards n'apporteront de solutions pérennes et massives. Quel est donc la puissance qui les guide ? Est-ce la volonté de promettre pour ne pas tenir ou de nous tenir la jambe pour faire du vent ? Comme ce gouvernement qui promet des dents gratuites aux sans dents, pourtant bien nombreux en France, puis après de les raser gratis, surtout au fond des poches.

Un des slogans ridicules de mai 68 avait été « le pouvoir est dans la rue », mais comme la plupart des slogans intrépides ou impulsifs, il était parfaitement récupérable. Le 30 mai 1968 (et personne ne l'a fêté ce 30 mai 2018), avec la manif gaullienne des Champs-Elysées (je suis sur un trottoir et je la regarde effaré), « le pouvoir » en effet était dans la rue et scellait le terme de la secousse du mois de mai3. Depuis la manifestation en général, même avec ses nouveaux ploum-ploum, les black blocks a perdu tout caractère subversif4, même si anars et le NPA noir et rouge entretiennent le mythe auprès des lycéens. Or, une caractéristique de l'Etat que les intellectuels de gouvernement Machiavel et Guichardin avaient fort bien saisi, est sa capacité à se dédoubler et à se servir d'une opposition sur mesure5. Actualisons. Si les médias de l'Etat bourgeois laissent autant se pavaner sur les plateaux de
Papy Krivine tient des meetings 68
télévision de petits personnages sans intérêt et cuistres en diable tels que les Mélenchon, Besansenot et son pote Poutou, Ruffin, etc. (comme naguère le grand dénonciateur de mai 68, Marchais) ce n'est pas par respect de la démocratie ou parité de la libre expression, mais pour mieux les laisser se ridiculiser eux-mêmes6. Ils croient d'ailleurs être « le pouvoir de la rue » lorsqu'ils défilent derrière les fonctionnaires gouvernementaux que sont les permanents syndicaux. Le gouvernement est aussi capable de céder au prurit des désidératas du lumpen zadiste, leur laissant leurs champs dévastés avant de repasser la patate chaude à la région.
Allons les visiter dans leur coin d'internet.

AU MILIEU DE L'ETIOLEMENT DE LA GREVE TRONQUEE A LA SNCF, LE BOUGISME TROTSKIEN FAIT POUET POUET AVEC SON CRI ROMANTIQUE POUR L'IMMIGRATION A TOUS CRINS et oublie la grève en cours de balade

Prenons cet édito sur le site du NPA qui fait appel au sentiment brut de ses toutes jeunes recrues indignées, insoumises voire « émancipées » (dixit le gonfanon Besancenot) on découvre un slogan antimarxiste « la guerre de touTEs contre touTEs » avec la mythification d'une victime d'un fait divers, Clément Méric. On ne va pas citer tout ce galimatias mais en décrypter les mensonges débités sur un ton sensationnel propre à manipuler le jeune lycéen :

« Sans papiers comme l’étaient les mortEs de ces dernières semaines, Ismaïl Deh, Sénégalais de 58 ans, depuis 18 ans en France, tabassé à mort par la police à Versailles, Mawda, fillette kurde de 2 ans tuée d’une balle policière à la frontière belge, Blessing, Nigériane de 20 ans noyée dans la Durance suite à une intervention policière.
Nous manifesterons le 2 juin parce que la loi asile-immigration va encore accentuer ces politiques de chasse aux migrantEs, les contrôles, -l’enfermement, les expulsions. Macron et Collomb sont les agents du crime. Nous vomissons leurs appels à la nation, à la République, à la patrie, ces appels qui excluent, parmi nous, au côté des migrantEs, les musulmanEs, les Rroms, les NoirEs et les Arabes ».
Puis le ton monte, presque du Emile Pouget réchauffé,
« Contre l’ordre national  
L’ordre national est celui de l’encasernement et du contrôle généralisé, des grenades qui mutilent, des frontières qui tuent. Cet ordre cherche à souder une partie de notre classe, sous le drapeau bleu-blanc-rouge et au son de la Marseillaise, autour de l’État et de la police. Quand ils exhortent, pour le bien de la nation à sauver « notre » culture, « nos » valeurs, « nos » entreprises, ce qu’ils veulent sauver, ce sont leurs profits et leurs privilèges, ceux des plus riches. Nous n’avons rien à faire de leurs coffres-forts. Ils ne sont ni à nous ni pour nous. Les trains et les avions sont faits pour voyager, les écoles pour éduquer, les hôpitaux pour soigner. On veut des cheminotEs, du personnel dans les aéroports, des enseignantEs, du personnel soignant dans les hôpitaux pour touTEs. Pas de murs, de tris, de sélection ni de frontières. Pas de policiers, pas de prisons, pas de centres de rétention »7.
Le vrai alterne avec le faux et même l'outrancier, en écartant des problèmes beaucoup plus graves ou prosaïques, c'est la stratégie de l'omission, si bien pratiquée par leurs pères spirituels staliniens. Nul doute qu'il continue à se produire des bavures policières8, condamnables comme cet assassinat indirect du sénégalais vendeur de rue. Mais pourquoi faire croire que la fillette kurde aurait été tuée volontairement par les flics belges, alors qu'elle a été atteinte par une balle tirée en direction d'une voiture de racailles en fuite ? Et pourquoi ne jamais parler ni dénoncer les meurtres islamistes gratuits, des deux femmes policières à Liège et d'un jeune homme ? Parce que les « insoumis » et divers trotskiens sont les otages des fachos musulmaniaques de nos banlieues ! Ils vomissent la nation au nom de n'importe quoi, d'une collection de catégories raciales, d'une nation palestinienne qui ne vaudrait pas mieux que la nation juive ; pour rappel TOUTES les indépendances nationales que les trotskistes ont soutenu se sont traduites par une répression massive et immédiate de la classe ouvrière !
COMMENT LE NPA A CRU INSTRUMENTALISER LE RACOLAGE DE LA GAUCHE BOURGEOISE ?

Lisons la vantardise « unitaire » et « front populiste » de leur prose à partir du bide de la marée vaguement « populaire » avec une curieuse en-tête (j'y reviens par après): « La marche du 26 mai est une première. La convergence des organisations syndicales – CGT, Solidaires, FSU, UNEF, SAF, Syndicat de la magistrature –, des associations et mouvements – ATTAC, Copernic, Droit au logement, Collectif pour les droits des femmes… – et des partis politiques est en effet pour le moins inédite. C'est l’aboutissement d’un long, très long combat pour l’unité. Un combat dont on peut dire, sans chauvinisme de courant politique, qu’il doit beaucoup aux interventions d’Olivier Besan-cenot et à la politique unitaire du NPA qui, depuis des mois, appelle à cette convergence. C’est aussi l’expression d’une profonde aspiration à l’unité de celles et ceux qui n’en peuvent plus de voir Macron dérouler ses contre-réformes libérales les unes après les autres. La nécessité de mettre un coup d’arrêt à ce rouleau compresseur exige l’unité ».
Il existe aussi une très comique langue de bois propre à ce trotskisme noir et rouge, qui, après avoir féminisé le vocabulaire, crée des néologismes pour faire « jeune » et « créatif », ainsi des «  bougés significatifs » qui encensent une marmelade d'assocs et clans divers des veufs et veuves de la gauche gouvernementale :
Petits soldats populaires
« Des bougés significatifs
L’appel à la « Marée populaire » du 26 mai est le résultat de plusieurs « bougés ». Le premier est sans aucun doute celui qui s’est produit du côté des organisations politiques avec une première déclaration unitaire d’Alternative libertaire, EÉLV, Ensemble !, Gauche démocratique et sociale, Génération.s, Groupe parlementaire FI, NPA, Nouvelle donne, PCF, PCOF, PG, République et socialisme (« Défendons tous les services publics, solidarité avec les cheminotEs ») avant la journée de mobilisation du 22 mars. Prise de position qui indique une prise de conscience, parfois douloureuse, qu’aucune force ne peut prétendre représenter à elle seule l’expression politique de l’opposition à gauche au gouvernement et à sa politique, ni même dicter les conditions de l’unité aux autres en les invitant simplement à se rallier à une initiative décidée par elle seule. Cette première prise de position a été suivi de différentes actions communes. 
L’autre bougé significatif est évidemment du côté syndical et en particulier dans la CGT, où la rupture avec l’héritage du rôle de « courroie de transmission » du PCF avait laissé la place à un refus pur et simple de toute action commune avec les partis politiques. La majorité très large lors de la consultation interne des organisations en faveur de la participation au 26 (78 organisations CGT ont voté pour, six se sont abstenues et six ont voté contre) est de ce point de vue un tournant important ».
Le bougisme trotskien est comme Gilbert Bécaud, « monsieur 100.000 volts », de la gueule rien que de la gueule. Et après, sans honte, de clamer : « Construire le succès du 26 mai...et après on continue... ».
On continue à mentir et à chauffer les troupes !
Comment voulez-vous qu'on les prenne au sérieux dans leur vomissement impulsif de cet « ordre national » à qui est opposé une société avec seulement des cheminot(e)s, des profs, des hôpitaux, pas de tris, pas de prisons, pas de flics... une société capitaliste idéale avec de belles entreprises nationalisées, un service public ad hoc, du travail pour tous, ouverte à tout voyageur avec que des gentils gens... Le scénario parfaitement nunuche du gauchisme radicalement réformiste et romantique idéaliste, mal dans ses baskets à l'approche de la messe footballistique où la Marseillaise va reprendre la première place au hit-parade de la marée... populaire. Pauvres bougés !

LE NPA OTAGE du « comité Adama »

Cette pauvre loque d'organisme trotskiste sans principes politiques n'est pas seulement le jouet des « forces unies de la gauche » mais otage du marécage islamiste. C'est Le Monde qui vend la mèche après coup du surprenant droit de préséance en tête du défilé tortueux du 26 mai, où le révisionnisme antiraciste se prend pour le centre du monde, pas du journal :
« On veut dire : vous vous mettez derrière nous, vous suivez nos luttes. On va au bout du processus, et on prend le contrôle de la manifestation unitaire, explique au Monde le porte-parole du comité, Youcef Brakni, 32 ans. Ils veulent des ouvriers, et ils regardent ailleurs… Alors on va se mettre devant. On n’a besoin de personne pour parler à notre place. » L’appel du Comité Adama a été publié le 18 mai sur les réseaux sociaux et rencontre un certain succès. Dans son viseur, les organisations de gauche. « Il est temps d’en finir avec les appels creux à “la convergence des luttes”, peut-on ainsi lire. Nous refusons les injonctions qui sont faites aux mouvements des quartiers populaires de n’aborder que “la question sociale”, avec au passage un refus de considérer le racisme qui structure la société comme participant de cette “question sociale”. (…) On assiste à une véritable gestion coloniale des quartiers qui font face aux violences policières. »
La publication de cet appel est une sorte de tournant pour le « cortège de tête » − groupe affinitaire réunissant des militants radicaux se réclamant de l’antifascisme, de l’anarchisme ou de l’autonomie, dont certains constituent le black bloc, en raison de leur tenue entièrement noire, masques ou cagoules compris. Cette fois, la seule dimension émeutière veut être dépassée, laissant la place à un message politique et des revendications. Soit une forme plus classique de contestation ».
Le petit rigolo de la lutte antiraciste veut sans doute dire que les émeutes à répétition par exemple à Vaux en Velin constituent une politisation et aussi la manifestation des gifles contre les filles pas assez couvertes un exemple de lutte « contre l'Etat français » :
« Il n’y a pas plus politisé que les quartiers populaires, même si cela ne se traduit pas par des manifestations. Les luttes sont là, mais on ne veut pas les voir. On n’a pas de leçons à recevoir, nous sommes la cible numéro un des politiques de Macron », continue M. Brakni. Il ajoute : « La gauche ne veut pas se confronter à ces luttes. Mais on ne sera pas un réservoir électoral. Il faut respecter les gens, ce pourquoi ils se battent. » Dans leur texte, les militants du Comité Adama insistent sur les violences policières et le « racisme d’Etat ». Selon eux, la gauche entre dans cette logique « post-coloniale » et fait preuve de paternalisme envers les quartiers populaires, et notamment les musulmans. « Ce n’est pas possible de demander les voix des quartiers et de faire les déclarations comme celles d’Adrien Quatennens (député LFI du Nord) et Jean-Luc Mélenchon sur la militante voilée de l’UNEF, de hurler avec l’extrême droite », résume M. Brakni ».

Sous un logo vague, ou en tout cas une secte apparentée, le NPA, comme les pitres de LFI, par honte de tout paternalisme, se couchent devant cette apologie d'un populisme pas meilleur ni moins puant que celui de n'importe quelle extrême droite excluante :

« L’action antifasciste Paris-Banlieue, proche du Comité Adama, a très rapidement appuyé la démarche. « C’est un événement politique majeur », écrivent les antifascistes franciliens. Ils dénoncent un « apartheid social et racial qui structure la métropole parisienne », une « violence industrielle » de la part de l’Etat contre « les damnés des métropoles ». Avant de conclure : « Nous appelons toutes et tous à se retrouver en tête de cortège, derrière ces collectifs, en veillant à ne pas les invisibiliser par nos pratiques. » En langage de militant radical, cela veut dire : pas de constitution d’un black bloc qui pourrait faire fuir les familles, mais aussi mettre en danger les migrants et les sans-papiers qui doivent être présents samedi aux côtés du Comité pour Adama. Une consigne similaire avant été lancée − et plutôt respectée − lors de la marche pour la justice et la dignité de 2017 ».
Ce coup de force, avec force fumigènes de couleur, très médiatisé, n'a pas soulevé de clameurs particulières de la part des groupies gouvernementales ni de la part des miettes de la gauche contrite. La fumée des pétards du carnaval populaire ne masque pas que la secte à Mélenchon comme celle à Besancenot sont travaillées de l'intérieur par les tendances PIR (fachos musulmans), racialistes et islamo-gauchistes.
Le Monde avait le culot de titrer cet article sur la magouille des racialistes fachos "Les quartiers populaires en tête de cortège", alors qu'en réalité il s'agissait seulement de ce seul comité Adama qui, quoi que prétendent ses représentants, n'a pas à se considérer comme représentatif des quartiers "populaires".

LES PETITS ARRANGEMENTS DES CONTESTATAIRES AVEC LA VERITE IMMIGRATIONNISTE (l'escamotage des bateleurs trotskiens)

Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb avait suscité des réactions vertueusement indignées en jugeant que les migrants «font un peu de « benchmarking », au moment de choisir leur pays de destination : «Vous voyez par exemple que telle nationalité se dirige plutôt sur tel pays non pas parce qu’elle est plus francophile mais parce qu’elle juge que là, c’est plus facile», avait déclaré le ministre devant une commission du Sénat, où il présentait son projet de loi Asile et immigration. Que le principal flic de France se permette de dire cette vérité, relève plus de la provocation perverse que de la vérité neutre9. Début avril, à l’Assemblée, il avait déjà jugé que certaines régions étaient «submergées par les flux de demandeurs d’asile», « un terme habituellement utilisé par l’extrême droite », ajoutait un journaliste sagace. C'est ainsi qu'il décida de « désubmerger » Paris en répandant des centaines de réfugiés dans toute l'île de France... et dans les « village ».
Dans le domaine manifestatoire, Collomb (le Deferre de Macron) avait été aussi tancé par les activistes menteurs pour avoir estimé que les participants aux manifestations antigouvernementales étaient «d’un certain point de vue complices» des «casseurs», en raison de leur «passivité». Sur la question migratoire, la vedette du bazar télévisé, Besancenot fût mis en exergue avec ses « diarrhées qui sortent du Collomb », mais nier l'évidence est sa profession de foi anarcho-trotskienne, donc même pas drôle. Ce petit rigolo prend les migrants pour des cons, et nous en plus (Castaner l'a bien dit).

Sur les manifestants « complices » des black blocks, c'est vrai et faux à la fois. Le manifestant lambda ne va pas se friter avec un fils de bobo qui est en train de se vêtir de l'uniforme « subversif » (cagoule et baskets...pour fuir plus rapidement en évitant de ramasser une grenade policière) car cela ne le concerne pas et il n'est pas policier syndical ; car, Besancenot et ses potes, en pleine idylle avec les résidus staliniens, se garde bien de souligner la raison de la frustration du chef de la police : naguère les sbires de la CGT et du PCF se chargeaient très bien de remettre aux cognes les ploum-ploum d'époque, ou de les désarmer ; la remarque du chef de la police était donc subliminale et destinée à rappeler le personnel syndical à sa fonction physique en cas de troubles anarchiques « internes ».

Revenons à l'épine principale de la gauche bien pensante et angélique (ils ont horreur qu'on leur balance ce terme, forcément facho). Quand la question est de savoir si c'est vrai ou pas que les migrants affichent leurs préférences pour certains pays, il n'y a pas beaucoup à argumenter : actuellement 300.000 réfugiés refusés par l'Allemagne, d'autres boulés en Italie, tentent leur chance ailleurs et surtout en France. Ce « benchmarking », Besancenot, s'il était au chômage, le pratiquerait tout autant en se rendant à Pôle Emploi ou en tentant le voyage au Canada. Beaucoup de bruit pour rien pour la baudruche immigrationniste de l'islamocratie.
La preuve: quand ils sont identifiés et répertoriés dans certains pays, à leur arrivée, comme l'Italie, il ne veulent pas y rester et disent préférer aller ailleurs comme en France ou en Allemagne.  Il n'y a même pas besoin d'être un simple électeur de « l'extrême droite » pour comprendre cela et sans être raciste ni inhumain.
Dans la gestion controversée de l'immigration, le système dominant n'est aucunement humanitaire. Sauf qu'on vit une période différente où la migration a pris un aspect massif et exponentiel (comme le chômage). On est dans la démesure et les démagogues oppositionnels en carton pâte jouent aux vertueux juges des «  gens de peu » (qu'il faut conscientiser à l'antiracisme), « notre classe », comme ose le dire le représentant des catégories raciales et islamistes, le NPA. Ces cuistres ne peuvent décemment poser les termes de l'immigration comme dans les sixties. Alors, les industriels français, en manque de main d'oeuvre, en particulier dans l'automobile faisaient venir en France une main d'oeuvre bon marché et parlant français, donc des anciennes colonies en particulier du Maghreb. Ces travailleurs n’étaient pas des sans papiers , ni des réfugiés politiques ; il y avait un turn-over. Après avoir amassé un pécule, l'ouvrier à la chaîne repartait dans son pays pour tenir commerce et était remplacé par son cousin, etc. jusqu'à ce que Giscard opère au regroupement familial et développe les barres d'immeuble qui ont tant contribué à générer exclusion et violence. Désormais, d'une part les industriels ont encore plus besoin d'une classe ouvrière taillable et corvéable à merci mais très encadrée par la religion, comme nous l'avait expliqué Machiavel.
Désormais ce n'est plus une immigration régulée mais une invasion d'être humains fuyant guerre et misère. Face à ce déferlement où journalistes et gauchistes nous montrent du doigt les noyés en Méditerranée, il n'y a que bla-bla mais aucune solution pérenne et massive. Par contre il y a un sacré « benchmarking » des diverses assocs humanitaires et au bout des subventions alléchantes. Exemple troublant, non évoqué par NPA et complices, depuis de nombreuses années, déjà, sur le « territoire de la République » (et sans aucun lien avec la guerre en Syrie) les antennes de Médecins du monde, à Mayotte, accueillent et protègent les comoriens clandestins sous couverts de leur dispenser des soins. Ces « humanitaires » entretiennent la filière d’entrée des femmes comoriennes, venues accoucher à Mayotte pour conférer à leurs enfants la nationalité française et ainsi interdire l’expulsion de leurs parents. Les deux thèmes favoris de médecins du monde depuis huit ans sont la dénonciation de la « répression » anti migratoires à Calais et à Mayotte. Dans la novlangue de ces associations, peuplées de militants de la gauche bourgeoise, il s’agit d’une « politique répressive à l’encontre de l’immigration ».

LE SYNDROME GUYANAIS MET A MAL LE « RESISTER ET LUTTER TOUS ENSEMBLE » (et avec n'importe qui) DES MENTEURS TROTSKISTES!

Les propos du ministre de l'Intérieur, qui a jugé que les réfugiés «font un peu de benchmarking» au moment de choisir leur pays d'accueil, a aussi provoqué des hauts-les-coeurs jusque dans les rangs des groupies gouvernementales préposées au double langage. Mais on s'en fout des divers masques à Macron. C'est le « benchtrotskisme » qui a été le plus cynique et menteur.

On se souvient avoir lu et entendu sur france info, que, concernant Mayotte : « la question de l'immigration clandestine est une bombe à retardement qu'aucun gouvernement n'a jusqu'à présent su régler ». Revisitons les commentaires des journalistes il y a une année écoulée :
« A Mayotte, c'est également un collectif, constitué notamment de leaders syndicaux, qui a déclenché le mouvement à la suite de violences autour des établissements scolaires. Comme en Guyane l'an dernier, les élus mahorais ne sont, en apparence, pas en première ligne dans l'organisation des manifestations et des barrages ».
Le NPA n'expliquera jamais en quoi le trafic des accouchements comoriens en Guyane gêne la population guyanaise ni le gonflement démographique qu'il induit contribuant à la paupérisation locale et à une gestion critique d'une population excédentaire. Ces irresponsables romantiques
Le pop art du mensonge
antiracistes s'en foutent.
« Lors de la crise guyanaise il y a un an, le gouvernement de Bernard Cazeneuve avait tardé à prendre la mesure de la situation. Alors que l'élection présidentielle approchait, c'est seulement au lendemain de la grande marche du 28 mars que le gouvernement avait décidé d'envoyer sur place deux ministres : Matthias Fekl, ministre de l'Intérieur, Ericka Bareigts, en charge des Outre-mer. Le 31 mars, au balcon de la préfecture et après plusieurs heures de blocages dans les négociations avec le collectif "Pou Lagwiyann Dékolé", Ericka Bareigts avait présenté ses excuses "au peuple guyanais".
- « Des comités dits de décasage ont été constitué, notamment dans le Nord de l’île. Il s’agit pour les Mahorais de se regrouper pour inciter les clandestins à abandonner leurs cases illégales et à rentrer chez eux. S’ils ne partent pas, ils les conduisent à la gendarmerie. Mais si l’État ne peut plus éloigner les clandestins, on peut redouter que ces groupes mahorais fassent disparaître les intrus par d’autres moyens plus radicaux. En attendant, certains Comoriens ont accepté de repartir aux Comores de leur plein gré, par avion aux frais de l’État.
A Paris, l’exécutif peine à prendre les décisions qui s’imposent. Selon Le Monde, le ministère de l’outre-mer et Matignon plaident pour un renforcement de la coopération avec l’État comorien, en contrepartie d’un engagement de sa part à lutter contre l’immigration clandestine. Le ministère des affaires étrangères, qui a l’oreille de l’Élysée, suggère quant à lui de créer une association entre Mayotte et les Comores dans le cadre d’un accord de coopération régionale. On ne connaît pas la position des ministères de l’intérieur et de la défense ».
Imaginez de tels comités de décasage en métropole, Marine Le Pen en aurait été jugée responsable et mise aux fers ! La plus hâbleuse des politiciennes, l'ancienne garde des Sceaux, la Guyanaise Christiane Taubira, a oublié elle aussi de noter la revendication contre l'immigration sauvage de ses propres concitoyens, elle a appelé au "dialogue" avec une "plus grande implication des élus locaux", "sinon le blocage va durer". L'exécutif socialiste a "incontestablement" agi en augmentant notamment les forces de police et de gendarmerie, a-t-elle relevé.

En Guyane, les médias français ont évoqué des grèves et des revendications indépendantistes en taisant les revendications liées à l’immigration. Le NPA n'a pas seulement tu cette revendication (cf. la Une de leur publication) mais ont prétendu apporter leur soutien aux « insurgés » dont la fin de l’immigration illégale était l’une des principales revendications.

La grève avait commencé dans la ville de Kourou, le 20 mars 2017, initiée par le collectif des Toukans, celui des « 500 frères », et des syndicalistes de l'Union des travailleurs guyanais (UTG) au sein de EDF, réservoir à aristocratie syndicale guyanaise Ils mettent en place des blocages, initialement pour protester contre la vente à un opérateur privé du Centre médico-chirurgical de Kourou, mais aussi pour attirer l'attention sur les problématiques d'insécurité, d'orpaillage illégal et d'immigration clandestine incontrôlée4.


Résumé oecuménique : Pour permettre à ce territoire d'Outre-Mer d'Amérique du Sud de rattraper son retard sur la France métropolitaine, le collectif réclamait notamment des mesures pour renforcer les moyens de lutte contre l'insécurité, désenclaver les communes dont certaines n'ont toujours ni eau ni électricité, mieux reconnaître les peuples autochtones, améliorer les services de santé défaillants et le système scolaire inadapté à une démographie galopante.





NOTES


1La coquille est du pigiste du pigiste du NPA : https://npa2009.org/videos/o-besancenot-pour-gagner-il-faut-que-le-pouvoir-de-la-rue-prenne-le-dessus-sur-le-pouoir-de, et n'est nulle part corrigé, preuve qu'ils ne lisent même pas vraiment leurs déclarations pouët pouët. Ou que le pigiste a voulu parodier l'accent guyanais...
2« J'ai considéré souvent que le nom de liberté sert plutôt à ceux qui veulent en faire un prétexte et un voile pour leur ambitieuse passion qu'il n'exprime un désir vraiment naturel aux hommes... Ce qui est naturel aux hommes, si je ne me trompe, c'est le désir de la supériorité et de la domination sur leurs semblables, si bien qu'il en est fort peu qui, trouvant l'occasion de se faire les maîtres, ne le fassent volontiers. Au fond de ces discordes civiles suscitées au nom de la liberté dont on éblouit les simples, que trouverait-on le plus souvent, si ce n'est des ambitions personnelles ? N'a-t-on pas vu presque toujours celui qui renverse le tyran au nom de l'égalité et de la liberté se mettre ensuite à sa place ? (…) Notre temps est corrompu, c'est pourquoi je dis que la plupart de ceux qui prêchent la liberté, s'ils croyaient rencontrer pour eux-mêmes, sous un gouvernement despotique, une meilleure condition, y courraient et par la poste, et ces grandes âmes, ces esprits généreux dont on parle tant, n'y arriveraient peut-être pas les derniers ».
Francesco Guicciardini, dit François Guichardin (Dialogue sur le gouvernement de Florence, (1483-1540).
3Lire cette excellente analyse de cette journée, qui contint tant de slogans débiles, tel le « Conhn-Bendit à Dachau » : http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1995_num_48_1_4422 : Frank Georgi « Le pouvoir est dans la rue ». 30 Mai 1968 la « manifestation gaulliste » des Champs-Elysées .



4https://www.jstor.org/stable/3780112?seq=1#page_scan_tab_contents

5« Pour prendre ses ennemis dans ses gluaux, ce cruel basilic se mit à siffler doucement, afin de les attirer dans son repaire. Il ne fut pas longtemps sans les voir tomber dans le piège ». Machiavel

6Ainsi sur une des dites chaînes d'infos on pouvait observer un Laurent Joffrin, franc-mac de la gauche caviar, se ridiculiser et accumuler les contradictions de l'angélisme immigrationniste, alternant le Rocard pragmatique avec l'humanitaire qui est la potion magique pour justifier les PME des assocs secouristes sans frontières. Face à ce genre d'apôtre d'une mondialisation parfaitement hypocrite on lui oppose toujours un journaliste de droite ou FN, comme quoi « il faut être de gauche » ou alors « t'es forcément de droite ». Mais ça ne marche plus.
8L'Etat bourgeois démocratique dispose des pare-feux adéquats et des cénacles bureaucratiques ad hoc, dont on n'entend plus parler une fois passés les ravages de l'oubli « populaire », que résume fort bien la formule usitée : « La Préfecture de Police de Paris affirme qu'une "enquête interne a été diligentée dès que les faits ont été dénoncés". Les citoyens présents lors de la visite ont saisi l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN). Le Défenseur des Droits a également été saisi jeudi soir par les citoyens qui ont publié un résumé des faits sur internet. "Notre équipe de juristes va désormais instruire cette affaire", précise l’institution aux journalistes présents.
9Je fais mienne évidemment cette réflexion d'un commentateur anonyme : « Un peu de nuances ferait du bien partout en France. Il y a des migrants qui veulent juste fuir la mort, et d'autres qui veulent juste bénéficier d'un système. On ne peut pas les mettre dans le même sac. C'est comme pour les musulmans. Ils ne sont pas Tous fanatisés, ils ne se sentent pas tous concernés par le terrorisme, ils n'éprouvent pas tous le besoin de montrer patte blanche parce qu'ils sont parfaitement en conformité avec les règles et lois de leur pays et qu'ils sont français ».

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