PAGES PROLETARIENNES

mardi 2 mai 2023

LA GAUCHE RIDICULE

 


« Ce n'est pas par des manifestations qu'on fera reculer le pouvoir ». Berger de la CFDT

« Berger n'est pas dans la logique des casseroles ». Dussopt, ministre du travail

« J'appelle tous les téléspectateurs et téléspectatrices à venir nombreux et nombreuses le 1er-Mai. C'est important pour se faire entendre et pour obtenir gain de cause sur la réforme des retraites ».

Sophie Binet (représentante des téléspectatrices syndiquées à la CGT et victimes de violences sexuelles)

Une journée intense mais pas historique

La treizième journée d'action à répétition, séquencée 15 jours après la précédente, sous couvert d'un premier mai ringard, à défaut d’avoir servi à quelque chose elle aussi, était déjà qualifiée d'historique – terme emphatique déjà utilisé par le populiste Mélenchon le 7 mars, qui devait bloquer la France et son économie ! Un 1er mai « historique » et « festif » avait assuré la cadre bourgeoise CGT féministricule Binet. Avec un chiffre avoisinant les 1,5 millions de manifestants ; pas de pot, et ce ne fut pas faute à la pluie, mais plus probablement aux alentours de 700.000 (en comparaison le tableau ci-contre permet d'apprécier la dégringolade des randonnées syndicales planifiées en saut de cabri, et leur fonction


d'éteignoir). Une protestation syndicalement ridiculisée ; le principal Berger n'a-t-il pas conclu que « tout s'est bien passé », « sans violence » par les manifestants « normaux » qui n 'ont rien en commun avec les « débiles » qui cassent ; il a d'ailleurs été soutenu par un CCI pacifiste et méprisant concernant ces lamentables « émeutes de rues »1.

Tant pis si je suis le seul à le remarquer, ou si vous estimez que j'exagère. La disparition de l'univers médiatique du petit Martinez le moustachu (comprenez le phallocrate) avec son remplacement controversé par une cadre bourgeoise, a été une première décapitation de l'unité fallacieuse intersyndicale2. Que venait apporter de plus à ce cinéma d'unité fictive des mafias syndicales une quadra aux idées sociétales réactionnaires et représentantes des couches moyennes mais pas du tout des ouvriers ?

Et radicaliser quoi ? Une variété de Martinez sans moustache avec feutre sur la tête et sigle CGT à la boutonnière, avec la garantie d'une contestation permanente pour faire exister une représentativité syndicale en second rôle ? Quand le bazar number one, la mafia CFDT, s'apprête à se délester de son Berger faux-cul, exagérément présenté comme principal opposant au méchant Macron, par une autre quadra cadre. Une gestion des divers organismes ou institutions capitalistes chapeautée de plus en plus par des femmes, c'est révolutionnaire et çà va humaniser le capitalisme ou la connerie ?

C'est la première fois surtout que, dans l'histoire des trahisons déguisées ou floutées des appareils d'Etat syndicaux, on se débarrasse en cours de manifestations dûment programmées, de deux des principaux bergers d'une protestation sociale moutonnière. Pourquoi ? Mais pour leur éviter de trahir ouvertement et de se prendre des gifles dans la gueule comme naguère Bernard Thibault et Nicole Notat, signataires d'accords félons avec le gouvernement bourgeois (Notat avait dû être protégée par des gardes du corps, Thibault s'était enfui en courant pour échapper aux manifestants qui voulaient lui casser sa binette, j'en avais été témoin au cours de la manif où je n'étais qu'un vendeur du journal RI)

La gauche syndicale ridicule3, avec cette élimination sans gloire de ses deux principaux porteurs du fanion contestataire impuissant et décoratif au milieu du cinéma parlementaire, peut en même temps se permettre de surfer sur la déliquescence d'une protestation qu'elle a étirée, distendue et baladée sans honte vers rien de rien. Avec pour jeu de dés une contestation outrancière et démocratoque d'un 49.3 bien plus utilisé sous les gouvernements Mitterrand que Macron n'aura le loisir de s'en servir, comme me le fît remarquer une manifestante sexagénaire, narquoise face à une propagande syndicale menteuse et...ridicule.

La principale proue de la menée en bateau syndical, Berger a quand même inventé une parade cynique au bilan occulté par tous et pour tous – l'inutilité de 13 randos prétendant faire rendre gorge à Macron - « Ce n'est pas par des manifestations qu'on fera reculer le pouvoir ». Mais c'est bien consciemment qu'il a fait croire depuis le début avec ses complices des appareils subventionnés non par la classe ouvrière mais par l'Etat, que manifester à saute-moutons tous les quinze jours mènerait à la « victoire » ; quand « on ne lâchera rien » est devenu « ça ne fait rien » variante de « ça valait pas la peine » mais au moins on s'est foutu de votre gueule avec cette réédition de la fable du « tous enemble », avec nos amis marginaux et suivistes du CCI 4! C'est le même berger qui avait mis en garde le gouvernement en janvier : « si nous n'encadrons pas la colère, elle se développera toute seule jusqu'à devenir incontrôlable ».

LE JUSQU'AUBOUTISME FILS DES RANDOS SYNDICALES

« La tête plus dense, les premiers frimas d’insurrectionnalisme se font jour ; les premières vitrines se brisent ; les premiers feux de la journée s’allument. La cégéte n’est pas loin ; la tête toujours très hétérogène. La troupe arrive, pour ne plus jamais partir. Une première charge, une deuxième, la tête reflue et s’arc-boute contre le service d’ordre de la manifestation. Se fait entendre ce qui, à intervalle régulier, heurtera — et hantera — nos tympans avec insistance : « Contournez-nous ! Contournez le cordon syndical ! Contournez le service d’ordre ! » Nous nous exécutons, non sans peine, pris entre un cordon de flics et un de syndicalistes — ou l’inverse. Bien qu’évènement fréquent, bien que directive usuelle, ce qui ressort de ces paroles, ce qui traduit ces paroles en actes, en pratique militante, est ce qui est questionné ici ».

Lors de chaque randonnée syndicale, comme dans le lointain naguère, il y a toujours eu des anars ; les black blocs ne sont qu'une progéniture modernisée de cette tradition queuiste anarchiste, en vérité, même s'ils ne s'en rendent pas compte mais en tant que piliers (cf. vu par Marx)contestataires du système capitaliste ; contestataire signifiant infantilisme ou gâtisme. Hier les partis et syndicats staliniens hurlaient contre ces « alliés du capital », comme le CCI aujourd'hui (voir note 1). L'extrait ci-dessus d'un flux nanar sur le web est assez représentatif de la pauvreté politique et théorique des intellectuels confus de ces milieux marginaux qui ne sont, malgré des sorties redondantes pas des ennemis des institutions syndicalistes : « Répétons, nous ne le ferons jamais assez, que les syndicats, les syndicats de luttes étaient, sont et seront des alliés des luttes révolutionnaires, anticapitalistes et antifascistes. Toute posture pratiquement agressive face aux syndicats ne pourrait être qu’un égarement politique grave, faisant fi de l’histoire centrale du syndicalisme de lutte en France depuis près de deux siècles ».

La réciproque est aussi vraie, malgré de nouveaux services d'ordre, chétifs et dérisoires, les syndicalistes aiment ces anars new wave qui, sur trois plans leur sont indispensables En premier lieu, leur violence contre les symboles capitalistes (les banques) rend moins ennuyeuses leurs randos traîne-savates. En deuxième lieu ils peuvent leur faire porter sur le dos cette violence très publicitaire et enfin s'affirmer pacifistes en ne les nommant plus aventuristes (mot des Marchais et Séguy) mais « débiles » (cf. Berger). Le cortège syndical doit être considéré comme « une base arrière de soutien ».

Les libertaires black blocs ne considèrent pas les mafias syndicales comme des ennemis : «  la diversité des tactiques doit permettre la coexistence de tactiques de rue radicalement différentes, violentes et non violentes, en séparant les lieux selon le degré de confrontation voulu, tout en restant solidaires malgré ces divergences tactiques ».

Comme je l'ai constaté au cours des manifs successives ces « anti-capitalistes » ne sont ni méchants ni aussi nombreux que le prétendent les médias bourgeois. En outre ils sont bien considérés par les manifestants voire applaudis ; dans les années 1970 les militants staliniens les remettaient à la police.

Ces nouveaux amis des syndicats « de luttes » se fichent de la notion de classes sociales et récusent celle de lumpenprolétariat avec un langage ampoulé : « Vivent les saucissons ! » Le lumpen planerait sur le cortège syndical, ce lumpen c’est le cortège de tête. Est-ce cela que vous pensez ? Dans tous les cas c’est bien de ces exhalaisons que vous fleurez. En place d’abandonner les apories du « Vieux maure », vous les propagez, calquant le mouvement incessant de la valeur — vide et putréfiant ». « Nous prônons une défense collective à la fois indépendante, autonome, et articulée avec les forces syndicales ; passant par la remobilisation des tactiques syndicales de lutte « fonctionnelles » en manifestation, comme la mise en place de chaînes humaines denses lors des assauts et charges des forces de l’ordre. Chaînes combatives tout autant que défensives »5.

Quand tous les partis et syndicats ne nous parlent plus que du vague peuple, des « couches moyennes », des « citoyens » voire des téléspectateurs comme la Binet, nos anars « cultivés » au biberon comunisant d'esthètes marginaux décrètent la disparition du prolétariat : La fin du prolétariat comme début de la révolution » ! Mais alors la révolution a déjà eu lieu puisque toutes les fractions et factions bourgeoises ont décrétées sa disparition !

Ce jusqu'auboutisme anarchiste traditionnel basé sur des théories bizarres, abstraites et hors de la réalité des classes caractérisait la contestation anarchiste impuissante et « spectaculaire ». Or il est ce qui caractérise actuellement le sabotage dit extrémiste et dérangeant pour la paix sociale bourgeoise, la stratégie de guérilla présentée par la syndicratie comme l'ultime solution pour défaire Macron alors que les diverses actions, coupures ou blocages ne sont que chaos et dessaisissement complet d'une vraie lutte de classe et de son contrôle par les travailleurs eux-mêmes.

Jusqu'auboutisme accompagné de violences de rue, indirectement souhaitées par les mafias syndicales, a pour fonction d'empêcher de tirer le BILAN ce ce qui a été programmé et organisé par des forces qui nous sont obscures, pour les protéger d'une remise en cause implicite, explicite en tout cas pour les discussions dans la manif ce jour où, fait ignoré par les médias, la pré-manif a été considérablement plus nombreuse que le cortège arrière avec les ridicules ballons syndicaux et les gilets oranges ou verts des permanents et sous-fifres des généraux (générales?) syndicaux. Où la critique des stratégies syndicales et leurs bobards étaient conspués ou démontés. Bon signe pour l'avenir, la conviction exprimée par certains qu'ils ne se sont pas recrédibilisés à la suite de ces six mois de randos inutiles.

LE POURRISSEMENT FINAL PAR UNE VIOLENCE AMPLIFIEE


Le jusqu'auboutisme devenu harcèlement du président de la République pour finir par une persécution ridicule à coups de casseroles, se justifie en campagne électorale politique par une fixation antifa ridicule sur le RN et sa potiche, où de l'ère Mitterrand à celle de Macron tous les syndicats appèlent à voter pour la gauche bourgeoise contre un fascisme fictif. En période trade-unioniste le premier ennemi c'est le flic, plutôt CRS. Tous unis contre les polices anti-émeutes « qui tuent », on crie « toutlemondedétestela police » ou ACAB, et on est content. Tel cheffe syndicaliste se permettait sur un plateau TV de dénoncer la police qui charge les manifestants, ce qui fait encore radical jusqu'auboutiste ! Mais c'est faux. En plusieurs endroits nous avons vu qu'il faut de longs moments d'attente en laissant les vandales vandaliser avant que telle compagnie de CRS ne reçoive l'ordre de charger, et encore en ciblant les plus violents ou simplement les lanceurs de pierre ou objets divers. L'anti-police primaire avait fait florès parmi l'antique mouvement hétéroclite des gilets jaunes, or depuis les policiers ciblent lors de leurs charges tout en saucissonnant la manifestation. Je me suis trouvé à un moment collé contre un mur alors que ça pétait à un carrefour du boulevard Voltaire, quand une rangée de CRS est venu se coller contre nous, pas pour nous buter mais parce que leur mouvement était en repli pour se protéger des objets lancés. Je me suis donc trouvé au contact de ces jeunes gens casqués, tremblants, alors que moi j'avais envie de leur demander un casque car vu ce qui tombait je pouvais en prendre sur la tête. Plus loin ,j'ai félicité un groupe de manifestants qui criaient à leur passage : « les flics avec nous ». Ce sont aussi des êtres humains.

Réfugié dans un café, j'ai appris que c'est dès le départ ce coup-ci que des groupes vêtus de noir et encapuchonnés avaient commencé à casser et que, par suite, les policiers avaient chargé. Chacun sachant qu'il est toujours possible une provocation, policier déguisé en black bloc pour entraîner de naïfs étudiants..

Mais c 'est dans la soirée que l'attaque virulente des ailes bourgeoises de droite et d'extrême droite est venue prêter main-forte au gouvernement Macron.

La mère Le Pen, suite à l'exhibition d'un CRS brûlé par un cocktail Molotov, hurla contre des «tentatives d'assassinat», et la droite «un spectacle de décivilisation»

«Nous ne sommes plus face à des violences, mais face à des tentatives d'assassinat contre les forces de l'ordre. Quant aux incendiaires d'immeubles d'habitation, ils doivent être traduits devant la Cour d'assises», a affirmé la cheffe de file des députés Rassemblement national (RN) Marine Le Pen sur Twitter.

«Transformer nos forces de l'ordre en torches humaines et abattre la République, voilà ce que voulaient les black blocs présents en nombre cet après-midi à Paris», a estimé de son côté Éric Ciotti, le président du parti Les Républicains également sur le réseau social. «Tous les groupuscules d'extrême gauche violents doivent être dissous. On ne négocie pas avec des meurtriers, jamais», a-t-il ajouté.

«Combien de temps, combien de victimes nous faudra-t-il encore compter pour mettre un terme à ce spectacle de décivilisation», s'est interrogé de son côté Bruno Retailleau, le chef des sénateurs LR.

Puis avec le passage en boucle des CRS malmenés, les médias nous inculquaient que force doit rester à la loi, et que le chaos sur les retraites doit cesser dès que surgit un képi. Le déroulé de la « civilisation en danger », alors la pluprt des manifestants, soutiens aux agresseurs des flics, étaient majoritairement des prolétaires non encartés, s'est mis à vomir sur les ondes de la dictature démocratoque :

Cette fois encore, les ultras encagoulés étaient en tête de cortège, cherchant à se constituer en black blocs pour harceler les forces de l’ordre. La police est intervenue sans relâche pour briser ces regroupements hostiles. Les effectifs motorisés de la Brav-M ont fondu sur leurs objectifs à chaque fois qu’elles le pouvaient, sous la surveillance des drones utilisés pour la première fois dans ce contexte.

Place de la Nation, peu avant 17 heures, les ultras ont quand même réussi à se rassembler en blocs compacts, opposant une farouche résistance aux forces de l’ordre. Une véritable bataille rangée aux allures de convergence des luttes, où se mêlaient anarchistes violents d'autres pays, «gilets jaunes» radicalisés et tous types de factieux, pétris de haine envers la police.

Des images qui ont fait le tour des chaînes d’information en continu. La virulence de certains assaillants semblait sans limite.


À Lyon, où plus de 17.000 personnes ont défilé, la préfecture de police se félicitait d’une double arrestation 
«grâce à l’utilisation d’un drone» qui aurait permis de repérer deux «éléments radicaux» qui «souhaitaient s’en prendre à la mairie du 7e arrondissement». Mais les exactions ont été importantes en ville, avec des commerces dégradés ou pillés, des voitures incendiées. La préfecture parlait d’environ 2000 individus hostiles, dont un millier de casseurs organisés en black blocs.

Cette treizième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a été intense. Beauvau s’attendait en fin de journée à un lourd bilan en termes de blessés dans les rangs des forces de l’ordre. Les syndicats de policiers s’inquiètent du prochain mouvement prévu le 3 mai, jour où le Conseil constitutionnel se prononcera sur une nouvelle demande de référendum d’initiative partagée sur la réforme des retraites ».

Pas sûr que cette débauche d'images grossissantes et disproportionnées sur la réalité des bagarres de rues suffise à retourner l'oupinion, ni que la perspective d'une quatorzième rando en juin suffise à empêcher les prolétaires de partir en vacances, car il n'y a pas que la retraite dans la vie.


NOTES

1« Les actes de violences aveugles de quelques centaines de black-blocs tournant en boucle sur les chaînes d’infos en continu et relayés à l’international, n’ont en réalité absolument rien à voir avec la nature de ce mouvement. Ces actes stériles et inutiles servent justement de caution aux CRS, BRAV-M et autres porte-flingues de « l’ordre » des exploiteurs pour réprimer et faire régner la terreur. Tout cela dans le but de dissuader des travailleurs de rejoindre les manifestations et d’empêcher les rassemblements et les discussions ». En France comme ailleurs… Une même lutte! Un même combat de classe! | Courant Communiste International (internationalism.org) Fumisterie de vieux ultra-gauches pépères quand les blacks blocs ne sont ni mal vus par les syndicats ni répudiés par les manifestants ; j'y reviendrai.

2Enfin, ce premier mai on semble soudain se rappeler du petit moustachu pas forcément antipathique, BFM titrant : « Après la CGT la nouvelle vie de Martinez ». Un des mes lecteurs écrit : «  où en est le blocage du pays sponsorisé par le moustachu de la CGT ? Réponse pschitt ! Je propose de réanimer l’émission « perdu de vue » pour que l’on nous retrouve le moustachu pour qu’il nous donne son avis super avisé sur tout cela . Pour finir dans la jungle quand tu es nul tu ne survis pas mais là ce qu’il y a de bien c’est qu’ils survivent tous ces permanents pour qui le mot travail est devenu un gros mot ».

3Sur BFM, selon le député populiste provincial François Ruffin, féru de généralités sociétales et de justice sociale prometteuse, vite présenté comme successeur possible de Mélenchon alors que ses activités éclectiques sont celles d'un cavalier seul et omnipotent, le ridicule de la gauche serait la faute à Macron : «  la France connaît actuellement une "crise démocratique évidente" en raison du président de la République qui "nous met dans une situation ridicule". La gauche bourgeoise s'y est mise pourtant toute seule.

4Lequel, de sa petite voix, a concouru en faveur de cette mystification : « Nous sommes aujourd’hui dans la rue pour la 12e journée de manifestations contre la réforme des retraites. Chaque fois, nous sommes des millions à nous dresser contre cette attaque, à refuser la dégradation continue de nos conditions de vie et de travail, à nous serrer les coudes, à lutter ensemble.Travailleurs, chômeurs, étudiants et retraités, nous pouvons être fiers de ce combat collectif, de cette lutte pour la dignité, de cette solidarité qui nous cimente ». CCI 5 AVRIL

5https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/300621/au-sujet-de-la-mutation-du-service-d-ordre-de-la-cgt
https://paris-luttes.info/des-flics-devant-des-agresseurs-14663?lang=fr et Ernst Lohoff, La Fin du prolétariat comme début de la révolution - Éditions Crise & Critique (editions-crise-et-critique.fr)

Les modernistes ou comunisateurs sont devenus les maîtres à penser débiles des plus vertueux intellectuels anars , mi déclassés mi-clochards avec les ouvrages de base comique suivants : Le manifeste contre le travail,L’honneur perdu du travailLa fin du prolétariat comme début de la révolutionApophtegmes sur le marxismeLe fétiche de la lutte des classes