PAGES PROLETARIENNES

lundi 5 septembre 2016

CALAIS : LES TROTSKIENS TOUTE HONTE BUE


« A Calais, au pied du barrage dressé par les gouvernements français et britannique, les migrants s'entassent toujours plus nombreux dans la "jungle". Devant ce nouvel afflux, le ministre de l'Intérieur Cazeneuve veut montrer aux Calaisiens exaspérés par une situation qui a tout d'une impasse, qu'il agit, et de la manière forte. Il a d'abord cherché à affamer les migrants en faisant fermer des dizaines de petits restaurants et de commerces informels. Et après avoir détruit toute la partie sud du campement, il promet de détruire la partie nord. Cette politique des gouvernements français et britannique est infâme. Ils dressent des barbelés et des miradors sur la route des plus pauvres et participent de fait à monter les populations locales contre eux. Ouvrir les frontières et les laisser s'installer là où ils le veulent, c'est la seule solution » (édito Arthaud LO « la honte de Calais »). 
 
France infaux, principal organe de propagande gouvernemental, payé par nos impôts, tient le même langage avec son site Datagueule qui sermonne et moralise au quotidien les auditeurs avec sonotone. Personne ne fait jamais la synthèse des commentaires qui vomissent ces sermons, dénoncent les amalgames faciles, la qualification de toute objection comme « abjection populiste » par les journalistes gauchistes ; je relève cette réaction d'un anonyme : « La vidéo (de datagueule) commence et finit par des leçons de morale, selon lesquelles les gens qui seraient contre l'immigration de masse seraient des petits bourgeois aisés bien au chaud chez eux et qui ne penseraient qu'à leur confort personnel, alors que les chiffres montrent que les gens les plus hostiles à cette immigration sont des ouvriers, des petits employés, des chômeurs, donc pas des gens qui vivent dans l'opulence. Et d'ailleurs, de nombreux artistes "engagés" se sont dit en faveur de l'accueil des migrants, mais aucun d'entre eux n'en a accueilli chez lui. Et puis après, ce sont des successions de chiffres voulant nous prouver que l'immigration est négligeable en France, alors qu'il suffit de se rendre dans les banlieues de certaines villes pour constater la présence d'une immigration de masse qui malheureusement ne parvient pas à s'assimiler à notre culture. Mais cette vision des choses ne sera jamais évoquée ni par radio France ni par France tv. Il y a vraiment un grand problème de pluralisme en France ».
Ces arguments sont souvent répétés, rappelés par de simples gens, pas des fumiers FN ni des salauds de fachos, mais le mépris gouvernant et les aboyeurs gauchistes le repoussent avec ostentation. Résultats : les votes protestataires sont croissants et leur disent à tous : MERDE. 1.
Pour d'autres problèmes que ladite crise migratoire, les Etats européens sont frappés d'impuissance, laquelle se traduit par différents rejets de l'élite bourgeoise : en Angleterre Brexit non désiré, en Espagne les partis bobos empêchent l'alternance classique des dinosaures, quand le tour de la France ingouvernable et d'une Allemagne écartelée va venir... où la crise migratoire ne sera en rien utilisée pour favoriser l'union du prolétariat. Etats faibles et crise migratoire font la joie des grandes puissances (j'y reviendrai). Lassés, bernés, agressés les routiers, les artisans, les paysans des Hauts de France bloquent l'A16 aujourd'hui. Pourquoi ? Ce sont certainement des racistes et des électeurs de Marine Le Pen... Et s'il y a des ouvriers (français) parmi eux, ce sont sans nul doute des futurs SA...

UNE SEULE SOLUTION : LAISSER LES MIGRANTS S'INSTALLER OU ILS VEULENT ?

Solution de gros cons dans la ouate idéologique ! LO ou Poutou ne se risqueront pas à présenter de listes électorales à Calais... Faut être aveugle ou mièvre pour ne pas voir les conséquences de l'agglomération exponentielle des réfugiés à Calais ou dans le nord de la Grèce où se produisent les mêmes incidents qu'en France, face aux frontières fermées : des hordes de migrants barrent les autoroutes avec des arbres et jettent des pierres contre les camions et les flics pour aller « où bon leur semble », comme dit l'organisation caritative LO. Ce sont donc probablement des révolutionnaires malgré eux qui veulent...abolir les frontières ! « Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... », disait le chanteur. Quand on est une secte et qu'on ne risque jamais d'arriver au pouvoir quoi de plus simple que de promettre la lune aux déshérités, qui ne lisent pas LO et qui préfèrent en général Mahomet à Marx... pour se donner cette bonne conscience de bobo « internationaliste », mais cet internationalisme masturbatoire et utopie dégénérée. Cette façon d'appréhender la problématique migratoire et immigrante est d'ailleurs typique du mode de pensée bobo : « laissez-les s'installer là où ils veulent ». C'est vrai que LO compte énormément de profs fils de petits boutiquiers, à qui on a instillé depuis l'enfance « je fais ce que je veux », « je défends ma petite entreprise », « charbonner maître chez soi ...ou chez les autres ». Le prolétaire, lui, à la différence de l'immigré petit-bourgeois, sait qu'il ne peut pas s'installer où il le voudrait. Le chômeur, cet autre prolétaire (français ou pas) aimerait bien s'installer dans n'importe quelle entreprise pourvu qu'on lui offre un salaire décent. Les pitres de LO devraient donc dire aux patrons : laissez les chômeurs s'installer dans l'entreprise qu'ils veulent. C'est à peu près le fond de leur commerce d'ailleurs - « l'argent il y en a » comme justification d'une augmentation de salaire obligatoire dans un monde imaginaire troskifuturiste – en attendant le grand soir qui sera comme la fête de LO avec des stands de petits boutiquiers et la fin du supermarché du grand Capital.

LES VRAIS POPULISTES TIERMONDISTES LES REVOILOU !2

Ce que tous ces ânes de vieux caribous trotskiens ne voient pas dans leur délire simpliste, et la resucée bête du vague travailleur sans patrie, c'est que le capitalisme ne peut plus intégrer (non seulement dissoudre les arriérations religieuses) mais assimiler une masse de populations « inutiles », qu'il s'en sert par l'assistanat (poison anti-révolutionnaire), qu'il glorifie, mieux que les bêlements militants, les migrants catéchisés pour mieux ridiculiser et diviser la classe ouvrière internationale.

Du ridicule burkini, récente invention marchande absente du coran, à l'appel (radical), (marxiste?) à l'ouverture totale des frontières (et certainement à un salaire décent pour tous et le droit de refuser de travailler), les trotkistes nous feraient presque mourir de rire s'ils ne faisaient pas de plus en plus pitié. Passons rapidement sur le soutien « féministe » bâtarde lors de l'épisode musulmo-estival où le NPA cria après cette étrange concept dit « islamophobie d'Etat », ce concept inventé par frère Ramadan, bramant pour « l'égalité des droits »... à l'aliénation religieuse ; l'islamo-gauchiste NPA éploré et déplorant : « ...dénonce l’instrumentalisation des droits des femmes et défend le droit des femmes à disposer librement de leur corps contre tous ceux qui veulent les forcer à se couvrir ou à se découvrir ».

Après la version LO de l'immigré « qui peut s'installer où il veut », le NPA fait plus fort avec la version salafiste « on n'a pas à forcer la femme à se couvrir ou à se découvrir » ; en effet seules les sectaires soeurs islamistes peuvent décider de se couvrir ou se découvrir mais en restant couvertes par une bande d'imbéciles frères masculins et celles qui ne sont pas couvertes sont des inférieures soumises. Les femmes prolétaires au travail n'ont pas ce choix là, il faut une blouse disgracieuse et même un sac de plastique sur la tête dans les chaînes alimentaires et si des connes veulent mettre le voile face à des machines dangereuses, on se moquera de se faire traiter de racistes si on le leur interdit pour qu'elles ne se fassent pas estropier par la machine.

Mais voici un résultat électoral très dérangeant en Allemagne orientale. Angélique Merkel bafouée dans sa propre province (mais elle s'en fout). Vote « protestataire » commentent sobrement les rivaux officiels du petit parti dit d'extrême droite qui s'est interposé dans la mêlée électorale. Montée du facisme, chuchotent tous nos gauchistes franchouillards. Ils y vont piano, le mépris des masses de prolétaires qui ne se sont pas abstenus face à la morale de l'élite, exigerait-il de mettre en sourdine l'ordinaire mépris du militant bobo ? L'article du plumitif du NPA adopte un profil bas, reste très généraliste dans son analyse électorale linéaire de la baffe électorale de son modèle de société à l'allemande, avec un titre bateau : « Un vote anti-réfugiées qui approfondit la crise politique » ; le rédacteur rame avec cette ortographe fémino-sémantique qui sied si bien aux garçons barbus : « le thème qui a pris le dessus sur tous les autres, au cours de cette campagne, fut celui de l'accueil des migrantEs et réfugiéEs, double d'un débat largement fantasmagorique sur la place de l'islam. Ce dernier étant incarné, pendant plusieurs semaines de campagne au mois d'août, par un pseudo-débat sur la burqa, mené en premier lieu par le ministre de l'Intérieur Lorenz Caffier (CDU) – par ailleurs tête de liste du parti au scrutin de dimanche -, alors même qu'aucune burqa ne semble avoir été vue sur place ».
« L'ignoble campagne raciste » n'est plus que ce pauvre « thème de campagne ». Le réacteur populiste immigrationniste du NPA souffre devant son clavier, et brosse quand même en arrière-fond la menace de la montée du populisme (l'autre version extrême radicale) et du fascisme auxquels la démocratie ne fait pas suffisamment barrage, au lieu de suivre les conseils de Berthold du Ryon du NPA : « C'est rarement ainsi, en leur faisant de très importantes concessions idéologiques, qu'on a réussi à endiguer la montée des partis racistes et d'extrême droite… ».

LES RESIDUS DE L'ULTRA-GAUCHE MILITANTE SUR LA MEME LONGUEUR D'ONDE

Le CCI écrivait à peu près la même chose en février dernier : « Merkel semble également, ce qui est inhabituel, avoir mal calculé l'effet de la politique de la main tendue sur la population locale ; pour la première fois depuis une éternité, elle a, selon les sondages, régressé dans les faveurs de l'électorat et elle a même été dépassée par un social-démocrate (le ministre des affaire étrangères, Steinmeier). Elle rend un bien mauvais service à l'endiguement du populisme d'extrême-droite ; le flot sans fin des réfugiés majoritairement musulmans apportant de l'eau au moulin d'Alternative für Deutschland (AfD) qui a rattrapé dans les sondages, du moins en Thuringe, la troisième force politique, le SPD »3.
Comme chez notre misérable rédacteur du NPA la problématique de l'immigration massive (ou sauvage) sert à « ne pas endiguer le populisme d'extrême droite », mais ne serait pas un problème en soi, ni de gabegie étatique et sociétale de la bourgeoisie ! Mais la bourgeoisie se sert d'un problème de plus en plus insoluble qu'elle ne peut pas complètement contrôler mais dont la fixation solidariste sert à faire oublier SES GUERRES DE RAPINE et que c'est tant que ses guerres continuent que le problème devient de plus en plus scandaleux et une galère pour toutes les populations.

L'ABSENCE DE BLOCS IMPERIALISTES délimités est une cause majeure du chaos

Les gauchistes sont depuis belle lurette de simples potiches de l'idéologie bourgeoise (le trotskysme depuis la guerre, le maoïsme depuis toujours) ils n'analysent pas les causes des migrations massives de guerre, ils radotent le vieux logiciel pervers « tout immigré est un prolétaire », et la faim d'emploi à 80 centimes de l'heure pour les primo-arrivants par le capital allemand (et autres) ne les rebute pas un instant face à cette avarie d'être humains déboussollés prêts à tout pour fuir la guerre de tous les capitalistes en compétition.
Se posant la question de la soi-disant naïveté de Merkel, l'article du CCI effleurait le problème de la soudaine générosité allemande, pas seulement la chute de natalité dans l'ex-Allemagne de l'Est mais la dépopulation massive de cette région, la fuite de ses chômeurs vers la partie occidentale, sans plus le frein du rideau de fer. En ce sens, il y a confirmation de ce que craignait une partie de la bourgeoisie allemande qui ne voulait pas de la réunification : un beau bordel. En ce sens aussi l'Allemagne paie encore les conséquences locales de la chute du bloc de l'Est. Paradoxalement alors que l'ancienne RDA était la colonne vertébrale économique du bloc de l'Est, elle est devenue l'homme malade de l'Occident « mondialisé ». Il se passe la même chose dans les pays développés qu'en Libye après l'élimination de Kadhafi. Pour le dire de façon crue (et choquante pour les inernationalistes béats) les frontières anciennes ou récentes (comme celles du dictateur libyen) contenaient encore les contradictions sociétales (je ne trouve pas d'autre mot, sociales ne convient pas ici) du capitalisme décadent : en état de guerre on pouvait se faire massacrer dans son pays, quelquefois le fuir mais pas en masse, l'économie mondiale permettait de relativiser le poids des réfugiés partout dans le monde, etc. Depuis 2001 et l'invention d'Al Qaida puis de daech, sans oublier la chute du mur de Berlin, la publicité mondiale pour l'islamisme – remplaçant du stalinisme – a changé la donne, déplacé les contradictions sociales de la lutte des classes vers la sponsoriation d'une religion de sous-développés capable de faire durer la contre révolution mieux et plus longtemps que toute la période victorienne.
L'article du CCI soulignait justement « le changement d'apparat du nationalisme allemand », cet élitisme « humanitaire » et secouriste qui permet de tout mettre sur le dos du méchant populisme et des masses « arriérées » (pas les femmes habillées en sac de patates mais les adeptes du zinc et les ignobles abstentionnistes).
Le CCI tombait lui aussi dans les interprétations du solidarisme gauchiste (comme il s'y était vautré lors des mouvements petits bourgeois en France, la manif pour Charlie par son nombre hétéroclite, qualifié de sursaut prolétarien » ayant « surpris la classe dominante », envolée lyrique boboïsante refroidie cependant depuis la vision en plein jour des pitres de Nuit debout) :
« Et il y a la majorité silencieuse, qui, jusque lors avait laissé à de jeunes activistes, la plupart venant du milieu antifasciste, le soin de faire pièce au harcèlement raciste sous forme de blocages de rues et de contre-manifestations et qui s'est alors sentie obligée, au vu des images de misère des Balkans, d'exprimer fortement sa protestation contre l'inaction des États européens et son indignation vis-à-vis des exactions contre les étrangers à Dresde, Heidenau et Freital, applaudissant ostensiblement les réfugiés en leur faisant des haies d'honneurs à leurs arrivée dans les gares de Munich, Francfort ou d'ailleurs, ou en s'engageant par milliers en tant que bénévoles pour la gestion des masses de réfugiés ou en inondant les centres d'accueil de dons de toutes sortes. La solidarisation spontanée de vastes parties de la population a, par sa force, surpris la classe dominante et l'a prise à contre-pied ; cette dernière n'étant pas disposée à promouvoir la sympathie envers les réfugiés de guerre mais plutôt à créer une atmosphère de panique et d'isolement ».
Comme peuvent-ils étaler de telles billevesées pour faire passer AUSSI le message solidariste gauchiste irresponsable, en précisant, par après cette analyse socio-objectiviste, paradoxalement qu'il ne s'agit pas d'une solidarisation de classe, mais de forme apolitique, c'est à dire qu'une véritable solidarisation de classe serait possible face à la gigantesque avarie d'êtres humains si le CCI avait les épaules pour fabriquer des brigades secouristes internationales... comme ces ONG dont les sbires sont payés pour jouer les mères Thérésa, gouttes gauchistes démocratiques bénites dans une mer de cadavres.
...alors que ce qui importe, n'est pas l'appel au secourisme ou à une variété verbale de charité gauchiste par des discours de salon mais de montrer la carence et l'inhumanité des Etats capitalistes et la nécessité de les renverser (qui est, faut pas le cacher comme pour les ex-boat-people vietnamiens victimes du trotskysme tiermondiste) le cadet des soucis des migrants avec leurs besoins élémentaires):
«... selon toute apparence, deux groupes dans la population sont particulièrement impliqués dans la solidarisation avec les réfugiés. D'une part des jeunes, qui, à d'autres moments et en autres lieux auraient tout aussi bien pu participer au mouvement anti-CPE ou à celui des Indignés. D'autre part, des gens plus âgés qui, ou bien du fait leur expérience propre, ou bien de par la tradition transmise par leurs parents concernant les expulsés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, savent ce qu'est le sort des réfugiés et ne peuvent être indifférents aux camps, aux barbelés et aux déportations. Ayant grandi dans les sombres décennies du XXe siècle, cette génération est impulsivement poussée à agir différemment aujourd'hui. L'importante participation de retraités témoigne de quelque chose d'autre encore : le profond désir de rajeunissement de la société, de présence d'enfants et d'adolescents chez de nombreuses personnes âgées. Ce désir de rajeunissement se distingue de la demande de main-d'œuvre jeune de l'économie allemande. Le vieillissement de la société constitue un problème central non seulement pour le capitalisme mais tout bonnement pour l'humanité, car l'absence de jeunesse ne signifie pas seulement une privation d'une source de joie et vivre et de vitalisation pour les vieux mais bien plus la mise à mal de l'une des fonctions les plus importantes dans l'évolution de l'humanité : la transmission du trésor d'expériences à la génération des petits-enfants ». (Le plumitif en chef de RI, le commandant Fabien, nous avait déjà fait le coup avec le CPE et ses suites, et Charlie avatar, de la transmission opérée envers « la génération des petits enfants », à défaut des proles...Cette accumulation d'inventions psychologiques aboutit là aussi, comme dans le cas lamentable et minable du réformisme radical, à faire accroire que le capitalisme pourrait encore intégrer normalement comme au XIX ème siècle ou dans la période de la reconstruction, alors qu'il est en décadence vraie de vraie, qu'il ne peut plus intégrer sérieusement dans des conditions décentes et qu'il appuie complètement l'expansion du mode de vie misérable en sac de patates de l'islamisme plus rampant devant le capitalisme que ne le fût le nazisme.
Le résidu du CCI, même avec un article venu de Germanie, ne sort pas des vieux clichés solidaristes avec l'immigration devenue généralité bcbg dans une époque où non seulement elle est devenue incontrôlable mais utilisée sciemment par la bourgeoisie (Angélique Merkel et Saint Obama) pour culpabiliser, affaiblir et surexploiter la classe ouvrière ridiculisée comme populiste dans la dimension rétrécie que veulent bien lui refiler les médias. 

Hélas en restant le nez sur la problématique migratoire, problème de plus en plus envahissant en effet et en négatif pour l'union du prolétariat, le CCI reste comme les gauchistes enfermé dans les débats bourgeois, et se fait niquer : la vraie question est celle de l'arrêt de la guerre, et du retour d'une grande partie de ces masses d'hommes « au pays », vu que de toute façon en l'état actuel de l'hypocrisie régnante énormément sont refoulés en douce, et végètent en vain dans des espèces de noman's land aux frontières de plusieurs pays en attendant que la misère soit moins douce à la porte de LIDL (boutique germanique à expulsion automatique du client) ou que Nathalie Arthaud vienne leur ouvrir la grille sans frontière du château de Presles afin qu'ils goûtent des frites « où ils veulent ».



1 La facilitation de l'entrée d'une masse d'hommes dans le besoin (logement, argent, sexuel) ne peut en outre qu'amplifier l'insécurité (dont se gausse les partisans de la gauche gouvernementale et supplétifs gauchistes) et ne peut que favoriser la haine à chaque fait divers, tournée certainement injustement contre la majorité des réfugiés, à la lecture d'un récent crime à Marseille : « Vendredi, un octogénaire qui avait été violenté deux jours plus tôt par trois hommes souhaitant lui arracher son collier en or, a succombé à ses blessures. Selon une source policière, cet ancien maçon de 80 ans se promenait seul, mercredi, dans une ruelle d'un quartier résidentiel du 11e arrondissement de Marseille lorsqu'il a été "agressé par des individus qui circulaient en véhicule... ».


2On devrait dire les « sudistes » concernant la préférence migratoire gauchiste.
3http://fr.internationalism.org/revolution-internationale/201602/9308/politique-allemande-et-probleme-des-refugies-jeu-dangereux-feu. On ne sait pas quel est le vrai feu, la merde capitaliste ou l'épouvantail à gauchiste l'invasion migratoire, déniée journellement pas l'Obs, le Monde et Libernation, contre toute évidence, où ce n'est pas tant le nombre qui fait problème (les réfugiés espagnols furent plus nombreux sur une courte période), mais un flux ininterrompu par une guerre incessante et la pollution d'un mode de vie arriéré et arrogant.