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lundi 27 novembre 2017

La résistible ascension du racialisme, du féminisme et du nazislamisme gauchiste

« Nous avions un Maître. J’ai vécu ma jeunesse dans l’illusion d’être un soldat dans la grande armée magnifique dont il était le Général. Eh bien le Général prenait ses ordres chez son psychiatre ». BHL (sur Althusser)


L'islamo-gauchisme et le fémino racialisme se rapprochent de l'islam un peu plus chaque semaine. Islam und Arbeit ? Certains trouvèrent scandaleux jusqu'à ce ridicule stage islamo... gauchiste; l'assimilation des termes « islamo-gauchisme » quoi? encore des dérives des salauds Finkielkraut et Zemmour ! Le stage non-mixte de SUD dans le 9-3 apparaît pourtant comme une sinistre validation subséquente de la non mixité dans les mosquées archaïques, un adoubement du comportement des intégristes barbus de la RATP qui refusent de serrer la main de leurs collègues femmes, un blanc-seing du consentement sexuel possible dès 13 ans pour les gamines (projet gouvernemental repoussé à 15 ans , pour l'islam les noces c'est à 12 ans pour les fillettes). Dans le même ordre de débilité je propose qu'on rajoute deux zéros aux malheureux prolétaires qui ne touchent que 1500 euros par mois, pour mettre fin à l'inégalité salariale et aux supériorités hiérarchiques!
Première réaction : ils sont complètement foldingues ces gaucho-syndicaux !
Le féminisme arrogant, sémantique, voilé et anti-sexuel, qui est la marée motrice, à infime surface représentative de la population, de cette mode idéologique n'est que le nouveau masque paternaliste autoritaire de la morale bourgeoise et macronesque. En parallèle à la débilité féministe, le syndicat CGT du cru a soutenu à son tour le clivage racialiste des syndicalistes sudistes gaucho-islamistes comme jamais ; normal les vieux féministes trotskiens remplacent partout les staliniens machistes décatis et déménagés en retraite, tout en gardant la même sorte de cannes idéologiques et ces mêmes déambulateurs conceptuels étriqués pour manifs d'enterrement des soumis à Mélenchon.

Le plus consternant est que ledit stage non-mixte, qui a fait l'objet d'une sévère (et justifiée rationnellement) réprobation de la direction de l'Education nationale avant la plaintive objection ministérielle, a entraîné le silence de certains naïfs adeptes de l'ancien syndicalisme de caserne. Sur facebook, un Stéphane Julien, prof mais aussi archiviste sérieux du mouvement libertaire et divers socialos collabos, quoique demeuré syndicaliste coincé, n'a pas jugé digne de critiquer l'initiative islamo-racialiste (de « ses camarades syndicalistes ») pour ne pas porter atteinte à l'honneur du syndicalisme, et ne pas se solidariser avec « le patron ».
Je lui ai alors objecté que c'était comme s'il refusait de dénoncer un collègue pédophile afin de rester solidaire d'un camarade « travailleur » ; un travailleur quelconque peut devenir un jour autre chose, criminel par exemple. Ne riez pas, il me répondit ceci : « Comparer les pédophiles au syndicalisme, je ne peux pas répondre ». J'aurais pu mettre cambrioleur ou fasciste à la place de pédophile, il n'aurait toujours pas compris que, même militant de « la classe », on n'a pas d'oeillères, que Dreyfus pouvait être défendu même s'il était un capitaine bourgeois et qu'il n'y a pas un mur de Berlin syndicaliste qui nous protègerait des injustices ou plutôt si, chez la plupart des « organisés corporatifs » demeure une cloison mentale, ouvriériste et bornée à la fois, laquelle barrière permet de tolérer l'obscénité du projet loufoque des racialistes en faveur de cette invraisemblable « non-mixité raciale » comme innovation « révolutionnaire » en entreprise1.

Sur le forum poubelle « socialisme ou barbarie », plate-forme à dénigrements permanents (annexe à Sainte Anne?) et à prurits insultants, un suiviste bêlant me traita aussitôt de « glauque », pour consoler face à mes « insultes » et récupérer de façon clanique sournoise et affinitaire le pauvre petit chéri Stéphane Lucien, malgré sa bêtise2. Il existe des gens qui passent leur temps à vous accuser de grossièretés quand c'est leur comportement qui est insultant face à toute pensée politique logique et non personnalisée.

LES LOBBIES RACIALISTES ET FEMINISTES UN PROLONGEMENT DES LUTTES PARCELLAIRES FUMEUSES DES TROTSKIENS ET DES STALINIENS

Cet esprit de corporatisme étroit nuit gravement à la santé politique et contribue à l'aliénation, pas seulement marchande, de la classe ouvrière. Produit d'un aveuglement inconséquent il démontre encore une fois le poids de l'esprit syndicaliste stalinien terroriste chez des éléments qui ne sont pourtant pas malhonnêtes ; j'ai connu il y a un demi siècle ce langage de chef CGT : « tu ne dis rien hors de la réunion syndicale ou tu es complice du patronat ». Dans les années cinquante tout ouvrier rétif pouvait être menacé de cassage de gueule s'il ne votait pas PCF ou CGT. Vers la fin du stalinisme en Russie, tout oppositionnel était psychiatrisé, c'est à dire considéré comme fou « à enfermer ». Les trotskiens défroqués pratiquent encore ce terrorisme, mais (comme c'est justiciable) plutôt à la manière d'infirmiers psychiatriques (politiciens) face à tout éventuel contradicteur libéral ou « incontrôlable » ou face aux vrais continuateurs du combat marxiste qui persistent à identifier la lutte des classes comme fondamentale et non pas accessoire ou confusionniste comme les palinodies gauchistes sur la lutte « antiraciale » ou « philoféministe ».

Elle n'est pas anodine cette mode qui sanctifie à la manière islamique la séparation des femmes et des hommes dans l'espace publique politique. Il n'est pas anodin ce projet de séparer les « races » dans le carcan syndical. Il s'agit bien d'une capitulation devant la pénétration de deux formes des plus arriérées de l'idéologie bourgeoise actuelle, un féminisme ergoteur qui ne changera rien à l'oppression des femmes prolétaires, et ce communautarisme honteux, sous couleur de tolérance envers une religion archaïque vecteur de djihadisme, communautarisme qui, s'il triomphait en entreprise, s'avèrerait un facteur de division, de démolition, d'implosion pire que dans la société en général puisqu'il s'attaque, comme le nazisme naguère, à ce qui est le coeur unitaire du prolétariat : ni patrie, ni religion, ni frontière, ni race différente.
Flash-back. Comme tout parti bourgeois le parti nazi avait besoin de gagner tout ou partie de la classe ouvrière . Il y réussit de deux manières ; la première par sa participation aux grèves avec les partis communistes opportunistes, en faisant croire qu'il était allié aux ouvriers contre les bourgeois social-démocrates responsables (en effet) des répressions sanglantes, puis, et en même temps, par la terreur. Pour atténuer l'aspect terroriste et guerrier des troupes national-socialistes, et hors des limites du syndicalisme étroit, les théoriciens nazis eurent le génie d'inventer la « Kraft durch Freude (KdF, La force par la joie) annexe du syndicat hitlérien qui se posa comme une vaste organisation de loisirs faisant partie du Deutsche Arbeitsfront (DAF, Front allemand du travail), promettant « la joie » par la distraction contrairement au lointain bonheur communiste (comme nos antiracistes racialistes promettent la suppression immédiate du racisme et les syndicaliste sreligieux la prière à la place de la grève). L'idéologie national-socialiste de « joie immédiate » ne s'était pas simplement substituée aux promesses lointaines de tous les syndicats « ouvriers », dissous le 1er mai 1933, mais achetait la paix sociale en offrant pour la première fois dans l'histoire une société de consommation moderne, et immédiatement au peuple allemand, inventant le tourisme de masse, plus réjouissant que les marches syndicales ou les clubs corporatifs de vacances3, même si elle ne servit que brièvement d'apéritif à la veille du nouveau carnage et de villégiature temporaire à la masse des petits bourgeois. L'idée avait été importée de chez Mussolini : le Dopolavaro (après le travail)4. La bourgeoisie avait un grand besoin de soldats « motivés », exalter la joie du loisir allait contenter un grand nombre de chômeurs fainéants qui trouveront autrement plus gratifiant de s'engager dans l'armée, où on ne se tue plus au travail (et pas encore au Front) où le prestige de l'uniforme et l'ascenseur des galons fait de vous quelqu'un de bien supérieur à l'ouvrier.
Le travail de propagande nazi n'avait jamais permis l'éclosion d'un véritable syndicat (comme la non-mixité raciale ne permettra pas le développement du trosko-islamisme mais seulement le nombre de tapis de prière). Ce fut au moment de la prise du pouvoir, le rôle du DAF de muer en simple courroie de transmission d'Etat comme en Russie quand les syndicats traditionnels étaient dissous pour leur carence à unifier la société vers la guerre ou à soumettre les ouvriers aux privations de l'Etat bourgeois. Avec le poison de la vengeance nationalisée, mais aussi l'horreur ressentie par la population en général face aux insurrections ratées et surtout sanglantes en Allemagne, où avait été réduite à néant la force ouvrière, les prolétaires comme les autres couches non exploiteuses pouvaient être mobilisés en fin de compte dans « la joie pour la guerre ». Le terme « front » adopté un peu partout – surtout dans le simulacre espagnol de 1936 - est un vocable militaire dans les années 1930. Si ce terme pouvait au début figurer l'affrontement entre les uns et les autres, entre les différents partis dans les bagarres de rues où pouvait être agitée la peur de sanglantes batailles insurrectionnelles aveugles, il finit bien sûr par incarner la volonté du capital de retourner à la guerre frontale... au front.


A BAS LA CLASSE ! VIVE les décolonisé(e)s et racisé(e)s séparés dans le carcan syndical !


Comme son ancêtre pabliste et révisionniste la LCR qui soutint toutes les pires dictatures du tiers-monde, le NPA s'est mis à soutenir l'islamisme depuis plusieurs années5. La pétition sponsorisée par Libération où l'on découvre un cartel de chefaillons syndicaux gauchistes apporter son soutien aux racialistes de SUD 9-3 - avec pour arguties, et orthographe allusive, le combat contre un ministre de gouvernement « capitaliste » d'Etat « raciste », quand bien même ces mêmes gauchistes et syndicalistes préférèrent voter Macron le féministe antiraciste plutôt que pour la diablesse néo-colonialiste et hitlériste Le Pen - a le toupet d'invoquer les « libertés républicaines » bourgeoises pour justifier leur nazislamisme : « Nous sommes pour tout dire stupéfait·es de cette atteinte grave aux libertés syndicales comme de la tournure que prend le débat public, virant littéralement au lynchage avec beaucoup d’amalgames, d’approximations, voire de mensonges. Cette médiatisation a des conséquences pour les militant·es de ce syndicat qui subissent depuis plusieurs jours menaces, injures, calomnies émanant de l’extrême droite. Et il est inacceptable qu’un ministre légitime cette entreprise. Avant toute chose, il faut rappeler l’évidence : oui, ce stage de formation syndicale est bien un stage antiraciste, visant à combattre les discriminations raciales. Alors, on peut avoir des réserves sur la pertinence des méthodes employées par SUD Éducation 93 dans ce stage, dont celle qui fait couler beaucoup d’encre, les ateliers en non-mixité. Nous pouvons même, après tout, être en désaccord et en débattre. Mais il y a des impostures agitées par les détracteurs de SUD Éducation 93 que nous ne pouvons accepter ».

On s'en branle évidemment de cette pétition contre les « paniques identitaires » et le « calendrier dicté par l'extrême droite », signée par les habituels hâbleurs/seuses du réformisme radical, les Besancenot, Anick Coupé, et autres alternatifs libertaires, sociologues verbeux, édiles pourricipaux, cinéastes touristes et divers chefaillons des divers syndicats corporatifs de fonctionnaires. Ils contribuent tous à la communautarisation et psychiatrisation de la vie politique pour aliéner toute sérieuse réflexion révolutionnaire contre l'ordre existant.

Les poursuites judiciaires envisagées contre le syndicat SUD éducation 93 par le ministre nous font aussi rigoler, qu'elles aboutissent ou pas dans le « calendrier judiciaire » sans fin, car la notion gauchiste de « racisme d'Etat », visant l'Etat bourgeois républicain actuel, est aussi bête que non avenue (les Etat dits démocratiques occidentaux ne sont pas fondés sur l'idéologie raciale comme l'Etat hitlérien) ; l'idéologie d'Etat démocratique bourgeois est plutôt, quand même « antiraciste », en surface, même si, en fait, les discriminations raciales demeurent et les noirs plus tabassés par la police que la moyenne. L'invention du racisme d'Etat par le non penseur Bourdieu n'aura été qu'une corde de plus ajointe à la lyre imaginaire antifasciste qui sert de portée musicale au recrutement gauchiste et syndicaliste. Et à tous ces figurants oppositionnels, mais perroquets d'une gauche évanouie qui prétendent recruter sur la base de cette guimauve psychologique, l'antiracisme, et non pas sur les critères de classe : défense de conditions de travail dignes, revendications salariales communes aux femmes, aux hommes et aux travailleurs de toute origine ou race, perpective de suppression du capitalisme.

Ce racialisme pétionnaire, qui prétend ridiculiser le poison nationaliste, instille en réalité un poison pire que ne peuvent le faire les partis d'extrême droite actuels, plus populistes que fascistes, plus lamentables que dangereux. Il favorise non pas la critique de l'hypocrite démocratie bourgeoise, mais avec cette théorie psychologique raciale (de vengeance décoloniale comme la théorie nazie se prétendait « déjuivante »), parodie internationaliste niant toute identité nationale ou de classe, est validée l'émergence ou le renforcement de ces mêmes partis dits populistes par l'exhibition de ce mondialisme tribal de colonisés repentants6, une variante de la guerre de tous contre tous ou toutes (sic). Que cette pollution néo-tiers-mondiste charitable envahisse la cellule syndicale, cellule morte, importe peu mais que ces militants toqués veuillent s'en servir pour répandre le virus déclassi-sé (pour parodier leur bouffonnerie langagière) ne suppose pas qu'on ne leur fasse pas barrage. La bande de sudistes islamo-gauchistes procède à la façon traditionnelle des manipulateurs trotskiens qui ne se prétendent même plus marxistes ; après avoir préparé leur coup de manière conspiratoire, tout en criant haro sur les complots, ils placent les « collègues » devant le fait accompli ; c'est ce qu'ils avaient fait naguère avec la création artificielle des coordinations néo-syndicales. Dans le cadre enseignant ils ont la propriété de se pavaner comme travailleurs « intellectuels » (professions supérieures), activité qui fût jadis gratifiante, mais la plus grande partie est cornaquée par les petites mafias trotskistes, petits gourous qui sont mentalement et politiquement étrangers au mouvement ouvrier unitaire et internationaliste.

Comme ces dits « travailleurs » favorables jadis à Hitler – une aristocratie ouvrière alors composée surtout de fayots, de balances, d'artisans et de contremaîtres – ils peuvent attirer une même catégorie intermédiaire d'individualistes paumés et séduits par la phraséologie racialiste, qui est la rançon de la gigantesque escroquerie de la décolonisation et des libérations nationales. Ces trotskistes – principalement la partie qu'on nommait pabliste de ces divers héritiers du stalinisme (trotsko-stalinisme) - n'ont pas digéré que l'histoire leur ait infligé un camouflet. Pauvres girouettes sans barbiche ils acceptent n'importe quel vent. Pourvu que ça agite !
Le racialisme, en ses diverses variétés, de la soumission féministe « anti-viriliste » au NPA au racisme déjantée de Houria Boutelja, ne vise pas à la prise du pouvoir contrairement au nazisme, dont il n'est au fond qu'un succédané archaïque7, mais à cloisonner et aliéner toute réflexion de classe là où il peut salir la véritable solidarité de classe. L'antiracisme qui fonde le racialisme est directement inspiré par la classe élitaire dominante, ou copié sur elle.
Basta. Il est perçu comme une forme de mépris de la classe dirigeante et des bobos militants racialistes par l'immense masse des prolétaires dont le souci n'est pas le racisme ni un éternel mea culpa pour le colonialisme français.
La dispute entre racialistes gauchistes et gouvernement a pris cette tournure fort comique. Le gouvernement porta plainte parce qu'on l'accusait de racisme d'Etat, alors qu'on peut raisonnablement constater que prédomine un antiracisme d'Etat au même titre qu'un permanent antifascisme bilieux et imaginaire des agités du bonnet islamo-fémino-gauchistes. Il ne se trouva personne pour plaindre le bruyant syndicaliste,vieil aventurier des trotskysmes aventureux, ce brave grognard de Gérard Filoche ; gouvernement et racialistes laissèrent conclure le parti décati dit PS qu'il était excluable pour antisémitisme8. Et tout le monde s'en foutait. L'équipe de France de tennis avait gagné la coupe Davis.



NOTES

1Le procédé avait été expériementé au grand jour lors des nuits debout suscitant l'indignation légitime de vrais indignés face aux conneries des islamo-féministes gauchistes.
2Le soutien syndical aveugle mais surtout glauque je peux en donner un exemple. Il y a une vingtaine d'années un technicien EDF se fait tailler une pipe impromptu dans l'escalier de l'immeuble par une gamine de dix ans. La mère voyant revenir sa fille la bouche maculée de sperme prévient la police. Au procès toute la section syndicale CGT était là pour soutenir « le camarade », certes un peu porté sur le sexe, concédèrent-ils, mais honnête homme. Une section syndicale qui ne se serait pas assise à côté de « la direction ». Le soutien syndical sans faille c'est comme l'affaire Dreyfus, pour des socalistes et d'honnêtes syndicalistes Dreyfus n'était pas spécialement coupable parce que juif mais parce que bourgeois juif ! Lors de l'affaire du viol et du meurtre de la gamine de Bruay en Artois, la clique maoïste des Pierre Victor, Geismar et Sartre a bousillé la vie d'un notaire de province sans preuves puisque la vraie preuve était qu'il était un notaire... bourgeois.
3Avec la « voiture du peuple » alors qu'on attend toujours la « voiture communiste » !
4Significatif est le terme Dopolavoro = après le travail. Les fascistes sont plus révolutionnaires dans l'immédiat ( communisateurs bien avant Roland Simon et Cie) que leurs concurrents communistes qui proposent la distraction à la Saint Glinglin après une éventuelle révolution victorieuse et humaine. Sous Mussolini il y a une vie « après le travail », qui doit être culturelle et ludique. Bémol : pas pour les paysans qui doivent rester attachés à la terre. L'Italie n'est pas une grande nation industrielle et l'idée de distraction apparaît alors invraisemblable aux paysans. L'ouvrier des villes sait ce que c'est le besoin de temps libre vu le temps long passé à l'usine, mais sa distraction ne va pas durer longtemps comme pour les ouvriers allemands.
5Le virage « islamiste » lui a coûté cher puisque la majorité de la section belge a pris la poudre d'escampette. Leur absence de dénonciation des attentats islamistes tout comme de protestation à propos du martyre du jeune Ilian Halimi, les classe désormais plus à l'extrême droite que le FN. Le NPA ne compte plus pour amis que les vieilles badernes syndicalistes staliniennes, quand la majorité des ouvriers n'y voient probablement qu'une officine plus démagogique que dangereuse pour le pouvoir étatique. Le PS, lui, qui pouvait être classé aussi dans le giron de l'extrême droite islamique – cf. ses démagogiques promesses de construction de mosquées et son philo-islamisme électoral – en réchappe, devenant à son tour une secte qui, comme les résidus de la droite, ne sont plus que portion congrue du paysage politique. Ce qui fût le cas en 1933 en Allemagne, où gauche et droite ne signifiaient plus rien. Il faudrait être bête pour croire que Macron serait un nouvel Hitler et son parti « en marche » aussi hégémonique que le parti hitlérien. Heureusement que non. Mais cela pose des questions étranges sur la période à venir et qui ne sont pas certainement inintéressantes du point de vue du prolétariat.
6Plénélisation accélérée... mais doublée d'un silence étrange concernant l'ancienne collusion avec le violeur PN Ramadan, alors qu'il suffirait de dire « ouais on s'est fait rouler dans la farine » ! Mais avez-vous vu déjà un stalinien rassis ou un trotskiste borné dire « j'ai eu tort » ? Moi jamais.
7La follasse Boutelja est connue pour avoir osé écrire qu'une femme noire « violée par un noir ne peut pas porter plainte pour ne pas déconsidérer la race noire », ce qui induit qu'une femme blanche violée par un noir doit fermer sa gueule car elle est forcément la descendante d'un salaud de colonialiste. Ce raisonnement débile est assez proche du discours nazi qui exigeait que les soldats allemands ne se souillent pas dans un rapport sexuel avec des juives, ce qui n'empêcha point un viol de masse de ces mêmes pauvres juives otages.

8Même si les pitres de l'ultra droite félicitent Filoche, je ne crois pas une seconde qu'il soit antisémite ; il faut laisser ce genre d'anathème à tout bout de champ aux racialistes déguisés à la Coleman. Le dessin de Soral contient une partie de la vérité, qui peut convenir avec une part d'ironie à ce bon gros Filoche après deux gorgées de bière. Franchement peut-on oublier que Rothschild était l'employeur de Macron, comme il fût celui de Pompidou ; il est peu probable que si Macron et Pompidou avaient été livreurs chez Nicolas les grands capitalistes leur aient fait confiance. Drahi lui, patron en difficulté, a une réputation louche de favoritisme d'Etat. Enfin Attali a été conseiller d'un autre président et dispose d'un exceptionnel carnet d'adresses internationales sans compter qu'il est un habile renifleur des modes et créatif en matière d'idéologies modernistes. Le montage soralien pèche par son simplisme antisémite en alignant trop juifs riches de renom. Le capitalisme ne peut pas être représenté ni comme une image ni comme richesse, il est un rapport social entre classes. La bourgeoisie c'est plus complexe, c'est pas les patrons + les juifs de cour, il y a de plus grandes fortunes que chez les milliardaires juifs, voyez du côté des russes ou des chinois. Le système fonctionne avec des promesses électorales, des foires d'empoigne entre partis pourris qui ne sont ni juifs ni communistes, etc. Présenter Macron en petit dictateur avec le brassard du dollar, à la place du svatiska, est ridicule. Il n'est pas un dictateur et même s'il dispose de conseillers de l'ombre (Attali, Cohn Bendit ou Tartempion) il prend les décisions qui sont nécessaires à la bourgeoisie française et dont elle semble plutôt se (le) féliciter pour l'heure. Enfin, clou du spectacle, le FN éjecté par la société générale (heureusement qu'il n'était pas chez Rothschild) ; j'ai toujours opposé aux hystériques gauchistes que si un jour Le Pen devenait dangereus(e) les banques la lâcherait. C'est fait, et pourtant le FN n'est toujours pas dangereux. Jusqu'à ce que les médias aux ordres estiment qu'il faudra qu'il le redevienne, par ex aux lointaines prochaines élections.

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