« Le marxisme est une conception révolutionnaire du monde qui doit toujours lutter pour des connaissances nouvelles, qui ne hait rien autant que la pétrification dans des formes valables dans le passé et qui conserve le meilleur de sa force vivante dans le cliquetis d'armes spirituel de l'auto-critique et dans les foudres et éclairs de l'histoire ». Rosa Luxemburg
PAGES PROLETARIENNES
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mercredi 16 mars 2011
Japon : LE CAPITALISME SAUVAGE dans ses oeuvres
On est gouverné partout par des incapables et des impuissants !
Pas de chance pour le Japon ? Il est victime de deux ennemis naturels, imparables ( ?) – séisme et tsunami (mot japonais) - plus d’un ami-ennemi créé par l’homme : le nucléaire. Les secours s’organisent, on cache les cadavres, on espère que les centrales nucléaires ne vont plus s’échauffer, mais l’irradiation vole déjà dans les airs vers les pays voisins. Américains et allemands dévalisent les pharmacies de pilules d’iode. Car, tout à fait cyniquement, chacun, partout dans le monde, même éloigné des lieux asiatiques de la catastrophe, pense à sauver sa peau. Très peu d’aide par les français car les japonais sont considérés comme riches. Cris affolés des bobos écolos pour stopper « nos » centrales nucléaires, pour repenser le nucléaire. Lobby nucléaire contre lobby écologique, égale zéro. Lamentable bourgeoisie mondiale !
Trois vérités oubliées par le monde entier.
- La nature rétablit toujours ses droits. Les raz-de-marée existent depuis Mathusalem et existeront toujours. Leurs causes ne sont pas toutes connues. Certains raz-de-marée causés par le creusement et l'atténuation brutale des cyclones les plus violents peuvent avoir un comportement similaire au tsunami (y compris dans son intensité, sa propagation sous forme d'onde sur de grandes distances, ou ses effets dévastateurs sur les côtes). Par exemple était répertorié un « mouvement singulier de la mer » à Marseille, le 27 février 1843, puis le 14 juillet 1841, et un autre le 8 juillet 1829, catalogués depuis comme faux séisme ou séisme douteux. Dans certains cas, l'origine sismique ou cyclonique du tsunami ne peut pas être complètement déterminée avec certitude ; des causes humaines peuvent en être responsables, tel le réchauffement climatique dû à l’industrialisation à outrance ou l’explosion souterraine de bombes nucléaires.
- Les leçons des catastrophes passées sont systématiquement oubliées. Le séisme de 2004 dans l'océan Indien est un séisme qui s'était produit le 26 décembre 2004, au large de l'île indonésienne de Sumatra avec une magnitude de 9,1 à 9,3. L'épicentre se situait à la frontière des plaques tectoniques eurasienne et indo-australienne. Ce tremblement de terre a eu la quatrième magnitude la plus puissante jamais enregistrée dans le monde. Le tremblement de terre avait provoqué un tsunami allant jusqu'à 35 mètres de hauteur qui avait frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que l'ouest de la Thaïlande. Le bilan en pertes humaines est de 227.898.En termes de pertes humaines, ce fut l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire. Il fît longtemps la une de l’actualité surtout parce que de riches vacanciers occidentaux avaient été emportés par les flots. Or, justement pour attirer le plus grand nombre de ces riches touristes, la spéculation immobilière avait procédé à l’éradication des barrières naturelles. Ce tsunami du 26 décembre 2004 avait causé très peu de dégâts dans les zones où des barrières naturelles, telles que les mangroves, les récifs coralliens ou la végétation côtière, étaient présentes ;les singes et les oiseaux l’avaient senti venir, ainsi qu’un vieille tribu de bipèdes humains, et s’étaient réfugiés dans la montagne. Les spécialistes du monde entier avaient immédiatement inventé un Système d'alerte qui devait éviter le retour d’une telle tragédie, dont voici extraits quelques fleurons :
« Il suffit généralement de s'éloigner de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres des côtes ou d'atteindre un promontoire élevé de quelques mètres à quelques dizaines de mètres pour être épargné. La mise à l'abri ne prend donc que quelques minutes à un quart d'heure, aussi un système d'alerte permet-il d'éviter la plupart des pertes humaines.
« Un dispositif de surveillance et d'alerte, utilisant une maille de sondes sub-océanique et traquant les séismes potentiellement déclencheurs de tsunamis, permet d'alerter les populations et les plagistes de l'arrivée d'un tsunami dans les pays donnant sur l'océan pacifique : le Centre d'alerte pacifique de tsunami, basé sur la plage d'Ewa à Hawaii, non loin d'Honolulu.
« A Hawaii, où le phénomène est fréquent, les règlements d'urbanisme imposent que les constructions proches du rivage soient bâties sur pilotis.
« A Malé, la capitale des Maldives, une rangée de tétrapodes en béton dépassant de 3 mètres le niveau de la mer est prévu pour diminuer l'impact des tsunamis.
« Deux indices annonçant la survenue possible d'un tsunami sont à reconnaître et impliquent qu'il faut se rendre en lieu sûr :
• retrait rapide et inattendu de la mer, car il annonce la survenue d'un raz-de-marée ;
• tremblement de terre, même mineur, car il peut s'agir d'un séisme majeur distant provoquant un tsunami.
« Si l'on est surpris par le raz-de-marée, grimper sur le toit d'une habitation ou la cime d'un arbre solides, tenter de s'accrocher à un objet flottant que le tsunami charrie sont des solutions de dernier recours. En aucun cas, il n'est sûr de revenir auprès des côtes dans les heures suivant le raz-de-marée, car celui-ci peut être composé de plusieurs vagues espacées de quelques dizaines de minutes à plusieurs heures ».
- Les exigences de rentabilité du capitalisme se fichent de la vie humaine. La spéculation immobilière fait reculer toutes les exigences de sécurité en rasant les « barrières naturelles » et les Etats laissent construire des centrales nucléaires sur des polders (terres gagnées sur la mer ou en les laissant construire à proximité de la mer pour que la prise d’eau de refroidissement soit proche des réacteurs et limite les coûts de transport éloigné d’approvisionnement en eau). Construite à zéro mètre d’altitude les centrales japonaises ont donc été fragilisées immédiatement non par le tremblement de terre mais par l’assaut du tsunami ! Comme on oublie curieusement le drame dans l’océan indien en 2004, on passe en même temps sous silence en France en ce moment le résultat exemplaire de la spéculation immobilière sauvage à une échelle moindre, en 1992 à Vaison la Romaine. Les pluies diluviennes avaient transformé la petite rivière de l'Ouvèze en vagues dévastatrices. Ce 22 septembre 1992 il avait plu durant plus de cinq heures. Ces inondations ont provoqué la mort de 21 personnes et entraîné la disparition de 40 autres. Cet événement dit encore simplement « météorologique » sur wikipédia (corrigé régulièrement par la police des médias), désigné aussi sous le terme pudique « d'épisode méditerranéen », avait été été amplifié par les modes d'occupation du sol et de gestion des lits des cours d'eau, les requins de l’immobilier avaient fait bâtir impunément sur le lit de la rivière réduit l’été....
La catastrophe au Japon est donc une véritable catastrophe DU CAPITALISME et pas écologique (les centrales ont été construites sur des polders). Catastrophe due à l’incurie de tous les dirigeants et patrons capitalistes, bande d’incapables, politiciens de merde écolos ou anti-écolos, maquereaux des lobbies financiers. Les gouvernements actuels sont dépassés dévoient l'essor technologique et industriel des dernières décennies dans une utilisation irrationnelle (sauf financièrement) et dangereuse des moyens énergétiques dont disposent les hommes pour s’éclairer et se chauffer. Cloisonnés dans la compétition acharnée, autistes aux risques encourus par l’humanité, les hommes et clans industriels du pouvoir planétaire sont incapables de prévoir ou d’anticiper. Ils foncent et veulent nous faire foncer avec eux à l’abîme ! Ces crétins sont bien plus préoccupés par leur fric-frac financiers et électoraux et leur ami Kadhafi qu'au bien commun universel.
Halte aux idéologues des 2 camps – lobby nucléaire et lobby anti-nucléaire - place aux faits : la cause du terrible drame au Japon n’est pas le tsunami ni le nucléaire mais la façon dont la bourgeoisie utilise ce dernier pour sa rentabilité maximum ! Les centrales nucléaires sont encore nécessaires, mais à l’avenir on doit pouvoir inventer d’autres modes d’énergie. Les éoliennes et les centrales thermiques sont des joujoux pour les artisans anarchistes du village écologiste. Nous n’avons pas à entrer dans le débat entre bourgeois sur quelles nouvelles énergies ou de savoir s’il faut supprimer immédiatement le nucléaire. Le débat que nous voulons c’est celui qui va amplifier l’incurie gestionnaire de la bourgeoisie, et pour faire avancer ce débat il faudra abattre cette classe d’incapables profiteurs cyniques !
Dernier exemple honteux de la mentalité des vautours de cette classe nocive pour l’humanité :
HONG KONG (AFP) - La panique qui a touché la Bourse de Tokyo mardi, alors que la crise nucléaire au Japon ne cesse de s'aggraver quatre jours après un séisme dévastateur, a gagné à leur tour les places européennes, puis Wall Street, toutes en très forte chute.(…) A Tokyo, aucun secteur n'a échappé à la déroute, des géants de l'électronique, comme Panasonic (-11,27%) ou Sony (-8,86%), aux constructeurs automobile, tel Toyota (-7,40%), Nissan (-3,32%) ou Honda. Même les firmes de BTP, qui avaient bondi lundi grâce aux perspectives de grands travaux nécessaires à la reconstruction du nord-est dévasté par un séisme et un tsunami, ont chuté lourdement à leur tour, tout comme l'immobilier ».
Le nucléaire, qu'il soit civil ou militaire est une hypothèque sur la démocratie. Il n'est Sûr qu'il faille être un bobo-écolo pour se rendre de cette évidence.
RépondreSupprimerIl évident que la lutte contre le nucléaire entraîne la fréquentation d'individus douteux…
D'un autre côté, je ne vois pas d'avenir pour le communisme avec le nucléaire. Non seulement par sa dangerosité, mais par son caractère monopolistique. Seuls les états ou les grands trust peuvent en maîtriser la technologie. Et avec cette technologie, ils tiennent les populations sous tutelle.
"Nous n’avons pas à entrer dans le débat entre bourgeois sur quelles nouvelles énergies ou de savoir s’il faut supprimer immédiatement le nucléaire"
RépondreSupprimerBref, nous n'avons qu'à fermer notre gueule sur le sujet. C'est une vaine dispute dans le monde de l'aliénation, dégager il n' y a rien à voir. Non, mais sans blague, faut-il laisser la bourgeoisie modeler le monde à son image sous prétexte que telle ou telle question est d'essence purement bourgeoise? Les radiations n'oublient personne.
......La préfecture de Fukushima a annoncé avoir décelé de l'iode et du césium radioactifs dans l'eau du robinet de la ville de Fukushima à 8h (heure locale) le 16.03.
RépondreSupprimerLa radioactivité mesurée dans la ville de Namie, à 8km au nord de la centrale de Fukushima Daiichi, était 6600 supérieure à la normale le 15.03.
Le niveau de radioactivité mesuré à Ibaraki, à 130 km au sud de la centrale en détresse, était 300 fois supérieur à la normale mercredi matin.[xxix]
Le Japon a donné l'ordre aux autorités locales de mesurer la radioactivité dans les aliments le 17.03
http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/