PAGES PROLETARIENNES

lundi 6 mars 2017

LE DERNIER DES JUSTES SAINT FILLON COMEDIEN ET MARTYR

Ceci n'est pas une urne mais un tronc d'église.
Trumpisation de la vie politique en France où tentative d'élimination d'une fraction moins libérale ?

« Aucune puissance ne peut se soutenir, si elle n'a pour représentants que des hypocrites ; l'Eglise catholique a beau posséder encore bien des éléments « séculiers », sa force réside dans ces natures de prêtres, encore nombreuses aujourd'hui, qui se font une vie pénible et de portée profonde, et dont l'aspect et le corps miné parlent de veilles, de jeûnes, de prières ardentes, peut-être même de flagellations ; ce sont elles qui ébranlent les hommes et leur causent une inquiétude : eh quoi ? S'il était nécessaire de vivre de la sorte – telle est l'affreuse question que leur vue met sur la langue - . En répandant ce doute, ils ne cessent d'établir de nouveaux soutiens de leur puissance ». Nietzsche, Humain trop humain.

« Les marxistes supposent que le « groupe » pour un homme, du point de vue de l'instinct collectif, c'est sa classe, et qu'il s'unira à ceux dont l'intérêt économique de classe est le même que le sien. Cela n'est que partiellement vrai en fait. La religion a été le facteur le plus décisif pour déterminer le groupement humain pendant de longues périodes de l'histoire du monde. Même maintenant un ouvrier catholique votera pour un capitaliste catholique plutôt que pour un socialiste incroyant. En Amérique, les divisions pour les élections se font presque toujours selon les croyances religieuses. Evidemment cela fait l'affaire des capitalistes, et tend à les rendre religieux ; mais les capitalistes seuls ne pourraient amener ce résultat. Le résultat provient du fait que beaucoup d'ouvriers préfèrent le progrès de leur foi à l'amélioration de leur existence. Quelque déplorable que soit cet état d'esprit, il n'est pas nécessairement dû aux mensonges capitalistes ». Bertrand Russel (1920, La pratique et la théorie du bolchevisme)

Ce serait presque un drame : la bourgeoisie ne dispose plus d'hommes intègres, plus de Léon Blum, de De Gaulle, de Rocard, de Jospin, de Seguin. Il semblait lui rester un père la morale, mais l'abbé à l'air sourcilleux ne s'est pas contenté de mettre la main dans le bénitier, il a, le malheureux, et avec mémère, raflé le contenu du tronc.
L'acharnement médiatique sur saint Fillon, pour reprendre l'expression ce jour de Libé-Rotschild (« lynchage médiatique », dirent les soutiens de Fillon au début déjà), dure depuis les « révélations » (dosées)du Canard Enchaîné le 25 janvier et du 1er février, soit un mois et demi sans que personne ne se soit interrogé ni fixé sur les deux éléments les plus étranges de ce qui est nommé exagérément Pénélopegate. Je crois qu'il n'y a que le regretté Siné qui se soit exprimé sur le côté puant du Canard, comme Médiapart, journaux à barbouzes et à flics de l'ombre (pour une démocratie bourgeoise qui rince plus blanc), qui sert d'arme ou de poison aux factions bourgeoises pour régler leurs comptes entre elles.

Deuxio, on s'est « fixé » sur la cagnotte (dite galamment « enveloppe parlementaire ») du seul couple peu charitable Fillon ; depuis plus personne ne parle de cette cagnotte – le seul(après s'être étrangement « excusé » mais en gardant le pognon) à avoir évoqué une « moralisation » a été saint Fillon martyr soi-même – et j'avais envoyé un SMS à Mélenchon pour lui dire qu'au lieu de faire le clown avec son hologramme il aurait mieux fait de demander la suppression de ladite cagnotte : no réponse évidemment ! Il empoche lui aussi.

QUI VEUT COULER LA DROITE FRANCAISE ?

Je n'ai pas tenu au jour le jour les séquences successives de la chasse en meute au Fillon. J'ai dû comme beaucoup de téléspectateurs ne plus rallumer la télé tellement c'était lâche, lourdingue et unilatéral ; occultant toute question politique par la focalisation sur la châtelaine et la cassette ; on aime jamais tant en haut lieu amuser le peuple avec des bastilles virtuelles. La plupart des journalistes, commentateurs, dessinateurs trouvant chaque jour un coin où enfoncer le Fillon, il était inutile de chercher une discussion ou une analyse impartiale ou dépassionnée. Cela jetait un doute donc d'emblée chez le prolétaire moyen : trop passionnée et « justiciable » cette période électorale pour être honnête. Si personne n'attaqua le Canard louche, on supposa que le coup fourré venait de Dati ou de Hollande. Mais, face à l'accusation de lynchage et de complot par les soutiens de Fillon et l'ensemble de son parti au début, la chasse en meute redoubla d'intensité grâce à l'intervention de la « justice », que chacun sait totalement impartiale et apolitique, dont Hollande le probe et Mélenchon le gauchiste assumèrent une défense vertueuse mais forclose. Mais le train des persécuteurs et traîtres s'est mis à se remplir soudainement : des Judas partout chez les L.R., de l'ambassadeur du Qatar Villepin au plus obscur député provincial de la droite bourgeoise gaulliste. Au point que chaque boutiquier médiatique - vantant de plus son produit, Hamon pour le directeur d'Atlantico, Macron pour la bande de BFM avec Pujadas en renfort, Mélenchon pour FR3 et cette larve d'Huma, aucun média pour Le Pen - devenait inaudible pour sa propre réclame. Le populo ordinaire, comme aux temps de l'inquisition ou de la tonte des femmes à la Libération, a sorti de vraies casseroles dans la rue pour crier « Fillon en prison ». Tout marchait à merveille pour les obscurs « démolisseurs de réputation » et amis de la mafia à Macron, banksters et trust pharamceutique.

Bavassant ENTRE EUX (la table circulaire de BFM-Drahi-Macron-Elkrief et la bouffe arrogante du soir du clan C' à vous), comme au comptoir du café-tabac de la rue des martyrs, ces idiots de journalistes ne virent pas qu'on les délaissait à leur causette quotidienne aux ordres de la poignée de donneurs d'ordres (politiques et financiers) qui font la pluie et le beau temps en France et depuis l'étranger. Le scandale Fillon appelant à bavasser sans fin sur le scandale lui-même et pas sur son contenu scandaleux1. C'était comme si un groupe de dealers avait désigné l'un d'eux à la vindicte : « Hou ! regardez cet ignoble dealer ! Comment ne pas le condamner ? ». Et, quand Fillon eût compris, suite aux consignes de Sarkozy, qu'il fallait répondre coup pour coup, chaque matin, les coups redoublèrent : « Fillon est d'une violence inouïe », « Fillon assassine la justice », « Fillon s'enferre dans la théorie du complot », « ses soutiens commencent à le lâcher »... et sempiternellement d'agité le chiffon rouge, car « l'inquiétude grandit à droite »... « sur une possible victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle » ; laquelle inquiète aussi le président en titre comme icelui s'en est confié à pas moins de six journaux européens, accusant même Moscou de s'ingérer à la manière stalinienne...

Tout observateur intelligent, même les menteurs professionnels, sait que Fillon est victime d'une « mise à mort », pire que celle de Chaban en 1973 ; Juppé en s'éclipsant les a nommés « les démolisseurs de réputation » (pour y échapper à nouveau). Certains spectateurs ou internautes se sont plaints qu'on ne nous montre plus qu'un combat de chiffonniers, de celui-là contre celui-ci, au lieu de discuter programmes. Mais quels programmes ? ils sont tous vides, de l'arbre de Noël de Macron, au rasage gratuit par Hamon, à l'embauche garantie par Mélenchon, à la misère nationale de la Le Pen, et au programme « vérité » de Fillon. Et si ce n'était pas une simple affaire nationale, comme le prouvent les nombreuses connexions de Moutain View en Californie (siège de la Silicon Valley) sur mon blog ?

QUI SONT DONC LES DEMOLISSEURS DE REPUTATION ?

Que juges, journalistes et saltimbanques soient des marionnettes, personne d'intelligent n'en doute. Que nous ardents maximalistes pour une révolution armée se passant d'élections bourgeoises trafiquées et prédécoupées nous analysions un combat de panier de crabes entre factions bourgeoises déterminées à s'éliminer férocement – la lutte pour le pouvoir, pour l'argent du pouvoir et pour le pouvoir de l'argent – soit. La bagarre opaque ne recoupe pas forcément les clivages classiques, puisque la fausse opposition gauche-droite est visible même pour l'électeur le plus bête, car on nous fait croire in fine à plusieurs alternatives, en particulier celle dite centriste qui n'a jamais bien marché en France, sauf après un événement comme mai 68 avec la carte Giscard le féministe. La gauche éjectable du pouvoir, alternance oblige, avait pourtant fait de son mieux avec trois crons inconciliables (Hamon, Macron, Mélenchon) pour passer le témoin sans trop de heurts à une quelconque faction de droite, avec Macron en réserve centriste de Morgan Stanley et Rothschild. La mère Le Pen, comme papa, n'avait rien produit de nouveau pour se positionner en autre chose qu'en rabatteuse des abstentionnistes en milieu pauvre et exclu, et des paysans pas encore suicidés. L'accélération qui s'est produite soudainement fin janvier, à cause de l'inattendu joker Fillon, visait-elle à écarter un dangereux pousse au crime social avec un programme de vérité propre à favoriser l'insurrection prolétarienne ? Sachant pourtant que Fillon sait mieux dialoguer que Sarkozy avec les syndicats et a été capable de faire avaler deux réformes de retraite sans causer de révolution...
Je peux me tromper mais la question sociale ne me paraît pas suffisante pour expliquer l'appel général et concerté au meurtre de Fillon.
Il y a d'autres immixtions qui « parlent » plus que la cassette népotiste de Fillon2, ce qui est en jeu et on les trouve déjà sur le rendu réservé au pénélopegate sur Wikipédia :

« Pour le magazine américain Foreign Policy, la corruption des élites politiques en France a pour origine les « fondements de la Ve République. Le président, par principe, n’a pas à répondre de ses actes face au Parlement : il règne et ses ministres gouvernent à peine ». Le Spiegel allemand estime que « la République, vue de l'intérieur, révèle que les représentants de l'élite politique entretiennent souvent une image d'eux-mêmes qui rappelle les pratiques d'une monarchie ». Le quotidien suisse Le Temps insiste sur l'incompréhension des correspondants étrangers en poste à Paris, comme sur leur stupéfaction face aux explications du candidat. Le quotidien italien Libero qualifie Le Canard enchaîné de « bijou du journalisme d’investigation »3.

Damned ! En Amérique et en Allemagne les élites ne sont pas corrompues ! Et les banales élections présidentielles françaises relèveraient donc du « grand jeu » planétaire avec ses flics de l'ombre et des démolisseurs de réputation !? Passons aussi sur l'immixtion russe supposée par Hollande. Les organes de propagande bourgeoise à l'étranger, aussi rétribués et cornaqués par la finance de la mondialisation heureuse et flexible, évitent aussi de traiter à fond des constats de corruption parlementaire et de népotisme, et d'analyser l'étroit aspect scandaleux, pour s'en prendre à l'hégémonie de la France, cette vieille « monarchie » avec un président-roi. Tout pour plaire aux reines-premières ministres Angélique Merkel et Thérésa May ! Quel démocrate bourgeois impérialiste ne rêve pas de l'affaiblissement électoral intérieur de son concurrent le plus proche ?

Certes, la confusion qui règne en France n'est pas tombée du ciel, les crabes peuvent se chamailler ensemble de façon irrationnelle en oubliant leurs intérêts communs. L'aile néo-gaulliste de la bourgeoisie française n'est plus homogène, et il me suffit de citer les commentaires suivants des Echos :

"Un combat programme contre programme commence", a lancé Alain Juppé au soir du premier tour de la primaire de la droite et du centre qui a vu s'imposer, largement et contre tous les pronostics, François Fillon. Mais la campagne a montré qu'il s'agit moins de différences que de nuances entre les deux programmes, tant la philosophie est la même. Pour autant, François Fillon revendique un programme "radical" mais assumé, quand Alain Juppé défend le mot de rassemblement.Sur quels points divergent-ils le plus ? Vraisemblablement, c'est sur la question de la politique internationale que François Fillon et Alain Juppé s'éloignent sensiblement.Celui qui est arrivé en tête du scrutin dimanche revendique un positionnement résolument pro-russe, réclamant la fin des sanctions contre le Kremlin, décidées après la guerre dans l'est de l'Ukraine, ainsi qu'un rapprochement avec Poutine pour mettre un terme au conflit en Syrie, quitte à prendre fait et cause pour Bachar al-Assad. En effet, pour François Fillon, la priorité est de mettre fin aux actions de l'Etat islamique plutôt qu'au conflit syrien. Alain Juppé, qui estime que Vladimir Poutine est un "partenaire incontournable", a appelé son concurrent à faire attention à "l'excès de vodka" pendant la campagne. Selon lui, il faut "parler franchement" au président russe mais pas pour lui dire "continuez, nous vous suivons". Il reproche particulièrement à Moscou l'annexion de la Crimée ainsi que son alliance avec Bachar al-Assad. Car, selon lui, le conflit en Syrie ne se réglera qu'avec le départ du dirigeant syrien »4.

L'ASTUCE DE FILLON LE VRAI CANDIDAT ANTI-SYSTEME !

Saint Fillon a frappé un grand coup avec le meeting du Trocadéro, pourtant interdit par Mme Hidalgo et M. Estrosi. « Contre les arrangements de couloir », il apparaît comme un battant, pas seulement
sous la pluie des qualificatifs et des insinuations, mais comme « saint » martyrisé, « homme seul mais fort », pas le genre girouette de vieux politicards de partis crevés. Sans rival à droite ni à gauche ni à l'extrême droite. L'outsider des médias glaciaires, Juppé, ne faisait vraiment pas le poids pour un plan B. La bourgeoisie d'Auteuil-Neuilly-Passy, ébranlée une semaine à peine, a refilé sa confiance à Saint Fillon face à la « bobocratie médiatique ». Un des soutiens a répondu au pigiste sur place : « Vous avez voulu faire la même chose contre Trump, vous avez vu le résultat ! ». « Il a quelque chose en nous de Trump et Cie », aurait dit Michel Berger. En effet, à force de taper comme des sourds les divers larbins de l'ordre dominant ont fini par favoriser la remontée de Fillon, après lui avoir jeté dans les pattes jusqu'à hier des sondages ad hoc où 70% des sondeurs sondés lui disaient de partir. Malgré les Elkrief et autres Gattégno qui assurent que sa défaite est « programmée » (d'un certain côté c'est vrai) ou qu'il est « ingagnable » avec une « droite à la dérive », un « champ de ruines ». A force de dénoncer le scandale de la « cassette » du couple (avec manoir) Fillon, les culottés larbins de la finance et collabos indirects des puissances rivales en Europe lui évitent de parler de son « programme vérité », qui n'est pas reluisant en effet ni comme promesse électorale pour les plus déshérités ni comme garantie de paix sociale et de redressement des profits capitalistes.
Quelle que soit l'issue de ce longuet feuilleton électoral, on peut en déduire deux réflexions majeures. La première est que la bourgeoisie garde deux cordes à son arc pour la dernière ligne droite : Macron et Fillon, face au vote protestataire Le Pen et à l'abstentionnisme croissant5. Macron reste une fabrication médiatique qui n'a aucun écho chez les ouvriers et, la petite bourgeoisie de gauche, elle, qui se rabattra pour partie sur le petit clientéliste écolo-banlieue-bobos urbains Hamon et pour partie sur Mélenchon. Saint Fillon, malgré et grâce à sa casserole – qui n'a rien à envier à celle de Le Pen – engrange pour l'instant le grade de candidat anti-système (anti-juge et anti-journalistes) jusque là possédé par la mère Le Pen, mais il lui souffle également une grosse partie de son bla-bla sécuritaire.
Pour le rush final, classiquement antifa, Saint Fillon (demi pourri) avec son air de Droopy a plus de chance de l'emporter haut la main contre l'impasse Le Pen que le candidat Macron (des tous pourris) ; une moitié de l'électorat Le Pen se reportant sur lui grâce à sa « droitisation »? Avez-vous oublié l'élection de « bandit Chirac » sauveur de la république face à « fâchiste Le Pen » ?
L'élection finale, finira-t-elle comme un bon western ? Dans ses deux tours elle devrait être marquée par une abstention plus forte que prévue, par suite d'un courant d'air froid venant du nord. Mais cet article n'est pas un bulletin météo. La suite du feuilleton promet encore des rebondissements, et qui sait, peut-être dans les rues ? Voire 12 balles dans la peau pour Droopy ? D'autres révélations du corbeau Canard?

Vaudeville ? Plaisanteries à répétition ? Dérapages en série ? Affabulations à jet continu ? Aux dernières nouvelles, même les autistes portent plainte contre Saint Fillon, l'establishment fait courir rumeur et contre-rumeur... la mafia sarkozienne lui proposerait de se tirer une balle dans la tête lui-même comme cela était proposé aux opposants au stalinisme. Mais qui va donc achever ce Lucifer de Fillon ? Juges, francs-macs et journaleux s'activent et s'acharnent sur la relique qui ose encore bouger.









1L'homme de la rue, ou le type ordinaire comme vouzémoi, ne se laisse pas abuser par la perversité de la « campagne propre », le flic de l'UNSA invité sur le plateau de la 5 dimanche soir a mis presque dans le mille : « le problème n'est pas dans l'aspect illégal mais immoral ». Stupeur et aucun commentaire des journalistes présents.
2La cassette des rois servait à alimenter des fonds secrets : « Pour le héros de Modeste, cette somme constituait alors une fortune d’autant plus précaire, qu’il dépensait environ cinq ou six mille francs au-delà de ses revenus ; mais la cassette du roi, les fonds secrets du ministère avaient jusqu’alors comblé ces déficits. — — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Penelope_Fillon
4 En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/21/11/2016/lesechos.fr/0211515110036_francois-fillon-et-alain-juppe---qu-est-ce-qui-differencie-leurs-programmes--.htm#ObjgwqF2XgatFxJf.99

5Les employés-journalistes, comme les gauchistes du synd de la magis, se gardent de bavasser sur le sujet. Mais il est par trop déstabilisant. Hier sur la 5, lors d'un débat avec gens de terrain et sociologues dont l'ineffable Edgar Morin, un flic de province de l'UNSA a très finement dit son avis, et en particulier, il a énoncé ceci : «Dans cette affaire, il y plus que ce qui est illégal, ce qui est immoral ; avant je votais FN, maintenant je ne voterai plus ». Stupeur sur le plateau, efforts du journaliste animateur et du toutou de Hamon, Martin ex syndicaleux, pour lui faire dire ce qui le ferait changer d'avis. Rien. Stupeur. Fin de l'émission.