PAGES PROLETARIENNES

samedi 24 mai 2014

La leçon antiraciste des bordiguistes à la classe ouvrière



« Peut être, dans cette première mêlée véritablement internationale avec l'opportunisme socialiste, la social-démocratie révolutionnaire internationale se fortifiera-t-elle assez pour mettre fin à la réaction politique qui sévit depuis longtemps en Europe ».
Lénine 1902


Nous vivons une période de réaction. Formulé si brutalement le constat ne veut rien dire pour le quidam ou même la plupart des militants de toute obédience. La notion de réaction pour les opprimés à toutes les époques concerne évidemment le moment qui suit l’échec des révolutions. Pour l’époque moderne c’est le triomphe de la bourgeoisie versaillaise en 1871 dont le mouvement ouvrier mettra tant d’années à se relever, et même à se reconstituer (la majorité des ouvriers parisiens ayant été massacrés). La réaction, le triomphe bourgeois a lieu sur le territoire national tout en affectant le mouvement ouvrier des autres pays. L’échec de la révolution internationale commencée en Russie en 1917 reste un sujet infini de débats et de désaccords sur le début de la période de « réaction » : dès 1921 avec la répression de Kronstadt pour les anarchistes, en 1923 lors du deuxième échec insurrectionnaliste en Allemagne pour le KAPD, en 1926 lorsque Staline proclame la victoire du socialisme dans un seul pays selon les divers héritiers du bolchévisme premier cru. En tout cas les années 1930 mettront tout le monde d’accord avec la montée résistible vers la nouvelle guerre mondiale. Pour nombre de jeunes groupes maximalistes de l’après 1968, le prolétariat s’était « réveillé » cette année-là (c’est la formule qu’utilisait Marx lorsque le mouvement ouvrier relevait la tête après une série d’échecs ou après la victoire de la « contre-révolution »[1], des « réactionnaires », c'est-à-dire des bourgeois. Il faut reconnaître que l’appréhension a été plus difficile et compliquée pour caractériser comme « bourgeois » le régime stalinien vu que trotskiens et politiciens capitalistes refusaient de considérer le long règne stalinien comme idoine.
Une période de réaction, courte ou longue, ne signifie pas que la paix sociale règne – exceptée un temps sur les tombes de la Commune de Paris ou celles, immenses de 40-44, ni qu’il n’y a plus aucune grève ni protestation de diverses sortes venant des classes inférieures. Ce qui caractérise une période de « réaction », du point de vue social et politique, c’est le triomphe de la « conservation », le retour des idées « réactionnaires » donc conservatrices de l’ordre capitaliste et religieux. Il est frappant de constater mais cela devrait être développé ultérieurement, que le réveil du prolétariat après la longue atonie suivant le massacre des « communeux » se fasse dans le combat contre l’Eglise, pour un enseignement laïque avec le soutien des bourgeois progressistes contre les curés « réactionnaires » ; ce combat laïque resta ambigu, ne fut pas assimilable en entier par le mouvement ouvrier et servit bien plus à renforcer le rôle de l’Etat bourgeois jusqu’à la veille de 1914 ; la bourgeoisie industrielle avait besoin que l’ouvrier moderne sache lire et écrire pour s’adapter aux nouvelles machines et se fichait de les cultiver en soi, autant que de les arracher aux croyances superstitieuses des caïds religieux. La séparation de l’Eglise et de l’Etat ne fût que provisoire, le temps pour l’Etat de prétendre remplacer l’Eglise.
Une période de réaction signifie que tout espoir de révolution a disparu dans l’esprit des masses et qu’elles sont livrées à nouveau quasi complètement aux idées « réactionnaires ».
Le « réveil » de 1968 semble si lointain qu’on peut être légitimement convaincu, au vu de la situation mondiale incertaine et opaque, que le prolétariat s’est rendormi, même s’il ouvre un œil de temps à autre, et le referme effrayé par ce qu’il aperçoit ! Indubitablement les premières années de ce pauvre troisième millénaire de l’espèce humaine sont marquées par le retour du refoulé religieux. On en viendrait presque à regretter, non seulement les effervescentes années révolutionnaires 1920, mais aussi l’époque de la reconstruction où même le stalinisme laissait à penser qu’on en avait fini bientôt avec toutes les croyances religieuses ; Gagarine n’avait en effet rencontré ni Dieu ni Mahomet ni Bouddha « l’être éveillé ».
Une période de réaction signifie enfin qu’il n’existe plus de groupe politique révolutionnaire conséquent au niveau politique comme au niveau du nombre d’adhérents ; les résidus de groupes plus importants antérieurement se comportent eux-mêmes de façon religieuse, à la façon des sectes religieuses avec des doctrines étrangères au réel comme le notait Marx en son temps contre Lassalle :

« Comme tous ceux qui prétendent avoir dans leur poche une panacée contre les souffrances des masses, il donna d'emblée à son agitation un caractère sectaire de type religieux. En effet, toute secte est religieuse. Précisément parce qu'il était le fondateur d'une secte, il nia tout rapport naturel avec le mouvement antérieur d'Allemagne ou de l'étranger. Il tomba dans l'erreur de Proudhon, en ne cherchant pas la base de son agitation dans les éléments réels du mouvement de classe, mais en voulant prescrire à ce dernier sa marche d'après une recette doctrinaire déterminée »[2].

Aujourd’hui – on ne sait plus où on en est (les mots ont-ils encore un sens et les concepts historiques une vertu explicative ?) – bon,  la situation est grave mais on ose espérer qu’elle n’est pas désespérée. Les prolétaires comptent toujours plus pour des prunes mais leur atonie favorise encore plus la spéculation financière du Capital roi, comme le dit Nicolas Goetzmann : « Depuis les années 80, le chômage frappe les sociétés occidentales et a privé les salariés de leur capacité de négociation salariale. Dans de telles conditions, chaque part de revenu supplémentaire aura tendance à revenir aux actionnaires et non aux salariés. Sans pression des salariés, le capital est roi ».
On va voir que dans le cas du résidu du PCI dit bordiguiste, malgré une analyse « invariante » de classe, on tombe dans l’analyse sectaire qui évite les réelles questions en mettant en accusation les ouvriers, comme tous les bobos gauchistes ou les élites du PS ne se gênent pas pour, ce faisant, justifier le chaos du multiculturalisme et la sordide « tolérance religieuse ».

POURQUOI LES BORDIGUISTES VEULENT SE CACHER DERRIERE LA GIROUETTE DIEUDONNE ?

Dieudonné comme girouette on ne fait pas mieux, mais si la girouette n’était pas celle quo’n croit ? L’article du Prolétaire n° 510, de ce début d’année, commençait bien en rappelant la période électoraliste gauchiste de ce clown ; j’ajoute que Cohn Bendit était venu lui apporter son soutien à Dreux dans la lutte contre « le facho Le Pen ». Puis retour de veste et enfin moment promotionnel pour le petit espagnol en vue du poste de Premier ministre, qui, sur une estrade aux côtés du triste sire BHL, dénonce l’antisionisme comme seconde forme de l’antisémitisme, voue Dieudonné aux enfers, etc. Avec mes compléments, un paragraphe plus loin on tombe sur la raison de l’article, répondre à un chti parti maoïste qui considéra que les indifférentistes à la querelle entre le clown et le premier flic de France n’étaient que de pauvres hères influencés par le texte « Auschwitz le grand alibi » ; quel intérêt de répondre à cela quand on sait que c’est probablement le football ou Canal + qui en sont responsables ?
Le Prolétaire bordiguien ne veut en réalité que s’aligner sur deux positions bobos gauchistes, et c’est regrettable pour un petit organisme qui se prétend féroce critique du gauchisme et de ses dérivés trotskiens en général[3]. Je rappelle que les gauchistes sont au pouvoir, il suffit d’examiner le passé politique de tous les ministres de Hollande et d’observer le procureur qui officie chez Ruquier tous les samedis soir, pour s’imbiber de moralisme antiraciste et de tolérance religieuse œcuménique.
La première position que le « radical » PCI prétend combattre concerne le « front populaire » envisagé par les neuneus maoïstes face à une menace fasciste (pourtant invisible hors des couples d’anars ou soliloques de demeurés) qui sent l’horrible « interclassisme », mais se défend d’être antifasciste de classe[4], tout en noyant le poisson par un couplet sur l’inoxydable « antifascisme démocratique ».
La deuxième position, qui en profite pour faire passer au second plan l’antisémitisme (et il est en effet secondaire dans les pays anciennement développés) va nous expliquer, carrément avec l’argumentaire gauchiste de base, qu’est-ce qui divise de nos jours le monde ouvrier :
« Mais le racisme qui divise actuellement les rangs ouvriers, ce n’est pas l’antisémitisme, mais le racisme et la xénophobie nationaliste contre les travailleurs immigrés et les étrangers, l’idéologie qui les paralyse, c’est l’idéologie démocratique dont l’antifascisme est un des fleurons, et le respect superstitieux de l’Etat qui en est la conséquence. C’est bien pourquoi ce racisme et cette idéologie sont en permanence diffusés par le multiforme appareil politique et propagandiste de la bourgeoisie, et repris par ses laquais ».
« Racisme diffusé en permanence par l’Etat » !? Au moins les gauchistes ne sont pas aussi outranciers en
n’en accusent que le FN. Tout faux les bordiguiens, au contraire – quoique Valls soit chargé du sale boulot d’expulsion – tous gémissent, dandinent et ergotent intransigeance antiraciste et respect de toutes les croyances, même les plus indigestes.
Notre infime PCI tombe dans la caricature de secte gauchiste et se déleste au passage du marxisme. Ce n’est pas le racisme qui divise les ouvriers mais la CONCURRENCE. La concurrence n’est pas forcément raciale, même si elle peut générer un rejet de l’autre (quelle que soit sa race du fait qu’il « me pique la place »). Comme n’importe quel bobo jugeant du haut de son loft ou de son 4X4, voilà notre bordiguiste de service qui prend des airs méprisants pour ce qu’il caractérise comme « xénophobie nationaliste » contre immigrés et « étrangers » ; l’ouvrier moyen serait pris en sandwich entre ce « racisme » (inculqué par l’Etat, car les ouvriers « français » ne peuvent penser par eux-mêmes seul le parti imaginaire peut le faire à leur place) et « l’idéologie démocratique ». Or même ce deuxième clapet de la mâchoire n’est plus la réalité de classe vu les taux d’abstention.
Les prolétaires en général ne peuvent pas être racistes, même si ce phénomène existe en leur sein. Le racisme avéré lorsqu’il est utilisé pour juger de catégories sociales doit prendre en compte la situation précise, la catégorie, le type de personne, les raisons de sa jalousie (car le racisme est une manifestation de jalousie inconsciente) ; autant dire que c’est un non sens en terme de raisonnement, et qu’il n’est pas étonnant que les commentateurs laquais disent « la classe ouvrière est raciste » ; cela ne recoupe aucune réalité ni sociologique ni politique.
Ce qui eût été plus digne d’un prétendant au parti comme guide du prolétariat, aurait été qu’il se pose les questions des « inquiétudes », des « soucis », des « interrogations », des « étonnements », des « incompréhensions » etc. qui se posent dans la classe ouvrière face au mode de vie et au type d’environnement communautariste qui lui est proposé au quotidien.
Avant d’aller à l’essentiel (qui démontrera l’impuissance des dernières sectes marxistes à dénoncer les religions et les prérogatives intégristes dans le quotidien) notons qu’il est lamentable qu’un cercle qui prétend saluer « Le 8 mars, journée prolétarienne et communiste » ignore carrément l’humiliation quotidienne des femmes sous l’islam, les mutilations sexuelles en Afrique au nom de cette même croyance moyenâgeuse, pour nous ressortir un texte poussiéreux et anachronique du pudibond Lénine. C’est sans doute pour ne pas porter atteinte à la « préférence immigrée » bordiguienne qui a supplanté « l’ouvrier blanc raciste »[5];
 
SORTIR DES SECTES POUR OUVRIR LES YEUX

Il faut avoir lu  « La République ou la burqa : Les services publics face à l'islam manipulé » (nov 2009) de Dounia et Lylia Bouzar et arrêter de taxer la classe ouvrière en France de racisme quand l’Etat orchestre la division religieuse et communautariste jusque sur les lieux de travail. La fameuse tolérance religieuse vient nous faire chier même sur le lieu de travail. Résumé du book :

Un salarié peut-il réclamer un local de prière sur son lieu de travail, refuser de serrer la main à des collègues féminines ou à des clientes, imposer ses congés pour le ramadan ? Inversement, le DRH peut-il interdire le port du foulard à une chef de service, ou celui de la barbe à un commercial ? Le plus grand flou règne sur ces questions, qu'on ne peut résoudre simplement, comme on le ferait dans le service public, en faisant appel au principe de neutralité. L'enquête de Dounia et Lylia Bouzar, anthropologues du fait religieux, montre que l'on oscille en général entre un dangereux laxisme (par crainte de paraître raciste ou islamophobe) et des pratiques discriminatoires. Mais tous les plans de la société sont concernés par les exigences musulmanes : piscine uniquement pour femmes, cantines halal, crèches avec employées voilées, hôpitaux avec médecins strictement féminins pour les femmes, etc. Le livre égrène les nombreux cas de violences masculines des « immigrés préférés » qui considèrent que le corps de leur femme est leur propriété privée[6] et butent qui un docteur, qui un infirmier, quand les menaces de mort se généralisent contre enseignants, directeurs d’école ou simple voisin qui a laissé pisser son chien sur la clôture. Dounia et Lylia Bouzar sont certainement de dangereuses racistes qui votent FN !
L’immixtion du religieux le plus arriéré (argument de colonialiste n’est-ce pas ?) dans la vie de tous les jours et dans le cadre de l’entreprise est une superbe opération de division de la part de l’Etat. Cela handicape lourdement toute résurgence de classe. Croire comme le PCI qu’il suffira d’un « retour aux principes et aux méthodes de la lutte de classe indépendante » est un rêve de doux dingue si ce n’est se ficher du monde en proclamant par ailleurs qu’il faut ouvrir toutes grandes les portes à la misère du monde et « régulariser TOUS les sans-papiers ». Ainsi après avoir traité les ouvriers nationaux de racistes on promet la lune aux ouvriers errants sans papier, mais c’est écrit dans un petit journal que plus personne ne lit. A part moi parce que je suis l’anthropologue bénévole du maximalisme en déshérence.

J’ai souvent rappelé, dans le cas de la France, que c’est à l’époque du gouvernement Jospin, mais même aussi au temps de Giscard, que l’introduction du religieux dans le monde du travail avait été sponsorisée même par  certains syndicats. Nos révolutionnaires maximalistes ne se sont jamais prononcés là-dessus, je les questionne donc tous (et répondez si vous avez des arguments) :
-          Les revendications religieuses font-elles partie des revendications immédiates du prolétariat ?
-          Doit-on soutenir un compagnon de travail qui réclame une salle de prière ?
-          Doit-on comprendre qu’une collègue vienne voilée au travail et refuse de serrer la main ?
Pour l’heure, je persiste à dire qu’on est dans une sale période de réaction et que je ne suis OK qu’avec une seule revendication : que tous nous puissions profiter de toutes les diverses fêtes religieuses à titre de congé supplémentaire !

ANNEXE SUR L’IMMIGRATION CROISSANTE :
A LIRE SUR ATLANTICO : «Les Roms ou la France bobo face à ses hypocrisies ».
« … Bien sûr, parler d’invasion est hors de propos, mais la situation actuelle est des plus favorable à une immigration intra-européenne appelée à prendre de l’ampleur, surtout chez ceux qui sont poussés par le vent de la misère alors que s’offre à eux un espace européen ouvert au nom du marché sans frontière que l’Union européenne a cru bon de créer. En réalité, on a fait prévaloir dans la construction européenne le Marché sur toute autre considération, en créant un espace de libre circulation des hommes parallèlement aux capitaux, sans le moins du monde anticiper sur les disparités sociales des Etats membres. C’est cela qui crée le phénomène d’immigration actuel des anciens pays de l’Est communistes vers les pays développés de l’Ouest à fort niveau de protection sociale. La France est de ce point de vue d’ailleurs en haut du palmarès et de plus en plus prisée. (…)
On sait par exemple que, les mesures prises pour rendre plus facile l’accès au statut de mineur isolé étranger en France par la circulaire Taubira, mise en œuvre à ce sujet en novembre dernier alliée à la circulaire Valls de 2012, ont fait se multiplier les candidats à ce statut. Ceci, alors que fréquemment des majeurs se trouvent reconnus à présent comme mineurs du fait du protocole actuel de prise en charge qui avant lui, étaient déclarés majeurs. On constate le doublement du nombre de mineurs isolés étrangers en quelques années (10.000) avec un phénomène qui s’accélère, débordant littéralement les services de l’Aide Sociale à l’Enfance des départements avec des financements qui explosent.
Là encore, on attend que la situation devienne intenable pour réagir, c’est-à-dire que des Présidents de Conseils généraux refusent d’accueillir de nouveaux mineurs isolés qui sont actuellement répartis sur toute la France, pour s’interroger. Qu’en sera-t-il de leur intégration si on laisse filer les choses et est-ce bien rendre service à ceux-ci que de ne pas réagir en laissant un véritable appel d’air se faire ainsi en direction d’une immigration économique qui utilise cette voie d’eau pour s’installer en France ? Les mineurs isolés qui ont besoin d’être accueillis sur notre sol pour de bonnes raisons, risquent bien de se retrouver noyés derrière cette immigration économique cachée derrière de bonnes intentions gouvernementales qui risquent de s’avérer irresponsables à l’arrivée, pour faire imploser tout simplement le système. Sans oublier au passage ce que cela fournit d’arguments en or à l’extrême-droite ».


[1] Dans sa lettre à JB Schweitzer du 10 oct 1868, Marx explique à son interlocuteur que l'Association de Lassalle a été fondée durant une « période de réaction » et que : « Après un sommeil de quinze ans, le mouvement ouvrier a été tiré de sa torpeur en Allemagne par Lassalle… ».

[2] Le cas illustrant le mieux hélas, cette atrophie en secte religieuse est évidemment le CCI – Courant Complexé Interne – dont vous avez eu vent des derniers procès et délires sur ce blog. Les paranos du CCI feront un appel au « milieu révolu » pour dénoncer une attaque policière conjointe contre CCI et PCI …dont mon article modeste sera la preuve incontournable !
[3] Besancenot n’est plus facteur à vélo à Neuilly, mais guichetier dans un vulgaire autre arrondissement ; j’en profite pour rappeler que les arrondissements ont été définis comme un escargot à l’envers.
[4] « … la défense intransigeante de positions anticapitalistes de classe y compris dans la lutte contre la réaction fasciste : on l’a encore vu lors des réactions au meurtre de Clément Méric ». Où est donc cette « réaction fasciste ? ». Et le meurtre circonstanciel du petit Méric n’a pas plus démontré de lucidité politique chez les anciens comme chez les nouveaux militants d’extrême gauche et d’ultra-gauche rangés des pavés.
[5] Et cf ; mon livre « Immigration et religion » page 228 et suiv., qui gêne apparemment beaucoup de monde dans l’ultra-gauche et chez les nanards gauchistes.
[6] Je pensais que les bordiguistes étaient pour la suppression de la propriété privée, le respect des femmes et la liberté pour la science médicale !

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