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lundi 2 juin 2014

CRISE, IMMIGRATION ET FASCISME





(Contribution de JLR  lue à la réunion de Voix des Travailleurs dimanche 1er juin à Paris, il ne nous est pas encore parvenu de compte rendu ni de résumé de cette réunion de camarades de divers groupes : les sujets initiaux proposés étaient les suivants :
-          La crise quelle Crise?
-          Les conséquences : guerres, fascismes, destruction du moral et des acquis de la classe ouvrière ?)

Un salut amical d’abord à tous les camarades présents à la réunion où je regrette de ne pouvoir être présent, coincé que je suis dans ma province arriérée. Je tenais tout de même à apporter ma contribution sur les trois sujets majeurs qui sont proposés par Robert Paris : quelle crise ? conséquences de cette crise : guerres ? fascismes ? et enfin destruction des acquis de la classe ouvrière. 

1.   Sur la Crise :
Tout le monde sait que le capitalisme est en crise. Il le dit lui-même par les mille voix baveuses de son hydre de Lerne médiatique. Pour certains, assez superficiels, Cassandre au petit pied, à la Paul Jorion le Capital est au bord de l’effondrement et ils le souhaitent afin qu’il se régénère pacifiquement. Pour d’autres, économistes chevronnés ou du dimanche, le Capital ne s’en sort pas trop mal : les bulles financières se gonflent et se dégonflent, les pays émergents deviennent détergents comme le Brésil qui a cassé sa tirelire en écoulant ses matières premières chez l’acheteur chinois sans songer à préserver ses arrières, et peine à assurer la coupe du monde footeuse. Les faibles révolutionnaires maximalistes psalmodient dans leur coin leur conviction journalière de la chute finale. On peut donc discuter des heures sur la crise, ses interprétations pessimistes ou optimistes, comparer les politiques de New Deal d’avant-guerre à l’ultra-libéralisme aujourd’hui, mais on n’en saura pas plus, d’un point de vue marxiste sur les échéances de l’effondrement du système d’exploitation mondiale. La stagnation des salaires, qui s'est étendue du secteur exposé à la concurrence internationale à l'ensemble de l'économie, c'est la concurrence de la Chine et des nouveaux pays industriels. Le quasi disparition de l'inflation, c'est la pression permanente sur les prix exercée par ces économies à faible coût. L'abondance des produits de grande consommation à des prix relativement bas, pour le grand profit des consommateurs européens, c'est la montée des importations de pays devenus les ateliers du monde. L'explosion de l'endettement des particuliers, c'est le substitut trouvé par les banques avec la complicité des Etats, pour maintenir la consommation en dépit de la stagnation ou de la baisse des revenus salariaux, préparant ainsi la crise de 2008. La montée des inégalités, en particulier celle entre les revenus du capital et ceux du travail, c'est l'écart considérable entre les gagnants et les perdants de la mondialisation. Des gauchistes bon teint à la gauche gouvernementeuse (et sa fée croissance) tous proclament que c’est la faute aux banquiers ces méchants agioteurs qui trafiquent dans le dos des électeurs. Or ce simplisme dans la dénonciation du capitalisme « financier » est inopérant politiquement et faux en réalité et protègent finalement la complicité des partis politiques et l’ordonnancement des Etats bourgeois. L’Etat continue sans hésiter à faire baisser les salaires des prolétaires en général (et souvent ne peut rien lui non plus contre les « destructions d’emploi », mais il répartit et étale la misère tant qu’il le peut et le pourra.
 Les aides et reversements sociaux de toute sorte – sans oublier les allocations familiales, source de revenus incontestable et offerte au tout venant – évitent désormais les explosions émeutières dans les pays non plus les plus développés mais les plus anciens, en Europe en particulier. Des révolutionnaires qui au nom d’une soit disant « même attaque » de toute la classe ouvrière - « Comme tous ceux qui prétendent avoir dans leur poche une panacée contre les souffrances des masses » (dixit Marx) - laissent de côté ce constat ne peuvent rien comprendre à l’atonie, au manque de solidarité et aux divisions communautaires qui paralysent le prolétariat en une époque que l’on peut nommer réactionnaire, c'est-à-dire où la bourgeoisie fait la pluie et le beau temps sans pouvoir être encore menacée politiquement par la classe révolutionnaire historique. Mais pas réactionnaire comme la période qui suivit la défaite de la Commune de Paris ou la dissolution du bolchevisme dans le stalinisme. Une période où les idées dominantes les plus réactionnaires – croyances religieuses, culte du fric et de la réussite sur le dos des autres, ostracismes divers, etc. – tiennent le haut du pavé, et vont de pair, si je puis dire avec les bas salaires. L’idéologie est aussi basse en ce moment que sont bas les salaires et aussi navrante que la grande faiblesse des ouvriers à se défendre eux-mêmes !
Revenons partiellement à la question économique. Régulièrement reviennent à la mode les théories les plus éculées. Comme l’inexistence du prolétariat on nous ressort aussi qu’il n’est rien sans les patrons, et des pervers comme Paul Fabra ont même été jusqu’à imaginer que la loi de la valeur de Marx ne tenait pas debout. On trouve actuellement des gens qui nous assurent que les ouvriers ne rapportent plus rien, qu’on leur fait en quelque sorte la charité en leur donnant du travail. Outre la confusion avec les « assistés » - couches les plus pauvres et souvent assez réactionnaires qui votent Sarkozy ou Le Pen – ce raisonnement pue le mépris de l’ancienne classe nobilière qui vécut si longtemps sur le dos des esclaves.
Concernant Fabra j’ai demandé à Robert Paris de démontrer l’inanité de ses élucubrations de notre point de vue marxiste. Il s’en est acquitté au-delà d’une simple réplique mieux que je n’aurais pu le faire, comme certains ont pu le lire sur mon blog et sur le site Matière et Révolution. Robert n’est pas le premier en France  du point de vue marxiste et révolutionnaire à remettre à sa place un auteur quelconque qui prétendait réfuter Marx en son entier et qui prétendait que la méthode marxiste n’était pas scientifique, en outre que la théorie de la valeur était « erronée » fausse, considérant enfin comme « marginaliste »  le concept de « force de travail ».
Robert Paris va à l’essentiel avec une bonne couche d’explications de Marx dans la réfutation d’un intellectuel économiste hors des réalités capitalistes (un temps à la mode dans les écoles de l'élite bourgeoise, barristes en particulier) et en grande partie tombé dans l’oubli vu… la toujours pertinente méthode marxiste en économie saluée même par les plus grands économistes bourgeois contemporains comme « basique » pour la compréhension de la crise hors des fadaises d’un Thomas Picketty ou de feu Raymond Barre.
La force de travail, la transformation du produit du travail en valeur d’échange, toutes ces notions renvoient à la classe productrice et à sa place centrale dans la marche du système. C’est pourquoi les questions économiques fondamentales nous ramènent toujours à la lutte des classes. 

2. RELATIVISER UN PONCIF : LA CRISE CAUSE DE TOUT
Les politiciens bourgeois dans leur discours radoteurs et ampoulés ne cessent d’évoquer Madame la Crise et son frère fainéant le chômage, comme dans l’Antiquité on invoquait les dieux méchants qui provoquaient les tempêtes. La crise finit par expliquer tout et rien, on vient de le voir dans la navrante électorale campagne européenne. Avant on disait c’est pas ma faute, c’est la faute à l’autre. Maintenant c’est pas notre faute mais celle de la crise. Cela sonne creux et c’est inoffensif.
Ce que Adam Smith et Marx disait de l’abêtissement de l’ouvrier parcellaire est un peu comparable au prolétaire consumériste de nos jours. Pour limiter cet abêtissement Smith recommandait des doses homéopathiques d’instruction ; et Marx parla de « pathologie industrielle ». Plus que la crise en soi – dont l’aspect premier, économique, aboutit à dynamiser la lutte de classe – l’abêtissement politique auquel est parvenu le système pose de sérieuses questions sur la capacité de la classe ouvrière à s’émanciper. Le long repli sur soi et les fausses théories socialisantes sur l’Etat d’assistance les nationalisations, les remboursements de la Sécurité sociale, etc. ont abouti à infantiliser – même pas à démoraliser – un grand nombre de prolétaires. Claude Bitot l’a dit justement dans son dernier livre : on réclame un dû à papa l’Etat, on ne voudrait surtout pas le culbuter. On se lamente sur la perte des « acquis » (les syndicalistes anarchistes et trotskiens) mais outre que ces acquis (garantie d’emploi dans le public, retraites avancées pour les fonctionnaires, etc.) n’ont jamais bénéficié qu’à une minorité de travailleurs, ils partent en lambeaux ; sous notre nez, grâce au cirque syndical la retraite disparaît peu à peu elle aussi. Le capitalisme est logique : no futur no garantie mes bien chers frères d’en bas!
Croire encore à cette stupidité propagandiste gauchiste (que j’avais entendue lors de votre précédente réunion) selon laquelle la bourgeoisie attaquerait de la même façon la classe ouvrière, est une imbécilité simpliste. Si c’était le cas, on aurait déjà fichu en l’air le système.
Les révolutionnaires ont toujours le souci de la rupture et lorsqu’elle survient ils en sont les premiers surpris souvent par des causes auxquelles ils n’avaient pas pensé. Aujourd’hui, plutôt que de vaticiner, il faut à mon avis creuser les causes et origines des divisions, en particulier sur la question fourre-tout de l’immigration – qui est systématiquement barrée par des leçons de morale hystérique afin d’en attribuer la paternité diabolique au seul FN. Et ainsi de la laisser au fond du tiroir comme MM Hollande et Merkel. Le pendu en Europe  n’est pas le chômage mais l’immigration, autant ne pas parler de la… corde du pendu !
Personne ne semble plus s’étonner de l’expansion des comportements communautaristes, les coutumes folkloriques, pour ne pas dire arriérées que subit la population en France (et pas que les français de souche) et dont se moquent les élites : les revendications de droits outranciers aux guichets des services sociaux, les piscines pour femmes voilées, les hôpitaux avec docteurs femmes uniquement, crèches avec Belphégor sage-femme etc. Toutes ces exigences ou requêtes, à « tolérer » selon l’hypocrisie étatique servent à annihiler tout esprit de classe et de solidarité.
Cela va plus loin lorsque les « théoriciens » du code identitaire musulman, des groupes islamistes organisés, ouvertement antisémites, défilent dans la rue, comme n’osent plus le faire nos fachos à béret incliné d’avant-guerre. Si les extrémistes musulmans étaient des fascistes, on pourrait dire qu’on laisse à nouveau le fascisme à sa guise dans la rue. Le fascisme était basé sur une des principales puissances industrielles de la planète par sur le chef de bande divinisé Mahomet ou les rois du pétrole.
Notons comment le groupe anarchiste Reflex pose le problème sans le résoudre dans une attitude de fiers à bras « antifascistes » mais pas assez musclés pour aller policer les « barbus » qu’ils nomment aussi « tordus » ou « cinglés d’Allah »:
« Les militants antifascistes ont toujours eu beaucoup de mal à appréhender les phénomènes en France du racisme, du néo-conservatisme et du fascisme autre que celui à base « nationale » ou européenne, et principalement ceux de culture musulmane : pouvions-nous ou non, par exemple, vider nous-même des manifs pro-Palestine les « barbus » islamistes ou les groupes suspects utilisant la symbolique Magen David = Svastika. Ne passerions-nous pas pour des racistes ou des « suppôts du sionisme » à décider de dégager tel individu ou tel groupe politiquement marqué, hors les habituels négationnistes autoproclamés « de gauche » ou tel chefaillon identitaro-nationaliste imprudemment égaré dans la rue ? Les derniers débats sur le voile ont permis de faire un peu de ménage, mais se sont accompagnés aussi de lourds contentieux pas encore réglés. Des éclaircissements demeurent nécessaires ».
J’ai été présent à ces manifs à Paris (2004 et 2006) et sidéré par les cris racistes et meurtriers que j’entendais, je vous laisse imaginer ce qu’un électeur du FN ou les passants de souche du quartier auraient pu penser. Comme on était encore sous le règne de Sarkozy j’ai pensé que ce laissez-faire était intentionnel, voulu par l’Etat pour encourager non pas tant le racisme qu’une hostilité diffuse envers tout ce qui est arabe. Je ne préconise pas comme les anars de Réflex le coup de poing contre ce qu’ils n’osent pas appeler nouveaux fascistes, mais une réflexion sur l’intrusion de la religion et surtout de religieux hard dans la vie civile et plus étonnant encore dans les boites (la revendication d’une salle de prière est-elle une revendication de classe ?). En milieu prolétaire il faudrait discuter de tout cela et pas laisser les gens sous le contrôle de divers gourous ou imams improvisés, qui se répandent comme l’écrit encore Réflex : « Cette politique de l’appel à l’imam, utilisée tant par les pouvoirs de droite que « degôche », consistait dans les périodes de troubles dans les quartiers périphériques, à prendre comme interlocuteur et médiateur un imam, et si cette solution ne marchait pas, on envoyait les flics. Les « frankenstein » au petit pied se rendaient-ils compte alors qu’ils répétaient au calque le scénario utilisé dans les anciennes colonies ? Une ligne toujours suivie actuellement, qui n’est pas sans conséquence dans la formation d’une croyance. Cette pratique est aussi une méthode de division de la population, en créant, ou légitimant, une « troisième force » en fait plus supplétive qu’autre chose contre les associations de quartiers et autres éducateurs forcément soupçonnés de connivences « gauchistes ». On a vu cette politique à l’oeuvre dans tout le monde musulman, et pas seulement par les services américains : des régimes ont aidé à l’éclosion et/ou au développement de groupes islamistes pour écarter ou réduire l’influence communiste ou simplement progressiste dans la région. Ceux qui ont joué à ce jeu-là s’en mordent aujourd’hui les doigts : Les Frères Musulmans, Ben Laden, les Talibans ou le Hamas n’auraient pas l’importance qu’ils ont aujourd’hui s’il n’avaient pas reçu l’aide intéressée de divers services occidentaux (ou israéliens dans le cas du Hamas, pour casser l’OLP) dans les années 70 et 80, au nom de l’affrontement Est/Ouest. En France, cette politique a puissamment aidé au développement des premières structures intégristes et islamistes. On comprendra le terme islamiste sur sa définition du « politico-religieux » versus l’adjectif islamique, uniquement religieux. (…)
Ils essaiment : « … les Témoins de Jéhovah de l’Islam. Leur célébrité médiatique doit beaucoup à leur apparence : barbe plus ou moins longue selon leur ancienneté dans le mouvement, djellaba ou gandoura blanche, calotte sur la tête et une paire de Reebok ou de Nike aux pieds. Ils sillonnent tous les quartiers habités par les populations d’origines musulmanes pour ramener les jeunes paumés sur le « droit chemin » d’Allah. leur vision de l’Islam, très fermée, se veut strictement apolitique, moraliste, non violente, de tradition mystique et soufie ».
En résumé on assiste au spectacle du repli national face au repli… identitaire. On ne sortira pas de cette ornière ni par un coup de gourdin de l’oligarchique FN ni par la tolérance œcuménique, ni par les prières, ni par les seules grèves économiques face à un nouvel et étrange nouvel « ennemi intérieur » qui détruit toute unité du prolétariat, car la dynamique historique de la lutte a toujours été ouvriers français et immigrés même combat), par des pratiques avérées sans fard à la « Youssef al-Qaradhawi, mentor des Frères musulmans et chef du Conseil européen de la fatwa et de l’institut de formation des imams de l’UOIF (qui) souhaiterait la restauration du califat dans les pays musulmans et bloquer tout effort d’adaptation pour les musulmans vivant en Europe » (ibid texte de Réflex). Jusqu’à un certain Farid Smahi conseiller régional FN en Ile de France, les deux extrémismes, musulman comme FN, se ressemblant comme deux gouttes d’eau finalement. Bénite ou pas.

3. GUERRE ET FASCISME :
Je serai plus bref sur ces deux questions. Concernant l’Ukraine, il est évident que personne ne veut de la
3ème boucherie mondiale. L’affaiblissement de la France électorale est bienvenu pour Poutine et Merkel – qui se fichent des supplétifs « populistes » - et veulent continuer leur relation commerciale privilégiée, même si cela déplaît à Obama. Obama également se fiche du résultat ponctuel et limité du FN. Les grands bourgeois méprisent complètement les excroissances populistes sans avenir et sans ossature réelle qui leur servent en fait de contre-poids, de faire valoir selon les circonstances et d’exutoire aux laissés pour compte.
L’élection dite « honteuse » en France a mis en lumière ce qu’on savait déjà, même avec les rond de jambe de Sarkozy, c’est l’Allemagne qui porte le chapeau en Europe quoiqu’elle ait besoin d’une France pas trop minable, preuve en est que certains responsables allemands espèrent que le désastreux Hollande n’ira pas jusqu’à son terme.
Quant au fascisme supposé, envisagé ou imaginé c’est du pipeau pour analphabètes politiques. L’immense abstention a concerné des eurosceptiques, et aussi chez les électeurs honteux du FN même s’ils étaient focalisés et sidérés par les expressions les plus caricaturales outrancières et visibles des « cinglés d’Allah », ce en quoi on ne peut leur donner tort.[1]
Le fascisme fut un des instruments de la bourgeoisie pour finir d’abattre la vague révolutionnaire du prolétariat, même pas la contre-révolution comme le dit Trotsky, puisque la social-démocratie avait déjà fait le sale boulot[2]. Aujourd’hui le prolétariat ne s’est pas encore vraiment mis en colère. La social-démocratie
n’ose plus dire son nom. Tout est inédit. Les partis populistes type FN font du yoyo et sont constamment menacé de disparition parce qu’il n’y a rien derrière ni réel parti ; le FN fonctionne comme une oligarchie sans démocratie et avec un parrainage clanique, il ne pourra jamais encadrer la population comme le parti nazi ni atteindre un petit peu de la ferveur dont jouissait le parti hitlérien. La comparaison donc laissons-là aux ignorantins et aux maquilleurs d’opinion.
La dite vague brunette en Europe – France[3] et Angleterre en tête – renvoie à la problématique confuse, pudibonde ou scandaleuse de l’immigration, ou plutôt des immigrations et de l’impuissance des gérants du capitalisme à solutionner les exodes de population et les agressions. En ouvrant large mais en laissant la plupart dans la plus cruelle misère.
En espérant que quelqu’un fera la synthèse des débats recevez mes cordiales salutations.



[1] Cf. le dernier attentat dit « antisémite » en Belgique est un concentré de tout ce que la propagande bourgeoise est capable pour généraliser la confusion tout azimuts : le type chopé à la descente de train en France se serait « radicalisé » en prison, après une trajectoire de petit dealer il serait devenu un fervent propagandiste du « djihad », etc. En réalité ce pauvre mec (« loup solitaire » terme à la mode) peut tout aussi bien avoir été manipulé à la fois par les services secrets des pétromonarchies, la CIA et les sbires de l’Etat « juif » de Netanyaou ; au bout du compte, l’attentat criminel sert à « faire voter massivement » face au « danger de l’antisémitisme » en même temps qu’il criminalise l’ensemble de la population arabe, et les prolétaires parmi eux., générant une arabophobie délirante. Ambiance frileuse de préparation à la guerre ? (ajout après écriture du texte)
[2] La vieille chnoque de LO Arlette, vu la platitude de sa secte et de la gourde qui lui a succédé, n’a pas trouvé mieux que de s’aligner sur la débilité politique de la famille des saltimbanques gauche caviar Bedos père & fils. Il lui fallait frapper fort en effet car tout un chacun a pu être frappé par la faconde très arlettienne adoptée par la grosse Le Pen depuis un bout de temps : elle pose à sa façon presque gouailleuse « à la représentante des travailleurs… franchouillards »… Pour l'ancienne tronche de Lutte ouvrière (qui était pas née à l’époque) "on a connu ça avec Hitler dans les années 1930. La montée de l'hitlérisme en Allemagne a reposé sur une thématique à la fois contre les juifs, et en même temps en faisant toute une démagogie pour dire qu'ils sont 'social' et qu'ils feront des choses pour les travailleurs. On a vu ce que ça a donné, on a vu la montée vers la guerre." C’est la nième fois que la comparaison était faite. Après tous les gauchistes et anars ordinaires, en décembre dernier, papy Guy Bedos affirmait : "Marine Le Pen fait la campagne de Hitler. Elle a simplement remplacé les juifs par les arabes et les nègres". Quant à son rejeton, Nicolas, il a été blanchi par la justice pour l'avoir traitée de "salope fascisante". Comme on meurt d’ennui face à la pauvreté politique de la scène française, la grosse conne oxygénée ne va pourtant pas redonner du jus à la tricherie institutionnelle bourgeoise ; ils mentent tous, pas seulement Hollande et en plus ils rackettent grands patrons et maquereaux pour remplir leurs salles électorales. (Vu à la télé). Je le re-répète le FN n'est pas un parti fasciste - quitte à faire hurler les jeunes bobos lycéens ignares - ni royalise ni bonapartiste, c'est tout simplement un petit parti gériatrique de type bourgeois populiste, et à fonctionnement oligarchique et népotiste, point barre.  (2ème ajout aussi post écriture).

[3] La victoire du Front national ne s’appuie pas sur une vague particulièrement remarquable. Les électeurs du FN ont été près de deux millions moins nombreux dimanche que lors du dernier scrutin d’envergure nationale  (4 711 000 dimanche contre 6 421 000 lors du premier tour des présidentielles de 2012).

1 commentaire:

  1. La pauvre arlette EST ressortie de sa retraite de travailleuse pour s aligned sur les propos inconsistent des pipoles Noah et bedos. Pauvre sects de lo lol!

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